NUTS - Nos Univers Très Sexy

Séparé par la modération


Dans une tribu il n'y a de la place que pour un Calife, c'est tout simple.

On a encore en mémoire un mec (pardon) qui était plutôt de droite de très droite, mais la place suprême était prise (plus une succession assurée par de nombreux candidates). Du coup, changement d'attitude, on s'inscrit dans un autre parti, on prend le pouvoir (peu de vrais candidats à ce moment) et Hop, quelques années plus tard le voici président de la république. Ben quoi, il a été élu en 81 non ?

Signé Pbu cynique

Maintenant pour ton fameux mix, cela ressemble à un truc du genre social-démocrate. Le plus proche en France de ce concept a été J. Delors, qui aurait été élu avec un score de république bananière s'il s'était présenté (AMHA) mais sans parlement pour voter les lois (toujours AMHA). Pas si simple ...

Les hommes politiques ne sont ni frères ni ennemis. Ils ont en compétition pour accéder au pouvoir. mais ils appartiennent à la même caste.
Les alliances sont de circonstance, la trahison est la règle.
On peut comparer ça à ce qui se passe dans les gangs mafieux, en plus feutré, moins sanglant. On ne tue pas, on placardise, et le placard est généralement assez spacieux et confortable.

Ce qu'on nous montre à la télé, c'est du théâtre pour endormir le peuple (qu'on méprise profondément et qu'on flatte au moment des élections).
Car il faut diviser pour régner. Monter du doigt les privilégiés de la SNCF, de la RATP et du Port de Marseille, pour mieux dissimuler les véritables privilèges de ceux dont l'argent travaille 24 heures sur 24, et ne prend jamais de retraite.

Critiquer le communisme, c'est facile, et fort juste bien souvent. Mais si on joue au jeu des ressemblances au lieu de celui des différences, on a des surprises.
Dans le capitalisme, comme dans le communisme, une toute petite minorité de privilégiés impose à la grande majorité une vie de merde.

yyyy13 ca c'est excellent

+ ouatmille

Pourquoi ?

le coté politesse du désespoir

J'en remets une couche :
Quelle sont les différences entre le communisme et le capitalisme ?

- dans le communisme on fait la queue à l'entrée du magasin, dans le capitalisme on fait la queue à la sortie (succès garanti à la caisse de l'hypermarché le samedi après-midi)
- dans le communisme l'ouvrier a de l'argent à dépenser, mais les rayons des magasins sont vides, dans le capitalisme les rayons des magasins débordent, mais l'ouvrier n'a pas d'argent
- dans le communisme on a les moyens de voyager, mais on n'en a pas le droit, dans le capitalisme on a le droit de voyager mais on n'en a pas les moyens
- dans le communisme, c'est le pouvoir qui donne la richesse, dans le capitalisme, c'est la richesse qui donne le pouvoir

D'autres idées ?

je les côtoie tous les jours ces politiques dont vous parlez, enfin pas au niveau d'en haut mais je confirme les idéaux sont morts, s'ils ont jamais existé. Ils en reste certains qui essaient de faire bouger les choses sans à priori. Je vous promets que c'est super dur et que les guerres fratricides internes sont souvent plus sanglantes que les soit disant engueulades publiques.

Il faut naviguer entre les égos des uns et des autres pour faire avancer son projet et essayer d'améliorer le quotidien des gens au jour le jour.

Et pourtant je pense que cela a toujours été la même chose de tout temps, c'est humain et cela ne sert à rien de taper sur les politiques, les partons ou autre.  Si vous étiez à la même place vous feriez pas forcément mieux et vous seriez persuadés de faire ce que vous pouvez.  8)

Je ne crois pas aux révolutions, je crois qu'il faut essayer de faire bouger les choses en utilisant le système en pensant toujours que ce que l'on fait, on le fait pour la majorité et que de toute façon quoi qu'on fasse il y aura des mécontents

Moi non plus.
Je ne vais pas manifester, même si j'ai beaucoup d'empatie pour ceux qui manifestent.
Et je n'irai plus voter.

Si tu ne votes pas, viens pas dire que ceux qui sont élus sont nuls...

bon je crois que cela m'énerve en ce moment de vous voir toujours taper sur les politiques. Je ne suis pas d'accord avec ce qui se passe en ce moment, je pense qu'ils gèrent les crises comme des nazes mais d'un autre côté j'aimerais pas forcément être à leur place parce que je suis persuadée (parce que je le vis aussi tous les jours} que personne ne se rend compte de la charge d'emmerdements que ce genre de job sous entend.

Heu... Stun peu un choix de leur part, non? En s'engageant dans une carrière politique, il me semble que ces hommes et ces femmes savent parfaitement à quoi s'attendre. Je n'irai certainement pas pleurer sur leur sort.

Moi non plus !

Alors cet argument de dire que si l'on ne vote pas il ne faut pas se plaindre des politiques, je suis parfaitement contre dans la mesure où le bulletin blanc n'est pas comptabilisé pour obliger les politiques à revoir leur copie avant de nous la soumettre à nouveau...

Quant aux esprits de groupe échauffés... c'est la même chose en sport... en spectacle... c'est une trop forte identification aux personnages phares. Cet esprit de foule qui a besoin d'un meneur me sort par les narines parce que l'on sait qu'il faut alors flatter le plus petit dénominateur commun d'intelligence et que d'autre part il est plus facile de fédérer contre quelque chose que pour quelque chose...
(il n'y a pas que Chomsky en psychologie sociale...)

C'est-à-dire que pour mener un groupe, on ne dit que ce que le plus con du groupe peut comprendre et on dit beaucoup de mal des autres groupes...            
Sachant toute l'intelligence qu'il faut ensuite pour assumer le pouvoir, on comprend les doutes de Talleyrand quand aux qualités des hommes de pouvoir.

et pourtant je suis d'accord avec cela. longtemps j'ai voté blanc mais suis toujours allée voter. Je pense à tous les pays où on ne peut tout simplement pas aller voter...

oui le pouvoir corrompt j'en suis consciente mais pourtant je pense qu'il faut avoir de sacrer couilles pour s'y atteler

Voter : choisir entre la peste et le choléra  ;cnul

Pour moi, deux notions distinctes : gouverner, et diriger.

Quand je vote, je délégue quelqu'un à tenir la barre, mais ce n'est pas lui qui décide de la destination. Ca, c'est gouverner. Et ce sont tous les occupants du bateau qui décident de la direction à prendre.
Le dirigeant, lui, vous embarque sur son bateau, mais lui seul décide du cap à tenir.

Pour moi, la démocratie, c'est d'élire des gouvernants, pas des dirigeants.

Je n'aime pas, ou plus, parler de politique. Et je n'ai personne à convaincre. Je fais de la politique tous les jours en tentant d'être conséquente, c'est à dire de mettre en adéquation mes valeurs et mes actes. Et la révolution commence pour moi par celle que je fais moi avec moi.

A l'heure où j'écris ces lignes, du haut de mon premier étage, autour de la table, ils sont trois à parler haut et fort de la manière dont ils veulent changer le monde.
Mais il y a une chose qui ne change pas, c'est que dans quelques heures, j'irai finir de débarrasser la table parce les hommes, eux, n'auront pas bougé leur cul de leur chaise.

Alors, la société qu'ils veulent construire, je n'en veux pas.

vous vous souvenez des promesses de référendum d'initiative populaire ?...
A l'ère d'internet, rien de plus fastoche à mettre en oeuvre...  avec un quorum très élevé... histoire de ne pas préter le flanc à des groupuscules contestataires exités...

Je viens de lire ça : si ça vous intéresse ...
http://theorie-du-tout.blogspot.com/2010/10/blog-ceux-qui-detiennent-le-pouvoir-de.html     Maurice Allais
 
 Lien depuis le site facebook de "ce que vous cachent vos médias..."

Je ne m'échauffe jamais en politique, parce que j'observe énormément et je trouve toujours des petites choses de mauvaise foi qui me heurtent...

Toutefois je constate que depuis 1973, les désastres étaient annoncés... "quand la Chine séveillera..."
Mais tous sont allés droit dans le mur.

Pour la Chine mon arrière grand Mère l'évoquait déjà.

Il me semble que c'est une citation de Bonaparte reprise en 73 par Alain Peyrefitte.

exact

Mon association sportive fait partie d'une vieille fédération ouvrière, autrefois liée au Parti Communiste. Mais les anciens, qui autrefois avaient la carte du Parti, votent aujourd'hui pour le front National. Et la section football est constituée en majorité d'immigrés. J'ai tenu le stand barbecue, il y a quelque temps, on me demandait sans arrêt si les merguez venaient bien "de chez le turc" (garanties halal) ... Donc l'atmosphère est plutôt lourde, avec des réflexions clairement racistes (pas islamophobes) lors des réunions de comité.
Une classe ouvrière en perdition, qui a du mal a entrevoir un avenir pour ses jeunes, car les brasseries ferment, les ateliers de la SNCF ne recrutent plus ...
Donc on cherche le bouc émissaire, l'étranger ...
A l'inverse, quand je passais encore boire un café en salle de profs, je subissais les excités de l'ultra gauche, et leur conception très particulière de la démocratie, et également les ayatollahs de l'écologie !
Autant dire que j'ai appris à ne pas laisser paraître ce que je pense.
Pour vivre en paix, vivons cachés.

De toutes façons, la société, c'est comme une bouteille remplie d'eau avec et d'un peu d'huile. L'huile flotte au-dessus de l'eau. Quand on secoue la bouteille, les deux liquides se mélangent. Mais quand on la repose, au bout d'un moment l'huile surnage de nouveau. Voilà ce que je pense des révolutions.
Remarquez que les aristocrates de l'Ancien Régime, deux siècles plus tard, sont toujours présents dans nos élites, mariés aux bourgeois de l'industrie et des affaires.
Remarquez aussi que les apparatchiks russes ont su bien profiter du passage à l'économie de marché en rachetant à bas prix les entreprises d 'Etat, et constituent aujourd'hui la nouvelle oligarchie financière ! Pareil, en chine, où la transformation capitaliste profite d'abord aux dirigeants du Parti ...

Je pense qu'en dernière instance, la fonction des syndicats et des partis de gauche est de domestiquer et de canaliser le mécontentement et la colère des masses, pour éviter les révoltes ! "Classes laborieuses, classes dangereuses".
C'est pour cela que les Bettencourt et autres financent aussi le Parti socialiste, que le Comité des Forges finance les syndicats ...

+ watt1000

Etudiante et curieuse, j'ai fait tous les syndicats étudiants de ma fac... je dis bien tous jusqu'aux deux extrêmes, je les ai suivi dans leurs gesticulations pour pouvoir rencontrer leurs cadres... pas très étudiants, mais tous spécialisés au discours pour orienter les groupes... tous étaient conscients de la manipulation cynique qu'ils exerçaient, et tous pensaient que la fin justifie les moyens, or leurs fins ce n'était pas la justice, la vérité ou la réalité... c'était que leur groupe gagne.

La politique c'est très cul en ce moment.
Entre la fellation/inflation de Rachida et les empreintes génitales de Brice, j'espère qu'ils ont des distributeurs de capotes dans les toilettes des ministères ;D

T'es con toi  ;D ;D ;D  xs16

T'as raison, c'est mieux de laisser le sida s'installer !  :-X

Ca pourrait résoudre le problème des retraites ça  xs04

« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font ses lois. »
Meyer Anselm Rothschild, banquier (1800 et quelques...)

En gros que ce soit du fachisme, du communisme, du socialisme ou du capitalisme, ça revient au même...
Parfois, je crois que l'humain débat sur des choses qui ne servent rien, juste pour que les autres puissent gagner un peu de temps et dévier le soucis réel...

tabac + alcool, ça va le faire !

"La dictature, c'est "Ferme ta gueule". La démocratie, c'est "Cause toujours" " (Coluche)

"Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le communisme, c'est le contraire." (Coluche)

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