NUTS - Nos Univers Très Sexy

http://www.metronews.fr/info/l-allemagne-premier-pays-europeen-a-reconnaitre-le-sexe-indetermine/mmhs!6oT5cAfa1ykbk/


Je trouve à la fois que c'est une bonne nouvelle (avoir le choix) mais en même temps, je me dis que ça doit être drôlement difficile de grandir avec ce poids du choix sur les épaules et avec moins de repères sexués. Remarquez qu'en cas d'indétermination sexuelle, ça doit être aussi compliqué d'être élevé comme une fille quand on se sent garçon et inversement.
Bref, ça m'interroge.

Votre avis sur la question?

Je suis réac. Etre élevé suivant l'organe sexuel attribué par la nature me semble le plus simple et le plus normatif. Après il suffit de ne pas être obtus si on constate que petit garçon préfère le rose et les tutus et petite fille les outils de mécanicien (grossière caricature peut-être).

A l'adolescence je vois des jeunes avec des affinités homosexuelles, mais pas de confusion des genres.
Suis pas certaine qu'il soit nécessaire de perturber des millions d'enfants à qui l'éducation standard convient au profit d'une minorité (qui ne doit pas être écrasée mais à mon sens ne devrait pas impacter non plus dans le sens inverse)

(article pas accessible)

Arf pour l'article!

Ce lien peut être?


http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/08/19/l-allemagne-premier-pays-europeen-a-reconnaitre-un-troisieme-genre_3463053_3214.html


Là, ça concerne uniquement les cas où le sexe ne peut être défini à la naissance, quand il y a une ambiguité sexuelle manifeste. Il ne s'agit pas de laisser le choix aux parents lorsqu'il s'agit clairement d'un garçon ou d'une fille.

Effectivement ça ne concerne que les hermaphrodites, d'après l'article.
Malgré tout, je reste très partagée également. Je pense que c'est une situation qui doit être extrêmement difficile à vivre, alors imaginer qu'à l'adolescence la personne ne puisse pas dire son sexe me laisse assez dubitative, d'un point de vue social.

Autre chose aussi, jusque là, l'opération se fait sur les tout-petits. Est-ce que d'un point de vue médical, laisser l'enfant grandir avec sa malformation génitale ne risque pas d'engendrer des problèmes purement médicaux ?

Je trouve plutôt positive l'idée de ne pas déterminer le sexe d'un nouveau né, en cas d'ambiguité avérée, de manière arbitraire.

Quand les attributs d'un sexe par rapport à l'autre prédominent, on peut peut-être trancher (sans jeu de mots).
Mais il arrive aussi que le choix s'avère impossible.
Et en effet, dans ce cas là, on peut se laisser le temps du choix en reconnaissant un troisième genre.

Dans nos sociétés, la différence et la rareté sont mal vues. Mais on pourrait aussi, avec une mentalité autre, se dire que cette rareté n'est pas une anomalie mais un don extraordinaire de la nature.
Tiens, j'imagine très bien que ces personnes d'un troisième genre puissent même être vues comme des personnes exceptionnelles, et enviées. 

Ca ne concerne effectivement que les cas d'ambiguïté sexuelle.

Par ailleurs, n'oublions que la langue allemande elle-même dispose de trois genres (féminin, masculin et neutre), contrairement à la langue française.

Je me demande si ça n'impacte pas la façon de voir les choses. Ou tout du moins, d'envisager de les nommer.