NUTS - Nos Univers Très Sexy

Ces derniers temps, je trouvais ma vie pas tres sexy, pas tres glamour, pas tres motivante etc...

Bref, pas groovy dans le fun de la topitude.

Ca allait mais c'etait bof.

Et mon psy (il faut bien qu'il serve a quelque chose au prix ou je le paie  8)) a mis le doigt dessus. Il m'a fait raconter ma vie et il a fini par dire: ca manque de vie... Oui, il avait raison, ca manquait de vie. Alors il me demande (c'est chiant un psy, ca pose les questions mais ca n'apporte jamais les reponses): qu'est-ce qu'il manque d'apres vous?


Ben...  yyyy2 Ca manque juste cruellement d'amour ma vie en ce moment. Y'en a pas nib zero. J'ai l'amour de ma fille et de mes amis mais spa pareil.

Je me suis coupee de l'amour depuis ma derniere rupture qui m'a bien fait mal en me disant que comme ca au moins j'aurais plus mal. Sauf que quand on refuse d'avoir mal... ben on ne vit pas grand chose.

Mais c'est un reflexe humain et normal de se fermer quand on a mal: c'est la preuve qu'on est pas maso.
Apres, quand la douleur est passee il ne reste que la peur... et il faut la depasser pour pouvoir aimer a nouveau.

Aujourd'hui j'en suis la. Je sais que j'ai peur et qu'il va falloir que j'accepte d'avoir mal pour me faire du bien  ;wacko.

Et vous, vous vous situez ou? Hein?  8)

Pas mieux que toi en fait  :-\

Quelque part entre le marteau et l'enclume.  ;D

Je n'ai pas peur d'aimer, je n'ai pas peur de vivre, ni d'avoir mal. En tout cas, pas consciemment. Il me semble juste que ma capacité à aimer s'est émoussée, que je me suis un peu détachée des choses.
J'ai une théorie sur le coeur en miettes: c'est un peu comme un beau vase qu'on briserait. On peut le recoller, avec beaucoup de soin et d'application, en utilisant la meilleure colle du monde, en faisant appel au meilleur des spécialistes en recollage de vase, ça restera un vase brisé. On n'en verra "presque" plus les marques, mais il risque fort de prendre l'eau, ou de se rebriser au moindre choc.

Alors, j'ai décidé d'aimer les morceaux.

Vette toi tu parles du meme homme. Moi je parlais d'un homme au suivant (toi aussi comtesse?)
Perso, une fois que j'ai le coeur en miettes... c'est mort. On ne me brise pas le coeur impunement: qu'est-ce qui me garanti qu'on ne me le brisera plus? Rien et comme j'ai perdu la confiance.

Pour moi, aimer quelqu'un c'est avant tout lui vouloir du bien, quand on lui fait du mal, quand on me fait du mal c'est qu'on ne m'aime pas.

Moi, je crois qu'on pourrait être jumelles ...

On est juste des etres humains comtesse...

Même profil que ci-dessus , la peur d'aimer de nouveau s'est installée durablement et à mon insu , et c 'est d 'ailleurs ce que je redoutais le plus . Jusqu'alors j'avais la capacité de foncer tête baissée dans l 'amour même si je foncais mal et même les souffrances éventuelles liées aux echecs ne me faisaient que raisonnablement peur car je me sentais prête à les assumer , c 'est ainsi que je me sentais en vie mais j 'étais aussi  trés dépendante de ce besoin , de l 'autre et d'une soif d 'être aimé et d 'aimer en retour !

Aujourd 'hui , aprés les deux dernieres plantades qui sans me rendre amer ont fermé , je m'en rends compte aujourd'hui , les écoutilles de l'amour , je navigue à vue dans un fonctionnement que je ne connaissais pas : libre (un besoin ) et vide ,  J'attends de me transformer de nouveau et de trouver le juste milieu entre raisons et sentiments . Pas simple et la vie est beaucoup moins drôle , vibrante et dangereuse quand on aime pas . Mais il faut bien des periodes d 'apprentissages excessifs pour retrouver une commune mesure non ?

Il s'agit du même coeur, surtout. Et quand je parle de se détacher, il ne s'agit pas seulement d'un homme.

Et puis, placer l'amour comme la seule chose qui fasse se sentir vivant est peut-être une erreur. C'est sans doute donner trop de place à l'importance de la relation amoureuse.
Cette exaltation, qui donne l'impression de vivre plus fort, on la ressent au début d'une relation. Après, il s'agit d'autre chose. Peut-être même d'amour. Et l'amour se nourrit de choses extérieures à lui même, sinon il s'étiole et disparait. Et ce sont ces choses extérieures qui font se sentir vivant.
La création, entre autres choses, en fait partie, pour moi. La mienne et celle des autres.

Et puis toutes les émotions. Celles que l'on ressent devant le beau, la colère, la pitié, le désir, et j'en passe.

Après une rupture, ou une déception amoureuse, on se sent vide, et il est urgent de se donner rendez-vous à soi même. Pour faire rejaillir la force vitale qui nous anime. Un truc tout con qui s'appelle la joie de vivre.

Je crois que c'est ma force : j'aime la vie (même si des fois, c'est elle qui ne m'aime pas)

Je suis hélas incapable d'amour ... Donner sans retour, merci !
Je suis devenu tellement méfiant ...
Voilà, c'est tout.

Je crois que comme d'hab c'est une question de trouver le juste milieu entre donner trop de place et ne pas en donner assez.

Pourquoi dis tu hélas ? Le regretterais-tu ?

Comment dit-on aux "chiffres et au lettres" ?

PAS MIEUX !

Je crois que j'ai tellement peur de l'amour, que je me débrouille toujours pour fréquenter des filles que je n'aime que modérément.

On dit souvent que dans un couple il y en a un qui aime plus que l'autre.
Ben moi je me demerde toujours pour être celui qui aime le moins, comme çà basta la douleur, ouste la souffrance et voilà que je maitrise à fond la relation, çà me rassure.

Le côté inquiétant, c'est que la nana que je kiffe, je ne vais pas la brancher, je ne vais pas la jouer séduction, je vais la jouer amitié désintéressée, et je vais rester comme un con, sur le quai à regarder le train partir...

Et çà fait un moment qu'ils partent les trains, et que je suis pas dans le bon wagon.

Je fuis l'amour comme la peste...Trop souffert quand j'étais un chaton fou ouvert aux autres mais qui se prenait toujours, in fine, l'indifférence voire la méchanceté des autres dans la tronche.

Comme tout le monde je suis attiré par les filles qui sont belles, intelligentes, sexy, drôles, "grandes", brillantes,  attirantes, plus séduisantes, sapées, chattes, tigresses, des filles qui me tirent vers le haut quoi...

Mais au final je me tape toujours des nanas moches (pas toujours non plus mais bon), aussi malhabiles au plumard que moi, mal gaulées, peu séduisantes, mais des filles qui me disent que je les rends de bonne humeur, que je les tire vers le haut et tout le tralala sans même que je puisse répondre que la réciproque est vraie.

 xxxxproxy

Euh.... et pourquoi?

ah ben oui quand on cherche le mannequin c clair qu'on trouve des pois chiches  ;D


no comment  8)

Et si tu essayais quelqu'un sans décalage vincent, une relation équilibrée quoi

Je trouvais pas les mots. Merci Camille.

Oui bien sur, c'est ce que je recherche... Une relation é-qui-li-brée...

Mais je suis un peu comme ces nanas qui se plaignent de n'attirer que les hommes mariés...alors que çà les arrange bien, un type marié, parce que çà ne les engage pas, çà les installe dans une situation déséquilibrée dans laquelle elle peuvent jouer les amoureuses sans craindre de se coltiner un mec pour de vrai, sans perdre leur liberté.

Pourquoi ca t'arrange?

Ben çà m'arrange parce lorsque tu as peur d'aimer, peur de te découvrir, peur de dire à une femme que tu aimerais faire un bout de chemin avec elle, peur de l'échec, peur de la mauvaise image que tu aurais de toi si tu essuyais un refus, peur de trembler, peur d'avoir la voix blanche, peur de transpirer à grosse goutte, peur d'être ridicule, peur de l'amour, ben tu choisis que des filles pour lesquelles ce genre d'inconvénient ne risque pas de t'arriver, que des filles qui t'émeuvent mais pas trop, pour que tu puisses avoir le contrôle, des filles que tu aimes mais avec mesure...
Je ne revendique pas cette attitude, je la constate, je la trouve nul à chier, synonyme de "peur d'aimer", peur de vivre,  mais c'est la mienne. Fô changer...

Tu ne changeras que si tu en souffres. Tu en souffres?

Oui bien sur, j'en souffre. Je croyais même l'avoir écrit (mais en fait non je ne l'avais pas écrit).

Alors tu vas changer, mais c'est dur alors je te souhaite bon courage  xs16

je crois que je me suis complètement blindée à ce niveau : je me retrouve seule de plus en plus , je fais le vide que ce soit au niveau amour qu'amitié :rien d'étonnant en soi quelque part car l'amour et l'amitié sont très voisins

C'est un choix conscient?

non sinon je n'en souffrirais pas : c'est juste un constat.  je me suis aperçue que j'avais inconsciemment coupé les ponts pendant la période où j'étais vraiment pas bien avec un couple et une copine avec qui j'entretenais des relations amicales.

Rien n'empêche de reprendre contact et de leur expliquer la raison de ton éloignement. Donc on met de côté la peur de se faire rejetter, et on essaye!  ;)

Et si tu me dis plus facile à dire qu'à faire : Je te répondrais que je me suis retrouvée exactement dans la même situation que toi...

Là où j'en suis dans ma vie, je répondrais que je n'ai pas peur d'aimer. aimer vraiment fait grandir, on apprend beaucoup. Mais oui c'est prendre un risque. Risque de perdre, de souffrir, de ne pas maîtriser. Aimer vraiment, c'est ne pas maîtriser l'autre, et ce qu'il peut faire. Avec ou sans nous, un jour, peut-être. Aimer c'est accepter, aimer c'est plein de choses contradictoires qui foutent le gros bordel à l'intérieur, comme un gros courant d'air tout chaud qui fait du bien et à la fois qui fout la trouille, parce-que ça ramène des choses étrangères à nous même à l'intérieur de nous...et le dérangement ça déstabilise.

Pour l'instant ( ;D ), j'préfère être destabilisée et avoir le coeur un peu en danger, en équilibre, plutôt que d'être en sécurité plate et triste. Même si ça rend triste des fois, aimer.

Je te comprends, j'ai eu, à une certaine période de ma vie, cette attitude, mais carrément plus générale: peur d'aimer, tout simplement. Parce que les événements avaient fait que mes amours les plus profonds précédents avaient fini de la manière la plus tragique qui soit, et que j'avais associé amour = mort.

J'ai pas de solution toute faite, moi ça a été un ami d'enfance, accompagné d'une cuite monumentale.

Et depuis: mempapeur!  ;D

Il n'y a rien de meilleur que de savoir qu'on a surmonte une peur, ca rend p'tain de fort ce truc.