NUTS - Nos Univers Très Sexy

Ce sujet vous en appendra un peu plus sur ma personnalité en même temps. ;)

17ans1/2:

Je suis une jeune provinciale avec une conception banale de l'amour inculqué par « la collection rose » et les magazines pour ado. La sexualité n'est pas un sujet de discussion à table.

A cette époque, je suis plus attirée par les hommes mûres et expérimentés. C'est donc tout naturellement que je décide d'offrir ma virginité à un bel homme de 40 ans. Mais le soir J, lorsque je lui annonce mon innocence l'effet n'est pas celui que j'escomptais ….
Ému et honoré d'une telle confiance, il lui vient des grandeurs d'âme qui depuis plusieurs jours ne l'avaient pas titillé au vu de son ardeur à mon égard. Pour faire simple, ça lui a coupé tout ses effets, voilà une grande responsabilité, m'ouvrir le monde des plaisirs dont il ne se sentait pas le courage.
Qu'à cela ne tienne, je demanderais à un autre. Chose dite chose faite 1 semaine plus tard.
Un homme de 20 ans de plus que moi, divorcé et libre.

Je me satisfaisais de ce qu'il m'apprenait et lui fût comblé par ma jeunesse, mon innocence et ma fougue. Je passe sur les 16 années qui suivirent et furent semblables à nombre d'humains en couple ordinaire. Cette homme se montra sur le long terme bien moins épanouissant qu'au début. Il me mena vers le manque de confiance en moi, la perte de repère et d'identité mais il n'en est pas l'unique responsable.
Avec le temps ma part de responsabilité est assumée et mon aveuglement amoureux c'est dissipé.

34 ans :
Divorce après 6 ans d'abstinence sexuelle et chambre à part pour moi mais d'infidélités chroniques pour lui. Sans oublier les kilos carapace qui vont avec. Perdus en quelque mois (les Kg) sans rien faire après la séparations d'un commun accord des 2 partis. Je lui laissais la maison et le reste avec garde partagée 1 semaine sur 2 de notre fille.

La haine et la colère font perdre du temps et de l'argent. Donc je me suis tournée vers mon avenir et j'ai repris à zéro, ma vie étant dans mes mains cette fois à moi d'en faire quelque chose. Formation, logement, travail et liberté sexuelle. Je repris mes activités physiques en douceur le temps de reprendre confiance en moi et mon pouvoir de séduction, puis sexuel en suivant le rythme d'une semaine sur deux.
J'ai découvert que j'avais un grand potentiel à ma plus grande surprise et que j'attirais les hommes de 23 à 35 ans.
Fini les hommes plus âgés, désormais c'était moi le pygmalion.
Je découvrais également que la sexualité était un monde bien plus varié que celui que mon mari m'avait imposé. J'appris vite, essayais des univers différents pour au final, après 7 ans sans restrictions, arrêter cette course effrénée au plaisir des sens.
Des pratiques n'ont plût d'autres non.

Maintenant j'ai passé 40 ans,
je vis seule par choix, réellement, car je ne crains pas la solitude mais j'en ai besoin. J'ai des convictions acquises de par mon vécu, ce sont les miennes et je ne les impose pas aux autres. Elle évolueront avec le temps pour certaines encore . La sexualité y a sa place mais pas la prédominante, les sentiments sont là plus sereins mais ils ne maîtrisent pas ma vie. Cependant, je ne suis pas à l'abri d'un changement. La vie est pleine de surprises et rien n'est figé …....

Et vous, quelle a été votre évolution ?
Votre vision du sexe et sa place dans votre vie ont elles changés ou pas ?
L'amour et la sexualité à 40 ans et plus, signifient quoi pour vous ?

L'image que l'on se fait de l'amour, du sexe et du couple, même, hein.

Voyons voir, mon propre vécu, à commencer à l'adolescence hein, l'âge où le jeune mâle se réveille avec une idée en tête et avec la solution dans la main...  ;D

Adolescence

Amour, sexe et couple, un truc indissociable: un couple c'est paske on s'aime, et du coup on fait du sesque. Ouais enfin d'abord on s'embrasse, puis on se pelote, et si elle veut bien on fait du sesque.

Ma première fois (pour le sesque) est à oublier. Enfin, pour elle. Parce que moi, content. Tu penses!

A cette époque, je commence à me méfier sérieusement de l'amour (c'est une litote), croyant porter une poisse mortelle, au sens propre du mot, aux gens que j'aime (cf. mon UTS). D'ailleurs pour ma première fois avec du sexe dedans, je suis pas vraiment amoureux. J'l'aime bien, mais c'est tout.

Pis du coup, finalement, le cul pour le cul, c'est pas si mal dites donc.

17-20 ans

Là, le divorce entre les trois notions commence à être prononcé. Notamment avec une passion d'une année avec plein de bon sexe dedans, mais clairement, pour elle comme pour moi, nous ne pourrons jamais habiter ensemble, être un couple h24. Ou alors y'en aura un qui finira aux Assises. Comme ce n'est pas compatible avec notre choix de vie, les Assises,  ;D on rompt une dernière fois. Grosse blessure à l'âme (normal: c'était une passion!).

Du coup, sexe avec pas franchement d'amour dedans. Voire avec pas du tout d'amour dedans. Juste du désir. Et l'envie de découvrir plein de choses. Et j'en découvre. Chouette alors! Notamment m'envoyer en l'air avec des femmes plus âgées que moi, qui me font découvrir plein de trucs. Miam!

Bon alors l'idée du couple amoureux, tout ça, c'est loin. Mais alors, bien loin. On verra ça plus tard hein. Pour moment, je copule, voyez-vous.

20-23 ans

Ah ben là, comment dire: côté cul, c'est festival. Je donne libre cours à ma bisexualité que je découvre, et dedieu que c'est bon! Je teste à peu près tout ce que je peux tester.

Bon, en même temps, l'idée d'aimer revient lentement me hanter. Cette plongée frénétique dans le stupre et la fornication me semble un peu vaine. Sans but. Faux a posteriori, ça va m'apprendre plein de choses sur moi-même.

L'idée du couple m'est de toute façon indissociable du sentiment amoureux. Donc bon, je tente tout doucement de redonner sa chance au produit "amour" alors, ne précipitons pas tout.

Je me sèvre (babylone) doucement de cette recherche effrénée de cul pour le cul, ou plutôt je passe de la goinfrerie à la gourmandise. Etat qui perdure jusqu'à ce jour.

Et comme j'envisage à nouveau la possibilité d'être amoureux, quelques histoires plus ou moins longues, plus ou moins impliquantes/impliquées, dans lesquelles je me projette plus ou moins.

23-bientôt 37 ans

Rencontre avec celle que je vais épouser. Pas de coup de foudre, ni même de coup de foutre, mais petit à petit... Séparés assez longtemps pendant des périodes de plusieurs semaines (études), j'ai failli jeter l'éponge plusieurs fois et puis une petite voix qui me dit "t'es con". Pour elle comme pour moi, en couple çà veut dire "on habite ensemble". Elle finit ses études et le lendemain vient habiter avec moi.

Des hauts et des bas (et c'est bien quand le bas se hausse, non?), mais pas l'envie d'autre chose. J'suis toujours amoureux, et je supporte bien mieux sa bordélitude habituelle  ;D (je deviens philosophe avec l'âge!).


Et plus ça va, plus je me dis que je suis très influencé par mes références parentales: mes parents s'aiment toujours, même si on (mon frangin et moi) a déjà senti plus que vécu des moments de tensions. Se sont toujours laissé l'un l'autre un "espace libre" (physiquement et en terme d'activités). A 68 ans, ils baisent toujours (ma mère a toujours été assez peu discrète...).

Sesq

Un peu comme les boites de nuit: on se dit que ça doit etre bien de rentrer dedans.

Donc comme tout ado standard, quand je n'y pense pas c'est que je suis en train de ronfler. Les reste du temps je lis tout ce qui passe sous mes yeux depuis Lui jusque Union quand c'est pas les onze mille verges ou Régine Desforges.
Ptin ça va etre long de rencontrer Martine, celle que j'ai salopé et qui devait etre aussi satisfaite que la première de LPF.
Enfin bon: j'ai passé mon permis de conduire en meme temps que mon permis de slip...

Après j'ai pas mal accéléré confondant souvent mon coeur avec ma queue, plus attiré par les femmes belles dehors que dedans. Mais ça c'est ce qu'on se dit après.
J'ai longtemps été à la recherche d'une dose un peu plus forte, et à franchement parlé je ne suis pas vraiment calmé: je suis juste moins pressé par ce que je connais déjà tout (sauf les chiens et les hommes)

Ah oui et puis un truc: tout ne me fait plus bander tout le temps.
Je passe par des phases d'envie sages ou deux filles dans mon lit ne m'émeuvent pas tant que ça.
Et par d'autre ou une plume posée sur ma queue me ferait de l'effet.

Au début ça m'a un peu déstabilisé et puis finalement j'ai dédramatisé et j'assume bien.

Coeur

cf plus haut et puis: j'ai longtemps été persuadé qu'on pouvait faire évoluer sa compagne. Mais en fait pas tant que ça. On peut révéler ce qui était caché mais pas plus.
J'ai laché des femmes qui m'aimaient, j'en ai aimé pour de mauvaises raisons, et puis je me suis marié pour la bonne: avoir le pack complet sans avoir besoin (ni envie) de rien changer...

13-25 ans J'ai tout testé, tous âges, tous sexes, toutes tendances (sauf le SM)... Sans grand élan, juste beaucoup de gourmandise et de curiosité... Très peu de sentiments dans les actes... très peu d'actes quand j'avais des sentiments...(un gros coup de foudre à 15 ans qui ne me lachera les trippes qu'à 45...)

25-45 ans mariée, pulsions entre parenthèses, surtout ne regarder personne de peur que ma nature ne reprenne le dessus...

45-47 de tout beaucoup et souvent... très souvent... (et liquidation du coup de foudre...)

47-48 paumée, engagée volontaire sans aucun avenir, pour le pire et le meilleur...

[note de taulier]Dites: c'est un bon sujet qui n'est pas forcément une redite. Ca m'intéresserait de savoir ce qui a changé chez vous de façon plus synthétique

10-13 ans : j'ai découvert le sexe avant l'amour ... en jouant avec la voisine (3 ans de plus que moi  :)), une fille adoptive, très jolie métisse, qui en a fait voir à ses parents ! Chez moi, rigorisme religieux oblige, tout ça était tabou. Je me suis donc très tôt rebellé contre la religion !
15-20 ans : découverte du sentiment amoureux, beaucoup de déceptions, car c'était souvent à sens unique. Et le désert en ce qui concerne le sexe.
20-21 ans : premier grand amour avec folie sexuelle, vie commune pendant 6 mois, première expérience de couple, donc. Et la première fois que je tombe sur une fille azimutée : elle avait été abusée par son père dès l'âge de trois ans, ses parents se sont suicidés au gaz quand elle avait six ans. Et ça va devenir une constante dans ma vie : les nanas très jolies, mais cassées de l'intérieur !
22-23 ans : retour aux études, passage à la fac, butinage insouciant
24-44 ans vie de couple !!! Dix ans d'amour fusionnel, avec un enfant unique ... Puis ça se dégrade après l'adoption du zozo, et plus encore après l'adoption 5 ans plus tard du Mapuche.
44-54 : explosion du couple, avec dégâts collatéraux ... Je m'installe dans le célibat, pour de bon, je pense. Les filles passent. Une histoire qui dure un an, couple non cohabitant. En fait je ne fais rien pour les retenir. J'ai perdu la capacité à "être amoureux".

adolescence : rien, nada, vivais au fin fond d'un trou, pas de potes encore moins de petit copain

18-25 ans : beaucoup de filrts mais pas de sexe avant 21 ans parce que mal dans ma peau, trouille monstrueuse alors que le plaisir onanisme je connaissais, bien, voir très bien. Ensuite une période de grand n'importe quoi avec n'importe qui (sexe, âge...) quand je quitte le foyer parental. Aucune histoire sérieuse et encore moins de vie en couple, mais finalement je me découvre que j'ai peu de tabous sexuels.

25-40 ans : vie de couple, mariage, vie sexuelle plutôt épanouie, fidèle longtemps sans y réfléchir, puis plus du tout.

depuis 40 ans : séparation, et alors que je pensais retomber dans une période de n'importe quoi, ben non en fait...: je retrouve le plaisir de me faire draguer (que je vivais du temps de mon mariage comme un truc super dur à gérer) et d'être disponible et je découvre la notion de tri. Alors je sélectionne et ça me réussit.

Finalement pour répondre à la question de Hot ce qui a changé c'est pour moi la capacité à assouvir mes désirs propres en connaissant la limite de mes envies sexuelles et émotionnelles.

Enfant et ado : J'avais une conception très intellectualisée de l'amour, un truc d'âmes soeurs, de connexion intellectuelle sans relations physiques, on n'était pas tactile chez moi.

1ers émois vers 15 ans, des frissons avec une caresse dans le dos, je m'en souviens encore. Ca a fait naître l'idée qu'on pouvait ressentir des choses physiquement bien que j'ai décidé de trouver ça trivial.
16/22 ans : premier petit copain (oui ça a duré longtemps), je suis très amoureuse de lui, découverte du plaisir physique, indissociable dans mon esprit du sentiment amoureux.
Un seul essai avec un autre pendant cette période : décevant, ça me convainc que sexe et amour sont indissociables.

24/30 ans : découverte des hommes mariés et plus vieux, je me plais dans le rôle de Galatée. Je prends ce qu'il y a à prendre et m'interdis d'attendre quoi que ce soit (d'façons qu'est ce que je pourrais bien attendre d'un homme). Du cul pour le cul avec un peu de tendresse dedans.

30/36 ans : des hauts et des bas, des relations longues et amoureuses et des périodes plus cahotiques. La certitude que je préfère le sexe quand je suis amoureuse mais aussi, quand je me sens vieille, l'idée que je pourrais vivre sans...

Ce qui a changé : je sais ce que j'aime/me fait du bien et je ne fais plus quoi que ce soit pour "faire comme mes copines" ou pour "me sentir aimée".

Le sexe... drole d'histoire avec Moi.

Les grandes etapes:

Avant, il n'y avait rien... quelques vagues tentatives de masturbation maladroites mais autant dire, le neant. C'est plutot "un jour mon prince viendraaaaaaaaaa". Bonjour la claque  ;D

16 ans, viol. S'en suit forcement un rapport au sesk tres turbulent... c'etait "normal" de sexer (du coup je sexe beaucoup et un peu avec tout le monde) mais la question du desir n'est pas de mise pendant tres longtemps et le plaisir tres episodiquement egalement.

22 ans, love story avec un mec sage mais qui essaie de me faire tendre vers "le sexe c'est bien". Je me mets en mode panique un soir de nouvel an ou il me prend sur la table, premier flash du viol. Le mot sort enfin de ma bouche.

24 ans, rencontre avec le pere de ma fille, ejaculateur precoce ce qui fait mon bonheur pendant un bon moment.

30 ans, rencontre avec "le revelateur" helas egalement pervers manipulateur narcissique. Commence alors une periode de boulimie sexuelle. J'eprouve du desir et du plaisir, enfin  xs17 je me mets donc a aimer le sexe et a explorer encore et encore. Je confonds desir/amour/plaisir et tombe dans la passion jusqu'a en quasi-creuver.

32 ans, depression, grand nettoyage, le viol est evacue. Je reprends un rapport au sexe a peu pres normal. J'arrive a dire "non" et "j'ai envie de", decouverte totale.

Les explorations sexuelles continueront jusqu'a il y a peu (en fait jusqu'a l'episode scato qui m'a bien bien bien bien calmee).
J'ai pas fait le tour de la question mais je suis moins boulimique sur le sujet de la decouverte. Suis a l'heure actuelle a fond dans la sensation quand je sexe ce qui fait que je suis plus facilement satisfaite que quand j'etais dans la scenarisation a outrance.

Je crois que j'arrive desormais a faire le distingo entre sexe-besoin physio/amour/desir au dela de l'aspect intellectuel des choses... meme si un mec pour qui j'eprouve du desir et qui satisfait mes besoins sexuels aura quand meme de serieux atouts pour que j'en tombe amoureuse  ;D

Pour resume: le sexe a desormais une place importante pour moi mais il est revenu a sa place. C'est un besoin parmi d'autres.



Josephine: Zaz m'a dit un jour que la vraie vie sexuelle chez les femmes commence a 40 ans... plus je m'en rapproche et plus j'y crois et je me dis "wahou, ca va donner"  ;D

Jusqu'à 19 ans, rien. Très vagues masturbations.
Perte de mon pucelage à 19 ans, avec un mec coincé, puis maladivement jaloux.
Cependant, une découverte : j'ai un corps. Et des fantasmes. Good!
Mais j'étouffe de sa jalousie et je pars.

19-28 : vie de couple avec le père de mon fils, éjaculateur précoce. Trop jeunes, on se rate.

28-33 : vie de patachon. Diverses historiettes, relations multiples, dont pas mal d'un soir ou deux.  Découverte de ma capacité à plaire, que j'avais oubliée.

33-43 : découverte de la passion sereine, de la communion spirituelle et intellectuelle. Découverte du libertinage.

43-53 : relation parallèle avec l'amant. Découvertes multiples, sur tous les plans. Magie d'une sexualité hors du commun, très enrichissante. Beaucoup de découvertes sur moi-même, en partie grace à lui. Orgasmes phénoménaux. Euphorie.

53 : mort de l'amant et délitage de ma relation avec mon homme. Depuis, plus rien. Plus ou presque plus de sexe.  En parallèle, mise entre parenthèses de ma vie perso, pour m'occuper de mes vieux, de ma soeur. Deuils multiples : un deuil chasse l'autre ?
Des envies toujours présentes, mais incapacité à me sortir la tête de l'eau. Ma force vitale m'incite à le faire, les évenements se chargent encore et encore de me la remettre sous l'eau.
Et surtout, zéro temps pour moi. Les improbables rencontres que je pourrais faire se soldent par des annulations de dernière minute pour moi, pour cause d'appel au secours de mes proches.

Si, ça continue, ça va plus pouvoir durer.  ;D

Ah ben ca, tant que t'auras pas decide de te faire passer avant eux... eux ils vont sexer et pas toi  ;D

13-17 ans : premier amour, seske à la fin de la love story. (création du sentiment d'abandon)

17-21 ans : rencontre du grand, il est quasi divorcé, boulimique de seske et pas qu'avec moi (donc, re-sentiment d'abandon), puisque c comme çà, moi aussi, puisque en plus, j'aime çà, je vais multiplier les zaventures

21-37 ans : rencontre avec celui qui allait devenir tres peu de temps plus tard, mon mari, et le père de mes filles.
Avec le recul, c'est son manque de maturité, ses manques d'attentions, etc etc qui ont mis fin à ce qui était in fine une union pas si mal que çà, seske, par variable, par moment tous les jours, par moment de longues périodes de disette. Les enfants d'abord  :-\

35-42 ans ; plein d'aventures, quelques coups de coeur, jamais rien de durable, une sexualité selon mes envies, parfois souvent, parfois jamais

42-44 ans : rencontre avec MPN. Au début beaucoup de sexe, puis rapidement plan plan quotidien, ce qui m'amène à notre premiere rupture. Plus loin tu jettes, plus vite çà revient ces individus là  >:(, donc retour en fanfare, avec bcp de sexe, bcp de paroles d'amour, mais in fine, peu d'actes pour confirmer. Dès mon arrivée chez lui, en vie commune, seske, proche de zéro

44-...... : je ne peux plus m'apporter de plaisir seule. Je vis ma vie de libertine affirmée qd j'en ai envie, je sors plutot pour stimuler l'envie que par envie. Ca va changer  ;D, l'été arrive .....

Au moment T, une relation avec sentiments, j'en veux pas, j'suis loin d'être prête, je m'occupe d'abord de moi.

Pas vraiment envie d'énumérer, pour plus de détails voir mon UTS.

En termes d'évolution, je suis arrivé tard au sexe, je n'ai découvert la masturbation que vers 18 ans, tout cela était très confus.

Longtemps, le sexe a été quelque chose de très symbolique, on couche parce qu'on s'aime, c'est comme s'embrasser, ce qui s'y passe a quelque chose du rituel.
Et comme je suis marié assez jeune et sans grande expérience de part ou d'autre, ce n'est pas terrible.
Et c'est aussi de lieu de certains règlements de compte, un terrain de bataille entre époux.
Bref, j'étais une vraie gonzesse.

Après, je continue à ne rien y comprendre, le sexe a juste changé de symbolique, je cours après le cul parce que c'est un symbole de relation affective, voire un challenge de chasseur, on se prend au jeu.
Mais les coups d'un soir, c'est rarement l'extase quand même, quand on n'a pas vraiment compris ce qu'est le sexe.
Bref, j'étais un vrai boulet.

J'ai appris deux ou trois trucs avec ma seconde femme, mais c'est surtout ensuite que ça s'est débloqué.
Quand j'ai compris que le sexe est aussi un plaisir en soi, même sans symbole, juste parce qu'on en a envie.

J'ai compris que le principe, c'est de s'y abandonner, de lâcher prise, de s'y révéler aussi.
C'est le même principe que l'amour, mais il n'est pas nécessaire d'être en amour pour avoir du bon sexe, et l'inverse aussi je suppose.

Alors là, à la quarantaine, j'ai eu de nombreuses partenaires, je me suis fait plaisir en allant chercher ce qui me plaisait et en assumant mes fantasmes, sans esprit de collectionneur ni de chasseur, sans recherche de performance à tout prix, juste à l'aise avec ma sexualité.
Et parce que mes partenaires étaient aussi des 35+ libérées, elles étaient aussi dispo pour le sexe pour le sexe (je ne veux pas dire sans sentiments par ailleurs, je veux dire que quand on baise, on est là pour baiser, pas pour paraître ni pour remplir une obligation ou un rituel).

Aujourd'hui je crois à nouveau que le sexe avec des sentiments, c'est mieux.
Mais ça dépend des sentiments.
Si ta relation de couple est un truc guimauve dégoulinant et immature, un truc où chacun se cache derrière un masque, le sexe sera à l'avenant.

Mais si ta relation amoureuse est adulte, sans masques, assumée...

C'est drôle le titre c'est : l'image qu'on se fait l'amour et je lis des messages qui répondent : l'image qu'on se fait du sexe

 ;)

Ca change rien à ma réflexion perso qui bloque du coup

parce que quoiqu'on raconte, le sexe, c'est du concret !
Alors que l'amour, on aurait bien du mal à se mettre d'accord sur la définition, déjà.

Et (et là je rejoins le titre du fil) la définition que chacun a de l'amour change au cours de la vie, non?

Tu as parfaitement raison, c'est intéressant.

Cela étant, en ce qui me concerne, je n'ai quasiment rien à changer à ma réponse pour revenir à "mes images de l'amour", je crois que l'évolution a été parallèle et complémentaire, et qu'on peut la lire facilement entre les lignes de "mes images du sexe".

Du coup, je trouve ça encore plus intéressant.

Disons surtout que je m'y réfère de moins en moins.

oui elle change, et heureusement je dirais même
elle se confronte aux réalités de la vie, ce qui reste quand même, enfin pour moi, c'est la force et la sérénité que cela donne et les papillons dans les yeux qui ne viennent plus pour les mêmes raisons certainement, mais qui sont là quand même.

J'ai connu le sexe sans sentiments mais pas l'inverse, j'aime le sexe sans sentiments pour ce qu'il est, du sexe mais je préfère le sexe avec les sentiments

Les deux sont indissociables pour ce qui est du vécu amoureux.
Des sentiments vient l'envie de passer au sexe, alors que l'on ne passe pas ou rarement du sexe au sentiments.
Vouloir partager le plaisir enivrant de la chaire rapproche, l'intimité se crée, la complicité nous est propre.
Je ne parle pas des amours platoniques.

Faux.
Pour moi, c'est sexe d'abord. Sans sexe, même pas la peine de penser aux "sentiments". Ou alors une amitié qui exclut le sexe quoiqu'il arrive.

Et c'est là que je peux replacer ma phrase:

Chez l'homme, d'abord la bite s'elève, puis le coeur s'incline...Ou pas

 ;D

Alors on va dire que tes hormones vont plus vite que tes sentiments, lol.

L'image que je me fais de l'amour?

www.youporn.com


 ;super ^fier! _fier!

Sans aucun doute.  ;D

alors je fais partie des rarement: si on admet que le sexe c'est 50% du couple, on peut admettre que des sentiments naissent d'affinités dont celle ci

pornhub aussi  8)

;clap

Des fois ca se fait dans le sens seduction/sexe/sentiments... non?
Enfin ca m'est arrive plutot comme ca perso...
Parce que j'ai du mal a coucher avec mes amis aussi faut dire  ;D