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=> Vie quotidienne et inclassables => : Flibette 21-04-2008, 09:41



: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Flibette 21-04-2008, 09:41
Bon, ok, nous sommes lundi matin et j'attaque par un sujet bien lourd. Mébon...

Ici, vous êtes quelques uns / unes à être passé(e)s par la case dépression. Je voudrais savoir ce qui a fait tilt chez vous et vous a encouragé à vous soigner?



(Heu, juste pour éviter tout malentendu... Je vais très bien merci. Je n'ai pas besoin de déclic. xs11)


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 21-04-2008, 09:49
Ma période de dépression a été accompagnée de manque d'appétit et d'insomnies permanentes.
Ceci ayant entrainé une grosse chute de tension.
C'est quand j'ai commencé à tomber dans les pommes au volant de ma voiture que ça a fait tilt. Je n'ai pas voulu prendre le risque de mettre en danger les autres usagers, ou de tuer mon fils quand il était en voiture avec moi.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Comtesse 21-04-2008, 09:58
C'est quand mon mec du moment m'a quittée que j'ai compris que je ne pouvais pas continuer comme ça.
J'ai commencé par beuacoup discuter avec ma grande soeur, et puis je me suis rendue compte que je ne pouvais pas lui bouffer tout son temps et toute son énergie, alors j'ai décidé de prendre rdv chez un psy.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Dragonne 21-04-2008, 10:45
La fatigue liee aux insomnies.
Les crises de larmes qui empechent de bosser.

Une combinaison des deux  ;D


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Malbak 21-04-2008, 11:29
Fais chié... t'es relou Flib'... déjà que tu m'avais demandé si j'étais pas semi depressif, là t'en remets une couche pour bien montrer que j'ai déjà été déprimé...  ;siff xtfra6

Moi?... déprimé?... mais vous êtes fous ou quoi?...  xs04

Un peu comme tout le monde... avoir les yeux ouverts à 4h du mat'... sortir de mon boulot, rentrer sur l'autoroute et me mettre à chialer sans aucune raison... comme si la pression de toute une journée explosait au moment de me retrouver seul...  ???
Le manque d'appétit...

Par contre, je ne me suis jamais fait soigner, je n'ai jamais demandé d'aide à personne... les gens m'ont aidés d'eux même sans même le savoir eux... (merci nuts...)
Aujourd'hui, je dois aller plus que mieux...
Je me couche, je m'endors direct (quand je sui tout seul...  xs04 ), j'ai souvent faim... d'ailleurs, j'irai bien me grignoter une cochonnerie... je n'ai jamais été aussi lourd qu'aujourd'hui...  xs20
Et en partant du boulot, je suis  xs17 , je chiale plus...  xs11

Donc, je me dis que je suis pitêtre guéri... mais ne suis ni psy, ni médecin pour le confirmer... 8)


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 21-04-2008, 11:57
Je crois aussi qu'il faut faire le distingo entre se sentir déprimé et une grosse depression.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: meetchu 21-04-2008, 12:12
Pour moi le déclic, ça a été d'avoir des crises de panique dès que je sortais de chez moi (terrifiant) et d'avoir perdu dix kilos en très peu de temps.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Malbak 21-04-2008, 12:32
Je crois aussi qu'il faut faire le distingo entre se sentir déprimé et une grosse depression.

Croyez-vous que c'est juste un "laissé-aller" qui fait tomber les gens du sentiment de déprime à la grosse déprime?... Ou c'est juste une histoire de caractère?...
Parce que mine de rien, aujourd'hui dans notre société, c'est tellement facile de ne pas aller bien... de ne pas être bien, d'avoir les plus gros problèmes de la Terre etc etc...
C'est là, où j'ai un peu de mal avec les psy et le business que cela entraine... comme si, ne pas aller chez le psy, nous rendait anormal... J'avoue que c'est un peu le sentiment que j'ai aujourd'hui...  :-\


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Rome Antique 21-04-2008, 13:14
Une question de Hot ma réponse et le déluge qui a suivi. Je prend des médocs je vais chez le psy mais je ne suis pas guérie loin de là


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Dragonne 21-04-2008, 13:31
Je crois aussi qu'il faut faire le distingo entre se sentir déprimé et une grosse depression.
Les pulsions suicidaires peut etre?
La duree dans le temps?

En vrai, comme c'est une maladie, il y a toute une liste de symptomes.
http://www.info-depression.fr/spip.php?article39

En meme temps, les psy eux meme s'accordent a dire qu'une depression non soignee dure a peut pres autant de temps qu'une depression soignee. Ca reduit peut etre juste les risques de suicide... et encore.

Les etudes sur les anti-depresseurs montrent qu'entre une depression soignee avec des anti-depresseurs (au moins 6 mois) et une depression non soignee, les risques de rechutes pour la depression non soignee sont beaucoup plus eleves.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Flibette 21-04-2008, 13:50
Et... Comment ça s'est passé pour votre entourage? En avez-vous parlé? Est-ce qu'il y a des paroles et des gestes qui vous ont aidé ou au contraire plutôt enfoncé? Avez-vous eu besoin d'un soutien particulier de la part de vos proches?

Merci.  :)


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Dragonne 21-04-2008, 13:56
Et... Comment ça s'est passé pour votre entourage? En avez-vous parlé? Est-ce qu'il y a des paroles et des gestes qui vous ont aidé ou au contraire plutôt enfoncé? Avez-vous eu besoin d'un soutien particulier de la part de vos proches?

Merci.  :)
Ah ben ca fait peur la depression... a croire que ca s'attrappe. Il y a de tout comme reaction mais ca permet de faire le tri  ;).
Le plus important: avoir quelqu'un a appeler pour passer les caps les plus critiques et eviter de se foutre en l'air.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 21-04-2008, 14:02
Mon entourage n'en a rien su, ni rien vu.
Sauf qu'ils me trouvaient mieux gaulée avec des kilos en moins.
Je n'ai pas pris d'anti dépresseurs. J'ai juste vu l'homéopathe (je profite que LPF soit pas là, je voudrais pas l'énerver ce garçon ;D )qui soignait mon fils. Au bout de trois jours de traitement, je recommençais à dormir et à avoir faim.
Déjà, le fait d'en parler m'a fait du bien. Et m'a fait prendre conscience qu'il me fallait des vacances.
Après, j'ai remonté la pente assez vite, parce que rien que le fait de dormir a changé bien des choses.

Ce que j'y ai gagné : apprendre à reconnaître les signes avant coureurs, et à faire ce qu'il faut avant de me laisser glisser.
Depuis, j'ai vécu des choses bien plus difficiles, j'ai eu de gros chagrins, mais je n'ai plus sombré.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Dragonne 21-04-2008, 14:03
Mon entourage n'en a rien su, ni rien vu.
Sauf qu'ils me trouvaient mieux gaulée avec des kilos en moins.
Je n'ai pas pris d'anti dépresseurs. J'ai juste vu l'homéopathe (je profite que LPF soit pas là, je voudrais pas l'énerver ce garçon ;D )qui soignait mon fils. Au bout de trois jours de traitement, je recommençais à dormir et à avoir faim.
Déjà, le fait d'en parler m'a fait du bien. Et m'a fait prendre conscience qu'il me fallait des vacances.
Après, j'ai remonté la pente assez vite, parce que rien que le fait de dormir a changé bien des choses.

Ce que j'y ai gagné : apprendre à reconnaître les signes avant coureurs, et à faire ce qu'il faut avant de me laisser glisser.
Depuis, j'ai vécu des choses bien plus difficiles, j'ai eu de gros chagrins, mais je n'ai plus sombré.

Ta TS c'etait avant ou apres?


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Comtesse 21-04-2008, 14:07
Et... Comment ça s'est passé pour votre entourage? En avez-vous parlé? Est-ce qu'il y a des paroles et des gestes qui vous ont aidé ou au contraire plutôt enfoncé? Avez-vous eu besoin d'un soutien particulier de la part de vos proches?

Merci.  :)

Alors, j'en ai parlé, oui, mais petit à petit.
J'ai attendu d'aller quand même un peu mieux avant de prendre mon téléphone et de dire "maman, je fais une dépression, mais je me soigne".
Ca n'a pas été évident, d'autant qu'on est pas vraiment une famille où on communique.
Je n'en ai jamais parlé en direct à mon père (il était en grande partie la cause de ma dépression), mais je pense que ma mère et mes soeurs en ont parlé avec lui.

Je me souviens qu'un des trucs qui m'a le plus marqué à l'époque, c'est de n'avoir eu aucune remarque négative sur le fait que je n'étais pas allée arroser les plantes chez mes parents de tout l'été.
C'est con à dire, mais j'avais besoin d'être déculpabilisée pour ça.

Le soutien particulier, je dirais que c'est d'avoir eu des gens autour de moi qui prennaient de mes nouvelles, me proposaient de sortir de chez moi, mais sans jamais me forcer ou vouloir savoir ce que je pouvais raconter à mon psy.
Je me souviens aussi de ma ptite soeur qui est venue un après-midi pour m'aider à faire mon ménage, parce que je ne voyais plus par quel bout le commencer.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 21-04-2008, 14:08
Après. Et qui n'avait rien à voir avec un état depressif.
C'était juste un "passage à l'acte", que j'ai fait sereinement. Mon toubib m'a dit qu'il s'agissait d'un ictus psychologique, une perte passagère de conscience.
C'est bien comme ça que je l'ai senti.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Camille 21-04-2008, 14:36
Et... Comment ça s'est passé pour votre entourage? En avez-vous parlé? Est-ce qu'il y a des paroles et des gestes qui vous ont aidé ou au contraire plutôt enfoncé? Avez-vous eu besoin d'un soutien particulier de la part de vos proches?

Il est arrivé un moment où je me suis trouvée devant un mur, c'était mourir ou psy
L'homme de qui j'étais amoureuse m'a aidé a choisir le psy. Juste en disant tu devrais voir un psy, quand tu sera prête je serais là.

J'en ai parlé strictement a personne, j'ai pleuré très longtemps toute seule, certains collègues on juste constaté que j'allais très mal, j'attendais rien d'eux.
Ma famille n'en a jamais rien su. Mon mari n'a jamais compris pourquoi j'allais voir un psy, il a été très blessé que je cherche de l'aide a l'extérieur.



: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: meetchu 22-04-2008, 12:52
J'ai eu comme toi, Camille, la sensation que je me laissais glisser et que sans traitement j'allais mourir.
Mais j'en ai peu parlé autour de moi, surtout parce que c'était la relation avec mon mari qui me détruisait et qu'avec la dépression, j'étais encore plus dépendante d'un homme brutal que je ne supportais plus.
Comble de malchance, j'avais déjà entrepris avec lui une thérapie de couple qui n'aboutissait à rien et je n'avais pas de psy perso à qui parler.
En fait, alors que je suis anti-médocs, j'ai accepté les anti-dépresseurs et je pense que c'est ça qui m'a sauvée. J'ai retrouvé une autonomie et finalement la force de partir. En ce sens, ma dépression a été très bénéfique car dans mon système "marche ou crève", j'étais prête à tout encaisser jusqu'à la mort.
Tout plutôt que foutre ma famille en l'air.
Aujourd'hui je ne regrette rien au contraire (sauf les 10 kilos que j'ai repris, mais il parait que je faisais peur)


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: uracinq 23-04-2008, 14:38
Tu posais la question de l'aide extérieure...
Ma femme a fait une dépression avec quelques rechutes ponctuelles...
>J'ai été totalement inefficace, voire j'ai aggravé.
J'étais incapable de comprendre ce qui lui arrivait, beaucoup trop rationnel pour quelqu'un qui ne l'était plus.
J'avais  bien conscience que je faisais mal mais inca^pable de faire autrement, je n'arrivais pas à la comprendre.
Je ne sais pas si c'est général mais vu ce que j'ai vécu je doute que les proches puissent aider.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 23-04-2008, 14:51
Pour répondre à run :

la dépression fait sûrement aussi des dommage collatéraux.
Il est très difficile, voire impossible, d'aider une personne en dépression. En tout cas, cela génère un sentiment de culpabilité dont il est difficile de se défaire.
Si la dépression trouve ses sources dans le climat ambiant, il faut savoir que celui-ci, s'il en est parfois le déclencheur, n'en est pas forcément la source.
Ma marraine, que j'aimais beaucoup, est morte à 39 ans des suites d'une dépression : overdose de médocs, avalisés par la science (et pour LPF, puisque pour lui  ça a l'air d'être une référence, remboursés par la sécu).C'est à dire que le mélange d'anti-dépresseurs, d'euphorisants, de somnifères, s'est accumulé dans son estomac jusqu'à saturation.

Les mots  "courage", "il faut prendre sur toi", "tu as tout pour être heureuse", "tu as tout, de quoi tu te plains", "pense à tes enfants" sont autant de coups d'épée dans l'eau.
Et sans doute font plus de mal que de bien.

Si on ne culpabilise persone sur le fait qu'il ait la grippe, on culpabilise les persones atteintes de dépression. Et- leur entourage.





: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: uracinq 23-04-2008, 14:57
Pour répondre à run :

.
Les mots  "courage", "il faut prendre sur toi", "tu as tout pour être heureuse", "tu as tout, de quoi tu te plains", "pense à tes enfants" sont autant de coups d'épée dans l'eau.
Et sans doute font plus de mal que de bien.



Comme je l'ai dit, j'ai vraiment été mauvais aux premiers symptômes, je découvrais en fait ce qu'était une dépression, je n'avais jamais connu celà et étais totalement hors du coup.
J'ai prononcé ces phrases assassines au début.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 23-04-2008, 15:01
Normal, Run. T'es pas toubib. D'ailleurs, les toubibs en font autant, ou en tout cas en ont fait autant en d'autres temps.
On commence à peine à considérer la dépression comme une maladie.

Et puis, il arrive un temps, quand on commence à en sortir où l'on prend acte des bonnes intentions des persones qui ont prononcé ces mots là. Et à se dire qu'ils ne voulaient que notre bien.



: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: uracinq 23-04-2008, 15:03


Et puis, il arrive un temps, quand on commence à en sortir où l'on prend acte des bonnes intentions des persones qui ont prononcé ces mots là. Et à se dire qu'ils ne voulaient que notre bien.



Ce temps là me rappelle de bons souvenirs, merci.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Cardamone 23-04-2008, 16:12
Faut faire quoi alors? Est-ce qu'on peut "faire" quelque chose?

Ou seulement être là, sans faire quelque chose de spécial?


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Flibette 23-04-2008, 16:14
Faut faire quoi alors? Est-ce qu'on peut "faire" quelque chose?

Ou seulement être là, sans faire quelque chose de spécial?


Ouaip, j'ai l'impression qu'il faut juste "être là" et faire en sorte que l'autre le sache.



: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Dragonne 23-04-2008, 16:14
Faut faire quoi alors? Est-ce qu'on peut "faire" quelque chose?

Ou seulement être là, sans faire quelque chose de spécial?
Voila, c'est tout.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Cardamone 23-04-2008, 16:16
Ouais c'est ce que je pensais.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 23-04-2008, 16:31
Je pense qu'il faut être là, oui. Et prendre en charge. Le temps que l'autre aille mieux.
Soulager, allèger le poids.
Etre là, ça ne veut pas dire faire de grands discours, ou convaincre qu'il faut aller mieux.
Nan, juste prendre en charge une partie des choses matérielles. Peut-être juste faire les courses ou la vaisselle.
Aussi, proposer des sorties, entrainer à ...
Faire des vacances.
Chaque petit moment où on ne pense pas à ses problèmes ou à son mal-être, parce qu'on est porté.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Kaï 23-04-2008, 16:55
Reconnu la depression en tant que telle , non pas en admettant mes souffrances morales assez aigues ou mon état de déprime permanent , mais en ne gérant plus du tout les crises d 'angoisse , spasmomachin , tachitruc !bref tous les noms que vous voulez .

Jusqu'ou jour où , un dimanche , il a fallu appeler le medecin , il a diagnostiqué une crise assez severe (moi je croyais que je faisais une crise cardiaque et que j 'étais en train de mourir ) devant toute la belle famille et m'a donné des medicaments ! Je les garderai des années  avec moi , alors qu 'ils étaient périmés , si je sortais sans , je paniquais et s 'en suivait une crise , même en conduisant d 'ailleurs !


Cela a été le début d'une guerison des symptomes physiques , pourtant un autre medecin generaliste trouvant mon état physique assez lamentable me renverra chez un psy , une seule seance ! J'ai fait un blocage ! J'ai guéri toute seule , mais mal , je m'en apercois encore aujourd 'hui ! Le contexte m 'aidera aussi : un travail , rapproché de ma famille pour me sentir protegé du père de choupette , et enfin le quitter !

S'en suivra une autre periode de depression , mais differente celle ci , moins philosophique ou lié à la condition humaine et tout le tralala , elle sera juste liée à ma nouvelle vie de femme libre et de mère  après des années de vie au fond des cavernes dans une grande solitude . Retrospectivement je crois avoir beaucoup mis ma santé en danger , la peau sur les os , pas dormir , pas manger , une gestion des crises de panique mais elles étaient revenues !

Et pour la derniere fois , une medecin qui me recadre en deux phrases , me donne des medicaments pour six mois et me dit "zou ! on y va ! on s 'accroche "c'était simplissime et ca m'a sauvé sur le long terme .

Tout cela a duré des années et je crois que le probleme est plus profond , lié à une depression dans l 'enfance puis à l 'adolescence , depression jamais diagnostiquée et traitée !
Quasi guéri aujourd 'hui je le constate a certains signes :
- plus peur de faire une crise et plus d e crises
-plus ces images mentales horribles et incontrolées
-plus peur de sombrer a nouveau dans la depression
-le constat de mes ressources pour relever la tete dans les pires moments
Il ne reste qu 'une certaine fragilité psychologique que je commence a résoudre et l 'envi de consulter un psy pour mettre tout cela à plat (aprés la tempete en fait ! )

Et la depression est une vraie maladie avec des souffrances psychiques qu 'on a du mal a imaginer quand on est pas passé par là , je pense que la seule aide que l on puisse recevoir des proches est simplement d'être reconnu comme depressif et pas dénigré !


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Flibette 23-04-2008, 16:58
Merci Kaï.  xs16



: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Cardamone 23-04-2008, 17:00
Oui ok...merci Kai  xs16

Mais quand la personne ne fait rien en fait...ne se fait pas suivre, ni par un medecin, ni par un psy...mais est très lucide sur son état (dépressif donc)...est-ce que c'est malvenu de juste lui donner une adresse de medecin (que je connais et qui pourrait vraiment l'aider?). Juste lui dire, tiens, si tu le souhaites, j'ai ce numéro à te donner...ça pourrait vraiment t'aider...


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: meetchu 23-04-2008, 17:04
Tu lui as demandé s'il avait jamais pensé à voir un toubib pour sa dépression ?


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Cardamone 23-04-2008, 17:08
Tu lui as demandé s'il avait jamais pensé à voir un toubib pour sa dépression ?

Il a vu un toubib quand il a vraiment sombré y'a un an et demi. Il a prit des médocs. Prit 15 kilos. Séjourné chez ses parents. Vu un psy mais très peu, genre c'était un charlot quoi (classique comme comportement). Là il a arrêté les medocs en juillet...et franchement, bon, il est pas une loque hin....mais il est encore dans la dépression c'est clair. Je lui ai demandé s'il comptait voir quelqu'un mais il a eu une réaction un peu violente du genre de toute façon c'est tous des charlots  :-\...mais conscient quand même que il doit trouver le déclic à l'intérieur de lui même...


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: vette 23-04-2008, 17:17
J'ai bien peur que le temps d'une dépression ne soit pas le bon temps pour une analyse approfondie.
Une analyse, ça perturbe. Et pendant une dépression, on a besoin de tout sauf d'être perturbé.
Je crois bien que la prise en charge doit être autre. Dans l'urgence. Anti dépresseurs, s'il en faut. Psychothérapie rapide. Prise en charge par l'entourage : tu n'es plus responsable de rien tant que t'es malade, je m'occupe de tout.
L'analyse peut venir après. Quand la crise est passée.
Pour traiter le fond, pour pas que ça recommence.
Dire qu'on trouve les ressources en soi me parait être une aberration. Parce que justement, le propre de la dépression, c'est de ne plus avoir de ressources. Un peu comme si on demandait à un grabataire de courir un marathon.


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Kaï 23-04-2008, 17:27
elle a raison vette , traiter dans l 'urgence , aller au moindre mal , prevoir sur le court terme , le reste depend d 'un travail que l'était de depression aigu ne permet pas de resoudre ! Tant qu 'une personne psychosomatise son mal etre , dans le corps , dans des angoisses ou que sais je encore , c 'est qu 'elle n 'a pas encore trouvé les outils pour guerir , il faut donc dans un premier temps apprendre a maitriser ses symptomes et pour çà il n 'y a que les medicaments , un peu de soutien . C'est uen aide trés pragmatique qui permet de commencer le marathon avec de bonnes chaussures  ;D


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Cardamone 23-04-2008, 17:39
Ben...c'est de ma faute si il dit ça, c'est moi qui le lui ai dit...et il m'a dit que j'avais raison...

Mais j'crois que j'ai dis une connerie là  :-[, effectivement, il n'a pas la ressource pour cela...


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Kaï 23-04-2008, 17:41
hé ho ! c est lui qui deprime ! et c 'est pas de ta faute non plus !


: Dépression: le déclic pour vous soigner?
: Cardamone 23-04-2008, 17:53
hé ho ! c est lui qui deprime ! et c 'est pas de ta faute non plus !

je sais.  ;)


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