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=> Chronique d'une vie ordinaire => : Dr. Ruth 02-10-2009, 12:16



: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Dr. Ruth 02-10-2009, 12:16
Quant à la fausse couche, qu'elle le nie ou pas, oui c'est un vrai facteur de dépression. Et si elle le nie, ça peut pas aller mieux  :-\

Je ne veux pas pourir le topic de Rhiz, donc je fais un fil à part.

Si ce que Sensu dit est vrai pour beaucoup de femmes (je suppose), il y en a tout de même un certain nombre qui ne fonctionnent pas pareil et qui lorsqu'elles disent que ça va, ben c'est bizare mais c'est vrai.

Bref, une fausse couche peut être vécue certainement comme qq chose d'épouvantable mais pas pour tout le monde. Pour certaines ce peut être simplement que cela ne devait pas être et puis c'est tout. Même pour des femmes, tant qu'il n'est pas né et en tout cas tant qu'il ne bouge pas, il s'agit d'un foetus pas d'un enfant.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Sensualité 02-10-2009, 12:26
Très certainement Doc!

Mais sans qu'il y aie nécessairement traumatisme psychologique, il existe de manière indéniable et au minimum, un traumatisme physique non? Pas forcément grave mais...

Sans me lancer dans la psy de comptoir, une femme qui tombe enceinte de nos jours a forcément un désir inconscient. Pas forcément d'enfant, ça peut être de "tester" sa fertilité par ex (voyez le nombre d'ivg que les médecins attribuent, notamment chez les jeunes femmes, à ce type de désir de "validation"), voire la réaction de son partenaire (ouais pas joli joli, mais j'ai pas dit que c'était volontaire ni que les gens sont forcément gentils). La fausse couche en ce cas ne sera pas si mal vécue puisque le but n'était pas d'avoir un enfant mais de vérifier qu'on peut en avoir un.



: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Lulu la Nantaise 02-10-2009, 12:40
J'ai fait une fausse couche en 85, 5 ans donc après mini Lulu puiné. Moi j'en voulais 3, mon ex non. J'avais un stérilet, j'avais donc tout fait pour lui complaire, mais j'étais ravie.
Il a commencé par me dire qu'il fallait que j'avorte, j'avais même déjà pris rendez vous.
Puis 2 soirs plus tard (après avoir vu le film La balance, que je n'ai jamais pu revoir) il m'a dit "Écoute, quand je vois la tête que tu fais depuis deux jours, je ne peux pas te demander ça" (l'était pas complètement mauvais, au fond...).
Pas de chance, un mois plus tard il y a eu infection, fausse couche, curetage, pénicilline pendant une semaine de clinique et tout et tout. J'ai lu tout un énorme pavé en anglais pour ne pas penser. C'est fou les détails qui se gravent.

Mon ex a eu un comportement exemplaire, mais bon, je ne suis pas non plus du genre à chercher soutien et appui à l'extérieur .... Ma belle mère qui était venue s'occuper des deux petits a été dure à supporter, mais ça c'est parce qu'on n'a pas la même philosophie de vie (elle trouvait que je gâchais le métier et n'exploitais vraiment pas les possibilités de la situation  :) )

J'en suis encore toute bouleversifiée quand j'en parle, mais je n'ai pas déprimé, je me suis dit, comme dit Doc, ça ne devait pas être. Je me dis même (même encore maintenant, bien que je sache que c'est irrationnel et tout, me tombez pas dessus) : "C'est la justice divine qui me punit d'avoir envisagé de le tuer".

Voili voilà mon ressenti de la chose ... Suis je un monstre d'insensibilité, comme disait Barnabé ?


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Sensualité 02-10-2009, 12:44


J'en suis encore toute bouleversifiée quand j'en parle, mais je n'ai pas déprimé, je me suis dit, comme dit Doc, ça ne devait pas être.
Ben, j'avais pas compris que Doc en parlait comme de quelque chose dont on se remettrait jamais ou qu'on arriverait pas à rationaliser, si?

T'es bouleversifiée parce que c'est bouleversifiant. T'as géré le truc parce que cela ne t'a pas atteinte dans la construction de toi-même. Et tant mieux
 xs15

Suis je un monstre d'insensibilité, comme disait Barnabé ?

Vu mon commentaire ci-dessus, ai-je besoin de répondre?  ;)

Bon moi, sur le sujet ou apparenté, y a p'tête un truc dont j'vais parler mais j'me tâte encore, on verra bien  :)


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Lulu la Nantaise 02-10-2009, 12:46
T'es bouleversifiée parce que c'est bouleversifiant. T'as géré le truc parce que cela ne t'a pas atteinte dans la construction de toi-même. Et tant mieux
 xs15
Vu mon commentaire ci-dessus, ai-je besoin de répondre?  ;)
Merci Sensue  xs16

Voilà, j'ai géré :)


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: vette 02-10-2009, 13:16
Qu'il s'agisse d'un traumatisme, d'une blessure, ou d'une simple égratignure, je ne pense pas que ça ne laisse aucune cicatrice.

Et puisque le sujet part de celui de Rhiz, je serais tentée de dire que si sa belle a, même légèrement, changé d'attitude envers ses enfants à lui, c'est qu'il y a bien quelque chose.



: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Dr. Ruth 02-10-2009, 14:14
@vette : c'est pas toujours facile avec nos enfants, alors ceux de l'autre ça peut l'être encore moins.

@ Lullu : me doutais bien que sur le forum nous aurions nécessairement des personnes ayant ce genre de vécu. Suis désolée si ça réveille des douleurs, mais ça illustre mon propos avec l'apport de sensue : cela n'a pas altéré ta construction.



: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Sensualité 02-10-2009, 14:40
Pourquoi t'as posté ça en public?  xs10    ;D

Je pense, comme Vette, que ça laisse une cicatrice. Aussi légère soit-elle.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Lulu la Nantaise 02-10-2009, 14:54
@ Lulu : me doutais bien que sur le forum nous aurions nécessairement des personnes ayant ce genre de vécu. Suis désolée si ça réveille des douleurs, mais ça illustre mon propos avec l'apport de sensue : cela n'a pas altéré ta construction.
Non non, ne t'excuse pas, ce n'est pas une douleur (je n'en aurais pas parlé, si ça avait été trop sensible). Ça m'émeut quand j'en parle, mais je pense que c'est plus l'énormité d'avoir envisagé d'avorter (je ne me le suis pas encore pardonné) que la fausse couche elle même.
C'est ça la cicatrice, en fait. Je n'y pense jamais comme "un enfant perdu", mais comme "j'avais accepté/il m'avait fait accepter de le tuer" (scusez, c'est comme ça que je le vois, personnellement).

Mais comme vous dites, toi et Sensue, ça ne m'a pas empêchée d'avancer. J'avais déjà deux enfants, donc ça n'avait pas une connotation d'échec sur ce plan. Et malgré l'attitude de mon ex sur le moment, je me prévoyais des lendemains difficiles, puisque lui au départ ne voulait pas de troisième ("Si tu bossais pas de problème, on en aurait eu 3, mais là ....").

De plus ton sujet verbalise et donc avalise le fait que cet évènement ne soit pas forcément la fin du monde pour tout futur parent.

Ma philosophie de la vie (plutôt fataliste et acceptant les aléas sans en faire un plat démesuré) me fait souvent me demander si je suis insensible ou indifférente, tout en sachant que non. Mais parfois c'est difficile de s'admettre comme on est quand le monde extérieur vous renvoie une "conduite type" qui n'est pas à votre propre échelle.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Rhiz 02-10-2009, 15:25
Assez pragmatiquement, je pense que c'est toujours un trauma, mais en fonction de l'avancement de la grossesse il peut-être terrible.

Perdre un foetus de 12 semaines ce n'est pas, à mon avis la même chose qu'à 5 mois. D'ailleurs, le suivi psycho imposé par les équipes de soins n'est pas du tout le même.
Le suivi et la prise en charge sont efficaces et impeccables pour la femme et NULS pour l'homme, et là, désolé, mais c'est pas admissible, comme souvent, contraception, grossesse, accouchement, IVG, avortement thérapeutique et fausse couche, rares sont les équipes soignantes en France qui prennent en charge le couple.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Lulu la Nantaise 02-10-2009, 16:10
C'est vrai que moi c'était en 85, mais en effet j'ai eu à gérer toute seule (ie sans mon mari) le côté rdv gynéco, limite SAV ("c'est moi qui ai posé le stérilet, si vous ne voulez pas garder l'enfant, je ferai ce qu'il faut"  :-\), le curetage après la fausse couche etc ....
C'est même moi qui ai signalé que j'avais 39° le lendemain matin, ce n'était pas noté sur ma feuille (l'infirmière n'avait pas de stylo sous la main !!!) et ils me mettaient dehors sans pb  :-X

Moi c'était à 6 semaines. Et ta compagne, ça faisait combien ?


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Dr. Ruth 02-10-2009, 16:15
Assez pragmatiquement, je pense que c'est toujours un trauma, mais en fonction de l'avancement de la grossesse il peut-être terrible.

Dès que le foetus bouge et que son existence est perçue physiquement, je conçois que ça n'a rien a voir avec une éventualité et que l'impact ne peut qu'en être agravé (ma perception à moi que j'ai).

Ok pour le soutien nul aux papas, c'est lamentable et le combat pour l'égalité parentale n'est pas gagné.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Camille 02-10-2009, 16:43
Je ne suis pas tout à fait d'accord l'état de psychologique différent de la maman suivant l'avancer de la grossesse.
Ca dépend de la représentation qu'elle s'en ai faite, de ce qu'elle a mit dans sa grossesse.
Pour certaine c'est un enfant et elle sont mère dès le début.
J'en même vu une faire une crise d'hystérie pour un œuf clair.
Perso dès que j'ai su j'étais enceinte c'était un enfant.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Dr. Ruth 02-10-2009, 16:51
Je comprends ton explication camille, mais j'adhère pas, il me manque un truc humain pour pouvoir capter à ce niveau là, mais j'entends bien.

A l'extrème ça me rappelle 37.2 le matin, avec l'autre tarée qui s'arrache un oeil parce qu'elle n'est pas enceinte. Je ne peux pas, vraiment je ne peux pas.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Lulu la Nantaise 02-10-2009, 17:08
Je comprends ton explication camille, mais j'adhère pas, il me manque un truc humain pour pouvoir capter à ce niveau là, mais j'entends bien.

A l'extrème ça me rappelle 37.2 le matin, avec l'autre tarée qui s'arrache un oeil parce qu'elle n'est pas enceinte. Je ne peux pas, vraiment je ne peux pas.

Oui, là je te suis complètement, Doc. Ça a été très différent pour moi le moment où on n'a pas ses règles, et que donc on commence à penser que peut être c'est bon, ça y est, mais c'est encore très dans le lointain, c'est encore une idée, un projet, et le moment où ça commence à se voir, et encore plus quand on sent bouger en soi, et où là ça devient un bébé, une personne réelle.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Rhiz 02-10-2009, 17:28
C'est vrai que moi c'était en 85, mais en effet j'ai eu à gérer toute seule (ie sans mon mari) le côté rdv gynéco, limite SAV ("c'est moi qui ai posé le stérilet, si vous ne voulez pas garder l'enfant, je ferai ce qu'il faut"  :-\), le curetage après la fausse couche etc ....
C'est même moi qui ai signalé que j'avais 39° le lendemain matin, ce n'était pas noté sur ma feuille (l'infirmière n'avait pas de stylo sous la main !!!) et ils me mettaient dehors sans pb  :-X

Moi c'était à 6 semaines. Et ta compagne, ça faisait combien ?


12 semaines, mais surtout d'abord prise en charge médicamenteuse avec saignements et douleurs pendant 10 jours puis curetage et tout cela, c'est long, trop long et voir la femme que tu aimes à la fois souffrir physiquement et moralement, même si toi tu tiens bien le coup et bien c'est pas easy, sans compter le fait que quand elle va pas bien, faut pas que je l'approche, elle refuse d'être entourée, couvée. C'est une drôle de réaction de défence qu'elle a eut, très animale: je me terre dans mon trou et j'attends que ça passe. Ce fut difficile pour elle et j'ai été là le mieux que j'ai put avec la place qu'elle m'a laissée.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Lulu la Nantaise 02-10-2009, 17:31
Oui, pas facile, j'imagine  xs16


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: vette 02-10-2009, 18:29
Oui, c'est une réaction bien humaine de se terrer quand on a mal.
Réaction que tu as respectée, et c'est tant mieux. Mais rien ne vous empêche d'en parler, maintenant.

Il y a un temps pour chaque chose : un pour panser ses blessures, et un pour cicatriser. Un temps pour la solitude et le silence, un temps pour le dialogue et le partage.

T'es tu demandé, toi, pourquoi ça t'avait autant atteint, la perte de cet embryon. Il me semble que tu dis que tu voulais lui faire à elle le plaisir d'avoir enfin un enfant. Et toi ? tu en avais envie comment ?

Et surtout, est-ce que vous envisagez de retenter le coup ? Vous en avez parlé ?




: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Rhiz 02-10-2009, 19:01
Oui, c'est une réaction bien humaine de se terrer quand on a mal.
Réaction que tu as respectée, et c'est tant mieux. Mais rien ne vous empêche d'en parler, maintenant.

Il y a un temps pour chaque chose : un pour panser ses blessures, et un pour cicatriser. Un temps pour la solitude et le silence, un temps pour le dialogue et le partage.

T'es tu demandé, toi, pourquoi ça t'avait autant atteint, la perte de cet embryon. Il me semble que tu dis que tu voulais lui faire à elle le plaisir d'avoir enfin un enfant. Et toi ? tu en avais envie comment ?

Et surtout, est-ce que vous envisagez de retenter le coup ? Vous en avez parlé ?




Je sais pourquoi cela m'a atteint: même ça j'arrive pas à lui donner, à bien lui faire, en premier, et en deuxième, première fausse couche à gérer et un peu d'atteinte dans ma fierté de mâle mal placée.
Oui, j'en ai envie de cet enfant et dans l'ordre d'abord pour elle, ensuite pour nous et enfin pour moi, et j'attends pas de lui qu'il recolle les morceaux, je fais pas un gamin pour essayer d'arranger la situation, l'enfant paraitra si la situation s'arrange.

Pour la suite, on retente le coup après avoir vu le médecin spécialiste des grossesses difficiles et à risque: la quadra elle se gère pas comme la trentenaire et les protocoles établissent maintenant qu'il n'est pas nécessaire d'attendre 3 fausses couches consécutives avant d'entreprendre un traitement prophylactique pour que cela fonctionne.

Mon ressenti profond est plus vague: si nouvelle fausse couche il y a, je suis pas certain de continuer à essayer. Time will tell.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: vette 02-10-2009, 22:02
Certes, faire un enfant à 40 ans, c'est pas si facile.

Je me disais juste une chose : elle a attendu aussi longtemps parce qu'elle ne se sentait pas prête, ou bien parce qu'elle n'avait pas encore rencontré l'homme avec qui elle en aurait envie ?

Elle serait pas un peu pétée de trouille, ta chérie ?

C'est juste une interrogation, hein, en aucun cas une affirmation.


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: missmalefoy 03-10-2009, 02:43
J'en ai fait une à l'âge de 21 ans... s'il était resté accroché il aurait 13 ans à peu près... j'ai eu bcp de mal au début à gérer... j'ai déprimé... parfois encore maintenant j'y pense mais je crois surtout que c'est parce qu'à 35 ans je n'en ai pas et que ça me travaille de plus en plus... certains diront que d'avoir un enfant n'est pas une fin en soi mais j'ai toujours voulu en avoir des mômes... bref certains jours quand je vois les femmes enceintes j'en crève d'envie... lorsque je vois une émission sur des maternités et qu'on voit les naissances je pleure d'émotion et là je me mets en mode "caliméro" et je me dis que j'en aurais jamais... après je change de chaine, je me mets un film nul, je fume une cigarette et je m'endors (généralement lorsque je me réveille mon coussin est trempé... pfff)


: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Rhiz 03-10-2009, 07:49
Certes, faire un enfant à 40 ans, c'est pas si facile.

Je sens bien effectivement que ça va pas être facile, mais je ne veux pas (à titre personnel et de manière très égoïste) vivre un acharnement thérapeutique.
Après à titre du couple et pour elle, je suis prêt à aller jusqu'aussi loin que je pourrai supporter.


Je me disais juste une chose : elle a attendu aussi longtemps parce qu'elle ne se sentait pas prête, ou bien parce qu'elle n'avait pas encore rencontré l'homme avec qui elle en aurait envie ?

Les deux mon capitaine! Et c'est bien ça. Et en plus trouver l'homme qui en a envie aussi. En ça, on a vraiment de la chance de s'être trouvé. Nous voulons la même chose à 40 ans et c'est pas si fréquent. C'est aussi pour cela que je m'accroche.

Elle ne semble pas pétée de trouille dans l'absolu, mais des complications génétiques dans sa famille il y en a eut, alors elle y pense et nous en avons déjà parlé. La recherche génétique est faite.



: Fausse couche : trauma ou pas ?
: Rhiz 03-10-2009, 07:50
J'en ai fait une à l'âge de 21 ans... s'il était resté accroché il aurait 13 ans à peu près... j'ai eu bcp de mal au début à gérer... j'ai déprimé... parfois encore maintenant j'y pense mais je crois surtout que c'est parce qu'à 35 ans je n'en ai pas et que ça me travaille de plus en plus... certains diront que d'avoir un enfant n'est pas une fin en soi mais j'ai toujours voulu en avoir des mômes... bref certains jours quand je vois les femmes enceintes j'en crève d'envie... lorsque je vois une émission sur des maternités et qu'on voit les naissances je pleure d'émotion et là je me mets en mode "caliméro" et je me dis que j'en aurais jamais... après je change de chaine, je me mets un film nul, je fume une cigarette et je m'endors (généralement lorsque je me réveille mon coussin est trempé... pfff)

35 ans, tu as encore le temps, la vie est pleine de surprise.  :-*


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