NUTS - Nos Univers Très Sexy

Il n'est pas rare, au moment où un couple se sépare, que  le quitteur soit pris d'élans d'amour envers le quitté.
J'en ai eu plein d'exemples autour de moi.
Il y a sans doute tout un tas de raisons à ça.

Sentiment de culpabilité, hésitation de dernière minute à laisser derrière soi tout un pan de vie.

J'y vois un autre motif, peut-être moins évident :

Quand on a aimé une personne, aimé vraiment, de toutes ses forces, l'amour ne disparait pas d'un seul coup. Il y a les déceptions, le quotidien, les défauts de l'autre qui soudain deviennent insupportables, certes. Mais il y a l'amour.
On quitte bien souvent pour chercher avec quelqu'un d'autre à revivre cet amour là. 
 

Mais j'ai vu tellement de gens partir pour finalement reproduire les mêmes erreurs, et s'apercevoir qu'ils ont fait une connerie, qu'ils ont quitté la proie pour l'ombre.
La nouveauté ne remplace pas la profondeur.

Je ne développerai pas davantage pour le moment. Je préfère attendre vos avis.








 

Je médite.. xs00

J'ai failli quitter. ...
Le quotidien les difficultés et l'herbe qui est plus verte allieurs. ..
Et puis une thérapie de couple où elle nous a aidé à nous rappeler pourquoi on s'aime. ... et nous sommes repartis plus forts qu'avant. ...pcq je crois que maintenant on se connaît vraiment. ...

J'ai connu ça ...

"La nouveauté ne remplace pas la profondeur " , je trouve çà très beau .

Je ne sais pas si c'est l'amour qui retient ou la peur du vide. Je n'ai pas expérimenté ce sentiment, j'ai cru ressentir ce que tu décris mais c'était faux. Pour moi quand c'est fini, c'est fini.
Cela n'empêche la bienveillance et la tendresse mais ce n'est plus de l'amour

Pour le fist surtout.

Pardon

Pour répondre à Vette, j'y vois plutôt une manifestation de culpabilité.
Et comme dit Valentine il peut rester une bienveillance tiède.

Elles ne s'excluent pas non plus. Elles sont complémentaires.
Dans une relation qui dure, le sexe a de moins en moi de place, jusqu'à disparaître totalement. Cela finit en amitié, si ce n'est en habitude ...
Quand on a exploré toutes les pratiques et leurs variantes, enfin toutes celles qui nous attirent, il n' a plus que la changement de partenaire qui puisse apporter de la nouveauté ...

Et la nouveauté c'est indispensable?
Ne peut-on envisager qu'à bien se connaître on se fasse d'autant mieux l'amour?

D'après mon expérience, non.
La plupart des "premières fois", je me souviens encore, alors que le sexe durant les dernières années de ma vie en couple, c'était juste lamentable ... Hygiénique, comme on dit ...
Maintenant je n'ai connu qu'une seule relation qui a duré 20 ans, et ce n'est pas renouvelable, donc mon expérience n'a aucune valeur scientifique.

Mon expérience est différente. ...mais les débuts de notre vie sexuelle n'étaient pas terribles. ...
Ça ne pouvait qu'être bcp mieux   ;D

Pour moi, c'est justement quand il n'y a plus de nouveauté qu'on peut commencer à parler d'amour.
Je pense que c'est quand on a surmonté ensemble des épreuves et des crises qu'on sait ce dont l'autre est capable, et ce dont on est capable soi-même.
Passée l'excitation des débuts, ou ça casse, ou ça lasse, ou ça passe.

Je crois aussi qu'il faut aimer l'autre pour de bonnes raisons. Pas par peur d'être seul, pas pour une relation basée sur des illusions, pas en voulant changer l'autre, pas pour seulement assouvir ses désirs.

Je crois qu'il y faut une profonde communion intellectuelle, y compris sur le plan sexuel. 

C'est bien beau de tout ramener à l'intellect', mais faut pas oublier qu'un cerveau amoureux, c'est un cerveau drogué.


Quand on se sépare, il peut y avoir des rechutes, du manque, c'est plutôt courant  ;siff

En ce qui me concerne, ça finit toujours par lasser. Solution ? Ne pas vivre ensemble, ne pas se créer des soucis communs, ne partager que les bonnes choses, ne pas promettre ni exiger la fidélité ...
Là, je suis tout à fait d'accord.

Comme le monsieur... et c'est important la culpabilite dans les relations humaines, c'est meme a ca que ca sert: a se limiter la connerie.