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=> Mes amis et moi => : Lise 21-07-2010, 13:49



: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lise 21-07-2010, 13:49
Ca fait un moment que j'y réfléchis et que je m'interroge sur les intentions et objectifs réels de ceux qui sont toujours là pour les autres, qui ont comme on le dit "le coeur sur la main", avides de conseiller leur entourage.

Je peux admettre que nous ne soyons pas tous pareils et qu'effectivement certains caractères sont plus tournés vers les autres mais je ne pense pas que l'on puisse parler de gentillesse désintéressée dans le cas des Saint Bernard.
Il me semble que la plupart du tout, tout cet intérêt pour les misères de l'autre et cette compassion soit plutôt le fait de celles et ceux qui ont des tracas dans leur vie et qui trouvent plus simple de s'occuper des autres que de régler leurs propres problèmes.

Ca distrait de se dire qu'il y a plus malheureux que soi en quelque sorte.

Effectivement, on est souvent plus objectif et rationnel quand on n'est pas directement impliqué dans les évènements. OK. Mais est-ce une raison suffisante pour se mêler, parfois "de force", de la vie de ses proches ou connaissances ?
Ca flatte l'ego de se sentir utile ? Ou alors est-ce seulement un miroir aux alouettes qui rend la vie plus légère ?


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ratz 21-07-2010, 13:59

Ca FAIT PLAISIR de se sentir utile

 8)

et puis, ce qui est drôle c'est que chez moi c'est hyper selectif...

j'ai généralement peu d'empathie ...mais avec les gens que j'apprecie, ben ca me derange pas de faire le "st bernard"...

Honnetement, on est parfois bien content d'avoir des amis qui sont là pour le faire un petit peu quand on va mal...

maintenant je ne supporterais pas longtemps que l'on abuse de ce coté de ma personnalité...question d'equilibre...

et puis surtout, ne jamais imposer son empathie aux autres...
je dis toujours  :" on fait pas boire un âne qui a pas soif..."
et puis tant que c'est limité à quelques remontage de bretelles/discussion/recadrage gentil/ conseils à deux francs ...ca ne coute rien, ca ramene peu mais si l'autre en a besoin à ce moment là...why not...
ca m'offrira ni la redemption ni n'ameliorera ma situation perso ...mais j'aime bien aider avec mes petits moyens ..tout en connaissant toutes les limites de ce genre d'aide


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 21-07-2010, 14:15
Pour ceux que je connais dans ma "vraie vie", à mon humble avis, c'est simplement parce qu'ils n'existent qu'à travers ca.
Après sur Nuts c'est diffèrent si l'on poste un sujet c'est pour en débattre donc forcement il y a des points vus sur une situation donnés, de saint Bernard ou non.

Si non c'est comme tout quand on donne de soi ca n'est jamais désintéressé, forcement ca fait du bien quelque part.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 21-07-2010, 15:20
Je fais un parallèle à ce que tu dis avec la notion de tutorat...
Quand on demande à un enfant de devenir tuteur d'un autre pour l'aider à apprendre... on sait que le tuteur en retire parfois plus de bénéfices parce qu'il a été obligé de clarifier ses propres pensées pour pouvoir les transmettre.
Se décentrer d'une difficulté rencontrée par l'autre permet de mieux comprendre les siennes.
C'est une technique souvent utilisée pour aider de grands enfants en difficulté... leur donner la mission d'apprendre à de plus petits qu'eux qui n'avaient pas de problème, juste la différence naturelle dans leur stade d'apprentissage ...

D'autre part, quand quelqu'un donne un conseil à un autre, (je ne discute pas du fond ou de la pertinence) mais la forme employée par le conseilleur est la forme que lui même comprend ou accepte... Donc il y a des formes qui ne conviennent parfois pas du tout à l'autre...

Conseiller, enseigner ne devrait pas flatter pas l'égo... Celui qui progresse ne le doit qu'à lui même, et parfois à sa capacité à capter plus ou moins bien les leçons qui l'entourent selon le moment... mais quand c'est pas le moment, c'est pas le moment, aussi bon le conseiller ou l'enseignant soit-il.

S'abstenir de dire à quelqu'un qu'il a une paille qui gène parce que l'on traîne soi-même une poutre, ou interdire à quelqu'un de poutrelé de dire ce qu'il croit pouvoir dire...cela revient à faire en sorte que seuls les gens parfaits peuvent s'exprimer sur les autres... ça me parait très intolérent comme point de vue... pour tout le monde.

S'abstenir de toute intervention, me parait tout aussi spécieux, parce que en fait ce qui est essentiellement humain c'est d'exprimer sa présence à l'autre.... quelque soit la forme que cela prend... le contraire c'est le chacun pour soi... pas très fun mais h'ment cultivé dans certains milieux...

Le tout s'est de savoir se situer par rapport à ce que l'on fait sans s'illusionner sur soi-même.

Le syndrome du Saint Bernard, j'ai cherché sur le net et je n'ai pas trouvé la définition officielle de ce syndrome...
Tu veux parler de celui qui devient méchant et agressif après avoir aidé une personne sans succès parce qu'elle n'en avait pas besoin ou n'y était pas prête...?  ça c'est une forme de perversion psychologique sauveur/sauvé je ne sais pas si c'est ce dont tu voulais parler......


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lise 21-07-2010, 15:36
Le syndrome du St Bernard c'est un private joke nutsien.
Il s'agit seulement de ceux qui ne peuvent s'empêcher de sauver leur monde  ;)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ratz 21-07-2010, 16:04
Le syndrome du St Bernard c'est un private joke nutsien.
Il s'agit seulement de ceux qui ne peuvent s'empêcher de sauver leur monde  ;)

c'est sur que les private jokes vont pas ameliorer la visibilité des newbees... ::)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 21-07-2010, 16:08

Parler de St Bernard pour une personne je l'ai entendu souvent hors Nuts


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lulu la Nantaise 21-07-2010, 16:11
Ben oui, c'est une expression courante.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Flibette 21-07-2010, 23:38
Ma mère est un modèle st bernard... Ca remplit sa vie quitte à s'en rendre malade. Sans ça, elle se fait chier. Ca vient combler le vide et la monotonie évidents que sont sa vie. Perso, je trouve ça triste.



: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 22-07-2010, 07:40
J'ai entendu ce discours maintes fois.
On m'a souvent traitée de soeur thérésa.
Alors forcément, je me suis posé la question pour moi. En toute sincérité.

Et j'ai compris plusieurs choses. La plupart du temps, ceux qui me disaient ça étaient des gens qui avaient du mal à donner, mais aussi du mal à recevoir.
Et qui se donnaient bonne conscience en remettant en cause la sincérité de ceux qui sont spontanément généreux.
Non, quand je donne quelque chose, je ne me sens ni plus grande ni plus belle. Je ne me pose pas la question de savoir si apporte quelque chose ou pas à mon égo.
Je me demande plutôt si ce que j'ai pu faire pour les autres leur a été utile à eux, et si j'ai bien su cibler leur besoin.

On peut passer devant un sdf et vider ses poches dans son escarcelle. On peut aussi leur faire un discours moralisateur. On peut aussi passer sans les regarder et se dire que s'ils en sont là, c'est de leur faute.
Moi je vide mes poches. C'est tout.

Chacun donne ce qu'il peut.

Je ne crois pas que ma vie soit vide. Elle a été pleine de rencontres, de déceptions mais aussi d'émerveillements. Et j'ai aussi beaucoup reçu des autres. J'ai connu des gens fantastiques, et il y a dans mon entourage affectif des personne à la grande générosité.

Je ne trouve pas ça très utile de se poser trop de questions à ce sujet. En ce qui me concerne, j'ai été comme ça depuis toujours. Petite fille déjà. J'étais incapable de manger mon gouter sans avoir vérifié au préalable que mes cousines avaient bien eu le leur, style.

Ca fait partie de la richesse des relations humaines, je crois. Ca bouge, on donne, on reçoit.
L'important, c'est de faire. Pas de se poser la question de savoir si on va savoir faire ou pas.

 


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 22-07-2010, 07:53
Ah si, encore un truc.
Pourquoi devrions-nous avoir honte d'être fier de nous, d'abord ?



Si on veut fabriquer quelque chose de beau, par exemple, doit-on se demander si ce qu'on va réaliser va flatter notre égo, tergiverser, et ne rien réaliser du tout, parce qu'on n'aura pas réussi à démeller nos motivations ?
Ou bien faire, tout simplement, et accepter d'être fier de nous parce que ce qu'on a réalisé est beau, ou tout simplement parce qu'on aura fait de notre mieux ?

Perso, je préfère faire.



: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Hotllywood 22-07-2010, 08:44
Ah si, encore un truc.
Pourquoi devrions-nous avoir honte d'être fier de nous, d'abord ?



Si on veut fabriquer quelque chose de beau, par exemple, doit-on se demander si ce qu'on va réaliser va flatter notre égo, tergiverser, et ne rien réaliser du tout, parce qu'on n'aura pas réussi à démeller nos motivations ?
Ou bien faire, tout simplement, et accepter d'être fier de nous parce que ce qu'on a réalisé est beau, ou tout simplement parce qu'on aura fait de notre mieux ?

Perso, je préfère faire.


moi aussi, mais je ne montre quasiment jamais rien par ce que justement: réaliser de façon imparfaite (stadire 90% me concernant) me dérange terriblement.
Il n'y a qu'avec ce que j'écris ici que j'arrive à passer outre.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ratz 22-07-2010, 08:53
J'ai entendu ce discours maintes fois.
On m'a souvent traitée de soeur thérésa.
Alors forcément, je me suis posé la question pour moi. En toute sincérité.

Et j'ai compris plusieurs choses. La plupart du temps, ceux qui me disaient ça étaient des gens qui avaient du mal à donner, mais aussi du mal à recevoir.
Et qui se donnaient bonne conscience en remettant en cause la sincérité de ceux qui sont spontanément généreux.
Non, quand je donne quelque chose, je ne me sens ni plus grande ni plus belle. Je ne me pose pas la question de savoir si apporte quelque chose ou pas à mon égo.
Je me demande plutôt si ce que j'ai pu faire pour les autres leur a été utile à eux, et si j'ai bien su cibler leur besoin.

On peut passer devant un sdf et vider ses poches dans son escarcelle. On peut aussi leur faire un discours moralisateur. On peut aussi passer sans les regarder et se dire que s'ils en sont là, c'est de leur faute.
Moi je vide mes poches. C'est tout.

Chacun donne ce qu'il peut.

Je ne crois pas que ma vie soit vide. Elle a été pleine de rencontres, de déceptions mais aussi d'émerveillements. Et j'ai aussi beaucoup reçu des autres. J'ai connu des gens fantastiques, et il y a dans mon entourage affectif des personne à la grande générosité.

Je ne trouve pas ça très utile de se poser trop de questions à ce sujet. En ce qui me concerne, j'ai été comme ça depuis toujours. Petite fille déjà. J'étais incapable de manger mon gouter sans avoir vérifié au préalable que mes cousines avaient bien eu le leur, style.

Ca fait partie de la richesse des relations humaines, je crois. Ca bouge, on donne, on reçoit.
L'important, c'est de faire. Pas de se poser la question de savoir si on va savoir faire ou pas.

 


merci Vette

j'ai un peu de mal à formuler mon ressentis mais tu as bien resumé ma facon de voir les choses...

 :)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 22-07-2010, 09:40
Un dernier truc, avant de repartir chez ma soeur :
Faudrait pas croire que donner n'apporte que des satisfactions. C'est aussi souvent très fatiguant, et aussi usant.

Là, par exemple. Depuis trois jours, je me suis dépensée sans compter. J'ai mis entre parenthèses mes émotions à moi. J'ai différé mon départ pour Marseille dont j'avais tellement envie. J'ai aussi mis ma cops dans la merde, puisqu'elle a dû trouver quelqu'un pour me remplacer, dans l'urgence.

J'ai lu hier aux funérailles la prière de Charles Peguy, qui avait été lu pour les funérailles de l'amant. Dans le même lieu. La satisfaction de l'avoir fait n'est rien par rapport à ce que ça m'a coûté. En gardant une voix ferme.

Voilà. Je ne sais pas si mon égo s'en porte mieux ou pas. Je suis juste crevée et j'ai envie de me reposer. Mais là, je pars chercher l'urne contenant les cendres, et que je vais garder chez moi, le temps que ma soeur se sente qu'on parte toutes les deux les apporter en espagne.
Franchement, je m'en passerais bien.
Alors oui, toute la famille m'a chaleureusement remerciée, et j'ai porte ouverte dans le bled des parents de mon beauf. Mais je l'avais déjà, de toute façon.
Ce sera un poids de moins pour ma soeur, qui en a déjà bien assez sur les épaules.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 22-07-2010, 09:44

C'est du masochisme alors ?


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Marsup 22-07-2010, 10:28
Vette, a lire tes ecrits je ressens comme si tu faisais cela au dessus de tes forces, prete a tomber. Or si ce syndrome d'emmene jusqu'a tes limites, tu es en droit (ou meme les personnes qui t'aiment sont aussi en droit) de te demander pourquoi tu fais ca. Et ce afin d'en connaitre les origines, ce qui permettrait de pointer sur un eventuel probleme (je n'aime pas ce mot dans ce contexte, mais je n'ai pas l'autre sur la langue, pas la peine de pinailler dessus, c'est linguistique) et trouver un meilleur equilibre qui pourrait d'une part toujours etre profitable aux autres, et d'autre part prendre en consideration tes besoins, ta sante, ta vie...

Je ne sais pas si c'est lisible, mais bon si besoin est je reformule...  :)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 22-07-2010, 10:43
S'oublier dans les autres, ça fait du bien aussi...

J'ai vu un reportage au cours duquel une genon venait de mettre bas un petit mort-né, elle traînait le petit cadavre desséché comme une âme en peine... sans manger, sans dormir depuis 3 jours... Alors les autres singes de la troupe sont venus se placer devant elle pour demander à être épouillés... ça l'a sortie de sa torpeur et lui a rappelé sa place parmi les autres...

Aider ce n'est pas du tout du masochisme. Pas du tout, c'est le sentiment d'être à sa place vis-à-vis des autres... tu sens un besoin chez un humain, tu penses pouvoir faire circuler un poil d'humanité vers lui pour qu'il ait plaisir ou force d'agir, imparfaitement sans doute, mais juste assez pour lui rendre cette énergie à lui... et cela te nourrit aussi.

 Dans le Coran, il est dit que c'est le mandiant qui te fait un cadeau en te donnant l'occasion d'être bon...

C'est juste une question d'humanité qui doit circuler

Les ethnologues s'accordent à dire aujourd'hui que ce n'est pas l'agressivité qui rendit 'espèce humaine maîtresse de la planète malgré sa faible adaptation physique au milieu par rapport aux autres espèces, mais... sa capacité d'entraide.

C'est une faculté humaine essentielle.

Plus l'égo est fort et décalé, plus il est difficie de recevoir la gratuité parce que l'on ne sait mesurer sa propre valeur à l'aûne de la gratuité...

Or, recevoir ne veut pas dire devoir rendre... je crois que c'est ça qui rend les gens méfiants... qu'est-ce que je vais devoir en échange ?... Est-ce que cela va me créer des obligations ? Ben rien du tout... le paisir de voir que ça roule un peu mieux peut-être... ce n'est même pas une obligation, juste un espoir.

Quant à l'épuisement physique... il permet aussi de  restaurer un épuisement psychique... dans la dépression profonde, deux mécanismes permettent une restauration du cerveau... sommeil très prolongé ou paradoxalement absence de sommeil prolongé... la chimie opérante a quasiment les mêmes effets... qu'un anti dépresseur.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lulu la Nantaise 22-07-2010, 11:02
C'est du masochisme alors ?
Non, c'est de l'anti égoïsme, mais ça ne veut pas dire que c'est toujours facile, ni qu'on renonce si ça vous coûte.
Sans aucun jugement de valeur, tout le monde n'en est pas capable.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Dr. Ruth 22-07-2010, 12:13
Je disais à Roseblonde il n'y a pas longtemps alors qu'elle rechignait à un changement de programme, que rendre service ça "coûte". Et c'est rigolo comme l'expression est bien trouvée entre service et coût.

Donc rendre service a un prix, ce n'est pas du numéraire, c'est du temps, de la privation, de l'energie, de la souplesse etc...

Comme beaucoup je trouve plus facile de "rendre" (encore rigolo) service que de "demander".
Cependant j'ai appris à mesure mes forces, à me ménager, à ne pas le faire si le "coût" est trop élevé pour moi.
Et j'ai aussi appris que même si demander un service nécessite un effort de ma part, et même si cela coûte à la personne à qui je le demande, c'est fait volontiers, avec plaisir. Et en plus, ça équilibre la relation.
Etre St Bernard par moments, et être celui qui est demandeur à d'autres. C'est plus serein, et ça ouvre justement les échanges parce que cela permet à celui qui rend ce qu'on lui avait donné de ne plus se sentir redevable.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 22-07-2010, 12:37
Je ne trouve pas la connotation rigolote justement, je la trouve regrettable... le premier pas coûte, la suite apporte beaucoup...

En revanche, demander parfois pour équilibrer la relation et permettre à l'autre de sentir sa propre dignité...
Sur ce point je suis parfaitement d'accord avec toi...
J'estime juste que ce ne devrait pas être de l'ordre du calcul... seulement de l'ordre de l'harmonie, de la fluidité.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 22-07-2010, 13:00
Vette, a lire tes ecrits je ressens comme si tu faisais cela au dessus de tes forces, prete a tomber. Or si ce syndrome d'emmene jusqu'a tes limites, tu es en droit (ou meme les personnes qui t'aiment sont aussi en droit) de te demander pourquoi tu fais ca. Et ce afin d'en connaitre les origines, ce qui permettrait de pointer sur un eventuel probleme (je n'aime pas ce mot dans ce contexte, mais je n'ai pas l'autre sur la langue, pas la peine de pinailler dessus, c'est linguistique) et trouver un meilleur equilibre qui pourrait d'une part toujours etre profitable aux autres, et d'autre part prendre en consideration tes besoins, ta sante, ta vie...

+ au moins tout ca

Perso j'ai un peu mal à comprendre pourquoi on se plaint des conséquences. Qu'on soit St Bernard pourquoi mais montrer qu'on en souffre  :hih:


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 22-07-2010, 13:08
Donc rendre service a un prix, ce n'est pas du numéraire, c'est du temps, de la privation, de l'énergie, de la souplesse etc...

Dans ma façon de fonctionner non, ca me fait plaisir et je suis heureuse de le faire, ca me prend de l'énergie et du temps oui, mais ca ne me coute pas. Pourtant je sais aller très loin (ou j'ai su parce que là j'ai plus force) mais dès que ca n'est plus du plaisir je stoppe ou je commence pas.

Edit : en lisant Kty je me rends compte que je parle de collectif pas de personne en particulier.
Pour les personnes, de mon point vu, il y a les meneurs et les suiveurs, suivant la personnalité que je croise je m'adapte, ou je donne (si ca me botte) ou je suis.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lulu la Nantaise 22-07-2010, 13:48
Dans ma façon de fonctionner non, ca me fait plaisir et je suis heureuse de le faire, ca me prend de l'énergie et du temps oui, mais ca ne me coute pas.
Je pense que coûter est employé dans ce fil dans ce sens. Pas dans le sens de pénibilité ou de fric, mais comme tu le dis, ça "prend" de l'énergie et/ou du temps.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 22-07-2010, 13:53
Vette dit :
L'important, c'est de faire. Pas de se poser la question de savoir si on va savoir faire ou pas.

C'est aussi ça... quand tes propres problèmes sont enlisés... que tu n'as pas encore trouvé les moyens de les résoudre... l'inaction te bouffe... Agir un peu pour ceux des autres te permet de rester dans l'action... Le temps de résoudre tes propres problèmes arrivera, les interactions vont faire naître des possibles... mais en attendant tu n'es pas rongé d'impuissance.

Quant aux meneurs et menés... et bien il suffit de savoir avec lucidité que psychologiquement, le meneur a souvent bien plus besoin du mené que l'inverse... c'est un autre débat....


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lulu la Nantaise 22-07-2010, 13:58
Ma mère est un modèle st bernard... Ca remplit sa vie quitte à s'en rendre malade. Sans ça, elle se fait chier. Ca vient combler le vide et la monotonie évidents que sont sa vie. Perso, je trouve ça triste.

Je ne vois pas pourquoi tu vois ça en négatif ? Si ça remplit sa vie plutôt que de rester à pleurer seule devant les feux de l'amour, why not ?


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Marsup 22-07-2010, 14:00
Je ne vois pas pourquoi tu vois ça en négatif ? Si ça remplit sa vie plutôt que de rester à pleurer seule devant les feux de l'amour, why not ?

Lis bien : quitte a s'en rendre malade. C'est pas un peu cher paye ?


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lulu la Nantaise 22-07-2010, 14:01
Tu penses que c'est au sens littéral ?


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Rome Antique 22-07-2010, 14:16
Une âme de St Bernard ne s'invente pas nous sommes prédestinés soit par notre éducation soit par notre "moi profond"
je fais partie des 2. Je ne supporte pas que les gens que j'apprécie soit dans le besoin ou la détresse alors que je peux faire quelque chose, je ne me respecterais pas. Ce qui m'a conduit bien souvent dans le mur, mais je pense que c'est moi qui ai raison, même si la vie m'a appris à nuancer.

Il est vrai que j'en tire une certaine joie lorsque je peux me rendre utile et cela m'aide à vivre mais ne me glorifie pas
je fais car je peux et je n'attend rien en retour.

J'ai plusieurs ST Bernard autour de moi que je ne comprend pas toujours mais ils sont là  xs16 xs10 xs16 xs10

Comme quoi

Êtres St Bernard n'est pas toujours facile ni quand on donne ni quand on reçoit  ;siff
 




: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 22-07-2010, 14:19

Tu penses que c'est au sens littéral ?
ptet bien, ptet pas...
Oh ! elle en serait bien capable super Vette ! mais c'est son karma, sans ça ce ne serait pas Vette  xs04
 xs16 xs16 xs16 Fais une tit' pause quand même, gaffe à la route Vette  :-*


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Marsup 22-07-2010, 14:20
Tu penses que c'est au sens littéral ?

Oui, je pars de ce principe. et meme si ca ne l'est pas ca montre que cette aide l'epuise... Elle n'a pas ecrit jusqu'a ce que ca vie ait un sens... Il reste une connotation nocive pour elle meme a son acte .


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Marsup 22-07-2010, 14:22
ptet bien, ptet pas...
Oh ! elle en serait bien capable super Vette ! mais c'est son karma, sans ça ce ne serait pas Vette  xs04
 xs16 xs16 xs16 Fais une tit' pause quand même, gaffe à la route Vette  :-*


La en l'occurrence on parlait de la mere de Flibette mais bon  ;siff
C#est valable pour Vette aussi hein chuis pas comme ca  yyyy2


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 22-07-2010, 14:30
Vette dit :
Faudrait pas croire que donner n'apporte que des satisfactions. C'est aussi souvent très fatiguant, et aussi usant.

Mais la vie de Vette n'est pas vide de sens par ailleurs, loin s'en faut
alors je ne connais pas la maman de Flibette... Mais biensûr pas d'amalgame...

J'avoue que j'avais l'esprit préoccupé par Vette en suivant le fil...
Depuis 3 jours elle donne Vette et elle roule alors ça m'inquiète un peu...


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 22-07-2010, 17:50
Je ne me mets pas en danger. Je suis rentrée saine et sauve  ;D
Chacun a ses réserves. Les miennes sont grandes. Très. Elles ont des limites aussi.
C'est une des dernières choses que m'ait dit l'amant. Que ma capacité à rebondir le fascinait.

Pour répondre à Camille : si je viens dire ici que ça me coûte, ça ne signifie pas que je l'ai montré aux personnes concernées. Au contraire.
Le dire ici m'a permis d'être plus légère au moment d'agir.

Si être un st bernard signifie que l'on doit être une épaule sur laquelle tout un chacun vient s'épancher, je n'en suis pas un. Du tout.
Je préfère agir, alléger pour ceux qui en ont vraiment besoin.
A une voisine qui était venue me pleurer sur l'épaule, j'ai répondu que son rimmel coulait et que ça tâchait mon chemisier.
Je n'ai que peu de compassion pour les pleurnicheurs, surtout quand leurs motifs sont futiles.

Je crois surtout que les gens généreux font chier ceux qui sont incapables de l'être, parce que ça leur renvoie une image d'eux-mêmes qu'ils n'aiment pas forcément.

De là à douter de leur sincérité, il n'y a qu'un pas qu'ils s'empressent de franchir. C'est tellement confortable !



: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 22-07-2010, 18:20
 :)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Dr. Ruth 22-07-2010, 19:48
Mais est-ce une raison suffisante pour se mêler, parfois "de force", de la vie de ses proches ou connaissances ?
Ca flatte l'ego de se sentir utile ? Ou alors est-ce seulement un miroir aux alouettes qui rend la vie plus légère ?

Je crois que c'est une relation de pouvoir dans ces cas extrèmes (je prends des pincettes parce que à lire le fil nous sommes tous dévoués, serviables, généreux et St Bernazrd au fond à gauche).
Le "gentil", vais-je le nommer, qui saute sur la première occasion pour apporter son aide ou l'imposer, se rend service à lui même et tente de créer une relation de dépendance. Une façon de se faire "aimer", de remonter dans sa propre estime généralement basse pour ces cas extrèmes, et qui en plus va s'indigner de l'ingratitude de l'autre s'il n'est pas porté aux nues pour son intervention. Dites pas non, on en a tous connu ! En plus ces personnes là on ne les aime pas, parce que serviles plus que serviables, et vampire dans bien des cas.

A différencier des personnes généreuses qui ont toujours la prévenance de ne jamais s'imposer, et encore moins au nom du "bien de l'autre".


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 22-07-2010, 20:51
En gros, tout ce qu'on fait, c'est pour soi.

Jamais parce que l'autre en a besoin, mais uniquement pour se valoriser soi.

Désolée. On ne doit pas fréquenter les mêmes personnes. Moi, mes amis, quand ils m'accueillent, qu'ils me font plaisir, c'est parce qu'ils me veulent du bien.

Je vous plains. :-\


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 22-07-2010, 21:07
Je crois que c'est une relation de pouvoir dans ces cas extrèmes (je prends des pincettes parce que à lire le fil nous sommes tous dévoués, serviables, généreux et St Bernazrd au fond à gauche).
Le "gentil", vais-je le nommer, qui saute sur la première occasion pour apporter son aide ou l'imposer, se rend service à lui même et tente de créer une relation de dépendance. Une façon de se faire "aimer", de remonter dans sa propre estime généralement basse pour ces cas extrèmes, et qui en plus va s'indigner de l'ingratitude de l'autre s'il n'est pas porté aux nues pour son intervention. Dites pas non, on en a tous connu ! En plus ces personnes là on ne les aime pas, parce que serviles plus que serviables, et vampire dans bien des cas.

A différencier des personnes généreuses qui ont toujours la prévenance de ne jamais s'imposer, et encore moins au nom du "bien de l'autre".

Là, tu parles d'une forme de perversion psychologique sauveur/sauvé, avec relation de dépendance de pouvoir et de vengeance du sauveur sur le sauvé qui n'est pas docile et reconnaissant... c'est une maladie mentale Doc... ça n'a rien à voir avec une relation d'aide naturelle sans emprise.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Sensualité 22-07-2010, 21:31
J'sais pas trop quoi répondre à ce post parce que j'suis à peu près d'ac avec tout le monde (ouais, ça arrive). Dans le sens où les motivations à faire ou ne pas faire sont toujours personnelles et évoluantes (flute correcteur ortho, c't'un néo-lo-gis-me xs12). Oui, on peut donner pour se sentir bien soi, parce qu'on est un vampire, parce que cela correspond à notre idée de l'humanité,  parce que... tous les possibles.

Mais ça, ça m'interpelle :


En gros, tout ce qu'on fait, c'est pour soi.

Je vous plains. :-\

C'est une de mes grandes interrogations (et un souvenir mémorable d'un débat avec Ku à ce sujet).

Je ne crois pas qu'il existe d'acte absolument gratuit dans le sens qu'il n'aurait aucune  répercussion sur notre ego. MAIS je ne crois pas non plus que parce que ce n'est pas gratuit, ce soit forcément égoïste.

Un truc que j'ai jamais raconté par ex, parce que sinon ça en retirerait le plaisir que j'en ai tiré (donc égo)... Quand je vivais à Paris, vie de quartier tout ça, et un monsieur qui vivait je sais pas trop où mais dormait souvent dans la rue, je comprenais pas beaucoup ce qu'il me disait la plupart du temps. Je le croisais régulièrement, lui donnais un peu de sous parfois, une fois lui ai descendu un repas chaud car j'avais vu qu'il était en bas de chez moi et on a discuté pendant qu'il mangeait. Ca a créé un truc qui m'a énervée (et j'en suis pas fière). Ensuite à chaque fois qu'on se voyait, il m'arrêtait et me disait à quelle point j'étais gentille, blabla, et voulais discuter et demandais aussi une pièce, etc. Ben (c'est ça dont je suis pas fière), il y a des fois où je changeais de route parce que ce soir là, je voulais pas le voir, je me sentais "emprisonnée", obligée de lui parler, alors que j'avais autre chose à faire ou une urgence, ou... juste pas envie. Je ne supportais plus cette "reconnaissance" qui me bouffait le plaisir du geste qui l'avait générée.

Et puis un soir, je suis rentrée très tard du boulot, le matin même j'avais évité sa route, et il dormait en bas d'un immeuble dans ma rue, et tout doucement j'lui ai glissé un gros billet dans la poche avant de sa veste et suis rentrée chez moi, toute heureuse à l'idée qu'il le découvrirait le lendemain sans jamais savoir d'où ça venait.

Et bien ce plaisir là, il n'est pas gratuit (ou purement généreux) mais égoîste, dans le sens où ça m'a fait (très) plaisir, d'en avoir les moyens, comme d'en avoir eu l'idée tout comme de découvrir que ce plaisir était plus fort que l'attente de reconnaissance. Parce que ça me rachetait en tant que "bonne personne"? Sûrement, en tout cas, au moins un peu ou beaucoup. Et ensuite j'ai eu beaucoup plus de facilité à dire non quand je n'avais pas le temps parce que j'ai aussi compris que ce qui me dérangeait, c'était ma propre culpabilité.

Humans work in mysterious ways...

Tout ça pour dire que oui c'est souvent -même si pas que- pour soi qu'on fait les choses. Mais c'est pas forcément mal :) (ca se sent que j'suis descendante d'une famille de pasteurs baptistes?  xtfra6)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ratz 22-07-2010, 21:35

Je crois surtout que les gens généreux font chier ceux qui sont incapables de l'être, parce que ça leur renvoie une image d'eux-mêmes qu'ils n'aiment pas forcément.

De là à douter de leur sincérité, il n'y a qu'un pas qu'ils s'empressent de franchir. C'est tellement confortable !



 :)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ratz 22-07-2010, 21:39
En gros, tout ce qu'on fait, c'est pour soi.

Jamais parce que l'autre en a besoin, mais uniquement pour se valoriser soi.

Désolée. On ne doit pas fréquenter les mêmes personnes. Moi, mes amis, quand ils m'accueillent, qu'ils me font plaisir, c'est parce qu'ils me veulent du bien.

Je vous plains. :-\

encore +1

ce n'est pas que egoiste...j'aime rendre service parce que je sais que ca fait plaisir à l'autre...Et donc, si je sais que l'autre en retire quelquechose, que ca lui fait du bien, ca me rend heureux


si l'autre en retire rien..Ben c'est un coup d'épée dans l'eau...peu importe...ce sont les intentions qui comptent...


tout n'est pas ego et calcul...


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 22-07-2010, 22:03
Se dire que quand l'autre vous donne quelque chose, c'est parce que ça lui fait du bien à lui, permet de ne pas avoir à éprouver de reconnaissance.
Pourquoi se sentirait-on dévalorisé à recevoir, à éprouver de la reconnaissance ?
Ca me semble être d'un orgueil démesuré.

Quand on ne donne jamais, et qu'on reçoit souvent, je veux bien qu'on se sente dépendant. Mais le don, ça va ça vient. Une fois je donne, une autre fois je reçois. Sans comptabilité à tenir. On donne ce qu'on peut, quand on peut. Et on reçoit ce que l'autre peut donner.
Ca s'appelle tout simplement de l'amour.
Quand je donne, c'est pour l'autre, quand je reçois, je sais que c'est pour moi. Jamais je n'ai pensé d'un ami qu'il me donnait pour se faire du bien à lui. Et ça me fait plaisir de recevoir.
Quand j'ai eu de gros coups durs, mes amis ont eu le coeur brisé pour moi. A aucun moment je ne me suis dit que le chagrin qu'ils avaient pour moi n'était que l'expression d'un bonheur déguisé qu'il m'arrive une couille pour pouvoir remplir le vide de leur vie.
C'est marant, mais tout au long de ma vie, les personnes qui m'ont fait le reproche de leur donner quelque chose parce que ça me faisait du bien à moi, un jour ou l'autre, m'ont fait une grosse vacherie.

Mes vrais amis ne se sont pas posé la question. Et ils ne m'ont toujours fait que du bien.


C'est marrant, autant ça parait naturel de le faire pour ses enfants, autant ça parait à certains difficile à vivre pour les autres rapports humains.



: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Hotllywood 23-07-2010, 06:25
et tout doucement j'lui ai glissé un gros billet dans la poche avant de sa veste et suis rentrée chez moi, toute heureuse à l'idée qu'il le découvrirait le lendemain sans jamais savoir d'où ça venait.
Mais en fait le lendemain, le mec était tellement fou de joie qu'il a traversé la rue en courant les bras en l'air sans regarder   :(



xs17 ouaiiiiiiiiiiiiis   *SPAF!*


Par contre j'ai vendu super cher les photos à Paris Match  ;sorry


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: valentin 23-07-2010, 08:35
Donner des gros billets à des inconnus dans la rue, ça ne devrait pas être classé dans le fil sur la prostitution ?

 ;D


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 23-07-2010, 08:37
Jamais parce que l'autre en a besoin, mais uniquement pour se valoriser soi.
Biensur que non c'est aussi pour faire plaisirs aux autres.

En gros, tout ce qu'on fait, c'est pour soi.

Je vous plains. :-\

Non se faire plaisir ca n'est pas mal   xs11 Non le mot égoïste n'est pas sale et répugnant  xs11

Le faire aussi pour se donner du plaisir, c'est la cerise sur gâteaux qui découle d'avoir fait plaisir et donner aux autres.
Être un St Bernard heureux, stadire qui n'est pas en souffrance parce que c'est trop lourd pour lui, c'est bien aussi.


Ah j'oubliais : A mon humble avis




: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 23-07-2010, 08:48
Le dire ici m'a permis d'être plus légère au moment d'agir.

Tant mieux c'est bien :)
Mais toi là tu parles du décès de ton beau frère, il me semble que nous sommes plus généraliste.

Pour répondre à Camille : si je viens dire ici que ça me coûte, ça ne signifie pas que je l'ai montré aux personnes concernées. Au contraire
Ba j'ai pas parlé de ca.
Si non je pense qui si, plus généralement et pas forcement dans cadre de l'aide qu'on apporte lors d'un décès, ca fini par se voir.

Edit : Je viens de me relire pour comprendre, quand j'ai écrit "montrer qu'on en souffre" je pensais à tes écrits de méditerranéenne (ba oui a mais yeux les méditerranéens sont plus expansifs sur leurs émotions et ressentis ce qui donne un décalage avec la réalité) qui explique combien c'est difficile de donner (il ne s'agissait pas de ce que tu montres en réalité dans l'action)
Si non dans d'autre circonstances je t'ai vu montrer clairement que stop, avec des actes manqués qui en disaient long, ca doit être ca qui a déclenché inconsciemment ma réaction ici.



: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 23-07-2010, 09:07
encore +1

ce n'est pas que egoiste...j'aime rendre service parce que je sais que ca fait plaisir à l'autre...Et donc, si je sais que l'autre en retire quelquechose, que ca lui fait du bien, ca me rend heureux

Pourquoi un +1 alors que c'est aussi pour toi ?


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 23-07-2010, 09:14

Tant mieux c'est bien :)

Si non dans d'autre circonstances je t'ai vu montrer clairement que stop, avec des actes manqués qui en disaient long, ca doit être ca qui a déclenché inconsciemment ma réaction ici.



Tu pourrrais développer ? Je ne suis pas sure d'avoir bien compris.

Sinon, pour ce qui est de ma soeur, on se connait assez pour n'être dupe ni une ni l'autre. Hier, j'étais crevée, et ça commençait à se voir. Alors, je suis rentrée chez moi.
Ma soeur, elle en a fait énormément pour moi, en d'autres circonstances.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 23-07-2010, 09:16
(ca se sent que j'suis descendante d'une famille de pasteurs baptistes?  xtfra6)[/size]
Ouais on dirait un sermon lors de la messe dominicale  ;D


___________

Bon maintenant j'arrête sur ce fil parce que là ca me semble tellement évident que oui mes écrits sont péremptoires.

http://blog.bonbonsbarnier.fr/wp-content/uploads/2009/12/featured_content_gallery_02.jpg  ;D


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Camille 23-07-2010, 09:18
Tu pourrrais développer ? Je ne suis pas sure d'avoir bien compris.

et bien pareil que pour ta sœur pas dupe ni l'une ni l'autre.


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: vette 23-07-2010, 09:35
J'avais oublié que ce qui va sans dire va encore mieux en le taisant.  xs19


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ratz 23-07-2010, 10:51
Pourquoi un +1 alors que c'est aussi pour toi ?

je disais +1 parce que j'etais d'accord avec ce que disait Vette  ::)


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Dr. Ruth 23-07-2010, 13:51
En gros, tout ce qu'on fait, c'est pour soi.

Jamais parce que l'autre en a besoin, mais uniquement pour se valoriser soi.

Désolée. On ne doit pas fréquenter les mêmes personnes. Moi, mes amis, quand ils m'accueillent, qu'ils me font plaisir, c'est parce qu'ils me veulent du bien.

Je vous plains. :-\

Euh ? quiand je mentionne cas extrême , quel est le mot qui n'est pas clair ?

ça n'a rien à voir avec une relation d'aide naturelle sans emprise.

même question.

nous n'avons pas la même lecture du sujet .

Sinon, vous êtes des gens trop bien


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Flibette 24-07-2010, 17:19
Je ne vois pas pourquoi tu vois ça en négatif ? Si ça remplit sa vie plutôt que de rester à pleurer seule devant les feux de l'amour, why not ?

(Pas lu la suite...)

Je vois pas trop ce qu'il y a de positif à se rendre malade (au sens propre comme au sens figuré) en étant St Bernard. Quand ça te coute plus que ça ne te "rapporte", quand la balance est déséquilibrée, je ne considère pas que c'est qqchose de bon pour la personne.
Comme l'évoquait Camille, dans son cas, c'est 100% masochisme.



Edit: Vette n'est pas le père de l'enfant de Rachida ma mère. ;D D'ailleurs, je trouve ça marrant cette assimilation.





: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 25-07-2010, 22:11
(Pas lu la suite...)

Je vois pas trop ce qu'il y a de positif à se rendre malade (au sens propre comme au sens figuré) en étant St Bernard. Quand ça te coute plus que ça ne te "rapporte", quand la balance est déséquilibrée, je ne considère pas que c'est qqchose de bon pour la personne.
Comme l'évoquait Camille, dans son cas, c'est 100% masochisme.

Edit: Vette n'est pas le père de l'enfant de Rachida ma mère. ;D D'ailleurs, je trouve ça marrant cette assimilation.

j'ai lu le fil en travres après plusieurs nuits blanches et jours éveillés oulà... oui je répette comme l'a souligné Marsup, j'ai commis une bourde, je pensais à Vette... alors que lulu écrivait sur la mère de Flibette..., sorry tout'l'mond'
Vette je ne la voyais pas maso du tout  ni dirigiste des autres.... plutôt réactive et interéactive pour 4  ;D



: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: ktycash 25-07-2010, 22:35
j'entends bien :
- les craintes des gens trop gentils pour être honnêtes
- Ce qu'inspirent des gens qui n'ont pas assez d'élégance pour ne pas faire peser les conséquences de leurs actes de Saint Bernard sur leur entourage... (sur quelques actes isolés, on parait bon à faible compte...) alors qu'au quotidien cela lasse ou inquiète l'entourage...

Ce n'est pas parce que quelques trains n'arrivent pas à l'heure que l'on va rejeter le principe ferrovière ?
S'intéresser aux gens et apprécier de les voir un poil plus heureux après que l'on ait fait quelque chose ensemble, ça me parait vraiment naturel.

Les solidarités d'initiatives privées forment un tissu social impalpable, non imposable, avec des gens moins fragiles, moins manaoeuvrables... Ce n'est pas innocent une société qui encourage l'invidualisme, la méfiance du voisin...
Alors prenez la bagnole tout seuls et ne parlez à personne si vous n'avez pas été présenté dans un intérêt relationnel de quantification de valeur...

Mais  j'ai eu beau fouiller à fond dans mon nombril, je n'y ai pas trouvé de quoi me rendre aussi heureuse que le sourire partagé avec les autres...


 


: Paille, poutre et syndrome du Saint Bernard
: Lulu la Nantaise 26-07-2010, 11:39
(Pas lu la suite...)
Je vois pas trop ce qu'il y a de positif à se rendre malade (au sens propre comme au sens figuré) en étant St Bernard. Quand ça te coute plus que ça ne te "rapporte", quand la balance est déséquilibrée, je ne considère pas que c'est qqchose de bon pour la personne.
Comme l'évoquait Camille, dans son cas, c'est 100% masochisme.

Oki, là d'accord. Ça me paraissait tellement aberrant que je ne pensais pas que c'était au sens propre.


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