NUTS - Nos Univers Très Sexy

Les enfants ca s'eleve pendant... un certain temps. Tous les parents savent a quel point ca prend de la place tant que c'est la d'ailleurs. Et puis un jour, ca part. Ca doit faire un changement a peut pres aussi dingue que de passer de l'activite a la retraite. Et la retraite ca se prepare.

On ne se prepare pas a l'apres depart des enfants. Bizarre, non?

Comment vous verriez votre vie apres le depart de vos enfants?

Moi je triche parce que comme j'ai ma fille qu'une semaine sur deux je sais exactement a quoi ressemble ma vie quand elle est partie et il y a des chances que ca soit dans la meme lignees dans quelques annees (avec un mec dans ma vie en plus): boulot, theatre, un peu de sport, sorties avec les amis, organisation de week end/soirees/vacances (avec mon futur homme) et un peu d'interventions pro dans l'univers enseignant, juste pour le fun (quoique, d'ici la peut etre que je me ferais payer).

Et si elle a des enfants a son tour? Honnetement: je serais la si elle a besoin d'un coup de main mais je ne me vois pas comme une super grand mere. J'ai deja des soucis a etre mere alors hein...  ;D

Et vous, c'est comme la vie apres le depart des enfants?

c'est ta fille qui t’empêche d'avoir un mec à l'heure actuelle ?

Non. C'est moi.  :)

Quand on est en couple, ou séparés avec une bonne entente, on alterne le gardes, on conserve des espaces de vie à soi, on arrive à avoir un avant goût de moments d'absence de responsabilité des enfants...

Quand on est seule ou avec un géniteur défaillant... c'est très difficile, on ne se sent pas assez disponible pour s'engager dans quelque chose de personnel... ou on en a pas les moyens.

Quand ils seront grands, je serai morte, ou usée jusqu'à l'os.

Pourquoi est-ce que cela devrait être un boulversement ?
Même les emmerdeurs ont assez d'autonomie pour ne pas solliciter notre attention de la minute où l'on arrive chez soi jusqu'à ce qu'ils se couchent. Au pire ça nous oblige à faire à manger, quelques machines à laver en plus et éventuellement du rangement. Ca ne bouffe pas une vie.
La seule différence concrète c'est l'absence d'une présence physique dans la maison, je n'y vois pas d'inconvénient à vue de nez.
Et je diverge une minute sur le concept moult fois répété ici de la fameuse "vie de femme". Est-ce que c'est moi ou il y a un amalgame entre vie de femme et vie sexuelle ?

Ben, je ne suis pas une femme, et je suis quand même confronté à la présence de jeunes adultes chez moi, après avoir supporté leur adolescence pour le moins agitée.
Bon, zozo est en train de prendre son envol. première paye, deux achats hier, dont il rêvait depuis longtemps, et il garde de quoi gérer ses dépenses personnelles jusqu'au prochain salaire. Je ne lui en demande pas plus pour l'instant. Et je pense sincèrement qu'on aura de bonnes relations quand il sera installé avec sa copine.
Mon Mapuche a décidé de retourner chez sa mère au plus vite, avant la fin du mois. Quelques détails à régler, et je le ramène en Bretagne. Lui ne sera jamais indépendant, et c'est un gros souci pour moi.

Alors, envisager ma vie à moi ? Je n'y arrive pas.
Pourtant je vais me retrouver sans dettes, avec une totomobile et quelques euros de côté (pas grand chose, en fait, une fois les frais de succession payées et le dernier prêt remboursé).

Je me rends compte que ces derniers temps je me suis isolé, et que finalement je m'arrange assez bien de la solitude. Et du rien.

Ce n'est pas exactement d'inconvénients dont je parlerais moi.
Plus de se sentir vraiment utile au quotidien pour des êtres aimés.
Ma vie de femme ne se résume pas à ma vie amoureuse ou sexuelle, elle passe aussi par ma vie sociale, culturelle et intellectuelle.
Et il est clair qu'avec trois petites filles de 3,6 et 9 ans, je n'ai pas exactement toute la marge en terme de disponibilité, dont j'aurais besoin parfois.
Leur père les prends du mardi soir au jeudi soir, et quasi jamais le week end , donc ça limte pas mal.

Quand elles seront parties donc, j'en profiterai pour faire beaucoup plus de choses, je serai heureuse de leur autonomie et indépendance, mais il est clair que ça me fera un grand vide.

Pourquoi un bouleversement? Pour les memes raisons qu'une naissance mais a l'envers je dirais. Les enfants ca prend de la place affectivement, physiquement, dans les choses a gerer pour eux, les responsabilites etc... donc quand ca arrive, ca arrive avec tout ca et quand ca repart, ca repart aussi avec ca (en grande partie).

Et pour moi ma vie de femme ne se resume pas du tout a ma vie sexuelle: c'est bien pour ca que j'ai parle de toutes mes activites sociales.

Et bien moi j’ai envie que mes enfants ne soient plus là au quotidien : je m’explique

Je n’ai pas une fibre maternelle très développée et j’ai envie de faire tellement de choses de MA vie que la présence quotidienne est souvent un poids.
J’ai besoin de savoir qu’ils vont bien, qu’ils sont heureux et de leur faire comprendre que s’ils ont besoin de moi je serai là.
Mais toutes les contraintes du quotidien avec trois enfants (je pense que le nombre joue beaucoup aussi) me pèsent énormément : bouffe, lessives, achats divers, planification des différentes activités, conduites et j’en passe…
J’ai assez peu besoin du contact physique avec eux, je communique beaucoup par téléphone et la plupart du temps cela me suffit.
J’ai bien conscience que cela ne leur suffit pas toujours et je me limite donc en terme de sorties quand ils sont chez moi mais plus par sens du devoir que par envie de ma part.
Donc imaginer la vie quand ils seront partis vivre leur vie ne me perturbe pas du tout. Je me trompe peut-être mais c’est ce que je ressens pour le moment.
J’ai bien conscience que mes propos peuvent choquer…

ça ne prend pas la même place à 5 ans qu'à 15 etc. Donc le côté femmes de ménage / taxi etc se défait en douceur.

et + watmille avec Tine.

Pas moi en tout cas.

Je me suis relue quand meme pour voir si a un moment donne j'avais dit que je voyais le depart de ma fille d'un mauvais oeil... et nan, ce qui est assez raccord avec ce que je pense.

Je pense quand meme que c'est un gros changement (gros changement n'a aucune connotation negative pour moi, c'est un constat) et effectivement, la mienne est encore jeune, je suppose que progressivement ils se detachent avec l'age plus facilement.

Tout ca ne me dit pas ce que vous allez faire apres.  :)

la même chose que maintenant avec plus de temps pour le faire et moins de contraintes

Tes hobbies du moment c'est la recherche genealogique c'est ca?

je suis  assez ok que m^me si on les adore nos gamins..parfois la routine fait que l'on ne voit plus que les corvées et ça c'est usant....

Même si on tente de faire un peu de choses pour  soi, il y a toujours cette foutue voix qui  te chuchote....arrete il faut  que les lessives soient à jour , que tu penses au menu de la semaine....

et un jour ils partent en colonie ou classe verte......et là  même si tu clames que tu es super contente tu te retrouves à  classer toutes les photos, ranger la cave.....etc....(et encore elle n'est partie que 6 jours!!! chéri attend le départ de la classe deneige  ...21 jours.... il me dit qu'il va me préparer de quoi m'occuper.... ???)

mais bon quel plaisir de ne pas se prendre la tête à se dire zut il faut chercher les chipies à l'école ou se dépêcher de rentrer pour la baby siter mais de temps en temps...sinon maman poule  se sentirait inutile...... ;)
 :-*mimi

En passant, vie de femme pour moi recouvre non seulement le sexe mais la relation avec un homme, dans tous ses aspects, à vous lire on dirait qu'il y a seulement sexe + activités sociales avec les amis

Pour la vie après les enfants, pour moi ça a été une libération, parce qu'il était temps que j'aie ma vie à moi après avoir élevé trois enfants
J'ai une vision plus positive que Valentine de la charge des enfants, parce que j'ai toujours eu beaucoup de plaisir dans les relations avec mes loulous, mais tout de même, je suis d'accord sur la côté lourd de l'élevage d'enfants
et surtout je raisonne en termes de temps : il y a un moment pour materner et se dévouer à ses enfants, ensuite peu à peu, on revient à une vie plus personnelle

Je me souviens d'une réflexion de Princesse seconde quand Arthur est entré dans notre vie : "tu devrais attendre qu'on soit partis pour refaire ta vie"... et finalement elle est ravie d'avoir pu me quitter sans culpabilité et de voir que je vais bien sans eux

oui entre autre. Maintenant mon tempéramment me porte aussi vers des activités solos, donc pas de sentiment de vide. Une vie sociale active en interaction avec des gens représente pour moi plus de contraintes que de plaisir en général  ;D

Je finirai bouffée par mes chats, mais au moins je serai pénarde  ;)

Pour moi, c'est fait depuis longtemps.

J'ai adoré les années passées avec mon fils, parce que, franchement, on se marrait bien. Je dirais même que notre quotidien était une fête.
Alors, bien sur, un max d'intendance en plus de mon boulot à plein temps. Mais j'ai toujours fait en sorte qu'il y participe.
Ca a parfois été un poids pour moi, parce que j'étais fatiguée. Mais aussi un réel bonheur. Parce que mon fils a toujours été un pitre, qu'il a toujours été débordant de vie, d'énergie, d'humour.

Quand il a pris son envol, sa présence m'a énormément manquée. Même si petit à petit il avait acquis de l'indépendance, qu'il lui arrivait de dormir chez des potes et parfois de partir en we chez son père.

Et j'ai réalisé que ce que je n'avais pas fait du temps de sa présence, ce n'était pas du fait de sa présence justement, mais bien plus de mon manque de réelle envie. Si j'en avais eu réellement envie, je l'aurais fait vaille que vaille.

A part les toutes premières années où les enfants sont très demandeurs et très emploi du tempsivores, on a fait plein de trucs chouettes ensembles, et j'en ai fait plein aussi toute seule.

Mis à part le fait qu'il me manquait un max, et que je trouvais la maison nettement moins gaie, ça n'a pas bouleversé ma vie. Ca s'est fait en souplesse et en douceur.
Petit à petit, au fur et à mesure qu'il a grandi, j'ai eu plus de temps pour moi, et aussi plus de sous (c'est que ça bouffe un grand garçon).

De toute façon, il a longtemps continué à passer à la maison le soir, en sortant du boulot, juste cinq minutes, pour humer l'air, dire bonjour, prendre un fruit.

Et s'il n'y avait pas eu cet ''accident de vie'' il y a maintenant cinq ans, je dirais que tout a roulé pour nous. Tout roule à nouveau d'ailleurs, même si du fait de l'éloignement géographique, on se voit nettement moins.

D'ailleurs, chaque fois qu'il vient, c'est un réel bonheur pour moi.

Putain j'oublie vraiment tout moi du fait de pas avoir d'homme...
Un homme ca peut pas etre case dans "activites sociales"?  :-[

Je mega plussoie.

non moi j'ai pas dit qu'homme égal juste sexe, quand j'ai un mec on fait plein de trucs, et pour ceux avec qui c'était serieux on faisait aussi parfois avec les gosses.
Par contre avoir un mec tout le temps avec moi pour le moment bof.
C'est en partie lié aux enfants, mais pas seulement.

J'adore ma vie de femme en dehors d'elles, quand elles partent chez leur père honnètement je suis ravie de me retrouver "seulee".
Mais quand elles sont parties cet été trois semaines, ben le temps a commencé à me sembler long au bout de dix jours je dirais.

J'adore ma vie aussi avec elles au quotidien.
Les calins, les mots d'amour, les anecdotes, les confidences.
Un enfant se découvre chaque jour. La vie est pleine de petites surprises.

Ce que je ferai quand elles seront parties... j'en sais rien, c'est trop loin encore je crois la plus grande n'aura que 10 ans en décembre.
LAa chose qui m'est la plus difficile aujourd'hui c'est voyager.
Alors, c'est ça que je ferai je crois en tout premier, et je suis ravie de les avoir eues jeune, parce que j'aurai encore de beaux jours quand elles partiront.

Moi aussi, et en plus je n'aurais pas d'enfants ( ;D).

Moi je finirais bouffee par les chats de mon homme.  xs20

je continuerais mon chemin tranquillement.

Un enfant, ça grandit, et le rapport que nous avons avec lui évolue au fil du temps.
De même que l'enfant passe de la dépendance totale à l'apprentissage de l'indépendance, puis à l'indépendance, les parents suivent le même chemin : ils passent du rôle de quasi esclave (on l'est d'un nourrisson) à celui d'accompagnant et de réferent. Jusqu'à ce que les rôles s'inversent quand le parent devient vieux, et parfois même à son tour dépendant.
Mais le lien lui, existe toujours.