NUTS - Nos Univers Très Sexy

Allez je me lance...

On se connaît depuis 10 ans. On se voit rarement maintenant. Il y a quelques années, par proximité géographique, beaucoup plus, c'était presque tous les jours.
Il ne s’est jamais véritablement passé quelque chose entre nous. Sauf une chose.

Des années après que nous nous soyons connus, elle m’avait dit qu’elle m’avait trouvé mignon de loin et que quelques secondes avant que je ne lui adresse la parole, elle était plutôt ravie que je vienne l’aborder.
Quelques secondes plus tard, c’était foutu. Je ne m’en souviens pas, mais je lui aurais dit :
- C’est quand qu’on couche ensemble ?
Jamais finalement.
Enfin… pas tout à fait... vous en jugerez.
Un an ou deux après cette phrase d’approche calamiteuse, nous sommes arrivés à devenir potes. Elle avait passé outre ma maladresse légendaire, ma lourdeur coutumière.
Nous étions même en train de devenir amis.
Lorsque je l’avais abordée piteusement, elle était célibataire. Depuis, elle ne l’était plus. Elle poussa le vice jusqu’à faire un enfant avec ce type que je ne pouvais pas blairer. Cela ne nous empêchant pas une fois de nous embrasser en bas de chez eux, de chez eux trois, puis elle de me dire, « non c’est mal ».
Nous en restâmes là.
Elle mit du temps à se rende compte enfin qu’elle n'aimait pas le père de son enfant, ni comme père, ni comme amant. Elle le quitta enfin et me demanda le soir même si elle pouvait venir dormir chez moi. Poliment, je refusais.
Je comprenais son besoin d’avoir un toit pour la nuit, mais n’ayant qu’un seul lit, et un canapé riquiqui, nous aurions dû passer une nuit ensemble. Elle comprit aussitôt que ce n’était pas ainsi que je voyais un possible « nous », en tirant parti de circonstances favorables, dans un tel contexte que je trouvais minable de surcroît.
Je ne lui avais jamais caché l’envie d’elle que j’avais toujours depuis ces années, par allusions, souvent sous forme de boutade. Par boutade aussi, elle me dit une fois qu’elle ne coucherait pas avec moi, sauf si j’étais accompagné d’une jolie fille. En demandant de venir dormir chez moi, plutôt que de venir passer la nuit avec moi, elle comprit sa faute, et s'excuse de cet appel.
Je déménage sur Paris. Nous nous voyons les week-ends en amis de temps en temps, elle me promet qu’elle viendra me voir.
Elle vint une fois. Elle avait prévu de dormir chez sa s½ur, mais c’est moi qu’elle venait voir. Nous passâmes la journée du samedi ensemble, puis la soirée, puis la nuit.
Bien que se connaissant depuis des années, nous étions maladroits. Après un rapide tour chacun son tour dans la salle de bain, nous sommes mis au lit, à moitié habillés. D’abord gênés, puis le désir venant, nous nous sommes caressés puis embrassés puis déshabillés, tout à fait naturellement enfin.
Elle serrait mon sexe dans sa main. Je l’ai embrassée sur le ventre puis me suis dirigée vers sa chatte que j’ai commencé à embrasser puis lécher. J’étais légèrement sur le côté, si bien qu’elle avait toujours mon sexe dans sa main, qu'elle branlait doucement. Plus je devenais dur, plus elle serrait. Plus je léchais, plus je prenais son clitoris entre mes lèvres, dans ma bouche, plus elle se cambrait, fermait les yeux, penchait sa tête en arrière. Elle tenait toujours fortement mon sexe, mais ne le rapprochait pas de sa bouche. Je ne la voyais pas non plus disponible pour un 69. Je voulais m’arrêter, pour la pénétrer, mais elle me supplia de continuer.
Alors j’ai mis un ou deux doigt dans sa chatte toute mouillée, je l'ai léchée plus vigoureusement en engloutissant son clitoris dans ma bouche si bien qu’en quelques dizaines de secondes elle explosa, poussa un cri en serrant très fort mon sexe, avant de rouler sur le côté.
Après avoir repris ses esprits, elle me dit qu’elle était maintenant bien incapable de continuer la moindre chose, « mais c’était très très bon ». Elle n'était pas vraiment désolée, j'ai vu qu'elle était très ravie du plaisir que je lui avais donné.
Elle s’endormit. Le lendemain elle repartit chez sa s½ur.
Elle me raconta plus tard qu’elle avait dit à sa s½ur « wahou ! » pour décrire ce cunnilingus qui restera à ce jour notre seule expérience sexuelle commune.
D’un côté comme de l’autre, on s’appelle de temps en temps, on s’envoie des textos quelques fois dans l’année pour dire qu’on pense à l’autre.
J’ai rêvé d’elle il y a peu, en nous voyant nous retrouver à grands baisers. On a parlé récemment de se consacrer une soirée l’un à l’autre. Je ne lui ai pas encore dit que j'ai pensé à elle. Comme toujours. Toujours autant. Depuis presque 10 ans maintenant.

A ce jour non. La suite reste à écrire, mais d'abord à vivre.

J'ai juste zappé certains événements, trouvant déjà l'histoire trop longue. Merci pour ton commentaire. Cé zentil.  :-*

Bien ecrit en effet, mais ça manque un peu d'echange avec elle non??? pas sympa ça de nous laisser en rade comme ça...

Pfff, je vais être obligé de l'appeler là.

Et vous raconter ensuite. Bon j'espère qu'elle s'est épilée la foufoune depuis !  xxxxproxy

Je lui ai envoyé un texto, encouragé par lilith en fait. On verra...

la suite  ??? :o

elle a répondu ??

C'est temporairement suspendu... *** repars en sifflotant ***

+1
J'attend la suite aussi avec impatience  :P, surement bien moins que toi si ça fait djà 10 ans ............. mais bravo si ça spa de la fidélité  ;)

On peut debattre la dessus mais pour moi, c'est aussi surtout une facon de vivre dans le passe sans profiter du present... j'dis ca, j'dis rien... ferme les yeux darling, t'as rien vu hein... viens avec moi dans le coin sombre plutot  xs01

j'ai pas eu de réponse à mon texto.

mais je sais pas si entretemps elle n'a pas changé de numéro. Ou si elle m'a totalement oublié.

Stand-by pour le moment, j'ai d'autres choses en tête...


***** bisous dans le cou ******

Autant pour moi, les 2 pieds dans le present... allez darling, viens enfiler... tes chaussures voyons  xs01

d'autres choses ou quelqu'un d'autre  ::)

Les 2. Mon coeur est pris, mon agenda du we chargé.

******* (censuré) ******

Rourhhhhhhhh mais que fait Bm tu l'as tjs pas mis en or'bit !!!!!! Ben va falloir s'activer un peu mon chou parce que hein à ce rythme  xs01 attendra pas 10ans pour imploser .........  xs01 xs16

Je sais, je sais, ya du monde sur dans la queue...
Coeur + Agenda, ca fait 2  xs03

Tu dis avoir omis quelques événements, par peur d'être trop long.
Moi je voudrais bien la version longue alors !

d'accord, je vais voir ce que je peux faire. "Les femmes de ma vie". 1. Je rewriterai ici je pense.

Rewriter le passé me fait chier finalement.

Je préfère écrire l'avenir.

J'ai reçu d'elle un texto il y a quelques jours :

"Bonsoir doux rêveur! J'espère que tu as passé un bel été, je t'adresse pensées et bisous en te souhaitant souriant et en forme, et peut-être à bientôt".

Les filles sont bizarres parfois.

On s'est revus récemment (pour Noël en fait).

On n'a pas passé une soirée ensemble comme on l'avait envisagé. Contrainte familiale oblige, passage express dans ma famille, c'est dans l'après-midi que l'on s'est vus, dans un bar.

Elle est toujours aussi jolie, elle a une fille, que j'ai vu naître. Elles ont une relation très fusionnelle, mais la petite m'accepte à côté de sa mère, d'autant qu'elle n'est pas dupe de notre relation.

S. dit qu'il y a "une ambiguïté" entre nous. Elle existe depuis longtemps. Il y a du désir, une affection évidente, une vraie complicité. On se voit peu, on ne s'appelle quasiment jamais, mais pourtant, à chaque fois qu'on se voit, on sait qu'on n'est pas en train de prendre des chemins différents. On n'a jamais été ensemble, on a fricoté quelques fois, échangé un baiser, et un cuni donc.

On sait tous les deux que les circonstances ne seront peut-être jamais réunies pour qu'un nous soit possible, puisque notamment nous ne travaillons pas dans la même région. On ne sexera peut-être jamais non plus, mais pourtant, on était là dans le bar, on était bien. On a un bon moment tous les deux, avant que sa fille et sa soeur n'arrivent.

Lorsqu'on était tous les deux, on a eu le temps de se raconter nos dernières histoires, de cul comme de coeur, ou les deux, et puis comme toujours, de faire des projets tous les deux. On fait ça souvent. Une fois, on avait joué au loto ensemble, pour ensuite rêver de ce qu'on ferait avec un tas de blé. Là, elle avait envie de venir en vacances chez moi à Paris, avec sa fille, un peu plus tard (ça ne s'est pas fait), et puis, sans vraiment la prévenir, je lui ai proposé qu'on se marie.
Elle est prof, elle a peur de ne pas être dans l'académie ou sa fille est scolarisée. Elle ne veut pas l'obliger à déménager, l'éloigner de son père notamment. "Si ça t'arrange, on se marie si tu veux", je lui dis. Ca l'a fait rire, je crois que ça l'a touchée, mais pas vraiment convaincue. lol.

Avant de rejoindre nos familles respectives, on s'est dit au revoir, mais un peu précipitamment. On s'est pris la main, fait un bisou maladroit. Comme un goût d'inachevé, à l'image de notre relation, qui n'a jamais commencé, qui ne commencera peut-être jamais. Mais pourtant, je sais, et je crois qu'elle aussi, que nous nous fréquenterons bon gré mal gré toute notre vie. Elle est loin, mais elle est là. Ce n'est pas qu'on s'est raté, on vit nos vies. Il est aussi possible qu'elles soient liées. On verra.

Tiens BM !  :)

Mimi cette histoire là

C'est effectivement assez touchant. Peut etre un chapitre à mettre dans le classeur de celles qu'on a pas eu.
T'as souvent proposé le mariage à quelqu'un? (meme légèrement?)

Merci pour ce témoignage  :-*

C'est pas par là qu'on commence ?  ;D

xs18

Lu également.
Emouvant, mais tellement triste !

Tu n'as jamais de regrets que ça ne soit pas allé plus loin ?
Ou jamais eu envie de tout plaquer pour forcer le destin ?

Pour répondre à Hot, je l'ai un peu proposé de la même manière plus récemment (mais à ma topine, la vraie). Pas demandée en mariage hein, juste proposé, un peu pour les mêmes raisons de nomination dans l'éducation nationale d'ailleurs. Elle m'a dit que ça n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde d'ailleurs.

Mais en vrai, jamais véritablement demandé personne en mariage (bon, j'imagine un contrat un peu souple hein !).

Pour répondre à Comtesse, pas de tristesse non, pas envie de tout plaquer non plus (je ne peux pas de toutes façons, je bosse à Paname, et je n'ai pas envie d'en partir). Ce n'est pas qu'elle n'en vaut pas la peine, je m'étonne d'ailleurs à chaque fois que l'on se voit qu'on s'entende toujours aussi bien, que "l'ambiguïté" et le désir sont toujours là.

Elle a une fille, j'aurais pu être le père peut-être, je ne sais pas.

Il y a une sorte d'immanence je crois. Le temps importe peu. Il est des relations dans lesquelles on est pressé. On a envie de baiser, de voir ce que ça donne. Là, c'est à part. On n'a jamais été ensemble, mais pour autant, on ne s'est jamais perdu. Il reste un possible.

Il y a des côtés flippants dans le fait de vieillir. Avec elle, le temps passe, mais ça ne change pas. Je ne sais pas si je suis très clair.

tu as peur que ce soit monotone ?

En ce qui concerne cette histoire, non, je n'ai pas cette peur là. Je n'ai aucune peur d'ailleurs. Parfois, on flippe de ne pas arriver à être avec quelqu'un. Là, même pas.

Bon, ça fait 15 ans qu'on se connaît, ça aide !

Je ne trouve pas ça triste. C'est bon de savoir qu'une île est là quelque part pour vous, un possible.

un possible supposé