NUTS - Nos Univers Très Sexy

Ca c'est un putain de sujet qui definitivement reste un grand mystere pour moi.

C'est un peu comme si le monde se divisait en 2 camps: les "sexuels" et les "des fois sexuels"

Assouplissement de doigts, one two: j'y vais

D'aussi loin que je peux me souvenir, mon bas ventre m'a envoyé des signaux fort. Avant de savoir ce qu'etait vraiment le plaisir, c'est à dire meme enfant, je me tirlipotais plus ou moins le sexounet.
Quand vers 13 ans j''ai eu mon premier orgasme ca a été une explosion de delices, avec la justification de tous ces signes avant courreurs.
L'ambiance familiale chez les Hotlly a toujours été détendue et des revues de cul trainaient dans le chambre de mes parents. Pas  specialement de discours parentaux, mais l'integration du sexe dans le paysage comme etant l'une de ses composantes naturelles. Du coup je n'ai pas ou peu posé de questions a mes parents, par contre j'ai bcp lu les union qui trainaient sur la table de nuit de mon père, sans jamais etre questionné sur les disparitions de revues (ben tiens  ;D)

Developpement tres cool avec ouverture au monde du cul sans aucune entrave en fait.

Ca ne se passe pas ainsi partout: il ya certaines familles ouvertement coincées du cul ou c'est "sale". Ou l'on entend frequement que la voisine est une chaudasse par ce qu'elle s'habille court, et tout plein de discours peu favorables à un epanouissement sexuel serein. Je pense meme qu'en certains cas, cela peut etre meme un frein absolu.

Ma question:
A l'age adulte, quelque soit la façon dont on a grandit, on finit quand meme en partie par se debarraser des schémas familiaux (quelqu'ils soient) et à vivre SA vie.
Enfin c'est ce qui me semble logique.
Or, il existe pourtant certains sujets qui ne se masturbent jamais, n'ont une construction sexuelle QUE par l'intermediaire de leur partenaire, un peu comme si leur corps (et donc leur plaisir) ne leur appartenait pas vraiment???

 

En ce qui me concerne, mes parents ne nous (à ma soeur et à moi) ont jamais parlé ouvertement de sexe. Quand on était petites et qu'ils y avaient des scènes un peu "hot" à la télé, mon père nous obligeait à fermer les yeux, c'est pour te dire  :D.

Néanmoins, à partir d'un certain âge, je dirais 16-18 ans, on a commencé à parler de sexe en "général" sans rentrer dans les détails de la vie intime de chacun.

Je n'ai donc pas eu "d'éducation" sexuelle pédagogique et parentale. Cependant, je suis d'accord avec toi, l'éveil à la sexualité (tardif mais choisi pour moi) ne m'a posé aucun problème, même si on ne m'a rien "expliqué".

Aucune revue, aucun discours mais aussi aucun "sacralisation" ou aucune "diabolisation". Donc j'ai appris à construire ma séxualité "seule" (c'est pas très clair là, mais je suis sure que vous comprenez).

Donc sur le fond, oui je suis d'accord, la sexualité peut se construire pour un individu quelque soit l'exemple ou le schéma qu'il avait.

Très tôt j’ai su ce qu’était la sexualité : y’avais des bouquins de cul dans la biblio (haut perché mais les escabeaux c pas pour les chiens), et surtout chez moi on parle cul comme on parle cuisine, travaux, voiture ou musique.
Parfois ça a du bon mais aussi du moins bon : suivant l’age que l’on a, parfois c difficile de savoir se repérer avec les données qu’on entend à droite et à gauche dans les conversations : je me souviens que parfois mes parents utilisaient des termes et moi je me disais « mais ça se fait ça dans la vie ? ? »

Je me suis masturbé tôt, y trouvant un plaisir de folie, trouvant tout de suite ça super trop top génial. Je crois que suite à cette « découverte » du plaisir j’ai encore plus accentué mon coté féminin, j’aimais plaire (sûrement inconsciemment pour arriver à mes fins). Déjà toute petite j’étais une fille de chez fille : je refusais les pantalons, j’aimais déjà le maquillage, me pouponner, j’avais les cheveux longs jusqu’aux fesses….. : mais aprés c’était pire ! ! ! et le résultat fut : que je faisais peur aux garçons….. à ceux de mon age du moins. Trop femme, trop mature. J’ai donc eu mon premier amant qu’à 18 ans : et catastrophe : rien de ce que j’avais entendu parler chez moi, ou lu dans les bouquins se faisaient , apparemment  « ça se faisait pas dans la vraie vie ! » et mes parents devaient être sacrement « hors normes ».

 Il m’a fallut presque 10 ans pour découvrir que c’était pas la bonne réponse : tout se faisait dans la vraie vie, seulement ce que je savais pas ce qu’il y a des gens qui sont faire pour le sexe et d’autre non. J’avais épousé le mauvais coté : celui qui ne me correspondait pas. Apres moult essaie de le convertire, me rendant compte que l’on ne change pas une nature profonde, une éducation, une façon de penser, un caractère aussi  , j’ai changé de vie et ait décidé de vivre comme à mes premières découvertes : sexuelle je suis !

Donc a lire vos témoignages, ce qui est profond est définitif? Que ce soit dans un sens ou dans l'autre?

Dans le cas de dysfonctionnement
-il y a ceux qui mettraient en panne leur construction sexuelle pour cause de mise en attente d'un révélateur
-et ceux pour qui révélateur ou pas, la chose reste de toute façon d'un attrait moyen, qui ne merite pas approfondissement?

toi, hottly, si on te disait de mettre ta libido en berne pour les dix ans à venir. Le ferais tu ? serais tu capable d'y arriver ?

 :o

D'ou la reponse à ta question : une nature profonde ne se change pas.
On est ce qu'on veux être, et non ce que l'autre veux que l'on soit.
Et puis il ne faut pas oublier, qu'il y a des êtres qui s'accordent avec certains et pas avec d'autre sans que l'on sache pourquoi. C'est comme ca.....

ah... voila un element; vibi decouvre qu'elle a un clit.

Tu le savais avant je suppose et tu avais dut essayer, et d'un coup cela se met a fonctionner!? Explique nous pourquoi comment  ???

A popos de ce sujet en général, il existe une redondance, je me demande si l'on ne devrait pas le marier au syndrome maman putain qui est ici
http://blog.nutsforum.com/index.php?option=com_smf&Itemid=63&topic=71.0

Difficile à répondre...J'ai toujours aimé le "sexe". Je me suis frottée très jeune sur mon traversin..
Mais à la suite de ma première découverte sexuelle, j'ai fait un petit blocage sur "mon plaisir"...
Ma seule excitation était la castration, le plaisir dans la souffrance.
Je me suis longtemps inquiétée car je ne me caressais pas. Je pense que mon premier "amour" à 16 ans, me demandait de me caresser devant lui, et je m'étais interdite ensuite de me donner moi même ce plaisir.
C'est lorsque j'ai débuté ma psychothérapie que là....terrible pour moi.  Bon mon traversin était mon compagnon depuis toujours, ou "mes partenaires". Depuis, oui je me donne du plaisir, une libido très active.
Par contre, il m'est arrivée dernièrement qu'elle soit au plus bas...J'ai du téléphoner à plusieurs ex.."je suis malade !!! ma libido a disparu !!" pendant un mois. Heureusement, mon ex est venu vérifier..Aux premières caresses "ben zut ...tu es vraiment malade..."...en fin de soirée.."euh ..je pense qu'elle est revenue"...

Voilà...

Par contre, mes parents ne parlaient très peu de sexe à la maison...J'ai "introduit" le sujet..depuis on en parle plus librement ...

On finit toujours par se débarrasser des schémas familiaux. Mais ça n'entraine pas forcément une augmentation de l'attirance pour le sexe. Il y aura toujours des personnes qui aimeront ça plus que d'autres, et ce, quelle que soit son histoire familiale.

J'ai mis pas mal de temps à me débarrasser de mes tabous familiaux. Chez moi, le sexe a toujours été sujet tabou jamais abordé en famille. On en parlait, mais du général, chacun restant très discret sur sa vie. Alors, j'ai découvert sur le tas. J'ai construit ma sexualité seule, accompagnée par mes différents partenaires. Et j'ai pendant longtemps été tributaire de mon partenaire. Ceci a contribué à l'echec de mes relations longues durée. Je ne me connaissais pas, ne m'étant jamais masturbée. Avec inconsciemment l'image de tabou qui restait derrière le plaisir.

Avec l'âge,le célibat, les périodes d'abstinence, la multiplicité des expériences, j'ai découvert mon corps, me suis épanouie. Je n'ai plus de tabous. Mais le chemin a été difficile, et heureusement jalonnée de gens m'ayant aidé à cette découverte. Aussi, je comprend que certains s'arrêtent en cours de chemin.

N'y a t il pas dans tout ça une part de curiosité de chacun.

Si la personne n'a pas envie de savoir, elle ne cherchera pas a savoir. C'est une facon d'etre propre à chacun.

Moi, j'ai découvert ma sexualité très tôt avec..... mon voisin!
C'était des jeux pour moi, mais des jeux sexuels!
Masturbation et sodomie! à 10 ans!
A la maison, c'était tabou.
A vrai dire j'ai fait ma maternelle à "Notre Dame de la Présentation", mon primaire à " Saint Pierre" et une partie de mon secondaire au "Petit séminaire"! Voyez le genre!
Je dis une partie, parceque je me suis fait virer de cette sainte institution, je supportais plus.
S'en est suivi un secondaire dans un établissement public et MIXTE!
Putain! quel pied! j'ai failli me faire encore virer parceque j'étais toujours dans les plans "faire le mur pour aller chez les filles" avec les ainés de ma chambrée (j'étais pensionnaire à l'époque).
J'ai toujours été attiré par les plaisirs de toute sorte.
J'ai, quelques années de débauche plus tard, vécu 20 ans de mariage où les 10 dernières années furent un désert sexuel.
J'ai tiré la sonnette d'alarme, mais n'ai pas été entendu.
C'est une des raison importante qui m'a fait quitter mon ex-femme.
J'ai besoin de sexe, je ne pourrais pas vivre sans.
Je ne pense pas que mon éducation m'ai particulièremtent aidé en ce sens, ou plutôt, je pense que cela fait partie d'une personnalité que l'on développe avec ou par opposition à ses parents.
En fait ils y sont forcément pour quelque-chose.
CQFD

Oui mais si tu ne sais pas qu'autre chose existe, tu restes dans "ta médiocrité sexuelle".
Je m'expliques, mariée jeune avec un homme plus jeune, on a avancé en meme temps sans savoir qu'il pouvait exister d'autres plaisirs .
Alors, c'est clair on n'a pas fait ce qu'il fallait pour surmonter l'épreuve ( c'est la raison pour laquelle je suis aussi admirative devant Vibi ) et , chacun de notre coté on a fait nos "experiences" en mettant un point final au couple .

Je ne vous recommande pas la lecture du livre " Petits arrangements avec l'amour"
Que ma soeur m'a offert pour mon pax...

Il y a effectivement un piste à suivre interressante là. On reconnait effectivement des variations de comportement sexuel (des variations de libido kua) en pré ou post menstruel. Enfin perso non hein  ;D, mais j'ai déjà vu ça chez ça chez les filles...

Plus il y a d'hormones males, plus la libido est developpée. Mais quand à devenir JamesBond Zerozero sexe...  D'ou effectivement ne pas ecarter les facteurs psycho sociaux. Bien vu cet abord SisterNo, je dis yes  ;)

 

Personnellement, je vais à mon rythme..et oui tout doux tout doux..Pour moi, je découvre et j'espère découvrir jusqu'à la fin de mes jours. Ma sexualité évolue avec ma maturité, mes désirs qui se modifient au cours du temps. Je n'écoute pas le désir de l'autre, mais les miens.
J'ai des limites qui peuvent se modifier, uniquement lorsque je suis prête à de nouveaux jeux.
J'accepte mieux certains actes, car je suis celle qui décide, et non imposés par mon partenaire de jeu.
J'aime le sexe, et je ne souhaite pas brûler des étapes, à être dégoutée. Donc je ne me précipite jamais, car je sais qu'un jour, je vais explorer ce type de relation, mais uniquement lorsque je serais capable psychologiquement de les vivre.
On peut tout faire sexuellement avec nos corps, mais il faut savoir "apprécier", "aimer", et être capable psychologiquement  de le vivre et de "se regarder le lendemain"...
Comme je ne souhaite pas être écoeurée par le sexe..donc ...je modère ma gourmandise...(je n'ai pas signalé que je freine ma sexualité...loin de là)

Je ne sais pas s'il s'agit de moments charnière. Ce que je sais c'est que ma sexualité à évolué, heureusement d'ailleurs parce que je plains mes premiers partenaires de jeu  ;D.

Mes envies évoluent, je me sens de plus en plus "libre" des regards désapprobateurs (que je me suis certainement inventé parfois...) de mes partenaires. Je ne sais pas où je vais mais je sais que j'ai encore des tas de choses à explorer. Elles correspondront peut-être à des périodes spécifiques, mais je crois surtout qu'elles correspondront à mes envies du moment, et j'espère qu'elles seront partagées.

pourquoi seulement les femmes répondent ?

Les hommes ... votre sexualité n'a jamais évolué ?

Vous êtes tels quels depuis vos débuts ?

Moi, je sais que j'ai envie d'autre chose, je ne suis pas satisfaite ... en y regardant bien ... je n'ai jamais été satisfaite ... mais c'est maintenant que çà me pose un problème ...
Un autre problème ... je ne sais pas trop de quoi j'aurais envie ... alors, je vous lis ... et ce qui me trouble ou m'excite ... ben je me le mets de côté pour y réfléchir à tête reposée ... pas envie de me précipiter et puis de regretter.

non, j'ai pas tout compris.
C'est quoi une nature sexuelle ?
Tu veux dire qu'elle est là et qu'elle se développe (ou pas) ?

Il y a sans doute des gens satisfaits qui ont ce qu'on pourrait appeler une vitesse de croisière, des habitudes confortables et épanouissantes : pourquoi pas ? Il ny a pas de normes en la matière.

Perso j'aime bien l'imprévu, la nouveauté, voire le glauque ou le dangereux : je n'en fais pas une obsession, mais si l'occasion se présente, en général je dis oui. Par cusiosité et aussi parce que, sauf une fois ou deux où les choses ont failli mal tourner, c'était plutôt bandant et jouissif comme expériences