NUTS - Nos Univers Très Sexy

Donc voila, la libido de Machine a disparu. C'est arrive pas du jour au lendemain mais par "grandes phases" on va dire.
On est passe de baise intense plusieurs fois par jour, a une fois par jour, a une a 2 fois par semaine puis quasi plus rien (quand je dis rien c'est plusieurs semaines entre 2 rapports, parfois meme plusieurs mois depuis mars...).
Autant je comprends les premiers evolutions, autant la derniere m'a laisse suffisamment dubitative pour que j'envoie Machine chez le medecin, qu'il ait les couilles de lui en parler et qu'elle diagnostique une depression.

De mon cote, autant au depart j'etais dans le "viens viens on joue!" autant maintenant, si je suis totalement honnete avec moi, j'ai arrete de chercher histoire de ne pas me frustrer davantage (bon, la en plus je suis malade comme un chien, ca aide pas). Je ne suis donc pas excessivement frustree mais quand meme un peu inquiete et puis j'aime ca, donc j'aimerai bien que ca revienne.

En dehors de Hot a qui c'est jamais arrive parce que c'est Hot quand meme: ca vous est deja arrive une periode de perte de libido? A votre partenaire? Vous avez fait quoi?


A vous les studios  ;D

çà fait des mois que je n'ai plus de libido ...
de temps à autre je me force ... pcq Nico a besoin de se sentir désiré.
J'essaie de compenser en le massant, en lui faisant des compliments, en tentant de lui faire plaisir ...
mais le sexe ne m'intéresse plus du tout
et j'ai suivi à peu près le même schéma que Machine.
je ne fais rien pour arranger les choses... même si je sais que les vacances approchant on va être ensemble pendant 2 mois ... je vais devoir trouver une nouvelle énergie ...

c'est sa libido qui a disparu ou ses érections ?

oui ca m'est arrivé : ca s'appelle le mariage et j'ai réglé ca à grand coup de canif dans le contrat.

Maintenant, après être passé par une coach - psy-sophrologue et quelques coups durs (l'herbe n'est pas plus verte, elle est juste polluée au glyphosate), ben j'en suis arrivé à une conclusion qui me va bien :

Plus je fréquente les femmes et plus j'aime la mienne et plus je me rend compte que ce n'est pas pour le sexe que je l'aime mais pour tout le reste (et un peu le sexe car ca reste une bombe hein)

Maintenant, quand ca me titille trop, je m'arrange pour placer les gosses et le chien et je sors la bouteille de Ruinart ou la nuit en hotel SPA et on se fait une soirée débauche  xs04

ah ben moi je bande pas du tout çà résout tout ...
non je voulais savoir si il conservait la bequille du matin et les érections nocturnes ...
pcq la dépression + l'alcool + l'âge ... bah çà peut précipiter les choses ...
il a déjà essayé une petite pillule magique ?
ici çà fait des mois que nico ne bande plus non plus ... moi je me demande si çà n'a pas une influence sur ma libido ...
par contre çà n'en a pas sur la sienne ... que du contraire

Une petite virée en club libertin ou une rencontre directe avec un couple...
En discuter avant, choisir les tenues adéquates, voir ce qu'il est possible de faire puis passer à l'acte et ensuite se retrouver tout les deux avec des images plein la tête.
Voilà une manière simple et ludique de remettre la libido dans le couple.

ou de perdre son mari  xs04

 xs20

Pas du tout et si cela devait être le cas, c'est que ce n'était pas le bon mari...

Ou pas la bonne solution...


Le libertinage n'est pas un remède miracle et ne convient pas à tout le monde.

+1 avec Flipette  xs02

ca doit être une envie partagée et zero ambiguité sur le but

j'ai vu tellement de gens le faire pour faire plaisir et arriver au résultat inverse

Entièrement d'accord avec vous. Je ne parle pas du libertinage comme solution mais comme une possibilité d'épanouissement d'un couple.
On ne parle pas d'amour mais de jeu sexuel au même titre que de l'utilisation de sextoy pour booster sa libido

je trouve çà un peu catégorique ...
tout le monde n'est pas obligé d'avoir envie de butiner hors du nid

Crois le ou non, il n'a jamais eu l'erection du matin, ca lui arrive encore de bander en dormant mais pas beaucoup.
On avait essaye une pillule magique quand tout allait bien, il trouvait que ca ne faisait rien, j'ai pas vu de difference non plus mais effectivement, c'etait different avant.
Je vais essayer d'aborder le sujet quand je ne serais plus malade parce que c'est sur que avec les bronches prises, je ne me sens pas non plus dans la sexytude absolue  ;D

Tout est question de dialogue au sein du couple. Il est hors de question d'entrainer l'un ou l'autre partenaire si ce n'est pas sa "tasse de thé". Je le redis, on parle là d'un jeu sexuel parmi d'autres. De plus il y a beaucoup de catégories dans le monde du libertinage, le coït n'est pas une fin en soi

un jour j'ai essayé du cialis refilé par un pote...comment dire : j'ai pas debandé pendant 4 heures  xs18

Le cialis ou tout autre pilule magique ne fonctionne que si il y a excitation donc libido...

j'avoue ...j'ai encore de la libido et à l'époque, j'en avais bcp  xs03

C'est pareil par ici... il peut bander pendant la fellapipe mais tient rarement une pénétration jusqu'à l'ejac
Il a RV chez l'uro pendant l'été...
A suivre

J'en suis sur le cul.
Ce qui tombe bien pour un sujet de cul.

A la question panne de zboub ou défaillance: défaillance ça m'est arrivé, ça m'a même fait flipper et j'ai demandé du viagra ... que je n'ai jamais été chercher par ce que depuis mon terrible engin va bien.
Je n'imagine pas un instant me passer de cul, encore faut il parfois se forcer un peu par ce que c'est comme la clope: c'est une dépendance qui s'entretient.
Si tu regardes jamais de film de cul ou n'as de lecture cul-esque (peu importe en fait) tu ne mets pas de bois dans la chaudière et la vapeur retombe.

Après vis à vis de ce que j'ai lu dans le sujet:

Léni c'est normal: tu t'es réfugiée dans le rôle de Maman, plus de femme. A un moment tu en étais une, aujourd'hui il semble que non.
Big: non mais sérieux vous ne baisez plus et ça te va ?
Et enfin Gégé.
Est ce que son sevrage alcoolique n'a pas totalement déglingué sa libido tout simplement ?

je prefere une bonne baise une fois par mois que de sentir qu'elle se force pour me faire plaisir…

Elle est un peu dans le même trip que Leni je pense…. Elle se trouve pas assez desirable, ne veut pas baiser quand le gamin est encore reveillé, est crevée depuis son nouveau job...bref vaut mieux que je la sorte du quotidien parfois que de forcer les choses…
est ce que ca me va ? je dirais pas non à plus d'intimité, de petits plaisirs...mais ce n'est pas encore au point où ca me fait tourner le neurone du slip à l'envers au point d'envisager une autre compagne de jeu ;)

pourtant j'ai régulièrement des nouvelles d'ex plus ou moins en demande... ::)

J'ai déjà évoqué ici mes défaillances..
Visiblement pas associées à un manque de libido, j'ai clairement toujours envie.
J'ai besoin d'être bien chauffé, de temps, de confiance.
Il m'est très rarement arrivé d'avoir une bonne érection au premier rapport avec une partenaire, ça devient normal au bout de plusieurs, quand je suis en confiance je pense.
J'utilise donc clairement la pilule dans ce cadre, qui fonctionne vu que chez moi c'est beaucoup dans la tête, le physique fonctionne en fait.
Suis convaincu que ça pourrait beaucoup l'aider si tu le chauffes..

oui on a tendance à se mettre trop de pression et il faut le temps de s'apprivoiser ;)

Il n'est pas en sevrage, juste a une consommation festive donc je ne pense pas.
Et pour la chaudiere cul-esque: quand je te dis qu'il manque de libido, quand je l'ai connu, il matait des videos pornos tous les jours et je le vivias bien. Aujourd'hui quand je lui dis "tiens, ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu sur XXX" il me dit "ah oui...".

Big, Machine et toi fonctionnez tres differemment, la derniere fois, quand il a voulu m'entreprendre (en rentrant de soiree, donc avec de l'alcool) il bandait parfaitement, il m'a faite jouir avec sa langue et ses doigts mais quand il a voulu me penetrer ca a fait "pffffioufff". Je lui ai dit que perso je mettais plutot ca sur le compte de l'alcool mais il s'est aussi passe un truc dans sa tete parce qu'il a debande quelques secondes apres m'avoir dit "je ne sais pas si je vais tenir".

Evidemment que dans ces conditions, si je le chauffe, ca fonctionne mais ca n'est pas SA libido, c'est la mienne.

Ben attrape sa queue et au boulot !

Hot, franchement, je prends deja enormement de choses en main a la maison, s'il pouvait reprendre la main sur ce terrain...

suite au message de Hot j'ai posé la question à Nico hier ...
je lui ai demandé si il me trouvait changée ...
bon au départ il n'a pas trop osé répondre ... on aurait dit qu'il avait peur de me vexer  xs04 comment serait-ce possible ...  ;D
on va dire que j'en ai pris pour mon grade ... j'ai examen demain ... pour le moment je mets çà de côté ... ensuite je me pencherai sur la question ...

et il en dit quoi ?

Je commence à me de demander si on n'est pas nombreux à vivre ce truc..
Bien bander en excitation et du mal à tenir en pénétration, je vis assez ça ( compensé par la pilule) et en vous lisant je vois que c'est assez "courant"

moi ca va   8)

ca m'est arrivé une fois car grosse pression, je voulais trop bien faire  ;D

ou alors c'est que la partenaire m'exitait "en theorie " mais qu'en pratique c'etait pas ce que je croyais  xs04

En fait, c'est ça 8)

- Maurice tu bandes pas
- Ah ben excite moi
- J'étends déjà le linge, j'ai pas que ça à foutre

 ;D

Rien, il aime pas parler de lui. Et sinon il me dit "ben t'as qu'a en faire moins aussi". Sauf que si j'en fais moins, a 7 a la maison c'est vite un bordel max.
J'ai lache sur un certain nombre de trucs cela dit.

Je lui ai propose aujourd'hui de passer lui amener un sandwich sur son lieu de travail.
Il m'a dit qu'il verrait s'il avait le temps.
J'ai dit "et si j'enleve ma petite culotte avant?"
Il n'a meme pas repondu.
Je veux bien faire une partie du chemin mais je ne peux pas lui sauter sur la bite non plus, ca s'appelle du viol.

 :-X

soit c'est grave soit il mangeait avec plus excitant  :-X

viole ...

Oui, ca s'appelle une depression et non, il ne mange pas avec plus excitant.

Je me pencherais sur la question quand ca me titillera hein, parce que la avec les otaries dans les poumons, spa ca :)

En fait c'est ca, c'est comme s'il etait blase de ce que je peux lui faire, que ca soit des attentions, des trucs sexy ou meme de lui toucher la bite.

Mouais, il est en depression quoi...  :-\
C'est fou hein comme ca se confirme le diagnostic du medecin  ;D

t'as le temps de venir sur mon lieu de travail? 8) ;D

Plus sérieusement, t'as en effet du boulot, bon courage!!

ca confirme aussi le diagnostique des professeurs Big et Hot : y a pas grand chose qui resiste au temps et à la routine  ;D

Oui ok... mais ça fait pas si longtemps eux...
Par contre entre le boulot et l'intendance pour 7...  :-\

Et puis le temps qu'il fait, ton rhume et le vol des hirondelles.
Sans déconner le cul c'est pas une tâche ménagère alors oui: le quotidien rend les choses plus ordinaires mais entre Geg qui veut absolument que son mec bande pas par ce qu'il faut qu'il aille voir un psy (sans psy la vie de Geg n'existe pas) et toi qui te justifies derrière des conneries, ça doit pas rigoler tous les jours du slip.
Sans déconner vous devenez des mémères et me faites me sentir jeune.
Quand à Big qui s'est résigné (on est d'accord que c'est ça?) je n'en reviens pas: mais vraiment.

Mémère te zut  xs12

https://www.youtube.com/watch?v=XXnp1AQaZdc (https://www.youtube.com/watch?v=XXnp1AQaZdc)

Je suis d'ac avec Hot  :o

J'avais (et ai toujours) le même comportement que Geg mais depuis quelque temps, j'essaie d'appliquer la méthode des "non en couples" ie Marsulise. Envie? je chope.

Maintenant, ce discours est peut-être audible s'il est tenu par une femme (dans l'imaginerie populaire, tous les hommes bandent tout le temps en permanence, blabla, ce post montre bien que c'est pas le cas)...

Quid si c'était un homme ? J'ai des doutes ....

Donc, en y pensant, le mot viol, euh... (eh ouais, j'peux pas être d'ac à 100% avec Hot, faut pas exagérer non plus) me gêne beaucoup.

Comment dire, ma libido a disparu  avec petite sorcière. Depuis quelques temps, j'ai la libido dans les chaussettes mais je pense que c'est l'effet du mariage, la routine qui me motive moins à la pirouette japonaise. J'avoue que sur ce plan, je n'ai aucune envie de faire un effort, d'ailleurs Monsieur est très classique, il m'arrive même de déserter très tôt le lit le matin pour éviter "le petit  coup du matin"... Peut être qu'un jour, elle reviendra. Nous étions très actifs encore il y a quelques temps mais depuis une année, j'avoue qu'elle est en berne...Mon mari savait que si je n'avais pas ma dose, j'étais insupportable..aujourd'hui aucun fantasme...rien, le néant. Il se peut également aussi parce que j'ai un problème avec mon apparence physique, je n'aime pas mon apparence, donc tant que je ne m'aime pas, je ne risque pas de retrouver ma libido...Je rentre dans le clan des mémères hot va halluciner..non puis peut être la ménopause qui arrive. De plus Hot a raison, le sexe cela s'entretient aussi...plus tu consommes, plus tu as des désirs...si tu tombes dans une routine, la libido fait défaut...

t'as pas tord...mais il faudra un jour que je vous raconte comment j'en suis arrivé là ;)

Quand tu veux  :)


Ici aussi la libido est en panne, un comble...
Mais bon, j'espère bien remettre la main dessus prochainement  ::)

Super la libido des nutsiens est en panne...c'est un comble...

Stadire que nous hier (aussi) euh ... ça a fonctionné encore.
Et puis avant hier  enfin bon

Ici pratiquement calme plat depuis, voyons... Mars 2018, je crois.
Pas compté depuis début 2018, on avait dû faire ça une ou deux fois depuis janvier. Après ça, la fois de mars n'a été qu'un coup dans l'eau, une tentative inaboutie. Je ne sais quel miracle a fait advenir les deux fois concluantes de décembre 2018, mais depuis, rien.
C'est moi qui ai la dépression et les problèmes d'alcool, mais c'est madame qui a une libido... Ben si elle était basse quand Nana et Carda me donnaient des conseils, là elle doit être négative, parce que la dernière fois que j'ai évoqué le sujet elle s'est carrément énervée.
"Tu sais que je suis TDA/H, et que pour les TDA/H c'est plus compliqué, le mieux c'est de planifier."
Ben voyons. Déjà qu'avant c'était moi qui prenais l'initiative, là elle pourrait *peut-être*, *au moins* prendre l'initiative de planifier.
Ben nan.
Je suis vachtement partagé sur ce coup-là. Si jamais elle m'entreprenait, ma première envie serait de l'envoyer se faire foutre pour le coup, quelles que soient mes envies (et depuis le temps, et non je ne suis même pas allé voir ailleurs, ça urge).  tfr84

Bon, faut que je vous dise : je vieillis. Si si si. Maintenant, il m'arrive (certes pas systématiquement, m'enfin bon) d'avoir des périodes dites "réfractaires", stadire que Popaul baisse du pif après avoir éternué.

C'est un scandale, j'ai failli appeler le magasin pour me faire rembourser, pis je me suis dit que c'était pas forcément la conversation la plus simple à avoir avec ma moman.  ;D

Donc, pour en reviendre au sujet du Q, ma libido va bien ! Quelques petites faiblesses parfois, essentiellement liées à l'intendance (i.e. le pognon dégagé par mes activités professionnelles, donc) ou à l'estime de moi-même (et mes 25 kilos de trop qui font que je me trouve sexy comme un tas de saindoux en plein soleil, voyez).

Maiiiiiiis dans l'ensemble tout répond sans problème, et parfois même, au grand plaisir de madame qui se met à me tripoter nuitamment, ça met plus de 0,18 seconde pour devenir comme la justice. C'est vous dire que je vieillis !

Bon sinon j'ai "appris" à faire fi du niveau de libido fort différent entre ma femme et moi. J'ai arrêté les coups de canif dans le contrat, je me branle quasi tous les jours, et si on s'envoie en l'air pas aussi fréquemment que je ne le souhaiterais, c'est toujours un feu d'artifesses.

Heureux homme, je t'envie la fin de ta phrase.  ;)

Ah ben de ce côté-là, pas à me plaindre. En même temps on se connaît si bien qu'il faut même s'amuser à suuuurtout pas faire le "classique-qu'on-est-sûrs-que-ça-fait-grimper-aux-rideaux" si on veut bouffer varié hein.

Nan parce que c'est vrai, à force d'à force, t'as un schéma classique qui fait faire tilt (de qualitay supérieures hein, tout de même !) mais que ça en devient même pu drôle, à la longue.

Alors.... Beaucoup de choses à dire sur un vaste sujet...

Déjà, je suis assez pour dire que quand on ne fait plus l'amour, ce n'est pas tant un problème de libido que de relation. Je pense que c'est généré par une interaction de deux personnes plus ou moins vivante, en accord ou en décalage.
Pour moi (mais ça n'engage que moi), le fait de ne plus faire l'amour stoppe un courant relationnel, d'échange. Et quand on ne fait plus l'amour, ce n'est pas tant la frustration sexuelle qui me gêne, c'est plutôt une perte de connexion sur un certain plan qui est très important pour moi, le plan énergétique, sensuel, animal.

Après, le désir, dans une relation, c'est complexe. Mais il est pour moi le vecteur de plein de choses. Quand il n'y pas plus de désir, ce n'est pas forcément relié au partenaire.

Ensuite, nous, quand on ne fait plus l'amour, c'est souvent quand on s'est engueulés, quand on a eu les crises avant que L arrête de boire, c'était tout le temps conflictuel, donc forcément...

Ensuite, sans alcool, pareil, il était tellement à l'ouest physiologiquement que son corps était convoqué ailleurs que dans la sexualité.

Notre relation est compliquée, à cause de son problème mais aussi généré par ma difficulté à simplifier ce qui arrive sans dramatiser, donc c'est très fluctuant.

Ce que je sais, c'est que c'est moi qui met les pieds dans le plat pour en parler plutôt que lui... même si il est d'accord pour dire que c'est clopin clopant... Il m'a lâché quand même qu'il me trouvait distante, pas assez câline. Ce qui peut être vrai vu ma difficulté à être plus offensive sur ce terrain car pas sûre de moi.  

Drop, une question, est-ce que vous en avez parlé avec ta femme? Elle est d’accord pour dire que c'est problématique ou pour elle tout va bien comme cela et elle ne s'inquiète pas de ce que ça peut bien vouloir dire de votre relation?

S'agit pas forcément de "plus", mais de "moins". Et là, t'as beau dire t'as beau faire, tout le monde n'a pas le même appétit pour le cul.

Et c'est comme pour tout. Je me demande si y'a des neurologues qui se sont penchés sur le truc, mais par exemple pour le jeu ou les drogues - dont la clope - les trucs addictifs donc, nous ne sommes pas égaux de avec notre cerveau, nos réponses biologiques aux stimuli des trucs addictifs sont différentes, et expliquent pas mal pourquoi les gens sont plus facilement accro ou pas.

Et avec un énorme raccourci (que non, je ne ferai pas une thèse dessus), j'ai l'impression que les circuits biologiques de récompense (qui font l'addiction) sont les mêmes pour le cul que pour les drogues. Disez-moi les gens à "forte libido", est-ce que vous vous considérez comme facilement accro (aux drogues/tabac/alcool/jeu/sport intensif) ?

completement  8)

depuis que je ne suis plus accro au sexe, j'ai arreté de fumer, de courir 3 x par semaine.

Je pensais plus à Drop  ;)

Pour répondre à ta question, L est addict, mais pas au sexe  ;)

Je ne sais pas si elle se voile la face volontairement ou pas. Tu m'avais donné ton avis et des conseils il y a quelques années, et oui, je lui en ai parlé. Mais bon visiblement ça n'a pas servi à grand chose. Dernièrement, un médoc qu'elle prenait pour son TDA/H lui baissait la libido, mais là elle a changé de traitement. Elle utilise aussi son TDA/H comme excuse.
La dernière fois que j'ai abordé le sujet (genre "ce serait bien de faire ça un peu plus souvent que 2 fois en 16 mois"), elle s'est très rapidement emportée (elle qui est calme d'habitude) en me disant que je "sais bien que la vie sexuelle, c'est difficile à gérer pour un TDA/H, qu'on ne peut pas juste faire ça en improvisant, et que le mieux c'est de se prévoir un moment à l'avance".
Alors 1) déjà elle s'est quand même vite emportée alors qu'on avait à peine effleuré le sujet, et 2), je veux bien qu'on prévoie à l'avance, mais après avoir été à l'origine des dernières fois, j'attends qu'elle prenne elle aussi un peu l'initiative - même juste celle de noter une date à l'avance. Or là non plus, rien. Même pour se prendre un rdv à deux, elle ne fait rien et s'il y a quoi que ce soit ça vient de moi.
Alors à la fin j'en ai un poil raz la zigounette, parce que la dernière fois que c'est moi qui ai refusé, elle l'a justement pris mal (et quand je dis "la dernière fois", c'était quand même il y a des années).
Pour le coup, je n'ai pas cherché à aller voir ailleurs parce que je n'ai pas envie de rajouter une complication dans une vie qui l'est déjà assez ; j'ai toujours des sentiments forts pour elle, sinon je ne lui en voudrais pas autant, et je la désire toujours, sinon je ne lui en voudrais pas autant non plus.
Mais je n'ai pas/plus envie de la coller sur une chaise, les noeils dans les noeils, pour lui dire "il faut qu'on parle". Ca, on l'a déjà fait - et je sais exactement où ça m'a mené : ici.


Oui.  :(
Passif d'alcoolique ; très actif en général (difficultés pour m'endormir) je me suis remis au jogging en avril, et 20 jours plus tard j'étais passé et 4 à 15km ; là ça fait une semaine que je n'ai pas couru, ça me manque. La clope avant j'ai pas mal fumé fut un temps, mais depuis quelques années je me suis stabilisé à une ou deux en moyenne, le soir après dîner pour décompresser, parfois plus (en soirée), parfois rien du tout. Drogues, non.

T'as été alcoolique Drop? --> mode intéressée inside  ;sorry

Oui, et je peux t'affirmer que si certains modes de confrontation de l'alcoolique peuvent l'aider, les reproches, la culpabilisation, et l'auto-apitoiement qui peuvent en découler sont des déclencheurs. C'est très difficile d'accompagner une personne alcoolique, et l'étant moi-même, j'ai trouvé très intéressant un livre sur l'accompagnement, écrit spécifiquement non pas pour les malades eux-mêmes, mais pour leur entourage. Je chercherai la référence, il c'est peut-être "Comprendre et accompagner le patient alcoolique" de Michèle Monjauze, mais je peux confondre, il faudra que je retrouve le référence. Par psychologie inversée, il m'a permis de comprendre pourquoi ma mère, durant mes années de jeune adulte, n'a fait qu'accentuer mes problèmes (comme je disais, via reproches, culpabilisation, égoïsme - le célèbre "mais qu'est-ce que j'ai fait pour... - alors que ce n'est pas elle mais toi qui souffre, etc).
Après, il y a deux facteurs essentiels dans ta relations avec L et l'alcoolisme, qui sont la dynamique de chacun des deux rapports. Est-ce qu'il boit avec toi, avec d'autres, tout seul ? Dans un seul ou plusieurs de ces cas ? Quelle est sa régularité de consommation, est-ce qu'il boit toujours dans le même ordre de quantité ? Toujours pour le même état d'ivresse ou pas ? (par exemple, longtemps j'ai bu tous les jours, mais jamais jusqu'à être ivre ; la majeure partie du temps mes proches ne le remarquaient même pas ; mais je buvais 7/7j, et un minimum de trois verres/trois bières) Quels sont les facteurs déclencheurs d'une crise (joie, tristesse, stress, ne pas sous-estimer le besoin physique)
L'un des gros soucis de l'alcoolisme est que c'est souvent comme une maladie opportuniste : il s'installe comme le symptôme d'autres problèmes, avant d'en devenir un à part entière...
Mais si tu veux on peut en parler plus long soit ici, soit en MP soit sur FB.

Merci Drop  xs16

La référence de ton livre m'intéresse beaucoup  ;)

Et oui pour en parler avec plaisir  xs15

Nan mais vous pouvez le faire ici, ca m'interesse.
Bien que moi j'ai affaire a un phenome bizarre qui n'est pas exactement de l'alcoolisme mais qui n'en est pas vraiment pas non plus (il n'y a pas de dependance physiologique, il n'y a pas de consommation journaliere mais une putain de consommation excessive parfois, plutot declenchee par du "c'est trop bien").  ;wacko

L'inverse de moi dans mes dernières années d'alcoolisme. Tous les jours entre 3 et 5 bières genre 8.6, jamais plus ; parfois moins. Jamais bourré. Jamais titubant. Le lendemain matin je pouvais te faire les mots croisés de 20 minutes force 1 à 3 de tête, plus tard dans la journée tu me faisais un blind test, je pouvais encore m'en souvenir. Le tout même en cas de (rares) gueules de bois.
C'est d'ailleurs que c'est l'une des raisons pour lesquelles il m'était difficile d'arrêter : non seulement ça mais j'arrivais aussi à faire régulièrement mon jogging. La seule vraie tache, c'était que ça n'améliorait pas mon état dépressif.
Sans alcool, je peux faire les mêmes choses, je suis moins dépressif, mais je dois rester très actif, je me fais chier super rapidement (durant mon jogging, il me faut absolument écouter France Cul ou a minima un docu passé en mp3), il me faut faire de la méditation pleine conscience pour dormir, etc. Madame est convaincue que je suis TDA/H aussi, même si j'en doute. Ceci dit l'alcoolisme est courant chez les TDA/H (dixit le psy qui suit madame).

Pour L c'est bizarre... Il arrive à ne pas boire, et parfois on boit une bouteille de vin ensemble ou au restau, et il peut arrêter là. C'est surtout quand il est seul, ou en fiesta, ou quand il commence parfois et qu'il est entraîné par le mouvement, les gens, l'ambiance, il arrive un moment où ça bascule, et là... il ne s'arrête pas... C'est un mélange entre, aimer l'ivresse que cela procure, l'état dans lequel ça met, et le besoin de se défoncer la gueule. Ne plus être présent à soi même quoi... Quand on est rentrés de vacances cet été, c'était comme toi Drop, plusieurs bières bien fortes toute la journée... Tous les jours... alors qu'en vacances, ça allait... on ne s'est pas pris la tête une seule fois.

Il arrive à ne pas toucher une goutte pendant deux mois par exemple, et là il a lâché, baissé la garde, et paf.

Pour revenir au sujet, on baisait grave plus quand il buvait... sans alcool la fête est moins folle du slip (j'déconne  :D)

On peut continuer en MP/FB.
Pour madame, c'est moi qui buvais, et en l'occurrence, une des raisons était sens doute mon ressentiment vis-à-vis de son absence apparente de désir (entre autres). Mais pas de baisse de libido sans alcool pour ma part.
Si j'en crois les témoignages entendus en AA et ma propre expérience, la libido au contraire remonte en l'absence d'alcoolisation régulière.  ;siff

J'avais rédigé une longue réponse et a s'est déconnecté  xs10

Non Drop, une amie à moi qui a un ami alcoolique abstinent m'a dit qu'il lui avait dit (ça va je suis claire?  ;D) que c'était normal la bite plate sans alcool. Il lui a dit, quand les couilles sont vidées d'alcool, on sait plus où on campe (ami de la poésie bonsoir)... il lui a dit, surtout tu dis à ton amie que ce n'est pas parce-qu'il est sobre qu'il n'a plus envie d'elle.

Bref, nous deux c'est un gros bordel relationnel, faussé par les conflits dûs à son alcoolisation, le fait que je veuille controler, le controler, le fliquer, le soigner, que je ne lui fais plus confiance... normal qu'il n'ai plus de couilles  ;)

Je lâche donc, je le laisse vivre, sans vouloir gérer son problème. C'est à lui de le gérer. Comme un homme.

Je ne suis pas sa mère (on a pas envie de baiser sa mère  8))

Bon alors on peut faire un nouveau fil alcoolisme/sexe si ça commence à trop dévier (s'il n'en existe déjà un, mais j'avoue, je reviens après un bon bail hors forum, sorry).

Pour le coup bite plate bicoze pas d'alcool, on peut expliquer ça facilement par le temps de désaccoutumance. Il y a toujours un temps de dépression, de la même manière que quand tu arrêtes les sucreries après en avoir consommé un max sur une longue durée.
D'expérience, durant le sevrage d'alcool, on peut avoir des sautes d'humeur, être déprimé ou joyeux ; je pense que c'est une réaccoutumance aux sensations et sentiments "sans" le tampon de l'alcool. J'ai pu pleurer devant des films de Disney complètement crétins par exemple. C'était une réadaptation, je pense, à la manière de ressentir les choses "brutes", sans le tampon.
Mais c'est essentiellement un effet du sevrage à mon sens.
L'image du tampon est assez bonne parce que justement elle illustre l'une des grandes utilisation de l'alcool par l'alcoolique : se détacher. Ressentir moins la peine. Etoufer l'anxiété. Noyer la colère. "Gérer" le trop plein de bonheur (sans doute le pire, mais je parle pour moi).
Quoi qu'il en soit, et outre ma propre expérience, quand je parle de celles des autres, je parle notamment de personnes que j'ai rencontrées quand j'allais moi-même aux AA. Ceci dit, il s'agissait de personnes qui (du moins c'est ce qu'elles disaient en réunions) étaient totalement abstinentes depuis un certain temps.
Au-delà de cela je ne saurais dire... Ici ma queue baisse quand j'ai bien bu, mais pas de manière générale. Moins encore en état d'abstinence. Je parle d'abstinence pour le coup parce que je considère l'alcoolisme difficilement curable. On boit un peu, beaucoup, souvent, mais dès qu'on *doit* boire, et pas juste une fois, pas juste pour une occasion, il y a un souci. C'est aussi pour cela que j'écris en tant qu'alcoolique, que ma dernière goutte ait été il y a dix minutes ou dix ans ne change rien.
J'ai connu des alcooliques qui avaient tenu des années avant de rechuter. J'en ai vu qui pouvaient rester sobres, mais pas plus de 8 jours. Et il y a autant de formes d'alcoolismes qu'il y a d'alcooliques. Ergo pas une simple solution qui marche pour tous. Pour certains les groupes, pour d'autres un psy, quoi qu'il advienne, il doit y avoir un pôle addictologie pas trop loin si tu es à Caen. Tout peut aider. Moi, j'ai pris tout. Je n'aime pas parler aux groupes de parole, mais j'aime y être - déjà rien que ça, au début, ça aide -; un psychopraticien, même s'il est juste là pour t'écouter déblatérer, disons que c'est l'équivalent de la confession chrétienne ; et il y a aussi des médecins addictologues.
Bref pour faire plus court :
1- sans alcool, la bite n'est pas plus molle
2- si 1) n'est pas confirmé, il y a un problème avec l'alcool
3- non, le manque d'alcool ne détend pas la bite, c'est soit la déprime alcoolique, soit le sevrage
En tout cas en tant qu'alcoolique - qui n'a pas vu ses envies baisser quand il s'est mis à l'abstinence - voilà mon apport.

Carda j'ai branché en créant un nouveau fil, histoire de ne pas polluer celui-ci en l'orientant sur notre seule discussion.  :)

OK merci  :)