NUTS - Nos Univers Très Sexy

=> Archives : Vie quotidienne et inclassables => : uracinq 21-03-2006, 15:38



: Re : Choix de vie
: uracinq 21-03-2006, 15:38
Choix de vie?
hummm.....
J'ai choisi de quitter la région où j'avais amis, famille et belle famille.
Quitter l'urbain pour le rural....
Avant tout je dirais ce n'est jamais un choix totalement inventé, le plus souvent c'est quand même lié au boulot même si effectivement il y avait le choix pour mon cas.
Assumer le choix, ça fait longtemps que c'est fait, à la minute où j'ai pris la décision.
Assumer les conséquences?
Oui, un peu plus difficile....
Aujourd'hui, 12 ans après toujours une conséquence difficile, ma femme....
Ponctuellement, pour elle, amertume d'être loin de ses proches et elle me le fait sentir, je ne dirais pas qu'elle me le reproche mais ce n'est pas loin.
Paradoxalement ce n'est pas sorti récemment alors qu'elle était loin dans un moment difficile.
Aujourd'hui c'est la seule conséquence de ce choix que j'ai du mal à gérer.


: Re : Choix de vie
: Hotllywood 21-03-2006, 15:55
Le hasard de la vie m'a fait atterrir dans une zone ou le prix de l'immobilier est l'un des moins chers de France.
La raison en est simple: il y a tres peu de travail.
Pour rebondir sur les consequence financieres évoquées par Dune en fonction de sa propre situation, envisager de faire construire en solo comme c'est mon cas actuellement, une barraque meme en grande banlieue, releverait purement et simplement du délire.
Choisir entre les opportunités de carriere et le prix du metre carré est une gageure a l'heure actuelle. Helas, c'est là qu'est l'os.
Juste pour vous faire rire, derriere mon actuel chez moi, il y a une usine Rodier à vendre. Construction hyper solide, 5000 m2 sur trois etages, de quoi faire des lofts de folie furieuse, et le tout pour 150 000 euros. J'en parlais avec mon pote Notaire qui me disait qu'il n'avait AUCUN contact, personne d'interressé, rien nada.
Alors que dans certaines aglomerations, les gens tueraient pere et mere...


: Re : Choix de vie
: Kaï 21-03-2006, 16:09
Les choix de vie :

Je suis en plein dedans et il faut beaucoup de recul pour analyser si leur consequence en sont heureuses ou pas .
Ma plus grosse décison , a savoir quitter mon "mari": je l'ai payé cash, j'espère ne plus rien devoir.
Mais j'en paie encore les consequences aujourd'hui puisque  quitter mon emploi: autre gros choix, en découle .
 Bref toute sorte de précarité : sociale , affective , financiere qui cumulé vous font flipper de vos choix. Et je ne suis pas d'humeur a dire aujourd'hui que ce n'est pas dur , au contraire.
 Toutefois il faut se faire confiance , quand on est prêt a se mettre en danger ou a choisir le risque et l'insecurité d'un avenir non tracé, au nom d'un eventuel mieux , ben faut y aller !
Si apres regrets il doit y avoir parce qu'on s'est planté, qu'on se rappelle au moins qu'on a eu les couilles de faire des choix. Et qu'on se dise aussi que de toute facon on aurait aussi vécu dans le regret de ne pas avoir essayé ! Dans les deux cas on en paye le prix , alors autant essayer de se faire une place au soleil. Suis je dans le sujet ? chépa


: Re : Choix de vie
: Realistik 21-03-2006, 16:21
Et bien souvent les filles comme moi font peur aux mecs : ils pensent systématiquement que nous allons leur sauter dessus dans le but unique de fonder une famille, car bien souvent ils ont déjà une descendance d'un "premier lit" et n'ont pas du tout l'intention de remettre le couvert et de changer à nouveau des couches !

Je rebondis la dessus en aparté chère Dune  :)

Oui ...  mais non  (tin ca y est j'ai choppé le vice  ;D )

Si je me base sur ma propre expérience, oui ca fait peur mais pas comme tu le penses.
Aprés mon divorce j'ai bien sûr réfléchi aux divers scénarios qui pourraient se présenter conçernant ma relation amoureuse, avec l'envie de reconstruire un jour quelquechose (le quelquechose étant une vie de couple mais dont je réfléchis encore sur mon passé et son futur).
L'un des scénarios étant qu'il se pourrait que ce soit une femme sans enfant et qui désire en avoir.
Mon problème ne sera absolument pas de remettre le couvert, de changer à nouveau des couches et toussa, au contraire, c'est pour moi un acquis, quelquechose de familier et qui me procurerait du plaisir à partager de nouveau.
Mon problème serait plutôt sur le comment ou pourquoi, de l'oeuf ou de la poule.
Je m'explique, les femmes qui me font peur sur ce point et que j'aurai tendance à fuir seront celles qui seront dans le besoin compulsif, je veux un bébé, je cherche le mec pour le faire ou dont le bébé sera un facteur premier de l'origine et raison de la relation.
Maintenant une femme sans enfant avec qui je construirai, je considerai naturel qu'a un certain moment elle souhaite en avoir un et je ne me permettrai jamais de lui faire subir mon passé en prétexte d'avoir déjà vécu sur ce plan.
Voilà en ésperant avoir su exprimer ma vision sur le sujet :)


: Re : Choix de vie
: Dune 21-03-2006, 16:33
Merci Real, ton intervention me rassure  :) en aparté
Oui en effet, c'est bien cette peur d'homme dont je parlais : celle des femmes qui veulent à tout prix un géniteur et ce que je crains c'est que les hommes ne fassent pas la différence, qu'ils me cataloguent immédiatement dans la case "elle cherche à féconder" point barre avant même le premier baiser (j'exagère mais à peine !) et que du coup mon statut les fassent fuir.

Or, c'est bien dans l'optique je rencontre quelqu'un, nous nous entendons bien, nous sommes heureux, nous voulons construire quelque chose ensemble, tiens et pourquoi pas un bébé décidé à 2 que je me positionne.

Mais il est difficile d'afficher une pancarte autour du cou "je ne suis pas en quête d'un géniteur mais en premier lieu d'un compagnon de vie" !!!!  ;D ;)

Fermeture de la parenthèse


: Re : Choix de vie
: Dune 21-03-2006, 16:39
Je propose un truc Meetch' : on échange nos jobs !
Parce que je donnerais cher pour prendre ta place (cela étant je ne veux pas dire par là que tu ne te rends pas compte de la chance que tu as, non, c'est pas du tout ça car je comprends parfaitement bien tes désirs, nous ne sommes pas l'une et l'autre dans des situations personnelles comparables).

Alors, chiche ?  ;)


: Re : Choix de vie
: Camille 21-03-2006, 16:42
Toute ma vie danse d'évidence.




: Re : Choix de vie
: Kawujde 21-03-2006, 18:01
Mon premier grand choix a ete de venir a Paris et d'y rester parce que j'aime ca
Il a été de couper les ponts ensuite avec une partie de ma famille apres le deces du père - le revers etant qu'aujourd'hui y'a du ressentiment que j'arrive a comprendre de leur part mais ce choix etait plus une survie qu'autre chose.
Tout ceci entrainant des choix professionnels pour subsister dans cette ville que je refusais de quitter.
Le revers etant un boulot aujourd'hui qui ne me plait pas plus que ca mais j'ai rencontré des gens qui sont mes amis les plus chers et qui representent ma famille de coeur, celle qu'on choisie.

Les revers de médaille oui il y en a mais bon y'a toujours une autre face et celle la je ne l'oublie pas.


: Re : Choix de vie
: agirl 21-03-2006, 19:18

A plusieurs reprises j'ai tout quitté (ami, famille et job) pour recommencer une nouvelle vie ailleurs.

J'ai quitté le cocon famillial pour fuir un quotidien pesant en choisisant de faire des études dans une section qui n'existait pas à côté de chez moi ... A l'époque, la fuite était à mes yeux la seule solution. Mais il me fallait le faire habilement si je voulais que mon père finance un minimum mes études ! Je regrette ce  choix car orienter mes études et donc mon avenir profesionnel sur un critère d'éloignement géographique et non selon mes réelles envies ne m'a pas facilité et ne me facilite toujours pas les choses dans ma carrière profesionnelle.
Mais bon, en emprutant des chemins tarabiscotés j'ai réussi à construire mon p'tit bout de route.
Et de temps à autre, au cours d'une conversation quand je parle de ces études qui ne me servent à rien au quotidine, j'ai le plaisir de voir l'air ahuri de mes interlocuteurs. Par exemple, je parlais ce midi d'un séjour de trois mois en Guadeloupe pour un stage d'étude. Mon collègue m'a demandé des détails sur le stage. Je lui ai parlé de la résistance des anthuriums au dépérissement bactérien causé par Xanthomonas campestris pv dieffenbachiae et du typage génétique de cette charmante bactérie  ;D  ;D  ;D !

Ensuite j'ai pendant longtemps adopté la tecnhique de la fuite quand ma vie ne me convenait plus ou que j'avais peur de l'engagement sentimale qui se profilait !  yyyy2
Je travaille depuis 7 ans : c'est mon cinquième poste. J'ai déménagé un nombre affolants de fois ... c'est mon septième ou huitème apart.

Mes amis ont toujours vu cela comme une force de caractère : "Ajirle a le courage d'avancer, de partir loin !"

Mais aujourd'hui avec un peu de recul, je sais que c'est ainsi que j'ai voulu qu'ils le perçoivent. J'ai toujours avancer de bons arguments pour justifier cette instabilité : une évolution profesionnelle, envie de vivre au bord de la mer (super brève cette envie : 3 mois  ;D  :D ;) )
En fait j'ai passé mon temps à fuir : mon père, des hommes, ma propre déprime, mon mal-être. Comme si en changeant de ville, tout pouvait aller mieux !

Aujourd'hui j'ai pris conscience de cela ... alors j'ai choisi d'affronter ce qui me déplait dans ma vie, les sources de mon mal-être plutôt que de continuer éternellement à fuir.


: Re : Choix de vie
: gamette 21-03-2006, 22:09
Ensuite j'ai pendant longtemps adopté la tecnhique de la fuite quand ma vie ne me convenait plus ou que j'avais peur de l'engagement sentimale qui se profilait !  yyyy2
Je travaille depuis 7 ans : c'est mon cinquième poste. J'ai déménagé un nombre affolants de fois ... c'est mon septième ou huitème apart.

Mes amis ont toujours vu cela comme une force de caractère : "Ajirle a le courage d'avancer, de partir loin !"

Mais aujourd'hui avec un peu de recul, je sais que c'est ainsi que j'ai voulu qu'ils le perçoivent. J'ai toujours avancer de bons arguments pour justifier cette instabilité : une évolution profesionnelle, envie de vivre au bord de la mer (super brève cette envie : 3 mois  ;D  :D ;) )
En fait j'ai passé mon temps à fuir : mon père, des hommes, ma propre déprime, mon mal-être. Comme si en changeant de ville, tout pouvait aller mieux !

Aujourd'hui j'ai pris conscience de cela ... alors j'ai choisi d'affronter ce qui me déplait dans ma vie, les sources de mon mal-être plutôt que de continuer éternellement à fuir.



Meme schema que toi, avec encore plus d'appart.....minimum un déménagement par an et plusieurs villes pour fuir, pour rejoindre des soit deisant mecs dont j'étais soit disant amoureuse....je développerais une autre fois


: Re : Choix de vie
: Angel 22-03-2006, 10:10
Perso, mes choix de vie sont particulierement difficiles AVANT: je suis du genre a me faire des noeuds au cerveau, a peser le pour et le contre etc etc... mais une fois que la decision est prise, inutile de regarder en arriere autant foncer. Enfin, foncer ca ne veut pas dire ne pas analyser ce qui s'est passe et en tirer les consequences sur l'avenir. Est-ce que j'ai des regrets sur des choix que j'ai pu faire dans ma vie: euh, non, je ne crois pas et de toutes facons je n'ai pas envie de me poser la question. Si certaines choses me convenaient mieux avant, je m'arrange pour que mon avenir prennent ca en compte et que j'ai ces choses qui me manquent. Etre maitre de sa vie, ca n'a pas de prix (c'est a la fois vrai et de la methode Koue? Quoue? Koe? Enfin, bon, vous voyez ske j'veux dire...)


: Re : Choix de vie
: Ma'am Scawlett' 22-03-2006, 12:03


Pareil.
Je n'avais que 17 ans lorsque j'ai rencontré S. mais je savais que ce serait lui le père de mon enfant. Mon fils est né trois ans plus tard.

J'ai décidé de tout quitter 10 mois après la naissance de mon fils. Ma vie de couple, l'appart, changer de boulot, et éduquer seule mon fils. Choix pas évident à 21 ans. Je savais que ce ne serait pas la fête tous les jours. S'occuper seule de son enfant n'est jamais chose simple, quelque soit l'âge, mais lorsque l'on n'a que 21 ans, plus l'appart, juste un BAC en poche et quelques expériences alimentaires sur un CV, ça fait peur. Mais jamais je n'aurais pu continuer à jouer la comédie. Il était pourtant parfait, mais pas pour moi. J'étouffais, je ne m'épanouissais pas, et ma flame s'éteignait lentement.

Ce choix, j'en paye les conséquences aujourd'hui. Je ne me plainds pas des difficultés matérielles qui en découlent, car une bonne motivation, un plan de carrière et de l'ambition permettent toujours de s'en sortir. Ce qui me peine aujourd'hui, c'est d'avoir "détruit" une famille. C'est toujours dur de voir mon fils s'accrocher souvent à son père lorsqu'il me le rammène un dimanche sur deux. Je fais en sorte qu'il soit équilibré, de l'éveiller et de lui donner, montrer tout l'amour que j'ai pour lui, mais je sais que rien ne remplacera une vie de famille avec un papa et une maman, comme le reste des enfants de sa classe. Voilà le plus dur dans ce choix. D'avoir quitter son père pour me permettre d'être heureuse afin qu'il sente sa mère épanouie, lui a empêché d'avoir droit à cette vie de famille. Mon choix égoïste, le lui a interdit. Et ça, je dois vivre avec.


Moi non plus, je ne sais pas si j'ai été très claire, loin de moi l'idée de faire dans le larmoyant.


: Re : Choix de vie
: Hotllywood 22-03-2006, 12:34
D'avoir quitter son père pour me permettre d'être heureuse afin qu'il sente sa mère épanouie, lui a empêché d'avoir droit à cette vie de famille. Mon choix égoïste, le lui a interdit. Et ça, je dois vivre avec.
Si tu es plus epanouie aujourd'hui, je pense que cela te permet d'envoyer des signaux positifs à ton fiston.
Un jour ou l'autre il t'en sera reconnaissant.
Je ne pense pas que ton choix soit mauvais.


: Re : Choix de vie
: Angel 22-03-2006, 13:08
Si tu es plus epanouie aujourd'hui, je pense que cela te permet d'envoyer des signaux positifs à ton fiston.
Un jour ou l'autre il t'en sera reconnaissant.
Je suis bien d'accord avec le mossieur et heureusement parce que j'ai fait le meme choix que toi pour les memes raisons (ou presque). Sus a la culpabilite: tu as fait ce qui etait le mieux pour toi (ton fils est tres important mais il ne sera jamais aussi important que toi)...


: Re : Choix de vie
: uracinq 22-03-2006, 15:18
(ton fils est tres important mais il ne sera jamais aussi important que toi)...

très vrai, mais message difficile à faire passer....


: Re : Choix de vie
: Peter Pan 24-03-2006, 15:10
Je suis bien d'accord avec le mossieur et heureusement parce que j'ai fait le meme choix que toi pour les memes raisons (ou presque). Sus a la culpabilite: tu as fait ce qui etait le mieux pour toi (ton fils est tres important mais il ne sera jamais aussi important que toi)...
Je ne dirais pas les choses de la même façon : ce qui est bon pour toi est aussi bon pour ton fils.

Ce sujet m'intéresse, je parlerai de mes choix de vie dès que j'ai assez de temps...


: Re : Choix de vie
: Peter Pan 25-04-2006, 15:01
Les choix de vie ne sont pas faciles à faire, car on perd presque toujours quelque chose, comme la possibilité de faire carrière. Ce n'est pas facile également car il y a une pression sociale qui nous pousse.
Ma façon de faire de tels choix, c'est de me projeter dans l'avenir, genre bilan de ma vie. Et je me pose la question de savoir ce que je préfèrerais me dire à ce moment sur mes choix.

Dans mon cas, il y a eu plusieurs moments où j'ai fait des choix structurants pour mon avenir.
Le premier a été mon mariage (cf. la première histoire de Wendy qui en parle).
J'avais le choix entre assumer la paternité de cet enfant à venir ou pas. La question de l'amour pour ma copine n'était plus complètement au centre, j'ai alors placé l'enfant au centre. J'ai donc fait de le choix de l'épouser afin de pouvoir vivre ensemble et d'élever notre enfant.
Les autres alternatives, je ne les ai pas franchement regardé de près, elles ne me convenaient pas, ne correspondaient pas à ce que j'aurais voulu pouvoir me dire de moi-même en faisant le bilan de ma vie.
Ainsi, même si aujourd'hui on est au coeur de la séparation, je ne regrette pas ce choix de vie. D'ailleurs je ne regrette jamais ce que j'ai fait, mais parfois ce que je n'ai pas osé faire. Et je préfère me dire que j'ai fait un mauvais choix plutôt que de regretter de ne pas avoir oser faire tel choix.

Le deuxième a été de quitter la région parisienne. Là encore, il était si "simple" de laisser faire et de continuer à vivre en région parisienne. Mais cela ne correspondait pas à l'image du lieu dans lequel je voulais voir grandir mes enfants. Du coup, je me suis décidé et j'ai saisi l'opportunité de partir en province, dans une ville de taille humaine, qui me convient mieux et qui me permet quand même d'exercer mon travail en SSII.

Le troisième choix c'est celui de cette séparation dont j'ai commencé à parler. C'est probablement le choix le plus difficile, car cela est en partie opposé à ce que j'aurais voulu faire de ma vie, c'est le signe d'un échec. Mais il me parait préférable d'admettre un échec et de repartir sur de nouvelles bases plutôt que de s'enliser dans l'échec...


Sorry, the copyright must be in the template.
Please notify this forum's administrator that this site is missing the copyright message for SMF so they can rectify the situation. Display of copyright is a legal requirement. For more information on this please visit the Simple Machines website.