NUTS - Nos Univers Très Sexy

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A la suite du post de Moi...

Désir, attachement ou amour ?

Les nuances se téléscopent, s'enchevètrent... on bascule de l'un à l'autre sans trop savoir pourquoi, comment...
Même envers la même personne, au cours d'une relation...

Quels sont les signes pour savoir où l'on en est ?

Je ne suis pas capable de répondre à cette question....
L'amour, c'est quand je peux dire je t'aime et y croire vraiment.
Et ça fait si longtemps.....

Mais la différence entre attachement et desir, ça je le sais.
Avec le premier j'ai beaucoup plus de mal à mettre un terme, et je peux composer avec certains manquements, tandis qu'avec le desir pur, je vais être "sans pitié"

Merci m'dame  :)


Bon alors, y'en a un, c'est facile: desir c'est purement physique, je rougis, je bafouille eventuellement et au final je mouille  8)

Attachement c'est quand je ne veux pas voir la personne sortir de ma vie et si elle le fait j'aurais l'impression de faire un deuil comme si elle etait morte (ca m'est arrive avec une amie en plus de mecs, aie que ca fait mal).

L'amour j'en sais rien. L'etat amoureux c'est chimique, c'est le moment de l'enthousiasme, de la baise non stop etc... mais l'amour, suis pas specialiste.

Etat amoureux et amour, spa pareil ma bonne dame.  xs11

L'état amoureux, c'est le machin passionnel des débuts. L'amour, c'est un truc plus serein, pour moi.

C'est ce que la dame fait, elle sépare les deux  :)

Ben vi, il me semblait.

Decidemment j'ai pas l'ecriture claire on dirait...  8)

Ce qui m'interesserait ce serait de comprendre ou Hot met le quotidien et l'avenir dans tout ca.

Bon bon bon...

Le désir c'est simple: je bande. Donc autant vous dire que des personnes pour qui j'ai du désir, y'en a 13 à la douzaine (qui c'est qui a dit une fois qu'un réverbère pourrait me faire bander? Moi je dis: c'est possible  8) )

L'attachement c'est moins simple mais quand même: connexions sentimentales avec la personne et, si ladite personne doit sortir de ma vie (pour toute raison) ça fait mal ouille ouille ouille.

L'amour pour moi c'est désir + attachement + envie de construire quelque chose de sa vie avec + le petit quelque chose indéfinissable.

Je ne peux pas dire je t'aime si je n'y crois pas vraiment et je retourne le truc 100 fois avant pour être sure. Parfois j'aime sans jamais le dire aussi et là je m'en veux... :-\

je sais quand j'aime lorsque je me dis entre autre :
- "Si cette histoire se termine, mon dieu je vais en baver des ronds de chapeau pour aimer à nouveau" (suis trop lucide pour me dire que j'aimerais plus après ;D)

je développerai plus tard, pas le temps pour le moment

Le désir, oui, je sais ce que c'est. C'est l'attirance physique, l'envie d'intimité et de sexe.
Mais l'attachement, bof. En principe, la baise est sensée créer des liens chimiques, mais non.
Je suis moi-même étonné avec quelle facilité je tourne la page.
Cet été j'ai eu une petite histoire avec une nana à qui j'ai fait faire ses premiers pas en escalade, c'est mort en automne, on est simplement revenu à des relations de camaraderie. C'est mieux, vu qu'on se retrouve régulièrement lors des sorties grimpette ...
L'amour, ça fait tellement longtemps que j' ai oublié ce que c'est ...

Non, c'est moi qui me suis mal exprimée.  ;)

Perso, je le sens comme ça :

Désir : On veut prendre ou recevoir de l'autre ce qui nous allume...
Attachement : l'autre nous manquerait s'il n'était pas là...
Amour : On donne tout ce que l'on peut...

Pour moi aimer quelqu'un ne veut pas dire qu'on peut construire...On peut aimer de toute son âme et son corps un être sans pouvoir construire avec...pour pleins de raisons...

Et puis il y a pleins de sortes d'amours possibles entre deux être qui s'attirent...C'est bien ça le problème  ;D

Ah voilà c'est ça, ça y est je me rappelle....

Sans pouvoir, oui. Mais sans vouloir, c't'autre chose.

Même si dans mon cas, l'impossibilité met un terme brutal au développement de l'amour.

Ca pour moi, c'est la passion.

pour moi la passion c'est:  on prend tout ce que l'on peut mais au fond on donne pas grand chose c'est très égocentrique. On croit donner mais dès qu'il y a une difficulté ça fout le camps et on se rend compte qu'on était pas très à donner.

Ca ne me parait pas tres chaleureux comme passion... on dirait du vampirisme.
Crois moi on peut donner avec beaucoup de passion et du coup c'est forcement destructeur puisqu'on se vide affectivement.

je suis d'accord on donne beaucoup, tellement que l'on s'oublie soi-même dans la passion et c'est cela qui est destructeur et qui me fait dire que c'est aussi égocentrique. Souvent on est dans la passion parce que l'on ne veut pas voir les choses en face, on se lance dans des histoires impossibles pour oublier autre chose (mais au fond on sait très bien que cela ne mène à rien de plus).

Je ne parle pas là du début d'une relation amoureuse où tout est rose et facile mais de relations vraiment passionnelles qui ne tiennent au fond pas la route si ce n'est le temps de l'égarement réciproque.

Et je ne dis pas qu'on en prend plein la tête après. mais si c'était uniquement de la passion alors on s'en remet plus facilement, du moins c'est mon expérience.

Oula... face aux ravages de la passion je vois pas comment tu peux t'en remettre facilement. Moi j'ai toujours des sequelles 6 ans apres...

En effet... Y'a des passions est vraiment destructives et les séquelles sont vraiment difficiles à surmonter.  ;wacko

j'ai dit plus facilement  ;siff

Mais plus facilement que quoi? Je m'interroge...

Pour moi, le désir n'est pas que sexuel. Je peux désirer l'esprit de quelqu'un.
Je peux désirer de l'autre un échange intellectuel, même en dehors de toute notion d'amour.
Il peut m'arriver aussi de désirer très fortement être dans les bras de quelqu'un, alors même que ne n'ai aucun désir sexuel pour cette personne. Ca me le fait particulièrement avec les hommes en pull. J'ai envie d'être dans leurs bras.

L'attachement, c'est ce que j'éprouve pour les personnes que j'estime, celles avec qui j'ai une envie de durée. Celles dont le sort m'interresse, pour lesquelles je m'investis.

L'amour, c'est quand il m'est vital que l'autre m'aime aussi. C'est quand le désamour de l'autre m'est insupportable et remet en question ce que je suis moi.

Et la plupart du temps, je me fais un joyeux mélange du tout. Parce que ce regard là, je peux l'avoir après coup, si je le pose sur ce qui est déjà vécu.
Avant, je crois que j'en suis incapable, parce que je suis incapable d'anticiper sur les sentiments que je pourrais avoir pour telle ou telle personne. Il me faut du temps et pour m'attacher, et pour aimer, et pour éprouver de l'estime.
Finalement, je crois que je ne dois pas être assez ''fille'' à ce niveau là.
Je ne projette rien, je vis ce qui vient.

Je ne dose rien et j'aime en donnant, je n'exige jamais rien... et je mets un stop plus ou moins long mais non négociable quand je ne ressens plus ça (appelez-ça comme vous voudrez... pour moi c'est aimer)

Pour moi ce sont trois étapes différentes :
le désir, profond, violent (pour lequel j'ai été à deux doigts -on ne rit pas- de commettre l'irréparable).
qui conduit à l'attachement (sans lui il me manque quelque chose...)
lequel ne conduit pas forcément à l'amour (sage, posé, tourné vers quelque chose de constructif)

Quant à la passion qui aveugle et qui dévaste tout, je m'en méfie désormais... pour m'être foutu laggle droit dans le mur, en sachant pertinemment que l'histoire en question n'était pas pour moi... (j'en ai eu la confirmation ce we, j'ai eu des nouvelles de l'avant-dernier, et elles ne sont pas bonnes du tout, du tout...comme quoi, le destin...)