NUTS - Nos Univers Très Sexy

Je ne sais qui d'entre vous a vu ce (très joli d'ailleurs) film de Michel Gondry mais il s'agissait en résumé d'une jeune femme qui utilise une nouvelle technologie pour effacer de sa mémoire l'histoire d'amour qu'elle a vécu, désirant tourner une page et ne plus s'encombrer des mauvais souvenirs.

Cinéma?

Jusque récemment. (http://fr.news.yahoo.com/68/20090217/tsc-un-mdicament-qui-aide-effacer-les-ma-04aaa9b.html)

Délire, non?

total recall  8) de philippe K dick et plein d'autres ouvrages du même auteur traite du sujet de la mémoire...

j'en prendrais deux boites svp  xs02

Très beau film effectivement
J'en voudrais  bien aussi quelques boites, mais j'ai une question : si on oublie les effets négatifs des émotions et expériences passées, est-ce qu'on refait les mêmes conneries indéfiniment ?
Pour moi, jusqu'à présent, le grand intérêt des traumatismes passés c'était surtout de m'éviter de refaire les mêmes erreurs, grâce aux souvenirs de blessures cuisantes...

Moi je suis traumatisée de naissance. On pourrait me faire oublier que je suis née ?

Le meilleur des mondes... ça vous parle?

Beurk!

Justement l'article dit:

Une réflexion toute bete me vient à l'esprit: marcher c'est apprendre à ne plus (ou moins ou mieux) tomber.

D'un autre coté il y a les rois de la loose qui retombent toujours dans les meme travers, chose qu'on retrouve facilement dans les comportements addictif et ou compulsifs.

Coté éthique cependant, ces mecs me font marrer quand on voit ce que certains traitements médicamenteux psychiatrique sont capables de faire comme ravages sur un esprit.

Bref, les anciennes blessures dont certaines sont de vrai maux qui nous suivent tels un boulet, sont dans doute aussi des gardes fou.

Je crois que, supposant que ce soit possible et l'article dit bien que non, je n'effacerais aucune histoire d'amour ou déconvenue qui font partie de la vie.

Mais j'pense bien à deux, trois trucs qui sont franchement pas nécessaires sur le plan de la construction de la personnalité et que j'épargnerais volontiers à la personne que je fus.

Je n'effacerais rien vu que je ne regrette rien de rien (salut Edith).

Ces souvenirs, ces histoires, ces blessures font partie du chemin que je fais  :)

On peut ne rien regretter de skon a fait ou de ce à quoi on a pris part, même indirectement, mais on peut regretter ce qu'on nous a fait.

Je parle d'humains là, pas de maladie. Ça, j'l'effacerais pour rien au monde, ça m'a plus donné que pris.

...ou ce qu'on a laissé faire plutot non?

Oups, j'ai oublié que c'était une zone publique.

EDIT

Dans le cadre des agressions adultes Vs enfant par exemple, dur effectivement pour l'enfant d'etre acteur et pas seulement victime.

Mais corrélativement on reste propriétaire du souvenir stadire: en quoi le transformer pour qu'il nous serve.

Je prends un exemple perso: il y avait un sale con en 4eme qui passait son temps à me tendre des embuscades pour me faire chier. Un jour il a finit par payer (quand j'ai su vaincre ma peur) mais surtout il m'a servi à ne plus jamais ceder à une agression, par ce que je sais à quel point le mal rétrospectif a pu me miner, et que gerer un aveu de faiblesse m'est plus insupportable que de faire face tout de suite. 

En ce sens, j'ai transformé et infléchis la courbe...

Effectivement. Sauf que ton exemple faisait justement partie de ske j'appelais "ce à quoi on a pris part, même indirectement". Dans ce type de cas, on est toujours deux. Tu en as tiré qu'il fallait surmonter ta peur pour ne pas te laisser agresser et établir des limites. Au risque de choquer, c'est la même problématique que celle des femmes battues. Oui, elle participe à la relation qui s'installe. NON, elle n'en est pas responsable et encore moins coupable mais elle y participe en acceptant, tout simplement.

Sans aller jusqu'à la violence physique, il y a aussi les cas de maltraitance psychologique, et pour avoir vécu ce type de relation, je sais aussi (et savais pendant) que j'y prenais part, même passivement. Forcément.

Mais j'm'éloigne du sujet là....

(merci taulier ;))

Ah si il y a quelque chose dont je me serais bien passé. Ce sont mes années collèges, où j'ai été le souffre douleur d'une bande de connasses. Je suis plutôt cool comme nana, mais là, j'aimerais bien les recroiser pour leur en foutre plein la gueule (ce qu'à l'époque j'ai été incapable de faire), elles m'ont vraiment fait beaucoup de mal, psychologiquement et physiquement (j'me suis quand même fais taper sur la gueule).