NUTS - Nos Univers Très Sexy

http://martinique.rfo.fr/infos/actualites/medias-arnaud-montebourg-principal-defaut-daudrey-pulvar_40454.html

Franchement moi ça m'énerve parce que l'inverse est très rarement vrai !

Certes, mais quand on voit comment l'inverse (la non démission de madame) est revenu dans la figure de Woerth, genre elle n'a eu le poste que grâce à lui, ooouuuuuhhhh le népotisme ....

Pas d'accord, tu es journaliste politique (poil-itique, j'allais écrire, j'aime bien), tu choisis de fréquenter amoureusement un ou une personnalité politique envers laquelle tu devrais en principe, si tu avais un minimum d'éthique, t'abstenir rigoureusement de toute connivence amicale, ça me parait un minimum de te mettre en retrait professionnellement quand cette personne prend une envergure nationale et que tu couches avec et que tout le monde le sait.

On pourrait presque rêver d'un monde où si tu es journaliste politique, tu t'abstiens systématiquement de travailler sur tout sujet qui concerne des personnalités avec lesquelles tu as des liens personnels (y compris amicaux).
Et où si tu es personnalité politique, tu t'abstiens systématiquement de toute interview ou papier avec des journalistes avec qui tu as des liens personnels (y compris amicaux).

Et donc tu veux vivre avec lui ou elle, tu démissionnes, journaliste ou politique, l'un des deux se retire.

Maintenant, que ça arrive plus souvent aux journalistes femmes (ouarf ouarf ouarf, Pulvar est journaliste maintenant ??) qu'à leurs collègues masculins, de se laisser séduire par leur sujet, c'est plus une constatation qu'un sujet d'énervement, non ?

Non mais franchement Montebourg il a aucune chance, on s'en fout de sa vie ou qu'elle le soutienne.  ;grin

mais ça m'énerve aussi !

Bah ! Tout ça, c'est cousu de fil blanc;
La chaine ouvre le parapluie pour éviter des procès d'intention...
Et les intéressés sont contents, ça fait parler d'eux.

Je trouve ça normal. Tout comme je trouve normal et partage l'indignation de certains quand d'un côté Woerth installe le bouclier fiscal pour empêcher soi disant le pognon de se barrer de la fiscalité française alors que son épouse travaille justement à défiscaliser le capital (je parle même pas de piston là).

Par contre, j'suis curieuse... je n'ai aucun exemple de situation inverse qui me vienne à l'esprit : un homme qui devrait quitter son job en raison des fonctions de son épouse?

Bref, pour moi, c'est pas du machisme, c'est de la déontologie. Même si appliquée sporadiquement et avec discrimination (je pense à Anne Sinclair il y a quelques années, par ex)

Borloo n'a pas quitté la politique, c'est sa meuf qu'à quitté la présentation du journal. Oh c'est beau l'amour  ;D

c'est cela qui m'énerve  ;D

Ca, je comprends mais en l'occurrence, il me semble que l'exemple est mal choisi parce qu'il y a effectivement une question de déontologie ;)

Par contre, la vraie question, c'est pourquoi - comme l'a montré Carda avec son exemple - il est attendu et tellement plus répandu que ce soient les femmes qui mettent leur carrière de côté quand un choix se pose. Même pas besoin d'aller jusqu'à un conflit déontologique, ça peut être de prendre un temps partiel comme de bouger à 4000 km.

Je dois avouer que j'ai plein d'exemples dans mon entourage de femmes qui l'ont fait font et aucun d'hommes. Ce qui ne veut pas dire que ça n'existe pas hein? dans la sphère publique, il y en a quelques uns, mais en très nette minorité.

là je suis d'accord mais que ce soit fait dans les deux cas alors...

c'est avant tout souvent une question de revenus du couple non ? Celui qui gagne moins s'adapte à celui qui gagne plus.
Alors bien sur on peut épiloguer sur les salaires des femmes mais là on est pas sorti de l'auberge...

J'avais pas entendu parler de sa candidature avant ce jour, comme quoi ça marche bon j'ai pas ma carte au PS non plus

Je crois que c'est quelque chose qui est culturel, pour ne pas dire inscrit dans les gènes, et qui existe depuis l'aube de l'humanité.
Une nutsienne (pas Lulu, hein !) m'affirmait il y a quelques temps qu'il était pour elle inconcevable que son compagnon puisse rester à la maison sans bosser.
Pour ma part, quand j'ai quitté l'armée, c'est une situation que j'ai connue : quitter mon job, pendant que mon ex continuait son boulot, pour ne pas quitter les Landes et subir une mutation dans le Noooooooooord !
Ça a duré 5 mois. Entre cuisine, vaisselle, lessives, repassage, restauration de la maison et jardin potager, mes journées étaient bien remplies. Et pourtant, je m'ennuyais à mourir. Je crois que c'est surtout la rupture de toute vie sociale qui m'ont fait sombrer dans la déprime. J'ai recommencé la clope, alors que j'avais arrêté et tenu bon pendant quelques mois, sans parler d'autre addiction...
Ayant retrouvé un job, je me suis reconstruit, malgré un divorce pas facile à gérer rapidement après, dû en grande partie à mon choix d'avoir à nouveau une vie professionnelle.
Et depuis peu, j'ai à nouveau fait ce même choix, à savoir quitter mon job, et quitter ma Gascogne, pour rejoindre ma mie en région parisienne.
La situation est quelque peu différente, du fait d'activités extra-professionnelles que nous partageons, et qui me procurent donc une certaine vie sociale. Mais il est une chose certaine, c'est que j'ai hâte de retrouver une vie professionnelle. Indépendamment du côté financier, il est important pour moi de bosser, d'avoir des objectifs à atteindre, des challenges à relever, bref de m'épanouir dans le boulot.

+1000 à part le divorce, quoi que

En logique pure, ça devrait. Mais c'est rarement le cas en pratique. Peut-être à cause de ça :


D'accord pour le culturel ancestral, pas pour les gènes ;)



La plupart des hommes sont gênés par le fait que leur femme gagne plus qu'eux. Ca n'est pas toujours dit clairement, parfois c'est "assumé" (mais toujours avec humour - dans mon expérience -, ce qui prouve bien qu'il y a quelque chose qui ne les dérangent pas forcément eux directement mais dont ils subodorent inconsciemment qu'ils doivent s'en défendre)

Quid du congé paternel? z'avez vu les chiffres?


MARCELLE : je vais pas aller sur le sujet du décalage salarial hommes-femmes puisque on est pas sortis de l'auberge comme tu l'as dit, mais bien avant cette question, il y a l'auto-censure (culturelle? ::)) des femmes elles-mêmes. Comme je l'ai déjà souvent affirmé sur de nombreux posts, les femmes sont, la plupart du temps, leurs pires ennemies et à leur corps défendant. Ce qui rend les choses plus compliquées encore.

J'ai autour de moi 1 exemple d'un mec qui a arrete de bosser pour s'occuper de ses gosses (il gagnait effectivement moins que madame) et pas mal d'exemples de peres a 80%... mais ils prennent pas toujours le mecredi pour s'occuper des enfants, c'est assez souvent pour avoir du temps pour eux. Et encore, c'est parce que dans la societe dans laquelle je bosse cette pratique est tres largement repandue (oui ya pas que des inconvenients dans cette boite quand meme  ;D).

Bref, on n'y est pas encore mais dites vous que c'est pire en Allemagne (notamment).

Bon après les gens sont grands hein, mais te macquer avec un homme politique, forcément c'est toi qui va renoncer. Un mec qui fait de la politique ne renoncera pas à son job, il fait de la politique (sa première femme  ;D), donc soit tu t'adaptes, soit tu vas mourrir (pis c'est valorisant pour l'égo un homme politique - pas pour moi hin, mais pour certaines surement).

Donc les dames elles sont des grandes fifilles hin, elles font des choix, c'est pas que de la faute au machisme.

D'accord avec Carda, quand le choix est "changer le monde en présidant au destin du pays" ou "présenter le journal sur LCI", quelle que soit la question des revenus, il n'est pas très étonnant que l'ambition politique soit jugée plus essentielle...

La question serait, y-a-t-il des cas connus de journalistes mâles qui se sont maqués avec des politiques femelles ?
Ca a bien dû arriver, vu le nombre d'amants que l'on a prêtés à la madonne du Poitou.
Qu'ont ils donc fait de leur carrière ?

A noter également un cas politique-politique bien connu qui fait mentir vos présupposés, Alliot Marie dont le compagnon Patrick Ollier a longtemps accepté de rester dans l'ombre et de freiner sa propre carrière parce que la sienne à elle semblait mieux partie.

Oh p'tin je vais l'encadrer celle là  ;D

Gaston Defferre et Edmonde Charleroux.
Aucun des deux n'a renoncé à sa carrière. Ils auraient dû ?

De toute façon une femme reste une femme: faudrait quand meme pas qu'elle s'imagine pouvoir se la péter à autre chose qu'un poste annexe et éjectable. Celles qui restent sont des gouines refoulées (c'est évident)