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=> Archives : Le coin des enfants => : Nana 27-03-2006, 19:22



: Re : De la difficulté d'être une mère célibataire
: Nana 27-03-2006, 19:22
Je crois que pour arriver à se faire du bien, faut être capable de ne pas culpabiliser quand on fait un truc sans eux (eux pour nos bouchons).

A dire vrai je l’ai appris il n’y a pas très longtemps, en parlant avec un ami, en lui expliquant que pour les vacances d’avril je partirais bien une semaine dans le sud vu qu’on a une maison, mais que comme j’ai pas bouchon, ca m’embête un peu, car je sais qu’il adorerait ca. Seulement à ce rythme la il est vrai qu’on décompresse jamais.

J’ai, la chance, comparé à une vraie mère célibataire, que mon bouchon ait un papa qui le prend un we sur deux. Jusqu’à il y a peu de temps ce we la, je prévoyais tout un tas de truc et à la finale je ne faisais rien car je culpabilisait. Peu à peu j’apprend à profiter de ces petits moments de pause. Et si bouchon est là et que j’ai un truc à faire pour moi, et bien je lui dit que c’est un moment pour maman, et c fou comme le fait de leur dire les choses, fait qu’ils comprennent sans aucun pb.

Un peu fouillis mon explication, mais bon en gros c ca.


: Re : De la difficulté d'être une mère célibataire
: Aramislyon 27-03-2006, 20:30
... ou père célibataire :)

Mes journées ont ressemblé à ça pendant des années, sans week-end alterné ni parents ou grands-parents pour prendre ma fille régulièrement (4 ans au décès de sa mère). J'avais la chance (ou la malchance) de pouvoir bosser en partie chez moi mais ça restait du 24 heures sur 24, sans avoir souvent la possibilité de souffler ou juste penser à moi.

Effectivement pas drôle d'organiser des soirées entre 21h et 23H quand on est naze, pas toujours envie d'avoir du monde à la maison, côté vie sociale, c'est proche de zéro, la téloche et les bouquins, ça va un moment... reste le net qui personnellement m'a permis d'avoir un oeil sur le monde extérieur, même virtuel... Du coup on profite d'une heure grapillée par ci par là, comme une tite bulle d'oxygène. Malgré tout c'est vrai qu'on culpabilise, de profiter de ces moments volés et d'avoir envie qu'ils viennent plus souvent, même si c'est humain.

C'est vrai que c'est pas facile d'avoir l'impression de mettre sa vie entre parenthèses pour un gamin, mais malgré tout, je crois que ça fait partie aussi de notre responsabilité de parent. D'autant plus que le gamin n'y est pour rien et n'a donc pas de raison de payer pour une situation qu'il subit autant que nous... Mais c'est sûrement dans ces moments là qu'on saisit ce que les termes "responsable" et "parent" veulent dire.

La solution ? vivre en couple, ou attendre que le gamin grandisse, ou encore avoir assez d'argent pour prendre régulièrement des baby-sitter pour sortir...sans trop culpabiliser :)
Ma fille a 13 ans maintenant et je souflle un peu plus... et je ne regrette absolument pas d'avoir mis ma vie de côté pour mieux construire la sienne quand elle en avait besoin. Ce qui s'est construit entre nous pendant ces années ne sera jamais perdu, quoi qu'il arrive dans nos relations futures et ça, ça n'a pas de prix.


: Re : Re : De la difficulté d'être une mère célibataire
: Realistik 27-03-2006, 21:03
J’ai, la chance, comparé à une vraie mère célibataire, que mon bouchon ait un papa qui le prend un we sur deux.

Je vais faire mon chiant :)
La formulation me tracasse un peu, autant je crois saisir le fond du propos que je comprend et auquel j'adhère, autant la forme me dérange assez.
La vision de la "vraie" mére célibataire qui pourrait en résulter me fait dresser les poils et renvoit à d'autres débats.
Alors une chance, en comparaison aux femmes qui doivent assumer la garde 24/24 oui, sur le fait que ton ex les prenne un we sur deux non.
Je garde mes filles un we sur deux et la moitié des vacances, ce sont autant mes enfants que les siens, c'est pour moi le strict minimum que je puisse faire et je me considére loin du compte sur ce plan.

Je pense que ce qu'évoque une autre n'est pas lié au célibat, ce fait existe d'abord dans le couple et est amplifié dans le célibat en devenant une entrave aux nouveaux besoins et encore plus lorsque l'on assume seul(e) la garde.
La fameuse culpabilité ne renvoie-elle pas directement à la relation de la mére à l'enfant sur le théme et auto-questionnement perpétuel du "suis-je une bonne mére "?
J'ai une grande admiration pour vous Mesdames qui vous occupez de vos enfants en ayant une vie active et je me demande si je serai à votre hauteur dans ce rôle, seulement je me demande si sur le sujet il n'y a pas amalgame avec autre chose sur un autre plan.

Vous avez le droit d'exister sans vos enfants et comme le dit Nana il suffit de leur apprendre, c'est d'ailleurs un pas vers l'autonomie dans leur éducation.


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