NUTS - Nos Univers Très Sexy

J'ai suivi les fils sur les heures sup et sur l'augmentation de la charge de travail avec intérêt, mais sans trop intervenir, n'étant pas personnellement concerné en ce moment.
J'ai eu ma période « heures sup à gogo », « travailler plus pour gagner plus », mais ça m'a passé depuis quelques années, et pour tout dire, il ne me reste rien du fruit de ce labeur.

Les échanges sur les travail m'ont rappelé une discussion que j'ai eu il y a plusieurs années lors d'une réunion de parents adoptifs. Il y avait à table un magistrat du parquet, un pharmacien, et moi-même, prof. Tous autour de la cinquantaine, et tous déçus par leur métier respectif. A bout, plus envie de bosser.

Alors cela m'interroge sur le sens du travail. On a un jour jour choisi une voie, une profession. Et puis, le temps passant, la motivation faiblit. Est-ce inévitable ? Personnellement, j'ai chaque fois réagi à la perte de motivation en changeant de métier. Seulement voilà, j'arrive à un âge où cela devient quasi-impossible.

Par ailleurs, et surtout en période de crise et de chômage, le discours social sur le travail est très pesant. Il faut être heureux d'avoir un emploi. Le travail détermine notre position sociale, sans travail, on n'existe pas.

Alors, sans langue de bois, aimez-vous votre travail ? Aimez-vous travailler ?

Perso, j'aime travailler.
Mon métier, je ne l'ai pas vraiment choisi. Disons que des urgences économiques et familiales m'ont fait choisir un job qui me permette de bouffer.
Je ne m'éclate pas, parce que je sais que je suis régulièrement employée en dessous de mes compétences.
Mais ... quel que soit le boulot que je trouve, je le fais de mon mieux, j'ai la satisfaction du travail bien fait, de la tâche accomplie.
Même quand je vendange, j'y prends du plaisir.

C'est mon caractère : j'aime toujours trouver les côtés positifs des choses, parce que bosser en tirant la tronche, ça me pourrirait la vie.
Quand je bosse, je ne fais pas semblant. Huit heures, c'est bien trop long quand on tire au flanc. J'en suis incapable, je m'ennuierais trop. Et les postes que j'ai le plus détestés sont ceux où je n'avais pas assez de travail.
Et quand je n'ai pas assez de travail, je m'en invente. Je me trouve toujours un truc utile à faire.
Pour moi, c'est aussi une forme d'honnêteté : pendant mes heures, pas d'internet, pas de coup de fil perso.
J'ai besoin de bien différencier ma vie perso de ma vie pro.

Sinon, je pense que pour chaque boulot, il y a un temps d'adaptation, un temps où l'on est au top de son efficacité et ensuite une période où l'on se lasse, où l'on s'installe dans une routine et où on l'on n'est plus créatif.

Les spécialistes s'accordent à penser que cette phase arrive au bout de 6/7 ans maxi. 
C'est bien pour ça que dans bien des boites, on licencie ou un mute à un autre poste au bout de ce temps là.

Pour ce qui me concerne, je l'ai constaté. Au bout de 5 ou 6 ans, mon travail commence à me peser grave.

jpeux repondre sans langue de bois!!
oui j'aime mon travail et j'aime travailler..
je l'ai choisi, j'ai marné + que + pour pouvoir etudier,
26 ans que j'ai les deux pieds dedant, pas un jour ou j'ai grimaçé de manque de motivation pour y aller
etre fatiguée, oui, enervée des ondes autour oui, mais un plaisir enorme à y aller oh oui
je considere que c'est une chance immense, en plus j'en vis tres bien, (mieux depuis que jsuis en liberal c'est sur par rapport au statut de fonctionnaire),et  y'a pas un seul jour où j'ai regrété ce choix ..etre infirmiere..
rien à voir avec un sacerdoce, ou un devouement.
c'est un boulot, mais il me va parfait

Moi aussi j'aime ce que je fais.
J'ai toujours aimé ce que je faisais, que ce soit faire des études, élever mes enfants à la maison, être prof de math, et maintenant ingénieur.
Les choses se sont enchainées, sans que j'aie l'impression de forcer le destin (mais je l'ai obligatoirement forcé d'une manière ou d'une autre).
Quand les enfants ont eu moins besoin de moi je suis devenue maitre auxiliaire. Quand on n'en a plus employé (et que je commençais de toutes façons à trouver qu'il y avait une trop grande part de discipline), j'ai dépoussiéré mon diplôme ....
C'est sûr qu'en ce moment ce n'est pas facile de trouver du positif. La crise sert de prétexte à ma boite pour serrer plus de vis que strictement nécessaire, je le crains. Cependant j'ai du boulot, un client qui paye et qui est content de moi.

Faut dire que je suis foncièrement optimiste, je vois plus le bon côté des choses que le mauvais. Et quand la balance penche trop du côté du mauvais, je change. Du moins c'est comme ça que je le vois maintenant quand je jette un œil sur ma vie :)

Est-ce que j'aime travailler? Euh nan faut pas dec'  ;D. J'aime avoir la satisfaction d'avoir une utilite et de gagner ma croute mais travailler non, pas en soi.
Parcontre j'adoooooooooooooore mon travail. J'ai essaye d'en changer mais j'y suis retournee parce que c'est ma voie, j'aime ca. Je viens d'ailleurs d'accepter de faire partie d'un nouveau projet ou on va bien se torturer le neurone pour monter des modeles de satisfaction de clientele et trouver de vrais leviers en interne. Je sais que je vais m'eclater. Ca va me faire chier d'avoir des contraintes de temps, des comptes a rendre etc... mais me tripoter le neurone pour les clients, c'est mon dada.  :P

Franchement, si je pouvais vivre sans travailler, je le ferais. Le problème c'est qu'il faut gagner sa croute. J'ai intégré ça très tôt, et très tôt j'ai su que je n'aimais pas travailler. Donc, autant faire le mieux possible, à savoir, se donner les moyens de faire un job qui ne me donne pas l'impression de travailler  ;D

J'aime mon job, ou plutôt, j'aime la cause que je sers au travers de mon job. Ca me nourrit autant que mon salaire. Je ne fais pas un job, mais plutôt une continuité de mon mode de vie.

ca dépend quoi comme travail, en gros j'aime pas les obligations et je m'arrange pour ne faire que ce qui me botte.

Mon travail de "maman" stadire gérer le quotidien me gonfle profondément
Celui pour gagner ma croûte me plaît justement pour sa part d'indépendance mais ca paye pas que ca soit en reconnaissance sociale ou en grozouf.
Celui pour la collectivité, je m'éclate même si c'est assez lourd et qu' il paye encore moins.

J'ai donc fait les choix qui correspondent à ce que j'aime et ce que je suis qui font que je prends plaisir à travailler juste parce que j'en ai envie.

1/ j'aimerais etre rentier
2/ je le suis pas
3/ ca me plairait pas...(un peu quand même)
4/ je m'epanouis dans mon taf car je fais un metier varié et qui m'enrichit par les gens que je rencontre ( y a des gros cons mais y a des gens interessants aussi) et par le fait de devoir toujours se remettre en question.

je fais un boulot abstrait ou , même avec la meilleure volonté du monde, on n'est jamais certain de reussir ou de pas faire une mauvaise année...

mais si c'etait possible :

5/ je prefererais bosser que 3 jours par semaine

Ah ben moi aussi, bosser moins et gagner plus, je cracherais pas dessus  ;D

J'ai trouvé un milieu génial pour exercer mon métier.
J'ai des tonnes de trucs à apprendre, à découvrir.

Oui, j'adore xs15

Ca me fait vraiment plaisir de lire ça miss  xs16, surtout après toutes tes galères  xs20

Qui le ferait ?

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai plusieurs fois changé d'emploi et de métier. Pas question de continuer quand je sens que le coeur n'y est plus, quand je ne vois plus l'utilité de ce que je fais.
Aujourd'hui mon problème est mon âge. Je ne peux plus commencer à zéro ailleurs, même avec une formation, tout simplement parce qu'en France personne n'embauche un débutant à plus de 50 ans.
Quant-à me mettre à mon compte, j'y ai pensé, mais j'ai mis une croix dessus. Je ne dispose pas du moindre capital, et n'ai pas envie d'emprunter pour ensuite devenir le larbin du banquier.
Pourtant j'ai beaucoup travaillé et beaucoup à titre gratuit dans ma vie.
Voilà.
Je cherche une solution ...
Bon, je vais trouver !

J'aime mon travail, il faut dire que j'ai de la chance et d'être dans la profession que j'ai toujours rêvé. Lors que je parle d'elle, j'ai encore le regard qui pétille..Evidemment, j'ai eu une période d'infidélité, de désamour, où je n'arrivais plus à la comprendre...Elle avait évolué, modifié et moi, j'étais resté avec mon regard "amoureuse" des premiers jours..
Aujourd'hui, où une nouvelle équipe au secrétariat vient de prendre naissance, et bien je ne compte pas les heures...une collègue souhaite prendre mon rtt, et bien j'échange...
Le matin, je pars en chantant...J'aime et je pense que si un jour, je devais arrêter, je crois que je sombrerais dans la déprime...

tu fais quel métier Mescal' ?

Prof ...
Mais j'ai eu une décision difficile à prendre la semaine dernière. Je vais de fait perdre mon poste dans un lycée de centre ville.
Voilà.

.

Pareil, seulement là, je sens la date de péremption !
En plus de prof, j'ai une expérience dans la presse, mais là je suis trop vieux pour être embauché.
Je pourrais faire des piges (j'ai déjà fait), mais bon ... C'est à la limite du bénévolat !

Je voulais devenir interprète mais on ne m'a pas franchement encouragé dans cette voie en me disant que c'était très dur toussa... j'ai donc passé un BTS assistant de direction (+ langues) parralèlement je passais ma maitrise d'espagnol et ma licence d'anglais...
Je suis donc une assistante de direction quadrilingue et j'aime ça finalement  ;D
J'ai fait 10 ans d'intérim avant de décrocher le poste dans lequel je suis à l'heure actuelle et franchement je suis bien contente d'être là où je suis... je bosse avec une équipe de jeunes... bien que parfois certains des loulous avec lesquels je bosse me rendent chèvre... je me lève et je vais bosser  avec plaisir... pas comme dans certaines missions...

Pour l'instant, le manque d'activité pro me frustre ... énormément ...

Quasiment partout où j'ai bossé, je me suis donnée sans compter tant que le boulot m'a plû. Dès que çà ne me plaisait plus .... j'aimais plus aller bosser  :-\

Ca a été le cas dans la finance à lux, et ensuite, bcp plus rapidement à la marie (trop rigide pour moi)
A l'usine, j'ai décompté chaque heure jusqu'à avoir droit aux assédics, ouais, j'ose le dire
Etape obligatoire à mon installation dans ce pays  :-\
Le camping a été le top de ce que j'ai fait. Avec mes qualités et mes défauts, c'est le genre d'endroit où je pouvais m'épanouir. P'te que j'm'en serais aussi lassée un jour, j'en sais rien ...

J'ai toujours bien cet objectif salon de thé. Ici, dans cette ville je n'y ai jamais travaillé ... Je m'écoute beaucoup, et je sentais que ce ne serait pas l'endroit pour ce que je veux.

Ma future ville me semble plus adaptée

J'aime pas travailler, mais j'aime beaucoup mon travail. Très paradoxal. En fait, je n'aime pas le côté "tâcheron" que tout boulot peut avoir. Je commence un truc, je saute presque tout de suite à la conclusion et veux embrayer sur un nouveau truc...

J'aime travailler j'aime mon boulot mais en fait tres rapidement apres avoir changer de boite j'y trouve moins d'interet, j'aime beaucoup de coté de mon boulot pourtant c'est diversifier mais je m'emmerde une fois que je sais faire ce que j'ai a faire en fait! des que j'ai un nouveau dossier je voudrais etre a la fin de celui ci le voir réaliser et basta!

quand j'étais en congé maternité je commencais a peter un cable de tourner en rond chez moi! c'est limite si je n'ai pas demandé a revenir bosser plus tot, je sais que je ne peux me passer de travailler, deja pour continuer d'apprendre, avoir un vie sociale extérieur qui est indispensable pour moi, aussi pour ca que je ne voudrais pas travailler chez moi et ne voir personne!

Apres dire que mon boulot est celui que j'ai revé de faire non mais y'a pleins de coté positifs et je suis surtout fiere de moi d'etre arrivée ou j'en suis avec 0 bagages, c'est surtout une revanche aupres de me sparents qui me donnait toujours en exemple ma grande soeur qui a eu un cursus scolaire parfait, jamais redoublé, toujours eu ses diplomes du 1er coup avec meme arrivée 3eme de son diplome supérieure .....

Bref j'ai cherché a me reconvertir mais peu de possibilité hormis faire des cours par correspondance ou du soir et pas sur d'etre assez motivée pour tenir bon jusqu'au bout! pourtant j'ai lu un article sur une nana qui est devenu avocate apres avoir repris des études a 40ans et franchement ca me tenterais bien

Bon, je confirme, les boulots où il n'y a rien à foutre, ça ne me convient pas du tout.

Me suis fait chier grave aujourdh'ui (zavez vu, du coup, mon langage ampoulé ressort 8)).

Et pour couronner le tout, aujourd'hui, ordi sur réseau en panne toute la journée. Le peu que j'avais à faire, je l'ai fait à la main.

Oui j'aime travailler et mon travail.
J'aime également coincer les gens quand ils me pètent les couilles:

-ah ben vous m'abandonnez sous la lampe
-avec?
-l'électro thérapie
-et c'est combien de temps pour une efficacité maximale?
-20mn  :-[
-Voilà [alors arretes de dire des conneries mongolo  tfr84]
-Bon sinon: depuis que je vous soigne vous allez comment?
-ah ben mieux  xs15
-eh ben voilà [alors arretes de me faire braire avec tes remarques de nain]

etc  xs20

surtout que c'est méchant un nain  8)

non mais sérieux c'est vraiment un sujet sensible chez moi la qualité de mon travail.
Je sais que je suis pas Dieu le Père, tout autant que je ne sais pas tout soigner, mais mes choix techniques sont eux tous justifiés.
Donc effectivement il m'arrive de laisser les gens vaquer à ce qu'ils font (ou subissent) mais c'est juste logique et nécessaire...

c'est l'expression que je trouvais rigolote, je ne doute pas de toi banane !  xtfra6

you fuck my wife?  8)

Are you talkin' to me ?  8)

Je n'ai pas aimé tous les métiers que j'ai fait et même dans les métiers que j'ai adoré, y avait forcément quelque chose ou des périodes qui me déplaisaient. Mais j'aime travailler. J'aime la sensation d'accomplissement et d'utilité que cela me donne et j'aime être efficace et me démener le neurone. J'aime aussi l'indépendance que cela me donne dans ma vie personnelle.

Cependant, si je gagnais le premier prix de l'eurocouillon, j'arrêterais probablement de travailler. Il y a tellement de choses tout aussi enrichissantes qu'il me plairait de faire : reprendre des études, faire un vrai tour du monde sans limitation dans le temps ou le budget, créer des associations, peut-être même faire de la politique pourquoi pas.

qui est Robert De Niro et qui est Ray Liotta ??  ;D

Euh... j'veux pas dire mais ca c'est une magnifique description du fait que c'est la reconnaissance que tu aimes dans ton travail et pas le fait de travailler en soi  ;D

c'est la première source de motivation avant l'argent...bien avant...

hein doc ?  ;D

toi aussi fait des cours de management  8)

ouais, l'autosatisfaction et la caresse dans le sens du poil de l'égo, rien de tel pour faire avancer un bon cheval  ;D

la pipe c'est vachement plus rapide et efficace  8)

Ca a meilleur goût aussi.  8)

la reconnaissance du taf ca a bon gout aussi et c'est doux à l'oreille...finalement c'est assez proche d'une pipe  ;D 8)

Proche d'une pipe pour certains, proche de la sodo pour d'autres. Faut croire que ceux qui aiment le sexe aiment travailler et les autres pas ?  xtfra6

Ca ne me dérangerait pas du tout d'être rentière. Je n'aime pas les contraintes liées à une activité pro telles que me lever le matin, me farcir les transports, etc. C'est con hein!


Néanmoins, je ne me vois pas sans bosser. Je finirais par tourner en rond comme un poisson dans son bocal. J'ai besoin de faire marcher mes neurones et de sentir cette espèce de satisfaction liée au taf accompli. Bref, j'aime bien mon boulot mais heureusement qu'il n'y a pas que ça dans ma vie!

tu dis ca parce que t'es aigrie  ;D ;D

et parisienne ...

Pas du tout...  xs11 Même quand je bossais à 5 minutes de chez moi, ça me gonflait de me lever. Je suis pas du matin...

ben bosse de nuit  8)

Ou en horaires flexibles... Ca, c'est le pied!

Nan, je suis du soir. La nuit, je dors.  xtfra6

Pareil, je m'en rends compte.
J'étais plutôt addict au travail, passionné par la matière que j'enseigne. Je faisais un max d'heures sup, et participais à des groupes de recherche, etc.
Et puis, il y a eu l'adoption de mon deuxième fils. J'ai eu un congé spécial de 6 semaines pour le chercher à l'autre bout su monde, en plein hiver.
Me suis donc retrouvé le 1er janvier au soleil, avec pas grand chose à faire en dehors d'interminables formalités administratives.
Vacances imprévues, mais vraies vacances.
Moi qui bossais un max, 29 heures de cours plus le reste, je me suis rendu compte que le travail ne me manquait pas du tout!
Une révélation, presque un choc ...
Il se trouve que l'année d'après, suite à un changement de ministre, les heures sup ont disparu. J'ai perdu un tiers de mon revenu. Et ce qui me restait de motivation avec.

Gogo dancer ?

Je savais pas que ça existait dans ton métier les heures sup'.


Tu rigoles, mais, j'aurais adoré être danseuse de cabaret style Lido, Moulin Rouge ou, mieux encore, Crazy Horse.  :P

Si, il y en a meme de plusieurs natures : celles ou tu es payée quand tu les fait et celles ou tu es payé même en vacances.
Cela dit Mescal, pas vraiment disparues, Mme pbu en fait encore cette année ...

Ah oui, c'est vrai que c'était un truc que j'adorais quand j'étais comédienne, être en décalage avec le monde, travailler quand les autres sont en repos. J'avais jamais ou très exceptionnellement connu l'heure de pointe et les supermarchés à 19h avant de changer de métier, et j'adorais ça : les musées sans file d'attente en pleine journée, les flâneries dans Paris, la nuit après le spectacle, etc.

Ben, j'apprends un truc!
Mais, comment étaient-elles calculées? Sur la base des heures de cours effectives?

Si si
Je bossais sur 2 lycées, dont un privé, je faisais un temps plein et demi, au moins !
Bon, je gagnais bien ...

Le plus drôle, c'est que Notre Bienaimé Président (il n'a pas encore de statue dans ma ville, comme cela est-il possible ?) a cherché à réintroduire les heures supplémentaires.
Mais je n'étais plus preneur.

Les heures-années : elles s'ajoutent aux heures de service obligatoires et sont payées au mois d'octobre à juin (septembre, c'est cadeau)
Les heures effectives : payées à l'heure

alors :

Heures sup années : ce sont des heures à l'année qui sont en plus de ton emploi du temps. donc payées pendant les vacances scolaires aussi, les sorties lorsque les élèves ne sont pas là, etc... Par contre, pas payées le premier mois de l'année (même si tu les fait, c'est un vieux reste du temps ou les profs n'étaient payés que 11 mois sur 12) et les grandes vacances

Heures sup effectives : tu es payée heure par heure, à chaque heure réalisée. Cela permet aussi de payer certaines réunions non prévues, de magouiller sur les déplacements et en fin d'année d'accorder un bonus à certains profs.

Et ils ont pas une prime de craie les profs non plus?  ;D

les craies sont distribuées au compte goutte : c'est cher !!! faut pas déconner et on sous estime trop cet abus de bien sociaux qu'est le détournement de craies

Même réponse !  xs18

Normal ... c'est national  xs18

Effectivement.
J'ai commencé instit. Quand j'ai eu la Capes, ce qui a amélioré mon niveau de vie, c'est les heures sup.