NUTS - Nos Univers Très Sexy

Kty parle d’une identité à reconstruire en changeant de nom, je la comprends.
 
Autant je n’aime pas mon prénom (trop compliqué à prononcer pour les gamins de l’école quand j’étais enfant et donc déformé), autant je suis très attachée à mon nom de famille, il représente une partie de mon identité, de ma culture et de mon histoire familiale. Je déteste par exemple qu’on l’écorche ou qu’on l’orthographie mal, j’ai l’impression que c’est une marque d’irrespect pour ma personne. D’ailleurs, je suis toujours très attentive à ne pas déformer les noms de famille.
 
Quand j’étais enfant et que je pensais de façon hypothétique me marier et avoir des enfants, c’était toujours un vrai dilemme de penser que je devrais peut-être changer de nom et que mes enfants ne pourraient pas porter le mien. Je n’y vois pas de revendication féministe ou autre (encore que), le sujet n’est pas là, il touche davantage à mon identité intrinsèque.
 
Et vous ? quel rapport entretenez-vous avec votre nom ?

Je n'apprécie pas particulièrement qu'on écorche mon nom non plus ! Et je le fais répéter systématiquement quand les gens se trompent de prononciation.
Par ailleurs, je me suis lancée dans la généalogie en partie pour découvrir les origines de mon nom et d'autre part pour y découvrir de quel coin du monde étaient originaires mes ancêtres (enfin les plus proches  ;))

Quant au changement de nom (puisque je suis en plein dedans), ça ne pose pas de souci. Je resterai à jamais une XXX mais par "tradition" et par goût, j'ai choisi de prendre le nom de mon mari... même si pour le moment j'ai encore un peu de mal à m'identifier comme Mme YYY mais ça viendra !

Par contre, ma maman qui avait un nom à rallonge et dont les enfants se moquaient souvent quand elle était petite à préférer que je prenne le nom de mon père pour éviter ce genre de moquerie à mon égard.

Je suis peu susceptible, je pense, mais capable de me foutre en rogne quand on écorche mon nom - d'autant qu'il est assez simple, en tout cas très simple phonétiquement, mais je l'ai vu accomodé à toutes les sauces ce qui est odieux.
Le nom de famille est quelque chose de très personnel dans nos civilisations, et nous caractérise tant individuellement que collectivement.

Je trouve comme Célimène que c'est un manque de respect inadmissible quand on prononce mal un nom de famille, et je m'applique à y faire toujours attention (bon en Flandres c'est pas toujours facile hin).

Toutes les filles de la famille qui se sont mariées ont conservé leur nom de jeune fille comme patronyme d'usage. J'aime bien, et le réactionnaire vitupérant que je suis est assez proche des positions féministes sur l'oppression que représente pour celles qui ne le veulent pas l'obligation d'abandonner leur nom.

J'ajouterais que le prénom aussi mérite des égards, d'autant que le mien prête parfois à confusion quant à sa prononciation. Je suis plus tolérant là dessus, car ce n'est pas évident.

Curieusement, mon ex femme qui pendant 17 ans de mariage s'est évertuée à ne jamais utiliser mon nom l'emploie assidument depuis que nous sommes divorcés  ;D

Je pense que j'ai épousé une chieuse en fait.

En ce qui me concerne mon nom m'indiffère à minima, me pèse à maxima ...
Je n'ai pas connu mon père, son frère qui m'a élevée jusqu'à mes 6 ans m'a plantée à mes 6 ans, est revenu vers mes 18, est reparti vers mes 20 et m'a refait le même coup il y a deux ans quand, sur sa demande, je lui ai donné une dernière chance.
Le frère cadet était gentil mais irresponsable et 'absent' même pour ses filles (il est mort l'an passé) et le frère aîné est un connard de la plus belle eau ...

J'associe mon nom de famille à cette famille justement de laquelle je veux me démarquer ...

En Belgique, le nom de jeune fille est celui utilisé légalement et professionnellement. Je n'ai donc pas le choix ... mais j'ai plus tendance à me présenter comme la femme de Nic ou la petite-fille de mon GP maternel que comme appartenant à cette famille.

J'aime bien les noms de famille, car il y a souvent tout un tas d'histoires là-derrière... Et pour avoir farfouillé dans les grimoires registres d'état-civil et paroissiaux, pour mon arbre généalogique, j'aime le cheminement des noms.

Mon grand-père paternel, né entre la guerre de 70 et celle de 14, en zone "occupée", n'a eu de cesse que de prononcer son nom de famille "à la française" (consonne finale muette) pour ne pas "faire allemand". C'est rigolo, parce que ça ne devait tromper que lui...

Du côté de ma mère, y'a un "é" dans le nom. La fausse règle typo qui dit qu'on ne met pas d'accent sur les lettres en majuscule a souvent posé quelques errements.

Et du côté de certains de mes ancêtres, y'a fallu imaginer plein de choses pour identifier les graphies différentes, en Moselle, selon la langue de "l'occupant": Coffert/Coffeurt devenu Kauffert/Kauffeurt avec des allers et retour selon les actes.  ;D (je viens de me rendre compte qu'il fallait parler en sms!  ;scared )

En Français les majuscules sont accentuées, ce sont les capitales qui ne le sont pas  ;D

Je suis donc un homme.

tu avais donc un doute ...  ;siff

Bah non, l'Education Nationale, par exemple, précise que les majuscules n'ont pas à être accentuées, car ne présentant pas de caractère d'incompréhension.

Toutefois, l'Imprimerie nationale, reprise par l'Académie française, dit "majuscules accentuées, et dans les phrases en capitales, soit tout accentué, soit rien".

Et la problématique, en généalogie, se pose surtout parce que, par convention (notamment dans les registres modernes), les noms de famille sont écrits en capitales, et dans 99% des cas, non accentuées. Ce qui parfois est problématique.

Quel merdier hein!  ;D

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Anecdote également: un ancien collègue, né entre 1940 et 1944, avait voulu faire refaire sa carte d'identité. Mais comme on passait aux nouvelles CNI, il lui fallait copie de son acte de naissance. Or il est né entre 40 et 44 en Alsace. Zone, à cette époque, repassée sous territoire allemand. Donc acte de naissance en allemand. Donc prénoms germanisés.

Et ben ça a été un beau bordel pour avoir une CNI avec ses prénoms francisés!  ;D

Le code typo de l'école Estienne, repris par toute la presse, est clair : majuscules accentuées ! :-)

Ce que dit leni est amusant parce que je porte le nom de mon père et que ce n'est pas l'estime que j'avais pour lui qui m'étouffe. Mais j'ai un nom compliqué et connoté qui n'a pas toujours été facile à assumer et qui m'a conduit assez jeune à m'interroger sur l'histoire de la famille. Donc je ne l'associe pas à des gens mais à une histoire.

Ma mère à continuer à porter le nom de mon père après leur divorce aussi, pour le côté pratique mais aussi pour des questions d'identité.
En fait je comprends bien que l'on n'ait pas envie de devenir madame "autre chose" mais je me dis que ça doit sacrément compliquer l'existence que de ne pas porter le même nom que ses enfants. Ils ont tout compris en Belgique :).

Oui mais quid des capitales?  ;D (parce qu'en fait, le problème est là, dans les actes récents, les noms de famille sont écrits en capitales...)

J'ai eu 3 noms différents ....

Pour mon 1er mariage j'ai très peu utilisé mon nom d'épouse car je ne m'y habituais pas, j'arrivais pas à m'identifier avec. J'ai essayé au début puis j'ai fini par vite abandonné. Je ne sais meme pas si mon ex s'en est rendu compte.

Au divorce la question ne s'est meme pas posé j'ai aussitôt récupéré mon nom de jeune fille sur les papiers.

Puis second mariage et vous connaissez déjà l'avis de monsieur mon ép" sur la question du nom (y'a déjà eu un débat sur Nuts à ce sujet) du coup je m'appelle Madame Hot", je m'y suis fait rapidement et je crois que c'est dû au fait qu'il est très court comme mon nom de jeune fille (4/5 lettres). Par contre mon nom de jeune fille étant aussi un prénom, beaucoup de personne confonde et continue de m'appeler ainsi croyant que c'est mon prénom.

Le plus drôle reste en Espagne (ou quand la douane m'a appelé en Rep Dom) : le "au" deviens "A-OU" du coup avant de comprendre que c'est moi qu'on appelait il m'a fallut quelques secondes.

J'ai un rapport "compliqué" avec mon nom...

Je porte celui de mon grand-père car mon géniteur a abandonné ma mère... Etrangement cet abandon a été la cause de la pérennité de celui-ci. Mon grand-père n'avait qu'une soeur sans enfant, et n'avait eu que des filles... J'ai eu deux garçons qui continueront de le transmettre.

Autre soucis, une erreur d'état civil a fait que son orthographe a entrainé lors de mon apprentissage de la langue des erreurs dans mes dictées...  

Oui, on en a déjà parlé.
Et mon avis n'a pas changé.  ;D
On ne prend pas le nom de quelqu'un, on l'utilise. Ou pas. L'état civil, lui, ne change pas.
La question ne s'est jamais posée pour moi, puisque je ne me suis jamais mariée. Si je l'avais fait, je n'aurais pas utilisé le nom de l'autre.
Le mien, c'est le mien, et je ne suis pas et ne serai jamais madame Machin, mais madame Moi.
Moi aussi, je me suis interessée à mon arbre généalogique. Et les recherches ont été faites aussi bien du côté de mon père que de ma mère. Les deux noms donc. En passant par celui de ma grand-mère maternelle, etc.
Très enrichissant, d'ailleurs.
Ma soeur a même fait des analyses graphologiques des quelques rares échantillons d'écriture qu'elle a pu trouver.

Ceci dit, pour moi, ce n'est pas le nom en lui-même qui compte, mais les personnes qui l'ont porté.
J'aime bien savoir d'où je viens, à défaut de savoir où je vais.

Mon fils porte le nom de son père, parce que pour lui, ça avait une importance. Pour moi non.
Quel que soit le nom qu'il porte, il est mon fils.

J'ai eu la même expérience, mon nom de famille étant Arnaud.
Et je n'ai jamais eu de souci vis à vis de mon patronyme... contrairement à mon grand-père, en mars 1945, lorsqu'il a été fait prisonnier par la Kempeitai, la gendarmerie des forces d'occupation japonaise. D'après ce que j'ai compris, la combinaison des 2 consonnes RN était imprononçables pour un japonais. Son nom a donc été transformé pour être prononçable par eux : Aronodo. Cela l'a profondément blessé, et les premiers temps, il a refusé de répondre à ce nom. Mais face à la force brutale, et au bout de quelques jours risquant le peloton d'exécution pour refus d'obéissance...

Mon nom, en France, est soit mal prononcé, soit mal orthographié ...
Dans le sud-ouest, c'était même devenu Saint Rohl, un jour, allez comprendre ...

Je ne suis pas spécialement attachée à mon nom de famille...
Je porte celui de mon père mais je me sens tout autant D. (nom de famille de ma mère.)

Lorsque j'ai été mariée, j'ai seulement ajouté le nom de mon mari au mien. C'était juste chiant parce que long mais je ne voyais pas trop pourquoi il fallait que je quitte le nom que j'avais utilisé jusque là.

Par contre, mon fils a un rapport avec son nom différent.
Il ne voit plus son père pour des raisons pas très joyeuses et lui voue une haine assez tenace.
L'an dernier il m'a demandé s'il était possible de se débarrasser du nom de son père au profit du mien.
Je l'ai laissé méditer sur la question et il le souhaite toujours.
A priori, à la rentrée, nous allons faire en sorte qu'il puisse utiliser mon nom comme nom d'usage.

Mon nom est celui d'un lac pyrénéen.

Il est très mal prononcé ici, en France, je ne sais pas pkoi, le e final est systématiquement prononcé é et çà me fait royalement chier. Je corrige à chaque fois, et même plusieurs fois, d'autant que c'est un nom court, en 2 syllabes, donc, faut pas avoir une mémoire phénoménale pour retenir que e n'est pas é  xs10.

Etant belge, pour le côté administratif, je gardais mon nom de jeune fille.
Travaillant à Luxembourg, j'étais devenue Madame du nom de mon ex-mari. Au début j'ai eu bcp de mal, mais ensuite, j'ai adopté usuellement. Par contre, si je l'ai fait, c'est parce que mon mari avait une très mauvaise opinion de son nom, paske son père avait été calomnié, dénigré par sa mère et son beau-père, et j'ai voulu lui montrer que non, il pouvait être fier de son nom.

Apres divorce, j'ai retrouvé avec grand plaisir, l'utilisation de mon nom de jeune fille, et j'avais bien décidé de le garder, quoiqu'il arrive.

Néanmoins, ... si je devais me re-marier avec celui que depuis 10 mois, je considère comme MON homme ... je sais pas, la question ne se pose pas, ou pas encore .... Quand je fais des démarches téléphoniques pour lui, je me présente, pour faciliter les choses, comme Madame Lui.

Marrant, cette question du nom-nom de jeune fille...

Je cite : "Personne ne change de nom se mariant. Les discriminants nom « de jeune fille » et « nom d’épouse » n’ont aucune existence légale.
Contrairement à l’idée reçue très inscrite dans les esprits Français, la femme mariée ne change pas de nom en convolant. Et, aussi hallucinant que cela puisse paraître, en France, actuellement, pratiquement tous les ministères, organismes publics et autres administrations sont hors la loi, pensant sans doute qu’aucun texte législatif ne protège l’écriture des noms.
Le nom de naissance, c’est pour la vie !
Le « nom de jeune fille » n’existe pas en droit français, le « nom de femme mariée » encore moins. De même l’apposition des mentions « épouse », « divorcée » ou « veuve », suivie du nom du conjoint est contraire à la loi. Seul existe le nom reçu à la naissance, dit nom de famille, transmis par filiation, et qui est donc celui irrémédiablement inscrit dans l’acte de naissance. C’est à ce nom que doivent être établis les documents d’identité, les actes officiels et les pièces administratives."

L'article complet : http://romy.tetue.net/mme-trucmuche-epouse-duchmol (http://romy.tetue.net/mme-trucmuche-epouse-duchmol)

Sur service-public.fr : "Toutefois, le mariage donne la possibilité à la femme, mais également à son époux, d'utiliser le nom du conjoint.  Il s'agit donc d'un choix volontaire et en aucun cas d'une obligation."

En ce qui nous concerne, Mme et moi, nous ne nous sommes mariés qu'après 12 ans de vie commune et un enfant (et encore, pour de sombre raisons administratives, majoritairement...).
Après ça, elle avait décidé de ne rien changer, n'utilisant pas mon nom mais le sien. Ce qui me convenait parfaitement (elle était Mlle XXX, elle restait Mme XXX, pourquoi changer ? En fait, ça nous faisait bizarre à tous les deux...) Puis, pour une raison que je ne m'explique pas, elle a pris l'habitude de se faire appeler Mme XXX-YYY... et maintenant beaucoup ne la connaissent plus que comme Mme YYY !

Quand je pense à elle, je ne la vois pas comme Mme YYY mais Mme XXX, telle que je l'ai connue il y a 21 ans !
Pourquoi aurait-elle le même nom que le mien, nos familles sont différentes ?
Idem : je ne me serais pas vu utiliser le sien (et non pas "changer" pour le sien, vu que ce n'est pas légal  ;))

Ma fille par contre s'est toujours appelée YYY, on ne s'est pas trop posé la question... Mais je me rends compte, quelque part, que ça me parait "naturel" qu'elle ait "mon" nom...  :-[

Sinon, une anecdote : une directive récente du premier ministre remet les choses à plat dans les administrations... En particulier, on n'utilise plus Mlle pour une femme - interdit ! - mais Mme, pour qu'il n'y ait plus aucune discrimination entre femmes mariées ou non. Ça me parait logique et assez sain :)

Mon ex a demandé à garder mon nom auquel elle accroche son nom de jeune fille.
Le Mapuche y accroche son nom de naissance, du moins sur son profil FB. Il en est très fier parce qu'il y a Alcalde dedans ... Et pourquoi pas Ministro ou Presidente, tant qu'on y est ... 8)

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Voilà !

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Famille protestante "connue" dans mon coin. Originaire de la Bohême Moravie, et installée dans le nord de l'Alsace depuis la fin de la guerre de Trente Ans. Un général commandant de la place de Strasbourg, un doyen de la faculté de théologie protestante ... Plusieurs rues à mon nom, mort de rire ... Un patronyme qui, localement, peut ouvrir des protes.
Mais mon grand père accordait plus de valeur à la pureté de la pratique religieuse qu'à la réussite économique ... Il souhaitait que je m'engage dans des études de théologie ... Il m'y préparait depuis tout jeune !

Râté !  8) ;D

Mais non, pour paraphraser Brassens, il est des dévotions qu'on pratique à genou, et qui sont bien de chez nous.  :P

Ma sœur, qui a repris la maison familiale, a entrepris de fouiller dans les archives et de construire l'histoire familiale.
Alors pour les patronymes imprononçables : Hoeltzel (arrière grand-père), Loewenstein (arrière-arrière grand père) ... Il y a aussi des Muller ...
Je me demande si je suis vraiment français, selon les critères d'aujourd'hui ...

Ouais ben : Barth, Niedert, Blosser... enchanté !  ;D

:)

Merci Patrickh.
C'est ce que je m'évertue à dire depuis toujours.  ;D
Les différentes administrations feraient bien de vérifier leurs textes de loi, ça serait tellement plus simple pour tout le monde.
On m'a bien demandé une autorisation de sortie du territoire signée du père de mon fils, alors que j'étais la seule à excercer l'autorité parentale. Il a fallu que je fasse intervenir le juge des tutelles qui a du téléphoner à l'employée de mairie pour lui rappeler la loi !

Perso, je trouve terriblement sexiste l'appellation mademoiselle, veuve machin, madame épouse chose. L'usage n'en est pas anodin. Il n'est que le révélateur d'un certain état d'esprit.


Edit : j'ai remis 10 balles dans le juke-box, parce que je trouve Nuts un peu mou en cette période estivale.  ;D

je vois les choses autrement ...
je n'ai pas choisi dans quelle famille je suis née ... mais bien celle que j'ai fondée ... et j'aime porter le même nom que mon mari et mes fils.
quand j'ai envoyé les faire-part pour la naissance de Rafael, j'ai écrit à Monsieur et Madame prénom et nom du mari et aux veuves, Madame prénom de Madame, nom du mari ...

A ben si on doit aussi porter le prénom de son mari, ça me ferait clairement chier de m'appeler Roger. ;D

Mais bon, faut pas des Roger à la règle.
Et pour moi, elle est simple : chacun son nom, peu importe de qui on le tient à la naissance.
Et chacun son prénom. Prénom que, comme son nom l'indique, je place avant le nom.

De toute façon, le débat sur Mademoiselle est un combat d'arrière garde de vieille féministe aigrie et mal baisée.





Me restait 1 euro qui trainait dans ma poche.  yyyy2







Pis en vrai, c'est vrai que je trouve le débat sur le mademoiselle complétement con.

D'façon tout en partie en couille quand on a supprimé au chef de famille le droit de vie et de mort sur sa femme et ses gosses.

(J'avais pu que des pièces rouges dans la poche, désolé.  yyyy2 )

Les mêmes qui veulent "abolir" la prostitution.

du grand n'imp, à mon humble avis ... tiens, d'ailleurs à ce sujet ..... faut que ....

C'est drôle tout ces histoires de noms.

Moi je m'en fous complètement en fait. J'ai changé de nom lors de mon mariage, puis je l'ai gardé en divorcant parce que plus simple dans le boulot que de changer de nom et pour les enfants aussi. Pour passer la douane pour l'adminsitration c'est quand même plus simple d'avoir le même nom que celui de ses enfants.
Pourtant aussi bien mon nom de jeune fille que celui d'ex époux sont super compliqués ou pas faciles à porter...

J'utilise mon nom de jeune fille et mon nom d'ex-épouse en les mélangeant, ou pas.

il m'arrive même parfois d'utiliser celui de Tin  ;D

J'ai changé de nom de famille l'année de mes 18 ans.
Je pensais pouvoir effacer ce que j'avais vécu étant plus jeune par ce biais là (les gosses sont pas cool entre eux, ça c'est une réalité).

Mais finalement, ça n'a rien changé et aujourd'hui, je me demande même pourquoi j'ai fait cette démarche.

si on savait de quoi tu parles on comprendrait mieux

+1

Ouais, il serait temps d'aller trainer tes guêtres dans un UTS, mon grand.

Au risque de passer pour un gros débile, qu'est ce qu'un UTS ?  ;puzzled


Vous voulez tout savoir ? Soit...

Je suis issue d'une relation extra-conjugale.

Ca c'est le côté chiant et pas très originale...
Là où ça devient rigolo c'est quand on voit la multitude de termes que je peux employer pour définir ce que je suis.

Quand la plupart se contenteront de dire qu'ils sont le fils ou la fille légitime de Mr truc et Mme machin (ou de Mr et Mme Bidule), moi je peux sortir l'artillerie lourde :

- une erreur de jeunesse,
- un coup de couteau dans le contrat,
- une sortie de piste,
- un enfant adultérin (ça sonne pas bien dans l'oreille ça je trouve)
- un écart de conduite,
- le résultat d'une soirée trop arrosée,
- un zeste malheureux,
- une monumentale connerie,
- le fruit de l'union défendue (oulà, elle fait flipper celle-là)
- ...

Bref, on s'éloigne du sujet.

Ce qui est encore plus amusant c'est quand il y a déjà des enfants dans le couple légitime.
On se retrouve avec des demi-frères et des demi-soeurs sans avoir rien demandé (remarquez en se démerdant bien, avec plein de moitiés on peut peut-être arriver à en faire des complets...) !

Mais faut avouer que le fait de fréquenter la même école n'est pas forcément le pied.
Difficile d'accepter le fait qu'on vous traite de menteur à 10 ans quand vous prétendez qu'un autre garçon est votre frère alors qu'il ne porte pas le même nom que vous (puisque à l'époque je portais le nom de ma mère et mes moitiés de frères et soeurs le nom de mon père).

Mais là où on commence vraiment à se taper sur les cuisses c'est quand on voit la manière dont mes parents et frangins se sont "réorganisés" pour reconstituer des familles. Là ça devient poilant. Mais faudra que je change de rubrique pour développer.  ;D

Les UTS ...  ;D

c'est l'endroit où l'on raconte sa vie, où l'on vide sont sac. Un exercice éprouvant mais intéressant pour faire le point : http://forum.nutsforum.com/index.php?board=29.0

 :)


Edit: et c'est une zone privée, non accessible aux non inscrits

 :-\

Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je préfère dire ''un enfant de l'amour''.

Bah j'espère que tu ne te définis pas que comme ça, même si je comprends ton amertume

Non, je ne me définis pas comme ça dans le quotidien, c'était dit sur le ton de l'humour
Et puis je ne ressens plus d'amertume par rapport à tout ça. C’était avant, c'est du passé, aujourd'hui je m'en moque un peu, j'ai tourné la page et je ne suis pas malheureux du tout.   :)

Mon nom c'est ma fierté, simplement parce c'est ensemble, nous sommes plusieurs à l'honorer !! même si aujourd'hui je porte celui de mon mari. Je le porte comme un vêtement mais celui qui est le mien et celui de ma naissance, celui qui coule de génération en génération.

Il faut dire qui est symbolique. "Bonfils" c'est un beau nom.