NUTS - Nos Univers Très Sexy

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Ça me parle aussi beaucoup en miroir.

Du point de vue des femmes ma génération a été une génération charnière. Je m'en fais souvent réflexion avec ma presque sœur, condisciple de l'école d'ingé (non mixte à l'époque): on était supposées être bonnes partout, à la maison et au bureau, mais aucun domaine ne devait pâtir de l'autre. Et encore, nous avons eu la chance que nos parents respectifs admettent que nous fassions les études que nous avions choisies.

J'espère que c'est plus facile pour les filles maintenant (je n'ai que des fils).

+1.

"Travailler à l'extérieur", oui, parce que ça mettait du beurre dans les épinard, MAIS ...
Fallait pas faire de l'ombre à l'homme, ni l'humilier en ayant un meilleur poste que lui. Et surtout, fallait pas que ça nuise ni à la ''tenue de la maison'', ni à l'éducation des enfants.

Ca a un peu changé dans les couches sociales dites privilégiées. Mais pas pour l'ensemble de la population.
En gros, tant qu'il n'y a pas d'enfant, ça va.
Après, faut plus déconner et rester à notre place. C'est à dire à la maison. C'est quand même pas l'homme qui va renoncer à son boulot pour s'occuper des gosses.
Et comme la femme gagne moins, le plus souvent, le choix est vite fait.

Remarque chez nous, c'est moi qui avais décidé de rester à la maison élever mes minis, et mon mari qui se plaignait que je ne "rapportais" rien ... Mais si j'avais bossé, qui peut dire s'il aurait été satisfait du service à domicile diminué ?

Va ptet falloir tronçonner pour cause de pollution de l'UTS de Valentin. [fait]

Génération suivante par raport à vette et Lulu : c'est guère plus simple il me semble  :-\
Côté études, oui, tout est accessible. Même des métiers qui étaient réservés aux hommes (cf mon job). Mais le challenge de "tout faire à la perfection" est toujours présent. Ou alors c'est moi qui me colle la pression, je ne sais pas.

Vu d'ici j'ai l'impression que c'est un problème quand on a un niveau d'étude très élevé comme si il ne fallait pas gâcher.
Que ca soit moi ou mes parents ca s'est fait au feeling du moment, sans compétition ni pression, en prenant la place qu'on avait besoin prendre.

Mes grand-mères n'ont pas eu d'autre choix que d'élever leurs enfants qui arrivait à la file mais je ne les ai jamais entendu s'en plaindre, dans mon milieu j'ai l'impression que les générations suivantes ont trouvé leurs équilibres dans leur place d'homme et de femme.

Je n'ai pas trouvé mon équilibre moi... Renoncer à la liberté et aux perspectives que me promettait ma vie d'étudiante, ce fut un cauchemar.

Faut être honnête, aussi : élever des enfants, ce n'est franchement pas drôle.
Pour une femme non plus d'ailleurs, une fois passée la période "bébé".

Je pense aussi que ce n'est pas facile pour les hommes qui se retrouvent face à des femmes qui veulent tout en même temps sans accepter de rien lâcher.


je ne suis pas tout à fait d'accord, moi j'ai toujours eu du mal avec la période bébé, je préfère maintenant alors que l'on peu parler, échanger etc.. mais je sais que c'est assez rare pour une femme...

Je reste persuadée que dans un partage complètement scindé des rôles, les deux sont frustrés.
La mère au foyer de ne plus avoir de vie à l'extérieur et de n'être que mère et épouse. Le père qui travaille de ne pas voir grandir ses enfants et d'avoir toute la pression du fait que toute sa famille dépend de son seul travail.

Sinon, élever des gosses, non, je ne vois pas ça comme une corvée, mais plutôt comme un bonheur. A partager.

Après, chacun le vit à son niveau. Certains s'y épanouissent plus que d'autres. Un temps.
Sur du long terme, j'ai des doutes.

Pas d'accord, j'ai aimé pratiquement chaque jour que j'y ai consacré, diplôme ou pas. Mais bon, Mescal, les conditions n'étaient pas les mêmes, je le comprends.


+ 1
En même temps mon ex était EDFman, pas de risques sur le taf. Et torcher des bébés n'était pas son truc.