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=> Le canapé des couples => : Moi 16-06-2011, 07:40



: Ze end
: Moi 16-06-2011, 07:40
Ya 2 trucs hier qui m'ont fait penser a ca: est-ce qu'on peut mesurer l'intensite des sentiments qu'on a eu pour une personne a la duree du deuil, a sa difficulte?

J'en envie d'exclure d'entree de jeu le deuil d'un enfant parce qu'on ne s'en remet jamais et ca aurait donc tendance allez exclusivement vers le "oui" alors que d'apres moi, spa si simple.

La difficulte du deuil d'une relation tiens a mon avis a plusieurs choses:
1- c'est kiki qui a pris la decision (c'est plus dur de subir)
2- l'imbrication (les enfants, la maison, la famille, etc...)
3- l'equilibre qu'on a dans sa propre vie
4- le caractere nevrotique de la relation

Promis, si j'ai le temps je developpe mais pas la.  ;D
A vous plutot.


: Ze end
: valentin 16-06-2011, 08:41

Et ça sert à quoi, exactement, de "mesurer l'intensité des sentiments qu'on a eu pour une personne" ?

Goût immodéré pour l'autopsie façon "Experts", ou bien besoin de cataloguer précisément le passé ?

Et pour répondre à ta question, a priori non, je crois que la difficulté du deuil mesure surtout la façon dont la rupture s'est passée, et notamment si on y était préparé.

Un relation méga importante et intense qui s'arrête au bon moment, parce qu'elle a fait son temps, ça ne génère pas forcément de deuil très douloureux (j'ai vécu ça).

En revanche si on a le sentiment que ça s'est arrêté trop tôt (pas encore convaincu que la rupture est irrémédiable) ou trop tard (on a eu le temps de bien se déchirer et d'accumuler les griefs), c'est plus dur.

Voilà.



: Ze end
: Camille 16-06-2011, 08:45
Il y a aussi un shema de reproduction de séparation.
Si notre histoire une séparation a eu lieu ou brutal a la hache (mort) ou divorce de parent, ect...
Il est possible qu'on reproduise la situation avec tout ce qu'il a eu après dans la façon de le vivre.


Il peut y avoir aussi la peur de perdre l'amour de ses enfants.


: Ze end
: Moi 16-06-2011, 08:59
Et ça sert à quoi, exactement, de "mesurer l'intensité des sentiments qu'on a eu pour une personne" ?

Goût immodéré pour l'autopsie façon "Experts", ou bien besoin de cataloguer précisément le passé ?
T'as pas idee de tout ce que je fais de totalement inutile.  ;D

Etmarcel: plus serieusement, je suis dans une phase de reflexion sur "c'est quoi l'amour?". Donc je gratouille la ou ca me gratouille.

Il y a aussi un shema de reproduction de séparation.
Si notre histoire une séparation a eu lieu ou brutal a la hache (mort) ou divorce de parent, ect...
Il est possible qu'on reproduise la situation avec tout ce qu'il a eu après dans la façon de le vivre.


Il peut y avoir aussi la peur de perdre l'amour de ses enfants.
Effectivement il y a le deuil nevrotique (le schema). Je l'avais oublie celui la.

Mais parcontre je vois pas "la peur de perdre l'amour de ses enfants" en quoi ca joue dans le deuil...


: Ze end
: Camille 16-06-2011, 09:06
Mais parcontre je vois pas "la peur de perdre l'amour de ses enfants" en quoi ca joue dans le deuil...

A vi rien a voir, ma réflexion était basée sur maintient d'une relation plutôt que la séparation.


: Ze end
: Valentine 16-06-2011, 09:56
Mesurer l'intensité des sentiments, je pense qu'on le fait pas à postériori et surtout pas en pleine rupture. On a toujours une vision déformée de ce que l'on a vécu. Je reste persuadée qu'on peut aimer très différemment et donc que l'on ne peut pas mesurer les sentiments. Mais c'est peut-être parce que je crois toujours qu'on ne meurt pas d'amour et qu'on peut aimer encore et encore...

Sur la rupture, pas d'accord avec toi, Moi, quitter quelqu'un est aussi difficile que d'être quitté(e). Il faut assumer dans certains cas le rôle du méchant(e) alors que l'autre peut se placer en victime et être entouré(e) le cas échéant. Même si je suis pas sure que l'entourage aide beaucoup en cas de rupture.

Sur le reste, oui ça dépend beaucoup du timing et quand on a le sentiment d'être aller au bout de l'histoire, le deuil est moins dur. J'ai expérimenté aussi.

Le deuil c'est avant tout la perte de toutes les repères, les petites habitudes, et petits liens qui se sont crées pendant la relation qui sont durs à défaire. Les sentiments, soit c'est déjà mort, soit on en bave mais on peut rien y faire


: Ze end
: Moi 16-06-2011, 10:02
Il faut assumer dans certains cas le rôle du méchant(e) alors que l'autre peut se placer en victime et être entouré(e) le cas échéant.
Et c'est moins douloureux d'etre victime que bourreau? Tu peux concrete me donner des exemples ou ca fait moins mal d'etre la victime?


Mesurer l'intensité des sentiments, je pense qu'on le fait pas à postériori et surtout pas en pleine rupture.
Je pense que c'est ultra difficile quelque soit le moment de mesure l'intensite des sentiments.
Je serais incapable de dire j'aime tel ami plus que tel autre typiquement parce que ca va dependre essentiellement de parametres qui n'ont rien a voir avec les amis en question mais plutot le moment, la disponibilite et l'aspect de la personnalite qui colle avec ca.

Quant a l'amour... meme pas j'en cause.


: Ze end
: valentin 16-06-2011, 10:49
Sur la rupture, pas d'accord avec toi, Moi, quitter quelqu'un est aussi difficile que d'être quitté(e). Il faut assumer dans certains cas le rôle du méchant(e) alors que l'autre peut se placer en victime et être entouré(e) le cas échéant. Même si je suis pas sure que l'entourage aide beaucoup en cas de rupture.

+ 1000

Je suis persuadé que l'idée reçue selon laquelle c'est plus facile pour celui qui part est une idée fausse, qui suppose juste que parce qu'il (ou elle) part, c'est que son deuil a été fait avant (ou qu'il ou elle part pour qqn d'autre, donc ça va aller).

En réalité, celui ou celle qui part doit gérer, en plus du deuil, la question "eske j'aurais pas fait une connerie ?" et la culpabilité, alors que celui qui reste n'a à gérer que le deuil, et peut prendre son temps pour l'autopsie (en attendant d'être prêt à comprendre pourquoi, il peut se contenter de "quelle salope / quel salopard", puisque c'est l'autre qui s'est barré).

Et en réalité aussi, celui qui part, je veux dire celui qui prend la décision officielle et se bouge le cul pour l'imposer, n'est pas forcément le seul à décider vraiement, ni même celui qui est vraiment à l'origine de la rupture.
Ce n'est pas si compliqué d'amener son partenaire à nous quitter.



: Ze end
: La Femme coupée en 2 16-06-2011, 12:07
Mais c'est peut-être parce que je crois toujours qu'on ne meurt pas d'amour et qu'on peut aimer encore et encore...

"On ne meurt pas d'amour. Parfois on meurt de l'amour de l'autre. Quand il achète un révolver." (Marcel Pagnol)


: Ze end
: mescalero 16-06-2011, 12:11
En ce qui me concerne, il y a incontestablement une corrélation entre la durée de la relation et le temps qu'il faut pour s'en défaire ...
- mon ex, 20 ans de vie de couple, 28 ans de mariage ... Et il reste toujours, malgré 8 ans de guerre, des liens
- les relations que j'ai pu avoir avant et depuis, maximum un an, maximum deux semaines pour tourner la page


: Ze end
: LPF 16-06-2011, 12:31
En ce qui me concerne, il y a incontestablement une corrélation entre la durée de la relation et le temps qu'il faut pour s'en défaire ...
- mon ex, 20 ans de vie de couple, 28 ans de mariage ... Et il reste toujours, malgré 8 ans de guerre, des liens
- les relations que j'ai pu avoir avant et depuis, maximum un an, maximum deux semaines pour tourner la page

Ouais, pis des gosses aussi. On peut compter ça dans la liste des liens. D'ailleurs, dans certains cas, c'est des menottes.  ;D


: Ze end
: mescalero 16-06-2011, 12:34
Ouais, pis des gosses aussi. On peut compter ça dans la liste des liens. D'ailleurs, dans certains cas, c'est des menottes.  ;D
Oui, des gosses aussi.
Ojalá, ça ne sera plus jamais un problème pour moi ...


: Ze end
: Célimène 16-06-2011, 13:29
Je ne suis pas complètement convaincue de ces histoires de victime/bourreau dans une rupture amoureuse. Quand le quitté harcèle le quitteur en faisant du chantage au suicide, qui est la victime ?

Je pense que l'imbrication est un prétexte et que ça devient un problème uniquement si on veut que ça en devienne un (et donc si on veut embêter l'autre).

Évidemment l'équilibre général joue, on traverse mieux l'épreuve si on est à peu près structuré mais c'est le cas pour tout et pas seulement pour le deuil.

Je ne saisis pas bien ce que tu appelles le caractère névrotique de la relation (c'est ce que j'appelle le caractère passionnel ?)

Le temps du deuil est, pour moi, plus important si j'ai l'impression d'avoir raté un truc et de n'avoir pas vécu la relation jusqu'au bout, si j'ai l'impression qu'il restait des choses à sauver.

Enfin je me demande ce qu'on entend par faire le deuil. Alors oui, ça veut dire tourner la page, intégrer les + et les - de l'histoire et passer à autre chose. 

J'ai eu une grande histoire d'amour à laquelle je repense parfois et que je n'ai pas su faire évoluer, j'y pense avec sérénité mais avec un petit fond de "regret" (ce n'est pas vraiment un regret mais ça s'en rapproche) de ne pas avoir vu ce que ça aurait pu donner. Est ce que ça veut dire que je n'en ai pas fait le deuil ? Je ne le crois pas parce que je n'ai aucune envie de remettre ça, pourtant c'est présent à mon esprit sur le mode " et qu'aurait pu être ma vie si ...?".


: Ze end
: Moi 16-06-2011, 17:01
Je suis persuadé que l'idée reçue selon laquelle c'est plus facile pour celui qui part est une idée fausse, qui suppose juste que parce qu'il (ou elle) part, c'est que son deuil a été fait avant (ou qu'il ou elle part pour qqn d'autre, donc ça va aller).
Oui et non. Evidemment le deuil ne se fait pas dans le meme temps dans ce cas mais ca doit etre une question de caractere: certaines personnes se sentent plus a l'aise dans le "role" du bourreau ou de la victime.

Je ne suis pas complètement convaincue de ces histoires de victime/bourreau dans une rupture amoureuse. Quand le quitté harcèle le quitteur en faisant du chantage au suicide, qui est la victime ?
Dans ce cas precis, on n'est victime du chantage que si on accepte de l'etre.
Hein Ruth?  ;D

Je pense que l'imbrication est un prétexte et que ça devient un problème uniquement si on veut que ça en devienne un (et donc si on veut embêter l'autre).
Oui c'en est un mais c'est difficile notamment vis a vis des enfants de ne pas les prendre en compte. Cela dit, je suis du genre a dire qu'il vaut mieux des parents heureux separemment que malheureux ensemble pour les enfants mais bon...

Je ne saisis pas bien ce que tu appelles le caractère névrotique de la relation (c'est ce que j'appelle le caractère passionnel ?)
Si j'ai bien compris, oui.

Et enfin, ce que moi j'entends par faire le deuil, c'est
1- ne plus ressentir la douleur a l'evocation d'un evenement douloureux
2- avoir integre totalement l'evenement
3- faire son bout de chemin tranquille avec ca.


: Ze end
: vette 16-06-2011, 22:24
Dans une relation, le deuil commence bien souvent longtemps avant la séparation proprement dite.


: Ze end
: Moi 16-06-2011, 22:25
Dans une relation, le deuil commence bien souvent longtemps avant la séparation proprement dite.
Oui pour celui qui quitte, qui est actif. Mais pour celui qui est quitte ca peut tenir de la douche froide. Comme dit Camille, ya pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.


: Ze end
: Valentine 16-06-2011, 22:45
Oui pour celui qui quitte, qui est actif. Mais pour celui qui est quitte ca peut tenir de la douche froide. Comme dit Camille, ya pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

ouais enfin bon, mes 16 ans, des ruptures par surprise je n'en n'ai pas connu...

On sent bien, même si on veut pas y croire et/ou qu'on a pas envie, quand ça sent le roussi non ?



: Ze end
: Moi 16-06-2011, 22:47
Euh...

Bon ok, j'ai connu des cas, ca compte pas.  8)


: Ze end
: vette 16-06-2011, 23:01
Le deuil qu'on commence avant la rupture, c'est tout à fait aussi quand on est quitté.
On sent quand l'autre ne vous aime plus, ou vous aime moins.
Et celui qui se sent moins aimé peut tout à fait prendre l'initiative de la matérialisation de la rupture.


: Ze end
: Moi 16-06-2011, 23:07
Bon ok, j'en sais rien, j'y connais rien mais...
Il me semble qu'il y a des phases de moins d'amour dans les couples, ca veut pas dire forcement que c'est la fin. La fin c'est seulement quand on met un terme a l'histoire. Avant, tout est possible.


: Ze end
: Cardamone 17-06-2011, 16:29
p'tain quelle merde les histoires d'amour je sais pas qui a inventé ça  8)


: Ze end
: valentin 17-06-2011, 16:33
p'tain quelle merde les histoires d'amour je sais pas qui a inventé ça  8)

Les filles.
C'est pour post-rationaliser qu'elles ont envie de baiser.



: Ze end
: Valentine 17-06-2011, 16:34
Les filles.
C'est pour post-rationaliser qu'elles ont envie de baiser.



mais non c'est pour post rationnaliser qu'elles veulent des bébés, donc qu'elles doivent baiser parce qu'au fond elles détestent ça  ;D


: Ze end
: Cardamone 17-06-2011, 16:36
Les filles.
C'est pour post-rationaliser qu'elles ont envie de baiser.



Ah bon, c'est pas les mecs qui ont inventé cette merde pour arriver à baiser les filles en fait?


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