NUTS - Nos Univers Très Sexy

Il pointe son nez crochu. Il est affreux, les bras rachitiques, le dos bossu et la bouche tordue en une grimace ricanante. Je le sens venir le pernicieux, le sournois. Il est là, il guette dans l'ombre ma moindre défaillance, que je baisse ne serait-ce qu'un peu ma garde, afin de me frapper d'un coup, là où ça fait mal.
J'ai beau résister depuis des semaines, la tension et le stress risquent de m'affaiblir et à l'usure d'avoir ma peau en lui permettant de me rattraper.
J'ai plus goût à rien, même les choses qui me divertissent habituellement me tire avec difficulté un sourire, et encore plus rarement un rire. Ca m'inquiète, c'est un signe de sa présence toute proche. Je crois entendre son souffle rauque, le sentir dans mon dos. Comme les loups qui ont peur du feu, il n'ose pas s'approcher quand il y a de la joie, de la gaieté. Heureusement, le feu n'est pas mort, les enfants en sont devenus la principale source et les amis les gardiens. Mais c'est un feu qui réchauffe difficilement, car l'hiver est très rude dehors. Il s'est rapproché, je l'ai senti...
A l'aide !

Peter, si tu parles du monstre de la depression, laisse le venir... plus tu retarderas sa venue, plus tu perdras de l'energie... s'il doit passer, quoique tu fasses, tu ne pourras pas l'empecher d'entrer. Il vient aussi avec ses propres solutions. Ouvre lui la porte s'il le faut.
Une depression, si on l'accepte, ce n'est pas un tunnel mais une nuit etoilee: si on accepte de s'assoir, on peut voir des etoiles qu'on n'a jamais le temps de voir en temps normal, parce qu'on est assit et qu'on n'a que ca a faire...

De démons je dirai, ceux qui nous font la vie dure quand on se sent fatigué et qui en profite pour venir cogner a la porte des méninges ... ??

C'est tout à la fois, suivant l'intensité : le cafard quand il est encore léger, la dépression sous sa forme la plus dure... Des doutes et des démons, des angoisses, des complexes, tout cela remonte à la surface dans ces moments de faiblesse. Il n'y a alors qu'une envie : pleurer et que tous ces démons disparaissent, que la vie reprenne le dessus, mais il faut attendre que l'hiver passe...

Et ben pleure... si tu n'y arrives pas je peux toujours te raconter des trucs tristes si tu veux... c'est comme les blagues, j'ai un stock!

Bouge pas, j'arrive
Allé go, je t'ecoute

ca va peut etre faire "grandes phrases" mais c'est la pure vérité... Plus tu vas le retenir et l'enfouir en toi plus il va se nourrir et grossir... De toute façon un jour ou l'autre il va ressortir.... Et contrairement à l'adage "plus c'est long plus c'est bon" là cela sera plus c'est long plus ce sera dur......
De par mon expérience sur le sujet plus on le retient plus il débarque violement sans contrôle en détruisant plein de choses sur son passage.. Alors que si tu lui ouvre le passage la sortie sera "violente" mais l'intensité perdra vite de sa puissance.....

Amis des périphrases bonjour .....

Ca depend peut etre des caracteres, non ??

On peut peut etre controler un minimum ... .Non ??

controler lorsqu'il sort ... oui une fois que le plus gros est sorti ... controler tant que l'on l'a a l'interieur de sois.... oui plus ou moins   MAIS..... il continuera de grossir puisqu'il se nourrit de ton angoisse.... et plus tu le controles plus tu t'angoisses.....


Mais putain que cela fait du bien quand on se retrouve SOI .... sans cette bestiole au fond du ventre qui grouille

Je suis d'accord une autre.....

Je parles de dépression .. pas de déprime .....