NUTS - Nos Univers Très Sexy

Bien le Bonjou Ratousse,

Tu sais: s'il y a bien un truc que je trouve con c'est la mode et les spots publicitaires n'y échappent pas.
En ce moment la mode c'est de penser qu'on a été méchants et racistes et homophobes. Bref les Français n'étaient rien que des suprémacistes blancs; tous !
Donc depuis l'affaire Black Lives Matters on voit des blacks partout dans les pubs, à croire que nous sommes devenus à 50 % noirs.
Avant zéro, aujourd'hui la pub qui n'a pas son black: oh la pov' pub !
Bon il y a une solution alternative: la tranche très minoritaire homosexuelle, ces derniers temps également sur représentée.

Eh les mecs, quand est ce que vous arrêtez de déconner ?


Go Nuts !

Il manquerait plus qu'ils nous mettent de gonzesses à moitié à poil pour nous vendre du déo...

Oh! Wait!  ::)

Pour les voitures c'est mieux, mais tout se perd.

Perso, je ne me suis pas rendu compte d(une telle présence des blacks

Ben moi, ce qui m'énerve, c'est déjà le très PC usage du terme black. Noir n'est pas un gros mot. Black est déjà une distanciation (donc discrimination en soi).

Après,, j'ai effectivement remarqué (surtout dans les pubs) qu'il y avait beaucoup plus d'inclusivité  d'ethnie ou de préférence seuelle et je trouve ça très bien.

Le jour où les acteurs et actrices noirs ne seront plus à 90% cantonnés à des rôles de voyou, de petite frappe ou de dealer, on aura avancé. C'est encore loin.

Ca commence, très petitement. Ca viendra. Pour une raison simple : la société (au sens historique du terme et tu peux remonter aussi loin que tu veux)ne peut être autre chose que progressive.

Alors oui, il y aura toujours des gens attachés à leurs habitudes, leurs peurs, leur envie que rien ne change, mais ça n'y fera rien. Ca arrivera. Aucune société peut échapper à l'histoire du monde : le changement et la justice sociale.

Il y a ce célèbre acteur de stand-up et activiste politique - une sorte de Guy Bedos à l'américaine (peau couleur rose pâle), Lenny Bruce qui a, dans les les décennies 50/60, eut cette réplique :

Are there any niggers here tonight? Could you turn on the house lights, please, and could the waiters and waitresses just stop serving, just for a second? And turn off this spot. Now what did he say? "Are there any niggers here tonight?" I know there's one nigger, because I see him back there working. Let's see, there's two niggers. And between those two niggers sits a kike. And there's another kike— that's two kikes and three niggers. And there's a spic. Right? Hmm? There's another spic. Ooh, there's a wop; there's a polack; and, oh, a couple of greaseballs. And there's three lace-curtain Irish micks. And there's one, hip, thick, hunky, funky, boogie. Boogie boogie. Mm-hmm. I got three kikes here, do I hear five kikes? I got five kikes, do I hear six spics, I got six spics, do I hear seven niggers? I got seven niggers. Sold American. I pass with seven niggers, six spics, five micks, four kikes, three guineas, and one wop. Well, I was just trying to make a point, and that is that it's the suppression of the word that gives it the power, the violence, the viciousness. Dig: if President Kennedy would just go on television, and say, "I would like to introduce you to all the niggers in my cabinet," and if he'd just say "nigger nigger nigger nigger nigger" to every nigger he saw, "boogie boogie boogie boogie boogie," "nigger nigger nigger nigger nigger" 'til nigger didn't mean anything anymore, then you could never make some six-year-old black kid cry because somebody called him a nigger at school.

Je ne traduis pas tout, sauf sur demande expresse, la dernière phrase veut tout dire.

"Nègre,Nègre,Nègre,Nègre,Nègre,Nègre, je répèterai ce mot jusqu'à ce qu'il ne signifie plus rien, pour que plus personne ne puisse faire fondre en larmes un enfant de 6 ans parce que quelqu'un l'a traité de nègre à l’école"

J'utilise le mot black pour noir comme j'utilise le mot Parigo pour parisien sans la moindre connotation discriminatoire. ;)
Euh t'es sûre que l'histoire du monde va vers la justice sociale?
J'aimerais le croire mais n'en suis pas convaincu. :-\

La question ne se pose même pas, évidemment. J'ai parlé de justice sociale pas d'équité, nuance. Et je ne nie pas que ce sera très long.

Il n'empêche qu'évidemment, ça avance. Beaucoup à faire encore mais c'est dans l'ordre des choses. Pas simple de faire partie d'une minorité (toujours suspectes les minorités, vaut mieux rester dans le courant - mouarf, la majorité des personnes dans ce pays sont considérées comme des minorités) mais ça change et continuera de changer (cf manif pour tous, tombée à l'eau, ou même précédemment le pacs.... à part chez quelques extrémistes, plus personne ne lève un sourcil).

Une société (relisez Foucault, pas Jean-Pierre  ;D) ou même Levi Strauss, nous sommes des animaux sociaux. Un idiome anglais dit "no man is an island".

C'est d'ailleurs à mon sens une des explications de la montée des extrémismes (gauche ou droite; m'en fous)

En tant qu'animaux sociaux, la meute se réorganise régulièrement. Par contre, attention, j'ai pas dit que ce serait forcément pour le bien (en tout cas immédiat). Pendant longtemps encore les énormes multinationales vont s'en foutre plein les fouilles. En fait, c'est comme le prix des clops. Les mesures n'ont pas grand chose à voir avec le bien public (parce que sinon, vas-y, passe le paquet direct à 50€, tu verras combien de gens continuent de fumer, mais 30cts par ci, 30 cts par là, d'ailleurs ce sont les moins fortunés qui fument le plus....un peu comme la métaphore de la grenouille si tu la connais). Il s'agit de trouver l'équilibre entre ce que ça rapporte à l'état et ce que ça coûte à la sécu (tiens, la sécu, plein de trucs à dire aussi, mais pas le sujet)

Je regarde peu la tévé mais ai maté hier sur France Ô "Louise Michel". En plus de l'exceptionnelle performance de Sylvie Testud, et c'est juste un pan de sa vie, elle prédisait déjà ce qui devait et vers où notre société se dirigeait. (sais pas si c'est en replay)

Je trouve que nous vivons une période à la fois terrifiante (à notre petit niveau individualiste) et passionnante au niveau historique.

Et pour citer un philosophe bien connu, je sais pas quand ni si ce sera de notre vivant mais......

Ca va péter  ;D

Oui ou alors tu verses dans les poncifs.
J'ai pas souvenir que Mouss Diouf jouait un rôle de délinquant pas plus que Badia ou Omar Sy

On doit pas regarder les mêmes choses.

Oui et j'ai ausssi dit que ça avançait, lentement. Et c'est inévitable. Je trouve ça bien, toi moins, pas la peine de se prendre le chou.

Tu me proposes trois (et il y en a plus, tu t'es pas foulé  ;D) exceptions

Peux-tu me donner (pareil 3 actrices noires) tenant des rôles majeurs qui n'ont rien à voir avec la couleur de leur peau?
 
Je ne cherche pas la polémique, je fais un simple constat.

Oui, ça avance, doucement mais sûrement.

Et c'est vrai pour tous d'ailleurs. J'ai beaucoup plus joué de rôles de faire valoir ou de putes bientôt assassinée que des Lady Macbeth.

Purée, une fois, j'ai même joué un cadavre, trois mots de texte si on considère bien sûr que arrrrrggghhhhh est un mot.  ;D

La question, c'est la systématisation, c'est pas plus bête que ça. Etre un homme, blanc, même le pire des gars, ben tu auras toujours cet avantage.


S'tout ske j'dis.




MARCELLE : t'as carrément raison sur les séries tv, je l'ai même dit en préambule, c'est sûr qu'on regarde pas les mêmes.  ;D

C'est qui Bada d'ailleurs ?

Les femmes noires, ça compte pas. Double faute... Noires et femmes. Franchement, elles cherchent. 8)




Sinon, Angela Davis, Halle Berry, Whoopi Goldberg, etc.
En France, j'ai plus de mal à en trouver, en revanche.

Y en a quand même, mais toujours dans des rôles subalternes. En actrice principale façon tête d'affiche, je n'en vois aucune, cependant.

oui enfin bon.... y'a juste eu un président de la plus grande nation qui était noir... le détail quoi

 xs18 xs18 xs18

Pardon si tu étais sérieuse  xxx0078

Et Joséphine ange gardien elle est pas noire peut être ?

Pourquoi, quand il s'agit d'un métis, on ne parle que d'une de ses moitiés ?

Je pense qu'à force de mélanges, on tend vers une ''race'' qui ne sera ni noire, ni blanche, ni jaune, ni ni ni
Cela me semble aller dans le sens inéluctable de l'histoire de l'humanité.
Et je pense que c'est un réel enrichissement, ces mélanges.

Au Brésil il y a un paquet de mélanges depuis bien avant nous et ça se passe mal. Les bronzés sont pauvres et les blancs sont riches.

C'est vraiment un problème de blanc qui se flagelle ...
Allez regarder les pub en Afrique noire... On y voit pas de blanc et personne ne réclame la mixité...loin de là...

Ça n'empêche pas une partie de la population de vouloir blanchir sa peau, en Inde également... là bas non plus pas de mixité et encore moins d'égalité...

Alors quoi ? On vise une utopie histoire d'être les glorieux occidentaux a avoir créé une société d'égalité ?

On va essayer longtemps et s'y épuiser...

Ma mère est métis et je suis plutôt très caucasien... Pourtant j'adore les gens noirs ... Pourquoi ? Aucune idée...  Mais ils sont eux et je suis moi... Pourquoi renier ces racines si riches ?

Nous sommes tous issus de mélanges, bien plus qu'on ne le croit. Il suffit de remonter quelques générations.

Perso, je m'en fous un peu, je suis moi, c'est tout. Tant que je n'ai pas la peau bleue, tout me va. Je n'aimerais pas trop qu'on m'appelle la schtroumpfette. C

Comme Big ... Enfin je ne suis pas attiré par les noirs d'ailleurs je me souviens avoir provoqué un scandale ici à ce sujet  ;D

J'avais aussi évoqué une histoire il y a peu avec une black à l'accent caricatural ;D mais bien mignonne et pas fainéante au lit!! 8) ;D :P
Mes dernières nanas , O, K, H, Z sont Kabyles, seule C était " de race blanche".
Tout à fait d'accord avec big sur la flagellation occidentale , on peut aimer des couleurs de peau différentes et assumer ses origines, notamment alsaciennes pour moi!! ;D