NUTS - Nos Univers Très Sexy

....ou dis ce que tu veux, de toute façon c'est mal.

Vous connaissez tous la blague du Corse

Elle te plait ma soeur
oui..non oui? euh non...??
Quoiiiiiii elle te plait pas ma soeur!?!?
Sisisisi ah sisi
Comment !!!!!!elle te plait!?


Ce sont toutes ces situations ou l'autre vous emmene de toute façon à perdre le dialogue; qu'importe la situation: vous avez tort avec celui ci ou celle la.


Des expériences à raconter dans ce domaine, que ce soit en matière de rapport de couple ou meme d'amitié?

La question ne se pose pas pour moi : j'ai TOUJOURS raison;
Qu'on se le dise  8)

Ma meilleure-amie-pour-la-vie de quand j'avais 15/20 ans qui me reprochait d'allumer son mec.
Quand je me suis défendue en lui disant que le genre matheu à chemisette c'était pas mon truc, elle s'est vexée sous prétexte que je disais que son mec était moche.
Alors que justement je le trouvais mimi comme tout (mais pas bandant quoi..)
Alors elle repartait sur "tu le trouves mimi alors tu l'allumes salope"

Un truc sans fin qui a mis un terme à notre relation, parce qu'elle s'est trouvé une nouvelle meilleure amie moche et sapée comme sa mère.

C'est pas tellement comme ton exemple d'histoire, c'est plus des gens qui savent tout, ont tout vu, tout fait mieux que toi.
Ils renchérissent de toute façon sur tout ce que tu dis. C'est pas qu''avec eux t'as forcement tord dans un sens comme dans un autre, c'est que eux savent, ils se positionnent en gentil donneur de conseil pour se valoriser en se servant de toi comme marche pied. Enfermé dans une gros complexe d'infériorité il perdent tout leur énergie à le gérer et oubli d'écouter l'autre ou une soif de controle et de pouvoir. J'ai rencontré les deux, dans ce cas je les laisse patauger tout seul et trouver un autre gogo pour les supporter.

Si non couple ou en amitié ton exemple ne risque pas d'arriver je peux pas aimer un abruti pareil.
Je me pose aussi la question sur moi même j'espère que non, je suis assez critique avec les gens que j'aime parce que si je les aime c'est qu'ils sont parfait (je suis pas sure d'être claire, bon dfaçon c'est pas le sujet) mais comme ton exemple ou celui winy non, déjà à la base c'est pas le genre question ni à laquelle je réponds ni celle que je pose sauf pour faire une blague.
Elle est pas trop sucrée ma tarte ?
non
Ba vas y dit le qu'elle est pas bonne  xs18
 

J'avais une "amie" comme ça, qui trouvait toujours une raison de m'en vouloir, quoi que je fasse ; la dernière fois que je l'ai appelée, elle m'en a voulu parce qu'elle avait eu des pépins, mais que n'ayant pas pris de nouvelles d'elle depuis un moment, je n'avais pas "été là pour elle".
Évidemment, en tant qu'ami, c'était mon devoir d'être là pour la soutenir. :-\
Pas particulièrement dans de bonnes dispositions face à un accueil pareil je lui ai répliqué que justement, j'avais moi-même eu mon compte de pépins dernièrement, et que c'était justement pour ça que je n'avais pas donné de nouvelles....
ERREUR !  xs07
Là elle m'a fait la gueule parce que j'aurais dû l'appeler pour lui en parler. Non que ce fut son devoir d'amie d'être "là pour moi", loin de là...
Evidemment, en tant qu'ami, c'était MON devoir de lui faire part de mes problèmes. xs08
 xs00
Je pense que c'est souvent pour ces gens-là une question de pouvoir. Du pouvoir qu'ils ont sur les autres. Chacun a ses moyens de pression, mais ils en reviennent tous au même. Je plains ces gens, qui ne se sentent vraiment exister qu'au travers d'une illusion d'influence qu'ils s'imaginent avoir sur le monde, et non par leur propre expérience de la vie... ::)

Je trouve que c'est le type de dialogue qui caractérise la fin des relations. Le dialogue de la mort. En couple l'autre n'a pas ouvert la bouche que vous savez déjà qu'il compte pourir la soirée et aller à l'engueulade. A tel point que dans un cas j'avais fini par prendre les devants, une fois les mômes au lit, pour lui couper l'herbe sous le pied :
- alors, ce soir on s'engueule à quel propos ?
- mais de quoi tu parles ? tu me provoques et après tu veux rejeter la faute sur moi, comme d'habitude !
 ;D

Cas assez similaire à celui de Dr Drop..
J'avais une "amie" qui a passé 1 an en HP, avant d'être sous cachetons (style vol au-dessus d'un nid de coucou) passke elle avait fait des tentatives d'évasion  :-\
Elle n'a plus qu'une soeur avec qui elle n'avait quasi pas de contact, et du fait de la proximité de chez moi et passke on était amies, je l'ai aidé naturellement (visites régulières, présence, lessive, courses, sorties accompagnées sans quoi elle avait pas le droit, etc.. ). Elle m'avait demandé de gérer son courrier, factures, etc.. que je lui amenais, elle faisait les règlements et je me chargeais de poster tout ça.

Et puis à sa sortie d'hôpital, il se trouvait qu'on bossait dans la même boite, elle m'a zappé direct, se montrant super hautaine et super distante, comme si rien de tout ça n'avait existé. Je pouvais comprendre ça et je laissais couler comme si de rien n'était. Tous les autres collègues semblaient dans la même incompréhension sur son attitude envers moi.

Et puis, au fil de temps, j'ai eu droit à des reproches, genre "t'as essayé de contrôler ma vie"  ???  "tu m'as interdit d'utiliser ma CB" elle l'a filait à des malades qui avaient le droit de sortir   :-X
Alors j'expliquais que plutôt que de risquer qu'elle se fasse piller son compte par des gens qu'elle connaissait pas, c'était plus sûr que je le fasse pour elle, que j'étais là passke ça me faisait plaisir, passke c'est mon amie, passke elle était demandeuse (elle reconnaissait que j'étais plus présente que sa propre soeur et que d'ailleurs, elle ne pouvait même pas appeler) et que ça me paraissait normal - vu la situation - d'être là pour l'Autre..

Bref, je me suis mangé des reproches de l'avoir aidé ou juste d'avoir été là, je sais pas.. J'avais rien à gagner, rien à perdre et j'ai jamais trop compris ses reproches.. sauf à vouloir effacer de sa tête cette période de sa vie que je pouvais lui rappeler par ma simple présence (ce que je peux comprendre) et j'ai fini par la zapper définitivement.

"On ne pardonne jamais à ceux à qui on a fait du mal."

pour Drop et Jaya, j'ai eu la même chose avec une amie dépressive. C'est assez connu comme réaction, lorsqu'ils vont mieux ils ne peuvent tolérer dans leur entourage quiconque les a vu dans un état pitoyable. J'étais prévenue avant (en pleine phase de soutien en fait), donc je savais que ça allait arriver.

Les impasses de dialogue, c'est encore autre chose. C'est avoir en face qq un qui veut le conflit quoiqu'il arrive.

@Doc : oui c'est ce que j'ai fini par comprendre...
J'attendais pas sa reconnaissance éternelle mais sur le moment, je ne saisissais pas ce rejet... au final, elle voulait me montrer qu'elle était aussi voire plus forte que moi..

Dans le dialogue : c'est plus pernicieux je pense.. avec la sensation de ne pas être entendu(e) ou que les choses soient tournées à son désavantage quoiqu'il arrive..
Je pars du principe que qqu'un qui ne me fait pas confiance n'a rien à faire dans mon entourage, je supporte pas qu'on mette en doute mon intégrité, ma confiance.. donc si c'est le cas : je zappe.

Reformulation : l'exemple que j'ai donné n'était que ce qu'il était : un exemple. Mais la personne dont je parle n'est pas et n'a jamais été dépressive : elle vit ses relations dans le conflit.

Ou bien qui refuse de se remettre en question. Pas nécessairement par "envie" de conflit, d'ailleurs.

 xs15 xs15

La technique de mon ex était un peu différente, mais même résultat :
- Tu fais comme tu veux.

Oki, je gère....

-Mais pourquoi t'as fait ça, c'était pas ça/pas comme ça qu'il fallait faire !!!!

En fait il est très fort, il n'a même pas à se donner la peine de proposer quelque chose, et comme ça l'éventail des "pas comme ça" est complètement ouvert ... Et moi je me sentais very nulle d'avoir pas su faire (on est con quand on est jeune, amoureuse et pas sûre de soi, hein ? Me venait même pas à l'idée de lui dire "T'avais qu'à le faire".)

Tactique courante, ne rien proposer. Facile, et lâche, puisqu'on n'a même pas le courage d'assumer un quelconque avis ou décision.

J'aimerais qu'on m'explique cette phrase, je ne la comprends pas vraiment....

Là ce serait plutôt "On ne pardonne jamais à ceux qui vous ont fait du bien".

(repousse d'un doigt -le majeur, sinon c'est pas drôle- se lunettes et se tire un peu la barbiche afin de se donner un air professoral - et ça ne marche pas)
C'est un dicton, pas une généralité.
Disons en gros que certaines personnes, quand elles ont fait du mal injustement à quelqu'un - et ce qu'elles le regrettent ou pas -, ne supportent pas de revoir/penser à/parler avec ceux qu'elles ont fait souffrir, justement parce que ceux-ci sont un rappel de leur mauvais comportement.
Et pour cette raison - parce que ceux qu'elles ont fait souffrir sont un constant rappel de leurs actions - elles leur en veulent.
 xs00
Ça tient du même principe.
 ;)

Vi  :)

Merci Drop. Ben dis donc, quelle absence de capacité de remise en question et quel autocentrisme cette attitude, beurk.

Tiens c'est marrant, ça me rappelle des disparitions Nutsiennes  ;D

Normal, y'en a partout ...

On appelle ça des personnes ou relations "toxiques". Perso j'en ai trop eu dans ma vie, mais étonnamment (ou peut-être justement pas) ce n'est pas en les rembarrant qu'on finit par s'en débarrasser... Mais en restant cool, zen, et heureux de vivre.
 xs00 ;)

Ben oui, quand le pourrissage ne marche pas, ce n'est pas drôle.

 :)

je comprends pas ce que tu veux dire...

passke si une personne me toxifie ( ::) ) ben je la zappe (déçue certes) mais ça change pas ma façon d'être.
je vois aucun intérêt (ni pour l'autre, ni pour moi) à charger une personne après un tel comportement   ???

Gniii ?
Disons juste que certaines personnes reviennent toujours à l'attaque, voire redoublent d'ardeur quand tu les zappes direct. Je ne parle pas de charger qui que ce soit. Mais chacun sa méthode.
Le fil parle de personnes qui n'ont de rapports que dans le conflit. Je les ai qualifiées de "toxiques". Mais il n'est pas dit qu'il soit possible de simplement zapper chaque personne dans ta vie dès qu'elle n'évolue que dans des rapports conflictuels (eg : au taf, dans la famille proche...).
Et dans ce genre de cas je ne parle pas de changer ma façon d'être - j'essaye d'avoir de toute façon une approche la plus zen possible de la vie en général (même ci ce n'est hélas pas toujours possible), et je ne faisais que face à de telles personnes, la zénitude me convenait mieux comme comportement que la réponse sur le même ton (ie : conflictuel), ou le zapping.
Évidemment je ne parle que pour moi, et ce n'est en aucun cas une vérité absolue...  ;)

C'est précisément ça que je ne comprenais pas.
Donc merci pour l'explication, on est sur la même longueur d'onde  ;)


Dans le cas que j'ai décrit - et aussi d'une manière générale d'ailleurs - passée la déception, je zappe sans chercher ni à rajouter une couche sur le fautif/ve, ni à me faire accepter par tous les moyens.

C'est une bonne philosophie.  :)

comme je suis pas rancunière, disons que c'est celle qui me pollue le moins  ;)

Tout à fait d'accord : la rancune, ça ne sert qu'à se polluer la tête.
 xs19

Entre celles qui le font tout le temps, et celles qui ne le font jamais, il y a toutes les personnes qui, dans certaines circonstances, se refusent à écouter, et veulent avoir raison coûte que coûte.

Pour dialoguer, il faut être deux. Sinon, on parle seul et il n'y a rien à écouter. Mais il y a des choses qu'à un certain moment de sa vie, on ne veut pas ou ne peut pas entendre. Quand le sujet est trop sensible, quand ça fait trop mal, quand on est pollué par des rancoeurs, quand il y a, en toile de fond, une blessure qu'on n'a pas vraiment pardonné parce qu'elle est encore trop douloureuse.

J'ai remarqué que bien des  couples se disputaient à côté de ce qui les désunit vraiment. Un exemple ? ta soupe est trop salée, de toute façon ta bouffe est toujours dégueulasse, t'es bonne à rien. Alors que ça veut dire : j'ai l'impression que tu ne m'aimes plus et j'en chie.

Je viens de passer plusieurs mois de non dialogue, et de disputes avec mon homme. Les conversations étaient devenues impossibles entre nous, parce que chacun campait sur ses positions. On se parlait, mais on ne s'entendait pas.
Lui, revenait sans cesse à la charge, à me dire et redire encore les mêmes choses, infiniment, et moi je n'avais plus envie de l'entendre, en me disant que lui, n'entendait pas mes arguments à moi.

Il a fallu, cet été, que je prenne le taureau par les cornes (ou plutôt, en ce qui le concerne, le bélier), et que je le mette réellement au pied du mur - je ne me disputerai plus jamais avec toi, je veux la paix tout de suite, soit tu te sens capable de dire sereinement les choses et je ferai l'effort nécessaire pour les enterndre, soit tu ne t'en sens pas capable, et on arrête tout de suite -  pour qu'il avoue enfin l'endroit exact de sa blessure.
Il a pu dire, et j'ai pu dire aussi. On s'est enfin entendus.
Ca nous a demandé un gros effort, et beaucoup d'humilité à tous les deux. Ca en valait le coup. J'espère juste que ça va durer, que le dialogue est enfin rétabli.

Je crois qu'il y a un moment pour camper sur ses positions, pour le repli sur soi-même et l'auto-cogitation, et un moment pour le dialogue et l'écoute.

Vous vous souvenez du sketch de Gad sur la clope? Je crois que c'est dans celui-là où il provoque volontairement une dispute pour aller se détendre en en grillant une.

C'est simple:

Lui: - Quoi?
Elle: - Hein? Quoi quoi?  ???
Lui: - Ah non hein, vas pas me la faire à moi, je sais très bien ce que ça veut dire! Qu'est-ce j'ai encore fait?
Elle: - Mais rien!
Lui: - Ah ouais? Je fous rien, c'est ça?
Elle: - Mais non, c'est pas ce que je voulais dire...
Lui: - Oui ah bah comme d'hab', tu dis jamais les choses clairement!

Etc etc...

 ;D