: moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 06-06-2006, 16:27 Bon, le sujet sur les psys m'a intéressé, mais n'a pas permis d'aborder les questions que je me pose. C'est pourquoi j'ouvre un nouveau sujet, en espèrant avoir vos avis.
Ce matin, j'ai eu une conversation avec Zip102 à ce sujet, mais je ne suis pas tellement plus avancé. J'aimerais avoir votre opinion sur la nécessité/l'intérêt d'un psy pour moi. Voilà, je ne me sens ni déprimé, ni traumatisé, mais j'ai envie de me sentir mieux. Ce qui me gêne, c'est mon manque de confiance, la peur de ne pas être aimé. Cela me parait clair et acquis. Maintenant que puis-je faire ? Alors par curiosité intellectuelle et parce que je me suis dit que si ça ne me fait pas de bien, ça ne peut pas me faire de mal, je suis allé voir un psy (pas de mal, car je ne me sens pas si fragile non plus). Alors je précise : je ne connais rien aux théories psychanalytiques. J'ai rencontré un psychiatre/psychanalyste. Il m'a reçu, mais ne m'a rien expliqué ni rien dit sur ses méthodes, son école. J'ai fait 3 séances, assis en face de lui et ensuite il m'a dit qu'on commençait une analyse et m'a demandé de m'allonger sur le divan. Mon impression et mon sentiment : j'ai une oreille attentive, mais je ne vois pas ce que cela m'apporte. Il ne me parle pas, il me laisse parler. Je ne vois pas comment je vais progresser vers une meilleure connaissance de moi si je fais tout tout seul. Ni vers des pistes de solutions... En gros, j'ai l'impression de faire la même chose que lorsque je pense tout seul à ma situation, que je m'auto-analyse en quelque sorte. Par ailleurs, j'ai quelques oreilles attentives, si j'ai envie de me confier et d'en parler : une très bonne amie, Zip102, pour ne pas la nommer et Nuts aussi. Je n'ai pas d'appréhension particulière pour parler de moi sur Nuts. Si le but est de mettre en mots ce que je ressens, je le fais assez bien je pense, et Nuts est là. Du coup, je me pose la question : A quoi sert le psychanalyste ? Finalement, j'en reviens à mes interrogations sur la méthode et sur mon besoin/envie de comprendre où je vais et quel est le chemin. C'est ce que je demande à tous mes médecins (généraliste, kiné, etc.), le psy ne fait pas exception. Maintenant que j'ai lu le sujet "les psys et vous", j'ai vu d'autres cas, des personnes en détresse, etc. Mais n'étant pas dans ce cas, ne me reconnaissant dans aucun des parcours ayant mené chez le psy, sauf celui d'Apollo, je me demande : Ai-je besoin d'une analyse ? Mon souhait est de mieux me connaître, d'éviter de refaire certaines erreurs, de me faire changer par rapport à cette angoisse irraisonnée de ne pas être aimé. Est-ce que finalement, on n'est pas seul au monde, comme c'est dit dans Starmania ? : Re : moi ou moi et un psy ? : Angel 06-06-2006, 16:35 Ben moi, si tu me demandes mon avis sur la psychanalyse c'est xs08 xs08 xs08 xs08
Maintenant c'est vrai pour moi. C'est peut etre pas vrai pour les gens qui ne se posent pas du tout de question, des fois c'est bon de s'en poser (c'est un peu la base pour se remettre en cause....). Perso j'ai opte pour une autre forme de therapie et il est tres possible que je rechange encore de type de therapie parce qu'au fur et a mesure que je change et ben mes besoins changent... donc voila mon avis qui vaut pour moi. Un conseil aussi quand meme: si tu penses que ca ne te convient pas, rien ne t'empecher de tester une autre methode... : Re : moi ou moi et un psy ? : Camille 06-06-2006, 19:06 J'y connais rien mais je t'ai trouvé ca : http://www.psychologies.com/tout-sur-les-therapies.cfm : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 11:08 Je sais, je me répète, mais attention aux charlatans!!!
Y'a vraiment de tout et pas seulement chez les psychotérapeutes... Attention aux psychologues, psychiatres et autres analystes qui vont utiliser des techniques très discutables et qui peuvent mettre en danger quelqu'un déjà fragilisé par les événements de sa vie... : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 11:14 J'y connais rien mais je t'ai trouvé ca : http://www.psychologies.com/tout-sur-les-therapies.cfm C'est déjà pas mal. De bons conseils il me semble. Ca tombe bien, c'est à peu près comme ça que j'ai procédé.Je sais, je me répète, mais attention aux charlatans!!! C'est gentil, mais c'est pas écrit sur leur front !Les conseils trouvés sur le site qu'a indiqué Camille sont intéressants en cela : il permette de se faire une idée et donne les quelques questions à se poser ou à poser au psy. : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 11:37 C'est gentil, mais c'est pas écrit sur leur front ! Les conseils trouvés sur le site qu'a indiqué Camille sont intéressants en cela : il permette de se faire une idée et donne les quelques questions à se poser ou à poser au psy. C'est justement parce que ce n'est pas écrit sur leur front qu'il faut être prudent... ;) : Re : moi ou moi et un psy ? : uracinq 07-06-2006, 11:39 Moi, mon psy, c'est Nuts.
j'y trouve tout!! : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Angel 07-06-2006, 11:40 C'est justement parce que ce n'est pas écrit sur leur front qu'il faut être prudent... ;) Comment tu peux etre prudent? En tant que patient tu arrives en general chez le psy pask il y a quelque chose qui ne colle pas... et donc tu lui fais confiance pour t'aider a resoudre ca. Comment peux tu etre a la fois mefiant et en confiance?Perso je ne me suis rendue compte de l'incapacite d'ecoute de mon psy quand j'ai vu que je m'enfoncais et que j'etais obligee de lui dire "non ca va pas mieux" quand lui estimais qu'il avait fait son taf. Il m'a quand meme fallu 2 ans. De prime abord il avait l'air tres bien. : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 11:41 Moi, mon psy, c'est Nuts. j'y trouve tout!! Par ailleurs, j'ai quelques oreilles attentives, si j'ai envie de me confier et d'en parler : une très bonne amie, Zip102, pour ne pas la nommer et Nuts aussi. Je n'ai pas d'appréhension particulière pour parler de moi sur Nuts. Si le but est de mettre en mots ce que je ressens, je le fais assez bien je pense, et Nuts est là. Justement, cela fait partie de mes questions...Du coup, je me pose la question : A quoi sert le psychanalyste ? : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 11:50 Justement, cela fait partie de mes questions... C'est aussi une question de cadre et de personnes. Regarde le fil sur les psys (je sais plus où), tu y trouveras des témoignages de personnes qui expliquent ça très bien... Quand je dis prudente, je ne dis pas qu'il faut être parano. Au risque de passer pour qqn bourré d'à prioris, dès lors qu'on commence à me parler de trucs, je vais dire "mystiques", de l'ordre d'énergies à la mords moi le noeud, et autres fantaisies du même ordre, les warnings s'allument. Ensuite, comme je l'ai dit dans l'autre fil, les psys, c'est comme les godasses, faut souvent en essayer plusieurs avant de trouver celui avec lequel ça va coller. : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : THP Ronin 07-06-2006, 12:06 Justement, cela fait partie de mes questions... Si je peux te donner mon avis, il n'y a, à ma connaissance qu'une seule diplômée en psy. Je ne dis pas que tu n'auras pas ici de bons yeux (à défaut de bonnes oreilles) ni de bons conseils. Systématiquement? Je me demande... Entre l'empathie, les conseils d'amis qui ne sont pas toujours bons, et les alertes indécelables pour un non professionnel, c'est peut-être pas la meilleure solution. Ca viendra peut-être à bout de quelques effets superficiels mais je ne pense pas que le fond des problèmes de chacun puisse être réglé par un forum ni que ce soit s fonction (principale ou accessoire). Alors je suis plutôt pour que tu prennes le temps de créer une relation de confiance avec le thérapeuthe que tu auras choisi. Je finirai avec une question qui ne tient qu'à moi. Si tu te sers du forum au point de te demander à quoi sert le psychanalyste, peut-être que lui pourrait te répondre que si tu en es là tu as besoin de lui... ou au contraire, c'est très bien ce forum comme exutoire M. Pan. : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 12:23 Entre l'empathie, les conseils d'amis qui ne sont pas toujours bons. Je finirai avec une Et ça ? c'est quoi ? ;) ;D Si tu lis bien, je disais que si le psy se limite à m'écouter, je ne vois pas bien ce que cela m'apporte de plus que d'en parler à d'autres ou encore sur un forum. : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 12:26 Et ça ? c'est quoi ? ;) ;D Si tu lis bien, je disais que si le psy se limite à m'écouter, je ne vois pas bien ce que cela m'apporte de plus que d'en parler à d'autres ou encore sur un forum. Je ne suis pas certaine qu'un thérapie, quelle qu'elle soit, se "réduise" à un exutoire... ;) : Re : moi ou moi et un psy ? : THP Ronin 07-06-2006, 12:28 C'est pour ça que jet'ai dit comme Flibette de trouver chaussure à ton pied, peut-être que le tien jouait au Sudoku pendant que tu lu parlais et te disais "hmm hmm"! Ah le salaud! xs18 Alors peut-être un autre, mais bon après tou l'important c'est ton feeling alors si un jour tu dis que grâce au forum ça a marché. Je te fais signer un contrat pub et je m'improvise forumatologue diplômé d'Etat (de nuire) avec comme credo: Ca a marché pour lui, pourquoi pas vous?
Plus sérieusement c'est le résultat qui compte alors si ça marche pour toi, ben tant mieux. ;) : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Angel 07-06-2006, 12:34 Si tu lis bien, je disais que si le psy se limite à m'écouter c'est le principe de la psychanalyse, le psy intervient tres peu, sauf si tu lui parles de ta petite enfance, du sexe et de tes rapports a tes parents... la tu vas voir, ca va lui plaire (parle lui de ta mere, il va adorer...): Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 13:51 Le cadre n'est pas le même, la relation affective non plus... Certes, et donc ?Franchement, pour le moment, je ne vois pas ce que cela m'apporte : je lui parle, il m'écoute, mais c'est tout. En quoi est-ce que cela va m'aider ? Je répète, s'il n'intervient pas, je ne vois pas le rôle du thérapeute. Il me semble qu'on ne peut avancer que par échange, pas en monologuant. Comment vous voyez le rôle de l'analyste ? : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Angel 07-06-2006, 13:55 Certes, et donc ? Il n'intervient pas parce que tu ne lui parles pas des BONS SUJETS. Un psychanalyste c'est un Freudien de base. Ce qui l'interesse c'est la petite enfance, le desir que tu as eu pour ta mere, ton oedipe, tes reves et tes fantasmes. Tes problemes de demenagement, de boulot, de facture il s'en tamponne le coquillard.Franchement, pour le moment, je ne vois pas ce que cela m'apporte : je lui parle, il m'écoute, mais c'est tout. En quoi est-ce que cela va m'aider ? Je répète, s'il n'intervient pas, je ne vois pas le rôle du thérapeute. Il me semble qu'on ne peut avancer que par échange, pas en monologuant. Comment vous voyez le rôle de l'analyste ? : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 13:58 Il n'intervient pas parce que tu ne lui parles pas des BONS SUJETS. Un psychanalyste c'est un Freudien de base. Ce qui l'interesse c'est la petite enfance, le desir que tu as eu pour ta mere, ton oedipe, tes reves et tes fantasmes. Tes problemes de demenagement, de boulot, de facture il s'en tamponne le coquillard. Eh attend ! Il a qu'à demander ! Non sérieusement, je lui parle aussi bien de la petite enfance que de mes soucis d'adulte, de père, de couple. : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Angel 07-06-2006, 13:59 d'adulte, de père, de couple. Ben ca, il s'en fou... je t'assure, c'est basique un psychanalyste... d'ou les critiques actuelles d'ailleurs.: Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 14:02 Certes, et donc ? Franchement, pour le moment, je ne vois pas ce que cela m'apporte : je lui parle, il m'écoute, mais c'est tout. En quoi est-ce que cela va m'aider ? Je répète, s'il n'intervient pas, je ne vois pas le rôle du thérapeute. Il me semble qu'on ne peut avancer que par échange, pas en monologuant. Comment vous voyez le rôle de l'analyste ? Heu... Un psychanalyste ne se contente théoriquement pas de grogner de temps en temps! Genre, le patient rentre dans le cabinet, s'allonge sur le divan, blablate pendant que le psy : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 14:04 Ben ca, il s'en fou... je t'assure, c'est basique un psychanalyste... d'ou les critiques actuelles d'ailleurs. Ben pourquoi il me guiderait pas le psy ? Pourquoi il me dirait pas : parlez-moi de votre relation avec vos parents ?Heu... Un psychanalyste ne se contente théoriquement pas de grogner de temps en temps! Genre, le patient rentre dans le cabinet, s'allonge sur le divan, blablate pendant que le psy Le mien il grogne pas, il dit "oui" de temps en temps... ??? c'est mieux ça ? ;): Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Angel 07-06-2006, 14:07 Ben pourquoi il me guiderait pas le psy ? Pourquoi il me dirait pas : parlez-moi de votre relation avec vos parents ? Parce que pour lui c'est tellement la base de tout que ca va finir par sortir a un moment ou a un autre et la, il pourra dire "haha... dites m'en plus... vous revez de femmes inaccessibles?"Le mien il grogne pas, il dit "oui" de temps en temps... ??? c'est mieux ça ? ;) Il (le psychanalyste) pense que ca doit venir de toi pour que ca soit efficace. Si ca vient de lui, ca marche pas qu'il se dit. Sauf que quand tu sais un minimum de truc sur la psychanalyse... ben tu biaises tout... pask tu lui parles direct de ta relation oedipienne avec ta mere "comme ca c'est fait" mais ca resoud pas ton probleme de solitude au quotidien... : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 14:28 Je comprendrais cela et cette comparaison aussi, s'il y avait un dialogue. Mais si ton menuisier qualifié ne fait qu'écouter et ne me montre pas ou ne m'explique pas, je ne serais pas plus avancé ! C'est là que je ne pige pas ! C'est justement ce que Meetchu t'explique... Certaines personnes ont "juste" besoin d'avoir quelqu'un qui les écoute, qui est "supposé savoir", un support sur lequel appuyer la parole. Pour rester dans la caricature, l'analyste un peu sérieux ne va pas faire "humhum" quand ça lui chante... La plupart du temps, il ne va pas reformuler ce que tu dis, c'est à toi de le faire. D'autres personnes auront besoin de cette reformulation et donc d'être face à quelqu'un qui sera plus directif. : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 14:41 C'est justement ce que Meetchu t'explique... Certaines personnes ont "juste" besoin d'avoir quelqu'un qui les écoute, qui est "supposé savoir", un support sur lequel appuyer la parole. Pour rester dans la caricature, l'analyste un peu sérieux ne va pas faire "humhum" quand ça lui chante... La plupart du temps, il ne va pas reformuler ce que tu dis, c'est à toi de le faire. Non, désolé, je ne vois pas que Meetchu m'explique ça.D'autres personnes auront besoin de cette reformulation et donc d'être face à quelqu'un qui sera plus directif. Ce que j'ai compris : 1/ l'analyste est compétent, les amis ou des gens ordinaires a priori pas. OK, ça je veux bien, c'est le postulat qui m'a guidé dans le choix de voir un psy. 2/ L'analyste est neutre, les amis non, et je n'ai pas la même relation avec les amis qu'avec un psy : ok, ça aussi c'est clair. Ce que je n'ai pas compris : 1/ Comment l'analyste t'aide ? Je me dis que s'il n'intervient pas, ne prend pas la parole à un moment ou un autre, il n'y a pas d'aide, et c'est comme de parler tout seul. On finit par tourner en rond, ressasser les mêmes choses, etc. 2/ Qui dit analyste, dit qu'il fait un travail d'analyse. Or tout ce que je lis semble dire qu'au contraire, c'est le patient qui "travaille". 3/ Enfin, le principe même de l'analyse, la démarche. Il me semble avoir compris qu'il est question d'un transfert, qu'il est question de la relation patient/analyste. OK, je veux bien, mais pour moi, qui dit relation, dit échange. 4/ Finalement, peut-être qu'il y a différentes phases et qu'en ce moment, c'est une phase d'observation de la part de l'analyste et qu'ensuite vient une autre phase. Mais j'aimerais dans ce cas qu'on en parle. : Re : moi ou moi et un psy ? : Angel 07-06-2006, 14:52 Peter, pourquoi est-ce que tu n'envisages pas un autre mode de therapie si celui ci ne semble pas te convenir et si on te dit qu'il y en a pleins d'autres????
: Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 15:03 Peter, pourquoi est-ce que tu n'envisages pas un autre mode de therapie si celui ci ne semble pas te convenir et si on te dit qu'il y en a pleins d'autres???? Je l'envisage. Cela n'empêche pas de vouloir comprendre... si ?D'autant plus que je n'ai pas tout mon temps et mon fric à dépenser en testant toutes les méthodes du monde. Je voudrais savoir ce qui est adapté à mon besoin.. : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 07-06-2006, 15:44 Ah ben non, ce n'est pas ce qu'il m'est arrivé et ce n'est pas non plus ce qui est dit sur le site cité par Camille. Bon, il semble un fait que l'analyse actuelle ne me convienne pas, mais cela ne m'explique toujours pas sur quel principe cela peut fonctionner. Ni quel type de thérapie pourrait convenir... ??? J'suis guère plus avancé qu'au départ... ??? : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 16:13 Concernant le type de thérapie, de toute évidence pas ce est de l'ordre de l'analyse... ;D
Pour le reste, je vois pas bien ce qu'on pourrait t'expliquer de plus... :-\ : Re : moi ou moi et un psy ? : petite sorcière 07-06-2006, 16:29 Personnellement, la méthode n'a aucune importance. Je pense qu'il faut être en confiance avec la personne qui va "t'accompagner". Il n'est pas là pour te changer, te diriger...Pour moi, j'avais en face "ma propre image". Evidemment, c'était en fonction des séances, des émotions...Parfois, il ne parlait pas du tout...mais alors pas du tout (il jouait avec son portable), impression d'indifférence totale (erreur de ma part ...).
Il lui arrivait de faire des conclusions. Il me posait des questions genre "Parle moi de tes rapports et TU découvriras qui Tu es". Il était "ma propre image"...(normale...puisque j'étais pour une fois face à moi même, sans mensonge, sans fuite). Il faut également être à l'aise (uhmmm dans un premier temps), parce qu'après tu as le cerveau encore plus "retourné" et tu as quelques surprises en ouvrant les portes !!!. Peu importe la méthode que tu vas utiliser..l'importance c'est ta découverte. : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Flibette 07-06-2006, 16:36 Peu importe la méthode que tu vas utiliser..l'importance c'est ta découverte. Oui mais non! L'importance est en effet ta découverte mais, tout le monde n'est pas capable de faire face au silence du psy, trop angoissant, pas assez ceci ou cela. ;) Et puis, ça dépend de ce qu'on vient faire dans le cabinet du psy, aussi. Prends tout ce qui touche aux TOC, par exemple. Les thérapies comportementales ont d'excellents résultats dans ce domaine et elles permettent souvent aux patients de retrouver RAPIDEMENT une bonne qualité de vie. Pas forcément le cas avec une autre forme de thérapie. : moi ou moi et un psy ? retour à la case départ ? : Peter Pan 06-01-2007, 10:37 Mouais, chais pas. J'dirais surtout que je sentais pas. Peut-être est-ce le psy, peut-être moi, peut-être que je n'allais pas assez mal pour avoir vraiment besoin d'un psy, peut-être que tout simplement je me sentais mieux grâce à ma relation actuelle. Toujours est-il que j'ai arrêté. Peut-être que je réessayerai, mais probablement qu'alors j'en essayerai un autre... T'as bien fait d'arreter s'il ne te convenait pas... mais il faut toujours faire attention avec les psy: on a tendance a les lacher au moment ou ils gratouillent ou ca fait mal, moi, a chaque fois que j'ai change, je l'ai fait avec l'accord du psy pour eviter d'etre dans une situation de fuite... Enfin, comme d'hab, j'dis ca, j'dis rien, je ne suis pas PP, ca se saurait depuis le temps ;D;D Je ne sais pas vraiment quelle conclusion tirer de cette expérience psychanalytique. En tout cas, je ne suis pas aussi enthousiaste que je l'étais avant de commencer. Je ne sais pas si j'en ai besoin, si ça fonctionnerait avec moi, si ça a échoué, si ça m'a fait du bien... J'y suis allé dans l'espoir un peu fou d'apprendre sur moi, de comprendre les raisons profondes de mon divorce, afin d'en tirer des leçons et d'éviter de les répéter et enfin et surtout de manière essentielle d'apprendre à reprendre confiance en moi, ce qui a toujours été mon souci. Je crois avoir davantage appris ici sur les raisons de mon divorce, franchement. J'ai aussi beaucoup appris sur moi ici. Par contre, pour retrouver confiance en moi, ben c'est pas gagné mes amis ! Depuis que j'ai commencé la psychanalyse, j'ai pris conscience de certaines choses sur ma vie actuelle : mon manque de motivation professionnelle et une politique de l'autruche parfois (surtout au boulot), les difficultés psychologiques dues à la séparation et à la garde des enfants, certaines périodes d'angoisse, des troubles du sommeil. Eh bien, ceci étant dit (en moi, au psy, ici) je ne vois pas que ça puisse s'arranger en parlant au psy de mon enfance, de ma sexualité et de mes parents. Je l'ai fait et je ne vois pas en quoi ça fait avancer le schmilblick. Je crois par contre que le fait d'avoir identifier qu'au fond c'est la peur du rejet liée au manque de confiance qui forment mon puits. J'ai l'impression qu'en analysant, tout revient à ça. Maintenant la question est, car il y en a une (vous ne serez pas déçu ;)) : peut-on vraiment changer cela en moi, faire en sorte que ce puits disparaisse, ou encore faire en sorte d'éviter de retomber dedans ? Et si oui, par quel moyen ? PS : Enfin, il ne faudrait pas croire non plus que tout va mal, je ne me lamente pas sur mon sort (je ne me crois pas au mur des lamentations, mais je me crois sur un divan là) ; je dis ça suite à une réflexion entendue hors forum... : moi ou moi et un psy ? : vette 06-01-2007, 12:06 erreur de manip yyyy2 : moi ou moi et un psy ? : vette 06-01-2007, 12:08 Une psychanalyse ne vaut que dans la durée. La phase d'abandon de la thérapie est une phase obligée.
Les plus réticents à une analyse sont le plus souvent ceux qui en ont le plus besoin. En effet, un analyste ne parle pas, ou en tout cas très peu. Et je peux te garantir qu'il écoute. Mais il ne doit en aucun cas être partie prenante, ni apporter le moindre jugement sur ce que tu lui dis. C'est à toi de définir ce que tu ressens. Et dans définir, il y a finir: en parlant, tu précises les choses, tu cherches le mot juste, et en faisant cela tu délimites, tu prends une conscience plus précise de ce que tu es, des causes de ton mal être. La psychanalyse ne vaut rien sans les mots, et en celà elle est plus efficace avec des personnes qui possèdent un vocabulaire plus étendu. C'est à toi de lui demander de quelle école il est, s'il est freudien ou lacanien par exemple. La formation qu'il a reçue. Et de t'expliquer. Oses - tu poser la question ? serait-ce une victoire sur toi -même d'arriver à le faire ? Il n'est pas non plus obligatoire que celà te coute financièrement. Il existe des centres qui proposent des analyses gratuites. Et ce sans conditions de ressources. L'idée que payer fait partie de la thérapie n'a plus cours. La seule chose qui doit te couter, c'est le temps que tu prends pour toi, ta ponctualité, ton investissement personnel. C'est aussi normal qu'il ne soit pas allé contre ta décision d'arrêter. Le psy ne te prend pas en charge. Ce n'est pas son rôle. Il est juste là pour que TU prennes en charge tes problèmes. Il n'a pas à t'influencer. Ni à te conseiller. Pour ça, il y a les psychologues. Ni pour te changer. Mais pour t'apprendre à te réconcilier avec toi -même, à aimer ce que tu es, et surtout à vivre en harmonie avec ton moi. Moi, à ta place, je continuerais. Mais ça, c'est un "conseil d'amie", pas une vérité absolue. (même si j'ai l'air parfois un peu péremptoire, et de ça, je m'excuse) : moi ou moi et un psy ? : Dragonne 06-01-2007, 12:34 Vette, t'as l'air de rien du tout, t'es parfaite, touche a rien.
PP, tu connais mon gout immoderes pour les psychanalystes >:( Je t'invite d'ailleurs a aller lire ce qu'en pensent nos amis zeteticiens, c'est assez edifiant (decidement, c'est la semaine de la zetetique ;D). En dehors de ca, je trouve que la demarche que tu as faite est bonne (parce que tu en as ressenti le besoin je vais pas dire "tout le monde a besoin d'un psy"). Si ton probleme c'est effectivement un probleme de confiance en toi... bah... c'est pas un psychanalyste qu'il te faut mais probablement d'avantage un psychotherapeute ou un psychologue. T'as essaye ca deja? : moi ou moi et un psy ? : Dragonne 06-01-2007, 13:12 A lire en particulier Peter : http://www.inserm.fr/fr/questionsdesante/mediatheque/ouvrages/att00001953/26fvrier2004.pdf (http://www.inserm.fr/fr/questionsdesante/mediatheque/ouvrages/att00001953/26fvrier2004.pdf)
Je sais, je suis bonne... on me le dit tout le temps 8) : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 06-01-2007, 13:26 Vette, t'as l'air de rien du tout, t'es parfaite, touche a rien. +1 !Si ton probleme c'est effectivement un probleme de confiance en toi... bah... c'est pas un psychanalyste qu'il te faut mais probablement d'avantage un psychotherapeute ou un psychologue. Pas essayé, mais j'y songe et quand je vois ton parcours, je me dis que c'est peut-être ce qu'il me faudrait aussi.T'as essaye ca deja? : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 06-01-2007, 13:40 A lire en particulier Peter : http://www.inserm.fr/fr/questionsdesante/mediatheque/ouvrages/att00001953/26fvrier2004.pdf (http://www.inserm.fr/fr/questionsdesante/mediatheque/ouvrages/att00001953/26fvrier2004.pdf) Intéressant...Je sais, je suis bonne... on me le dit tout le temps 8) Je me demande si j'entre vraiment dans une des catégories de pathologie. D'où ma question, suis-je vraiment en état d'avoir besoin d'une thérapie ? Et à l'inverse, est-ce qu'une thérapie peut m'aider ? La catégorie la plus proche serait probablement les troubles anxieux... : moi ou moi et un psy ? : Dragonne 06-01-2007, 16:59 La catégorie la plus proche serait probablement les troubles anxieux... xs18 Ca, ca s'appelle une resistance ou je suis jamais allee voir un psy ;DA nous tu dis "j'ai des crises d'angoisses" et apres quand il s'agit de te coller dans une categorie pour choisir un psy dit "euh, oui, non, p't'etre, chais po"... Oui PP, tu rentres dans cette categorie la (moi aussi d'ailleurs et tu peux rajouter les troubles de l'humeur en ski me concerne et t'as un beau sujet d'etude). : moi ou moi et un psy ? : Peter Pan 06-01-2007, 18:59 xs18 Ca, ca s'appelle une resistance ou je suis jamais allee voir un psy ;D Ben quand tu vois ce dont il s'agit dans cette catégorie : il s'agit principalement de phobies. C'est pas mon cas...A nous tu dis "j'ai des crises d'angoisses" et apres quand il s'agit de te coller dans une categorie pour choisir un psy dit "euh, oui, non, p't'etre, chais po"... Oui PP, tu rentres dans cette categorie la (moi aussi d'ailleurs et tu peux rajouter les troubles de l'humeur en ski me concerne et t'as un beau sujet d'etude). : moi ou moi et un psy ? : Dragonne 06-01-2007, 19:08 Ben quand tu vois ce dont il s'agit dans cette catégorie : il s'agit principalement de phobies. C'est pas mon cas... La peur d'etre rejete peut s'apparenter a une phobie PP... 8): moi ou moi et un psy ? : vette 06-01-2007, 19:58 : moi ou moi et un psy ? : Petite Sorcière 06-01-2007, 20:07 Les personnes qui ouvrent la porte un jour chez un psy, c'est que seul, il n'arrive plus à déméler une simple pelote de laine. Plus je te lis, et plus je t'écoute, ce n'est pas ton cas. Tu arrives parfaitement Seul à analyser le pourquoi, comment, à faire cette démarche.
Si tu n'en ressents pas le besoin, inutile d'insister. Il existe un contrat..Tu ne vas pas chez le psy pour lui faire plaisir, mais pour toi. Je suis d'accord avec Vette, on se découvre sur le temps, pas la première année (d'ailleurs on se demande parfois ce que l'on fait ici...tu as une période où tu perds complètement pied, et ensuite tu ne sais pas pourquoi enfin tu comprends et acceptes... Tu sens en toi une étape, une marche de plus. Si un jour, tu as envie de nouveau d'ouvrir cette porte, tu le feras sans aucun problème. S'il existe une personne que je sens capable de ne pas avoir besoin "d'aide" d'un psy "pour être "clair" avec soi même, c'est bien toi Peter. : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : isabelle183 03-09-2007, 13:24 Ce que je n'ai pas compris : 1/ Comment l'analyste t'aide ? Je me dis que s'il n'intervient pas, ne prend pas la parole à un moment ou un autre, il n'y a pas d'aide, et c'est comme de parler tout seul. On finit par tourner en rond, ressasser les mêmes choses, etc. 2/ Qui dit analyste, dit qu'il fait un travail d'analyse. Or tout ce que je lis semble dire qu'au contraire, c'est le patient qui "travaille". 3/ Enfin, le principe même de l'analyse, la démarche. Il me semble avoir compris qu'il est question d'un transfert, qu'il est question de la relation patient/analyste. OK, je veux bien, mais pour moi, qui dit relation, dit échange. 4/ Finalement, peut-être qu'il y a différentes phases et qu'en ce moment, c'est une phase d'observation de la part de l'analyste et qu'ensuite vient une autre phase. Mais j'aimerais dans ce cas qu'on en parle. L’analyse c’est la base psychologique de la psychiatrie. Un psychiatre classique intervient sur un symptôme (motif de la visite souvent) et le supprime. L’analyse part du principe que le symptôme ait un sens et le détermine avec l’aide du patient. Par un procédé spécial le patient revis son traumatisme initial et apprend à se défendre avec ses moyens d’aujourd’hui. Il corrige en quelque sorte son passé. Pour parler plus simple encore, selon moi : Un conflit non-résolu fonctionne comme un virus d’ordi. Il nous colle deux informations dans notre système d’exploitation : une représentation verbale et une émotion. Ils se déclenchent sans notre conscience dans des situations les plus diverses. Il peuvent agir l’une indépendante de l’autre. Le patient par la libre association retrouve la représentation verbale. Si elle est déformée l’analyste donne de l’aide. Si l’émotion y est liée, ça facilite la chose, mais on voit facilement que comprendre ne résout pas le conflit si l’émotion et représentation sont séparées. L’analyste aide donc à retrouver l’émotion et de la lier à la représentation. C’est là où l’analyse devient une torture dans laquelle l’analyste semble être un tortionnaire. Le prendre pour ce qu’il n’est pas s’appelle névrose de transfert. 1) Un livre assez accessible : Introduction à la psychanalyse ; Freud 1916 En plus concret : http://www.megapsy.com/Textes/Fenichel/Biblio017.htm Selon moi un bon analyste explique d’abord la méthode de la libre association. Freud préconisait la règle: d’associer spontanément et qu’alors " tout sortirait tout seul " Je suis d’accord, mais uniquement si l’analyste guide les sujets d’association. 2) Il ne peut pas se mettre dans la tête du client. Il a besoin que le patient parle. Il le familiarise avec une méthode facile à appliquer qui nourrit les prochaines séances. C’est le patient qui travaille, l’analyste relance au bon moment le bon sujet. Le vrai travail se fait entre deux séances par soi-même. 3) Il ne s’agit pas d’une relation de transfert, mais d’une névrose de transfert. Quand l’analyse reste au stade intellectuel et ne prends pas les tripes elle ne sert a rien. Elle intervient en fin de compte sur les émotions, d’où la difficulté d’expliquer se qui se passe réellement. 4) Un analyste observe d’abord pendant quelques séances. Il essaye d’évaluer les résistances. Puis il prévient le client de ces résistances. Tout le monde n’est pas analysable. Un bon analyste prévient le client s’il est à son avis analysable ou pas. Une petite remarque perso : on apprend à intervenir sur ses traits psychotiques et névrotiques (tout le monde en a) et des les distinguer de ses particularités personnelles. L’analyse ne crée pas un sur-être, mais une lucidité de ce qu’on est réellement et surtout …. …elle donne une approche réaliste de l’autre. : moi ou moi et un psy ? : Flibette 03-09-2007, 14:26 Pour info, ce que décrit Isabelle est une approche freudienne classique. Il faut savoir qu'il doit y avoir autant d'approches que d'analystes!
Bon, ok, j'exagère un peu mais, la forme "pure" de l'analyse freudienne est finalement qu'une toute petite partie des pratiques multiples et variées existantes. L’analyse c’est la base psychologique de la psychiatrie. Un psychiatre classique intervient sur un symptôme (motif de la visite souvent) et le supprime. Mouais, enfin, c'est très relatif car bien souvent il ne s'agit pas d'un unique symptôme mais plutôt d'une combinaison de signes (syndrôme) que le psychiatre va tenter d'attenuer par l'intermédiaire d'un traitement médical. Par contre, parler de l'analyse comme de la base psychologique de la psychiatrie, heu, comment dire? Je crois qu'il doit y avoir un paquet de psychiatres qui doivent se retourner dans leur tombe! : Re : Re : Re : Re : Re : Re : moi ou moi et un psy ? : Fred 03-09-2007, 16:55 Merci de ces explications, je comprends mieux...
Notamment, cela n'avait pas atteint le stade de prendre vraiment aux tripes, cela restait intellectuel. : moi ou moi et un psy ? : isabelle183 03-09-2007, 17:23 Par contre, parler de l'analyse comme de la base psychologique de la psychiatrie, heu, comment dire? Je crois qu'il doit y avoir un paquet de psychiatres qui doivent se retourner dans leur tombe! Oui,le père Freud (citation d'un de ses textes). xtfra6 : moi ou moi et un psy ? : Flibette 03-09-2007, 18:15 Oui,le père Freud (citation d'un de ses textes). xtfra6 Freud est loin d'être le père de la psychiatrie... Déjà qu'il a repiqué beaucoup de ses idées concernant l'analyse à des potes ou bien à d'illustres inconnus... : moi ou moi et un psy ? : Dragonne 03-09-2007, 21:06 Isabelle, il est desormais important que tu lises le Petit Livre Noir de la Psychanalyse xs15
Freud n'etait pas un dieu, c'etait un etre humain et il a dit beaucoup de conneries lui aussi xs15 : moi ou moi et un psy ? : isabelle183 03-09-2007, 21:31 Petit Livre Noir de la Psychanalyse xs15 Celui qui se base sur l'homme aux loups? ??? : moi ou moi et un psy ? : Dragonne 04-09-2007, 07:17 Pour Isabelle: http://www.amazon.fr/livre-noir-psychanalyse-Vivre-penser/dp/2264044470/ref=sr_1_1/402-5936586-7763310?ie=UTF8&s=books&qid=1188882903&sr=1-1
Pour No: moi je pense que quand on met quelqu'un sur un piedestal a ce point la, oui, il faut aller un peu plus loin (je ne parle pas pour les psys en general mais du cas particulier d'Isabelle). : moi ou moi et un psy ? : Flibette 04-09-2007, 08:51 De la psychiatrie telle que nous la connaissons aujourd'hui, il en est le père, ou plutôt le courant psychanalytique a permis de faire émerger la psychiatrie d'aujourd'hui et toutes les variantes de la psychologie. C'était une idée dans l'air du temps et c'est lui qui l'a le mieux défendu, il me semble qu'on peut donc lui en reconnaître la paternité. Il était loin d'être seul dans cette affaire et c'est bien ceux qui lui ont succédé qui en ont fait un "dieu" vivant à célébrer ou un père qu'il faudrait maintenant tuer. Je ne suis certainement pas de taille à trancher un tel débat mais par contre je peux reconnaître que son bébé à bien grandi et a permis de nombreuses évolutions dans différents domaines. Faut-il vraiment chercher plus loin ? Non, non, non et non! Qu'il soit celui qui a établit les bases de l'analyse (dans le sens regrouper les idées des uns et des autres) et en tant que tel être appellé "Père de la psychanalyse", je veux bien, pas de problèmes. Maintenant, il n'est pas le père de la psychiatrie telle que nous la connaissons aujourd'hui. C'est quand même oublier bien vite Pinel, Ey, Kreaplin (ortho?), Piaget et les autres! : moi ou moi et un psy ? : Flibette 04-09-2007, 09:25 Pour Isabelle: http://www.amazon.fr/livre-noir-psychanalyse-Vivre-penser/dp/2264044470/ref=sr_1_1/402-5936586-7763310?ie=UTF8&s=books&qid=1188882903&sr=1-1 A lire en gardant toutefois en tête que ce bouquin a été fait principalement par des comportementalistes ou des analystes qui ont retourné leur veste vis à vis de la psychanalyse. Ca fait quand même pas mal: les thérapies comportementalistes c'est bien, la psychanalyse, c'est caca! :-\ Ceci dit, c'est un bouquin intéressant car il permet de désacraliser Freud. : moi ou moi et un psy ? : Dragonne 04-09-2007, 11:24 Voila, donc apres, tu peux lire celui la
http://www.amazon.fr/Lanti-livre-noir-psychanalyse-Jacques-Alain-Miller/dp/202085774X/ref=sr_1_1/402-5936586-7763310?ie=UTF8&s=books&qid=1188897848&sr=1-1 Si apres t'as pas une approche critique... je rends mon tablier ;D |