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=> Vie quotidienne et inclassables => : ktycash 09-09-2012, 12:05



: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 09-09-2012, 12:05
Jusqu'où ?


http://forum.nutsforum.com/index.php?topic=34323.0
L'autre fil me parraissant mal barré...
J'ouvre celui-ci.

Pas sûr qu'il avance plus sur le chmilblik... mais bon  ;D ;D

Je pense que chacun traverse des expériences qui transforment son être, sa façon de réagir aux autres et aux épreuves.

- Ceux qui en ont pris plein lag' (et cela ne donne pas fatalement le mérite d'une auréole)
- Ceux qui ont été très épargnés par la vie (et ce n'est pas honteux, c'est comme ça.)

En revanche on est responsable de la façon dont on a conscience de son propre parcours par rapport aux autres, et de la nature de l'ouverture aux parcours différents dont on est capable.

Exemple : On peut ne pas avoir connu la misère et verser des impôts sociaux ou donner aux restos du coeurs avec plus ou moins de bonne volonté. On peut préférer penser que les miséreux ont bien cherché leur merde et n'ont qu'à se bouger pour en sortir... Ou se foutre soi-même dans la merde en prenant trop à coeur celle des autres...

Que ce soit envers l'indigence matérielle ou psychologique des autres... la problématique est assez semblable :
- soit on la fuit en l'ignorant ou en la dénigrant pour s'en protéger.
- soit on ne la comprend pas, on ne la perçoit même pas
- soit on reste sensible mais on est convaincu d'être impuissant
- soit on pense à tort ou à raison pouvoir y faire quelque chose, et on agit avec des effets plus ou moins heureux  (voire catastrophiques) sur soi et sur les autres...

Mais dans nos choix relationnels au long cours, est-il indispensable d'avoir eu des vécus simiaires, ou du moins une façon de réagir similaire pour bien s'entendre ?

La complémentarité est-elle une utopie ?
Nos valeurs se construisent au gré de nos vies,
Comment se construit  la tolérance aux valeurs différentes ?  selon la proximité de l'autre ?

Exemple : J'ai vécu l'acoolisme familial, l'alcoolisme en couple... J'ai longtemps essayé de comprendre, d'aider... avant de comprendre que cela n'est possible que si je suis "détachée"... complètement détachée au niveau affectif, sinon je suis submergée. J'ai des phases de rejet total pour me protéger, et pourtant, je reste sensible au charme slave des alcooliques, comme un chant de sirènes...

Ex : j'ai vécu avec un faccho, j'ai compris sa culture, mais je n'ai pas supporté son intolérance aux autres...

Ex : j'ai connu le grand confort mais aussi  le rejet, la faim, l'échec, le handicap, le suicide, ... l'insécurité extrême : je ne peux pas y rester indifférente, dans mes tripes... pas dans la théorie.
 
Et vous ?


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 09-09-2012, 12:23
Vous bousculez pas pour répondre...  xs18


: Comprendre le vécu de l'autre
: grandoursbrun 09-09-2012, 14:44
.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Hotllywood 09-09-2012, 17:24
Je refuse de comprendre le vécu de la terre entière dont je me fous du tiers comme du quart.
Par contre je reste persuadé que certaines béquilles sont nécessaires un temps.
Et ça veut bien dire un temps.

Donc: je veux bien aider si je vois que l'autre n'est pas passif et là me pencher sur son vécu, un peu, juste ce dont j'ai besoin pour comprendre pourquoi il est dans la merde.

S'il s'agit d'un proche, soit je le connais par ce que nous avons évolué ensemble, soit je me suis reconnu dans des valeurs communes et nous sommes de fait devenu proches.
Là encore nous n'avons pas forcément le même vécu mais certainement des conclusions qui se ressemblent issues de nos expériences.

La répétition des cassages de gueule chez certaines personnes fini par épuiser toute bonne volonté chez moi et me renvoie à l'indifférence.

Sinon: comprendre et adhérer aux valeurs des autres n'est pas similaire. On adhère dans ce qu'on reconnait.

En fait j'ai l'impression que toussa est un peu fouillis et que nous avons deux sujets en un ?


Et puis un autre truc tant que j'y suis: la frontière est assez floue entre  indifférence et égoisme.


: Comprendre le vécu de l'autre
: valentin 09-09-2012, 17:55

Le sujet me parait mélanger allègrement les idées de "comprendre / connaître les circonstances de l'autre" (par exemple avoir vécu la pauvreté, la maladie, le deuil...) et "comprendre / reconnaître les sentiments ou émotions de l'autre".

Sur la seconde idée, disons les bénéfices de l'empathie en général, soit, on peut discuter.

Mais mélanger ce débat avec l'idée qu'on ne pourrait pas juger ou aider ou comprendre quelqu'un si on n'est pas soi-même passé par les mêmes circonstance, c'est stérile et malhonnête.

On peut être empathique et considérer que les circonstances de la vie (santé, origine sociale, pauvreté, etc.) ne sont pas des excuses ni des obstacles insurmontables.

Life = 5% opportunities, 95% attitude

Mais ça n'exclut pas la bienveillance et l'empathie, en fin de compte quelles que soient les situations personnelles, la palette des émotions qui nous passent par la tête est assez universelle.





: Comprendre le vécu de l'autre
: grandoursbrun 09-09-2012, 18:40
.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Célimène 09-09-2012, 18:51
Il y a en effet plein de choses dans ce sujet :).

Brutalement, je répondrais qu'heureusement qu'il n'est point besoin d'avoir vécu la même chose pour se comprendre, sinon, on ne pourrait pas s'entendre avec grand monde. 

Ensuite, je ne crois pas à la hiérarchie des épreuves, au petit jeu du "j'ai vécu des trucs plus durs que toi donc je suis plus malheureux." 

Comprendre l'autre, c'est effectivement une question d'empathie mais aussi de projections, ou plutôt de contrôle de ses projections. 
En effet, on est facilement tenté de projeter ses propres réactions et comportements sur les autres et donc se planter largement dans la compréhension qu'on peut avoir de son vécu. 
En outre, dans ce genre d'échange, la bilatéralité est essentielle, je ne peux pas comprendre quelqu'un qui s'ingénie à brouiller les pistes par exemple, tout simplement parce que c'est quelqu'un qui n'a pas envie d'être compris. 

Ensuite tu poses le sujet des valeurs communes, d'un socle qui permet de se comprendre. Par exemple, j'aurais du mal à comprendre un révisionniste quels que soient les efforts que je ferais pour y parvenir. Je pense qu'il est plus facile de comprendre qq'un avec lequel on partage des valeurs et une culture, même si ça fait mal à mon petit cœur de gaucho. 


: Comprendre le vécu de l'autre
: valentin 09-09-2012, 18:58

Fait chier, suis ENCORE d'accord avec Célimène !



: Comprendre le vécu de l'autre
: Valentine 09-09-2012, 19:04
Un peu comme Hot, ce n'est pas le vécu de l'autre que je prends en compte mais sa volonté de se sortir d'une galère

Et puis suis aussi plutôt d'accord avec Celimène, comme souvent aussi


: Comprendre le vécu de l'autre
: Célimène 09-09-2012, 19:05
Fait chier, suis ENCORE d'accord avec Célimène !
Fais gaffe, tu vas finir par être de gauche.


: Comprendre le vécu de l'autre
: valentin 09-09-2012, 19:10
Fais gaffe, tu vas finir par être de gauche.

Mais je SUIS de gauche, m'enfin...



: Comprendre le vécu de l'autre
: vette 09-09-2012, 20:10
Fait chier, suis ENCORE d'accord avec Célimène !



Toi aussi t'as un petit coeur de gaucho ? ;D


: Comprendre le vécu de l'autre
: vette 09-09-2012, 20:22
Dans comprendre, je lis prendre avec.

Et non, je n'ai pas besoin d'avoir un vécu similaire à celui de l'autre pour comprendre ce qu'il vit.

Et aussi, d'accord pour dire qu'il est impossible d'établir une hiérarchie de la souffrance ou des emmerdes.

Chacun a sa manière d'appréhender les choses, chacun a sa forme particulière de sensibilité, de force pour gérer ses souffrances.
Dans tous les cas, je ne me pose pas en juge. D'aucuns se noient dans un verre d'eau, d'autres déménagent des montagnes.
Ca ne veut pas dire que les uns valent mieux que les autres.

Perso, j'ai toujours eu du mal avec les mous (et non ce n'est pas sexuel). Pour autant je ne me crois pas meilleure qu'eux parce que je ne le suis pas.
Pour certains, le verre d'eau est un océan dans lequel ils se noient. Certains même en meurent pour de bon.
Et ce n'est qu'après coup qu'on réalise que pour eux c'était bien un océan, et qu'ils s'y noyaient vraiment.

Finalement, comme le faisait remarquer Val (c'est la deuxième fois en peu de temps que je suis d'ac avec lui, va falloir que j'aille consulter), la nature humaine présente de grandes constantes, et ''la palette des émotions'' demeure universelle.

Ceci dit, si j'aime bien savoir d'où viennent les gens, j'aime bien savoir où ils vont et mesurer le chemin parcourru.


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 09-09-2012, 21:38
Il y a en effet plein de choses dans ce sujet :).

Brutalement, je répondrais qu'heureusement qu'il n'est point besoin d'avoir vécu la même chose pour se comprendre, sinon, on ne pourrait pas s'entendre avec grand monde.

Ensuite, je ne crois pas à la hiérarchie des épreuves, au petit jeu du "j'ai vécu des trucs plus durs que toi donc je suis plus malheureux."

Comprendre l'autre, c'est effectivement une question d'empathie mais aussi de projections, ou plutôt de contrôle de ses projections.
En effet, on est facilement tenté de projeter ses propres réactions et comportements sur les autres et donc se planter largement dans la compréhension qu'on peut avoir de son vécu.
En outre, dans ce genre d'échange, la bilatéralité est essentielle, je ne peux pas comprendre quelqu'un qui s'ingénie à brouiller les pistes par exemple, tout simplement parce que c'est quelqu'un qui n'a pas envie d'être compris.
 
...

J'ai ouvert ce fil, car il me semblait que l'autre devenait épidermique parce que trop pollué par des "projections"

Ce terme est très utilisé en psycho de comptoir,
Les projections sont innombrables dans la vie courante,
Mais s'il est un média qui s'y prête, c'est bien l'écrit.  Les ressentis n'étant exprimés que par des mots, l'expression du corps, du visage ne complète pas les particularités du ressenti de celui qui s'exprime et de celui qui lit...
C'est la porte ouverte à toutes les "projections".

Ce concept, j'ai longtemps crû l'avoir compris, pour l'avoir bossé en fac de psycho... j'étais loin du compte.

Et comme tu l'écris Célimène, ce n'est qu'en essayant de pratiquer le contrôle de ses propres projections que l'on commence à comprendre combien la compréhension de l'autre peut-être polluée par notre propre ressenti, notre propre vécu. Et que l'on commence à percevoir le jeu de l'autre s'il est biaisé.

Au-delà des relations de forum, je crois que dans les relations  de la vie et dans les relations amoureuses en particulier, il y a des projections bénéfiques et d'autres particulièrement malveilllantes (consciemment ou pas)...





: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 09-09-2012, 22:44
Quant aux "vécus", j'en ai chié et j'ai connu des gens dans des situations si extêmes que je l'avoue, j'ai de moins en moins de gaité et de patience, de moins en moins de facilité à avoir de l'empathie pour des petites choses superficielles... du style "je me suis cassé un ongle, j'ai cabossé ma voiture ou encore je me suis disputée avec ma copine parce qu'elle portait la même robe que moi"... quand j'en ris c'est toujours au second degré.

Quand un mec me raconte pourquoi il a pu se sentir blessé dans ses précédentes relations dans les petites guégerres d'égo qui ont pété son couple... Si je ressens des choses petites, mesquines de part et d'autre... j'ai envie de partir en courant.

C'est entre autre une chose qui m'inquiète un peu car je me sens de moins en moins capable de m'intégrer dans la vie de quelqu'un de "normal".


: Comprendre le vécu de l'autre
: valentin 10-09-2012, 07:00
Oui, bien sûr : pas de hiérarchie des malheurs, sauf ceux de Kty, forcément.

Je croyais que oui, mais en fait je n'ai rien compris à ce fil, je pense...



: Comprendre le vécu de l'autre
: Rubis 10-09-2012, 07:43
comprendre le vécu de l'autre ? on peut très bien avoir vécu la même chose que quelqu'un et avoir une réaction totalement opposée car cela dépend de sa personnalité, du moment où cela arrive dans la vie, ...
Par contre, sans avoir vécu la même chose que l'autre, on peut ressentir de l'empathie.
De plus, comprendre le vécu de l'autre a quelque chose d'ambitieux en soi voire d'impossible selon ce vécu car ce vécu, on ne l'appréhende que par la vision qu'à cette personne de ce vécu et donc peut être tronqué dès le départ.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Valentine 10-09-2012, 09:45
Oui, bien sûr : pas de hiérarchie des malheurs, sauf ceux de Kty, forcément.

Je croyais que oui, mais en fait je n'ai rien compris à ce fil, je pense...



Désolée Kty, mais j'ai fait ce que j'ai pu ce wk : bon resto, sexe, séries,

Visiblement ça n'a pas suffit  xs03


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 10-09-2012, 10:16
Désolée Kty, mais j'ai fait ce que j'ai pu ce wk : bon resto, sexe, séries,

Visiblement ça n'a pas suffit  xs03

Ben alors je vais juste lui donner la clé de son énervement...
1/ avec projection, dans un fil, il croit lire une attaque à sa réalisation de couple...
2/ correctif  de ma part, c'est un point (un seul d'ailleurs) relatif à la qualité de ses conseils relationnels aux autres que je critiquais.
3/ ancrage sur la première projection parce qu'elle est stupide donc moins menaçante pour l'égo que la critique réelle...  ;D

Tu tiens vraiment beaucoup à être un conseilller relationnel parfait Valentin...
spa grave...
Enfin pour moi, ça ne l'est pas du tout.
 :)



: Comprendre le vécu de l'autre
: valentin 10-09-2012, 10:33
Désolée Kty, mais j'ai fait ce que j'ai pu ce wk : bon resto, sexe, séries,

Visiblement ça n'a pas suffit  xs03

Ben je suis plein d'empathie, j'admets que je ne comprends pas tout, et que Kty est un cas à part...

Donc continuons les bons restos et le sexe, ça marche !!


: Comprendre le vécu de l'autre
: valentin 10-09-2012, 10:48
Ben alors je vais juste lui donner la clé de son énervement...
1/ avec projection, dans un fil, il croit lire une attaque à sa réalisation de couple...
2/ correctif  de ma part, c'est un point (un seul d'ailleurs) relatif à la qualité de ses conseils relationnels aux autres que je critiquais.
3/ ancrage sur la première projection parce qu'elle est stupide donc moins menaçante pour l'égo que la critique réelle...  ;D

Tu tiens vraiment beaucoup à être un conseilller relationnel parfait Valentin...
spa grave...
Enfin pour moi, ça ne l'est pas du tout.
 :)



Si je t'ai mal comprise, peut-être est-ce utile que tu remettes en question ta façon de t'exprimer à l'ecrit, ton post était au minimum ambigü.

Au final j'ai dit ce que j'avais à dire sur l'autre fil : la limite de ta post-rationalisation "mais moi je suis différente, je suis intègre et absolue", c'est l'utilisation de cette dialectique pour juger de la vie des autres, notamment quand ils n'ont absolument pas demandé ton avis ou tes conseils.
Si je me suis trompé et que ce n'était pas ton intention, cool.
C'est dit quand même, à toutes fins utiles.

Si la conséquence est que je dois m'abstenir de commenter tes posts (sur ton fil, qui plus est) pour ne pas être suspect d'acharnement, il suffit de me le dire, ça fera des vacances à mon empathie.

Voilà, je ne peux pas être plus conciliant, à toi de voir.



: Comprendre le vécu de l'autre
: valentin 10-09-2012, 11:29
Cela étant, avant de me faire virer de ce fil, je voulais quand même ajouter une idée qui me parait intéressante.

L'empathie, ça ne veut pas forcément dire être sympa, la bienveillance passe aussi par les coups de pied au cul.

Mon vécu, mon expérience, c'est aussi d'avoir été souvent confronté à des organisations ou des individus en crise, et de reconnaître leurs schémas d'enfermement.

Selon mon expérience, les individus ou les groupes sociaux qui sont en crise ont une réaction assez universelle : ils réécrivent l'histoire, ils construisent une légende pour décrire leurs problèmes, légende qui leur permet de garder le beau rôle.

Exemple pour une organisation : c'est mon concurrent qui casse les prix, c'est les commerciaux qui déconnent, c'est le siège qui a coupé les moyens, c'est la météo, etc.

Exemples pour un individu : c'est ma femme, c'est mon chef de service, c'est la crise, c'est l'entretien de la bagnole, c'est...

En règle générale, cette légende rassurante a ses racines dans la réalité, mais n'est qu'une petite partie du problème, voire même est plus un effet qu'une cause.

On peut s'en foutre et juste écouter les gens se plaindre de ce qui n'est pas vraiment leur problème, et ainsi contribuer à les laisser dans leur merde, sans rien résoudre, mais pas remis en cause personnellement.

Mais si on veut vraiment les aider à s'en sortir, il faut contribuer à leur faire voir la vérité en face, ce qui peut être une remise en cause violente.
On peut le faire avec bienveillance et empathie, en prenant des gants de velours et en prenant en compte que c'est difficile; mais le process reste violent intrinsèquement.

Méfions-nous des gens gentils, ce ne sont pas forcément ceux qui nous aideront à sortir de la merde.

Ouala.


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 10-09-2012, 11:40
Je n'ai jamais interdit mes fils à personne Valentin... j'ai juste écrit faire une pause pour se calmer et se relire tranquillement.

Je veux bien te concéder que je ne m'exprime pas toujours très clairement.
Je ne suis pas une littéraire... mais alors pas du tout du tout...
Je fais beaucoup d'efforts pour écrire. (pas toujours concluants, mais j'en fais)

Et de plus, en ce moment, je n'ai plus le temps d'écrire ou de lire des choses légères...
c'est dommage pour moi, je sais que cela manque d'élégance, c'est juste un gros virage que je dois prendre maintenant parce c'est maintenant qu'il se présente sur ma route. Je n'ai aucun mérite quant à ça, à part celui d'avoir tenu le coup sans péter définitivement les plombs sous le poids de l'inertie... (mon psy dit : vous vous tenez encore ! vous avez la foi !!!  La vérité c'est que je voyais aucun autre choix rationnel à portée de mes possibilités)


Fin de l'apparté.


La suite ne te vise pas... mais je t'en préviens car elle comprend une part des points de vue qui t'agacent chez moi cela risque de t'agacer encore si tu la lis de façon projective.

Oui, bien sûr : pas de hiérarchie des malheurs, sauf ceux de Kty, forcément.

Je croyais que oui, mais en fait je n'ai rien compris à ce fil, je pense...



Je ne hierarchise pas les malheurs... l'objectivité d'un dégât si quand même un peu...
Je hierachise surtout la façon de réagir aux problèmes.
Et pour moi, le critère essentiel c'est :
Etre loyal et légitime parmis les autres.
Bouffer l'autre pour s'en sortir ou pas...

Quelqu'un de vaniteux ou méprisant me déçoit, quel que soit son degré de réussite ou d'échec.
Les gens qui s'accrochent à des détails parce qu'ils n'ont jamais eu rien de plus grave à foutre dans leur vie... ça m'agace de plus en plus dans une relation proche... Dans un cercle plus large, je m'en moque un peu... le monde est tel qu'il est, les gens sont tels qu'ils sont et je n'ai plus vocation à les changer ou leur ouvrir les yeux. Je ne suis plus une ado.

Dans l'intimité, bien que cela n'ait rien de très sérieux...ça les rend incompatibles pour moi, justement parce que je renonce à essayer d'ouvrir les yeux de l'autre sur ce que je suis et pourquoi.
Mais j'aime ce que je suis, mon parcours m'a construite ainsi et je sais qu'ils ne m'aiment pas pour les mêmes raisons, alors ils sont incompatibles dans mon cercle proche.

Un truc qui m'avait froissée chez mon Amimour, c'est le repli vers ses acquis matériels, et la position assurée de son égo même s'il devait faire des compromis éthiques graves pour s'en conforter.

Un truc qui m'avait froissée chez zicos, c'est que pour lui, une enfance difficile, c'était fatalement une enfance pauvre matériellement... il ne pouvait pas concevoir qu'un enfant disposant d'un frigo plein puisse souffrir de maltraitance. Le monde était simple, les riches sont heureux, les pauvres sont opprimés... Le classique  monopôle du coeur...

Le confort des idées d'une classe d'appartenance...
Les bagarres d'idées et la place de l'égo dans les rapports homme/femme m'énervent aussi de plus en plus...
J'ai passé du temps à essayer de les comprendre... maintenant que j'en perçois mieux les enjeux, ça m'écoeure de plus en plus.


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 10-09-2012, 11:57
Cela étant, avant de me faire virer de ce fil, je voulais quand même ajouter une idée qui me parait intéressante.

L'empathie, ça ne veut pas forcément dire être sympa, la bienveillance passe aussi par les coups de pied au cul.

Mon vécu, mon expérience, c'est aussi d'avoir été souvent confronté à des organisations ou des individus en crise, et de reconnaître leurs schémas d'enfermement.

Selon mon expérience, les individus ou les groupes sociaux qui sont en crise ont une réaction assez universelle : ils réécrivent l'histoire, ils construisent une légende pour décrire leurs problèmes, légende qui leur permet de garder le beau rôle.

Exemple pour une organisation : c'est mon concurrent qui casse les prix, c'est les commerciaux qui déconnent, c'est le siège qui a coupé les moyens, c'est la météo, etc.

Exemples pour un individu : c'est ma femme, c'est mon chef de service, c'est la crise, c'est l'entretien de la bagnole, c'est...

En règle générale, cette légende rassurante a ses racines dans la réalité, mais n'est qu'une petite partie du problème, voire même est plus un effet qu'une cause.

On peut s'en foutre et juste écouter les gens se plaindre de ce qui n'est pas vraiment leur problème, et ainsi contribuer à les laisser dans leur merde, sans rien résoudre, mais pas remis en cause personnellement.

Mais si on veut vraiment les aider à s'en sortir, il faut contribuer à leur faire voir la vérité en face, ce qui peut être une remise en cause violente.
On peut le faire avec bienveillance et empathie, en prenant des gants de velours et en prenant en compte que c'est difficile; mais le process reste violent intrinsèquement.

Méfions-nous des gens gentils, ce ne sont pas forcément ceux qui nous aideront à sortir de la merde.

Ouala.

Ta dernière phrase est juste.

Pour le reste... les schémas d'enfermement ...
je vais les rapprocher le la notion de karma...
on reste confronté à des blocages similaires, pas vraiment parce que l'on recherche des situations similaires, ce serait même parfois l'inverse, malgrè la recheche de situations différentes, le même blocage personnel  produit une impasse jusqu'à ce que l'on trouve ce qui doit changer pour le surmonter.

Mais le fait qu'un déblocage soit long, ne veut pas dire qu'il n'est pas en marche et n'existe pas.

Mon blocage, je le connais : je refuse d'être méchante, d'utiliser ce que je réprouve chez l'autre pour le battre sur son propre terrain... je ne supporterai pas l'idée de lui ressembler.  Si je ne suis pas non plus de taille à surmonter le truc à la loyale, j'attends.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Dr. Ruth 10-09-2012, 12:11
Je ne suis pas la reine de l'empathie, loin de là. Les chouineurs m'emmerdent, quelle que soit la légitimité de leurs malheurs.
En revanche, quelqu'un qui veut se faire botter le cul parce qu'il veut s'en sortir et ne sait pas par où commencer, là je me trouve en position d'apporter de l'aide. Parce qu'elle est sollicitée, et qu'elle répond surtout à "aide toi le ciel t'aidera".
Ceux qui sont dans le déni de "c'est trop pas ma faute, tu peux pas comprendre", non en effet je ne peux ni ne veux perdre mon temps avec eux. S'ils sont trop cons pour se bouger et ouvrir leurs écoutilles et se remettre un tant soi peu en question, qu'ils aillent se faire voir.


: Comprendre le vécu de l'autre
: léni 10-09-2012, 12:14
Je ne suis pas la reine de l'empathie, loin de là. Les chouineurs m'emmerdent, quelle que soit la légitimité de leurs malheurs.
En revanche, quelqu'un qui veut se faire botter le cul parce qu'il veut s'en sortir et ne sait pas par où commencer, là je me trouve en position d'apporter de l'aide. Parce qu'elle est sollicitée, et qu'elle répond surtout à "aide toi le ciel t'aidera".
Ceux qui sont dans le déni de "c'est trop pas ma faute, tu peux pas comprendre", non en effet je ne peux ni ne veux perdre mon temps avec eux. S'ils sont trop cons pour se bouger et ouvrir leurs écoutilles et se remettre un tant soi peu en question, qu'ils aillent se faire voir.

je fonctionne plus ou moins comme çà ... mis à part que je donne quand même quelques chances avant de me désintéresser ...
je peux comprendre qu'on ait besoin de baisser les bras et de se laisser aller ... de temps à autres ... mais ceux qui ne font que se plaindre sans se remettre en question et sans se donner les moyens d'avancer ... c'est sans moi !
Par contre ... quelqu'un qui veut s'en sortir et a juste besoin d'un coup de pouce/main/pied ... me trouvera à ses côtés.


: Comprendre le vécu de l'autre
: mescalero 10-09-2012, 13:25
Lu.


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 10-09-2012, 13:41
Je crois que tant que l'on est vivant... on peut apprendre mais...

Quand l'enfant normal apprend, il y a des phases de régressions apparentes dans ses connaissances... en fait, soit, son esprit est occupé à structurer plus en profondeur ce qu'il apprend, soit, il n'a plus d'environnement affectif, intellectuel ou matériel suffisant pour continuer à apprendre.

Chez l'adulte, on devient plus rigide, les résistances qui ont servi un temps de protection sont plus difficiles à surmonter, elles se sont ancrées dans le réel à de multiples niveaux. La capacité à fonctionner différemment s'amenuise avec le temps.
Si adulte on a trouvé la zone de confort dans laquelle fonctionner de façon épanouissante à sa façon : touvab'... sinon...
Il y a trois paramètres, l'intellect, l'affect, et l'environnement matériel...
Je ne suis pas sûre qu'il y ait fatalement une juste répartition des trois pour tous.
Je ne suis pas sûre que l'on ait juste ce que l'on mérite... dans un sens ou dans l'autre.

Comprendre c'est aussi trouver des similitudes et échanger pour réduire les écarts, alors je crois que lorsque l'autre est trop différent de nous, on a du mal à le comprendre.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Valentine 10-09-2012, 18:42
Je ne suis pas sûre que l'on ait juste ce que l'on mérite... dans un sens ou dans l'autre.

il faut sortir de la question du mérite par rapport au bien ou au mal qui nous arrive et qui est indépendant de nous.


: Comprendre le vécu de l'autre
: mescalero 10-09-2012, 18:50
Lu.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Célimène 10-09-2012, 20:15
Comprendre c'est aussi trouver des similitudes et échanger pour réduire les écarts, alors je crois que lorsque l'autre est trop différent de nous, on a du mal à le comprendre.
Le principal moteur en l'espèce, c'est l'envie de comprendre l'autre :). Mais il me semble que Valentine l'a déjà dit sur un autre fil.

Ruth et Leni, je comprends ce que vous dites, ça me saoule aussi d'entendre des gens geindre. Néanmoins, il m'arrive d'avoir juste envie qu'on me plaigne, qu'on me dise que j'ai le droit d'être malheureuse, que je n'ai pas eu de chance sur ce coup là avant de passer aux plans d'actions en 3 parties. En plus, il se trouve que je préfère définir moi-même ledit plan d'actions.
Je pense que cette étape de geignage (j'invente des mots si je veux) est un mal nécessaire. Évidemment s'il n'y a pas d'étape suivante, c'est ennuyeux  ;D.

J'ai réalisé ça un jour où une de mes amies proches m'a dit "ça va mieux maintenant mais il y a 4 mois, j'ai eu une période difficile." Justement à l'époque où j'étais allée passer une semaine dans son lointain exil et où elle ne m'avait rien dit sans doute parce que mon écoute n'était pas assez attentive et/ou trop tournée vers l'action.


: Comprendre le vécu de l'autre
: léni 10-09-2012, 20:25
Je suis d'accord avec toi.. D'ailleurs je l'ai dit. Je peux comprendre qu'on ait besoin de baisser les bras de temps à autres. .. Mais çà ne doit durer qu'un temps... Et ensuite on redresse les épaules et on va de l'avant.
 :)
 


: Comprendre le vécu de l'autre
: Dr. Ruth 10-09-2012, 20:30
Néanmoins, il m'arrive d'avoir juste envie qu'on me plaigne, qu'on me dise que j'ai le droit d'être malheureuse, que je n'ai pas eu de chance sur ce coup là avant de passer aux plans d'actions en 3 parties. 

complètement d'accord, mais on ne s'adresse pas aux mêmes personnes suivant la situation : oreille ou pied au cul  :)


: Comprendre le vécu de l'autre
: Célimène 10-09-2012, 20:37
Je suis d'accord avec toi.. D'ailleurs je l'ai dit. Je peux comprendre qu'on ait besoin de baisser les bras de temps à autres. .. Mais çà ne doit durer qu'un temps... Et ensuite on redresse les épaules et on va de l'avant.
 :)
 
Comment estimes tu le temps en question ?
C'est une vraie question hein, je suis très vite agacée par les plaintifs et du coup je m'interdis de l'être. Mais estimer une durée légale de geignage autorisé revient un peu à hiérarchiser les malheurs non ?

complètement d'accord, mais on ne s'adresse pas aux mêmes personnes suivant la situation : oreille ou pied au cul  :)
Tu veux dire qu'on choisit l'interlocuteur selon ce qu'on a envie d'entendre ? Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Dr. Ruth 10-09-2012, 20:53
selon ce que l'on a besoin d'entendre, en fonction de nos propres moyens à l'instant t


: Comprendre le vécu de l'autre
: vette 10-09-2012, 21:00
Je veux bien comprendre, mais je préfère proposer des solutions concrètes. Dans tous les cas, je préfère l'action.
Quand l'amant est mort, j'ai pris un sacré coup dans les dents.
Mon amie de toujours a su quoi faire pour que j'aille mieux : elle m'a entrainée dans un tourbillon de fêtes, de sorties, de vacances.
Pour moi, ça a été mille fois plus efficace que de passer des heures à ressasser encore et encore les mêmes choses.
C'est d'ailleurs ce que je fais pour moi : je me soigne par l'action. Là, je n'y arrivais plus, et j'ai apprécié grandement qu'elle fasse pour moi.

Et c'est aussi ce que je fais le mieux pour les autres : acter. J'ai relativement peu de patience pour l'écoute, même si elle a aussi sa place.
Mais en deux temps : écoute, puis action.


: Comprendre le vécu de l'autre
: léni 10-09-2012, 21:00
C'est du cas par cas. .. J'aurai beaucoup plus de patience pour quelqu'un qui ne se plaint jamais. ... Que pour quelqu'un qui chouine dès le plus petit ennui...


: Comprendre le vécu de l'autre
: LPF 10-09-2012, 21:07
C'est du cas par cas. .. J'aurai beaucoup plus de patience pour quelqu'un qui ne se plaint jamais. ... Que pour quelqu'un qui chouine dès le plus petit ennui...

Bah l'histoire de l'enfant qui criait au loup, tout ça...


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 10-09-2012, 22:38
Une longue exposition à un stress puissant surtout lors des périodes clé du développement peut rendre rend fou.

Une longue exposition à un stress moyen est beaucoup plus destructrice qu'une courte exposition à un stress puissant.
Certains stress de courte durée seraient même bénéfiques pour la régénérescence des cellules cérébrale.
(d'où l'efficacité du pied au cul ?  ;D )

On a souvent tendance à oublier cette nuance importante dans les vécus.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Cardamone 10-09-2012, 23:27
selon ce que l'on a besoin d'entendre, en fonction de nos propres moyens à l'instant t

 xs15


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 11-09-2012, 09:26
 xs15 ça, c'est très exact... ma meilleure amie que j'adore... et c'est réciproque... est très "pied au cul..."
 Je lui parle absolument de tout...

Sauf en période d'enlisement total : je ne la contacte pas, je sais que ça lui ferait trop de peine de me voir bloquée et de ne pas pouvoir m'aider avec son super punch !
Ensemble, on ne chouine jamais... il nous arrive de craquer, mais on a besoin de finir la séance de craquage par un acte et un éclat de rire.

Ici je chouine... parce que je me dis qu'en "lecteur" ceux que cela indispose peuvent zapper. Et puis ici, je me fous à poil comme chez le toubib quand je suis malade, je ne suis pas dans la "séduction".
J'ai autant de bien à recevoir des  xs16 que des  xs07
En plus, à l'écrit on peut différer la lecture des réponses à l'oreille ou au cul selon l'instant t...  ;D


: Comprendre le vécu de l'autre
: mescalero 11-09-2012, 09:37
Lu.


: Comprendre le vécu de l'autre
: Célimène 11-09-2012, 10:53
selon ce que l'on a besoin d'entendre, en fonction de nos propres moyens à l'instant t
Tu as sans doute raison mais je n'arrive pas à faire ce genre de tri parmi les rares personnes que j'appelle en pareil cas... Du coup, je pallie le truc différemment et en prévenant de ce que j'ai envie/pas envie d'entendre  :).


: Comprendre le vécu de l'autre
: Dr. Ruth 11-09-2012, 12:23
en général je n'appelle pas  ;D
mais ceux qui font appel à moi, c'est en général pour l'option pied au cul. Voire même certains me le réclament et m'apostrophent à la fin de la soirée :" mais je suis venu pour ma baffe et tu ne me l'as pas mise  :'( ". Ben oui, dès fois la baffe c'est : débrouille toi, je t'ai déjà tout dit  ;D


: Comprendre le vécu de l'autre
: vette 11-09-2012, 19:04
Mes amies s'inquiètent de ne jamais m'avoir vu pleurer. Aucune n'a jamais eu envie de piedauculter.
Finalement, c'est assez révélateur de mon fonctionnement, je trouve. ;D


: Comprendre le vécu de l'autre
: Phénix 15-09-2012, 07:54
Je dirai que la vie m'a épargnée, c'est très subjectif, car par exemple un oncle m'a fait comprendre que ce qui m'arrivait en ce moment était "très dur" (le fait de voir son rôle de père critiqué quand on a eu qu'un géniteur soit même). J'ai croisé sur ma route des femmes qui a mon sens en avait bavé (je me souviens aussi de remarques acides de mon ex femme: "elles l'ont choisie").

Je me suis rendu compte que je projetais énormément, et pour en revenir à l'écriture qui "encourage" cela, je l'explique par ma passion pour les livres... Pour entrer dans un livre il faut projeter... Les projections ça permet d'animer une salle, tout un tas de choses positives et pas que de la manipulation.

C'est ainsi que je digresse à n'en plus finir, et que je mélange souvent un peu tout comme certaines l'ont dit (à juste titre).
 
J'ai eu de longues discussions à ce sujet avec mon psy (qui j'espère n'est pas de comptoir parce que je l'adore!), il m'a parlé de la nécessité de vérifier mes projections...
J'ai expérimenté, vérifié avec toujours dans un coin de ma tête que ça n'était pas pour autant une certitude.
Et j'ai vécu des expériences très fortes en ce sens ces derniers mois. En dialoguant je me suis rendu compte que je me faisais du mal à projeter, à imaginer la peine de quelqu'un par exemple alors qu'elle la maitrisait parfaitement.

Maintenant plutôt que de dire "je comprend", je dis "J'imagine", et beaucoup me dise que je suis calme et compréhensif... Je n'en reste pas moins un passionné et un impulsif.

Je suis un gentil.. Je veux aider la terre entière, je trouve des excuses à tout le monde.
Mais on ne peut pas aider la terre entière, c'est là effectivement où comme beaucoup le dise l'attitude de l'autre est importante.

Désolé, obligation parentale... Je reviendrai plus tard.


: Comprendre le vécu de l'autre
: ktycash 15-09-2012, 10:50
 xs15 je crois que tu as de bonnes raisons d'apprécier ton psy...
Contrôler ses projections c'est très difficile... et dans l'absolu c'est impossible. Mais s'auto-surveiller du coin de l'esprit surtout en périodes de conflits, cela améliore la qualité des relations.
 
Reconnaître que l'on "imagine" ce que l'autre a voulu dire, c'est un premier pas, c'est douter un peu de ce que l'on pense avoir compris et cela laisse un espace à l'autre pour rectifier l'échange vers plus d'authenticité réciproque.

Techniquement les formes de questionnements ouverts et non interprétatifs permettent de mieux entendre ce que l'autre a à exprimer. Ce n'est pas naturel à tous... 
L'ouverture à l'esprit de l'autre cela se travaille. Et cela fait énormément évoluer les deux interlocuteurs.

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Et puis ensuite, au-delà du discours, il y a les actes qui concordent ou pas avec les intentions exprimées.


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