NUTS - Nos Univers Très Sexy

A y bien reflechir le verre à moitié vide ou à moitié plein c'est une métaphore idéale.

Seulement comme tout n'est pas constant chez tout le monde, nous versons dans l'un ou l'autre des camps (optimistes pessimistes) selon nos états, qu'ils soient purs psychologiques ou de santé du reste.

J'ai tendance à balayer d'un revers de main mes préocupations, me disant qu'à force le truc se fera d'une manière ou d'une autre et qu'au pire si le résultat n'est pas pile poil celui que j'escomptais, c'est que j'y avais mal refléchi (c'est assez simpliste mais je marche vraiment comme ça)

Aussi j'aimerais savoir si vous vous sentez acteurs votre bien etre ou votre mal etre? Qui décide? le sort ou vous meme? Cultivez vous l'optimisme ou le pessimisme? A quel moment vous sentez vous bien et souriants à la vie? Pourquoi? 

Ouh la la question profonde  ;D

Je pars du principe qu'il n'y a pas de fatalité dans la vie. On est acteurs de notre vie, au sens d'être actifs. Après il y a vraiment des tuiles sérieuses qui peuvent arriver, ça c'est clair. Mais je ne crois pas au sort qui s'acharne. Tout part de nous, de ce que nous avons en nous, et de comment cela re jailli (ortho) sur (dans) notre vie.
Je vais parler d'aujourd'hui, car aujourd'hui (en ce moment) je me trouve dans une période assez particulière. Je suis en grande fragilité, assez paumée dans ce que je suis...voir les choses positivement est un peu compliqué pour moi, ou plutôt, positivement n'est pas le mot...je dirais plutôt, sereinement. Voilà, pour moi le bien être pourrait s'apparenter à une certaine serenité dans ce que tu traverses.
En dehors de ce moment particulier qui est le mien en ce moment, j'ai une tendance à être profondement confiante (je sais ça se voit pas  ;D), mais j'ai ce socle de profonde confiance en la vie en moi, je le sens. Du coup je pense être un optimiste mais très (trop) lucide (générateur d'angoisse)...

Bon, je sais pas si je suis dans ton sujet tonton  ;D

J'ai toujours signalé "c'est moi qui décide" à part ces derniers temps, où je me suis laissée envahir par la mauvaise graine, qui joue à un instant T sur mon pessimisme. Mais je sais également, que je suis la seule actrice, et que pour me débarasser de ce pessimisme, il me suffit de le vouloir.
Le sort décide dans un premier temps, car je suis "surprise" par ce mauvais sort, ensuite je le contrarie et décide de lui jouer un mauvais tour.
Mon mal être est souvent parce que je m'engouffre volontairement dans cet état.
Généralement, je cultive l'optimisme (à part en période lunaire...donc une fois par mois je vois rouge, noir).
Je me sens bien tout le temps, (enfin pas en période lunaire)...

Mon état depuis 8 jours, période lunaire donc tout est négatif, enfin comment dire, j'accentue plus sur le côté sombre des évènements, qui 8 jours avant m'amuser...

çà c'est un sujet pour moi  :D

je suis optimiste bien sûr ... quand les contrariétés arrivent, je ne les laisse me démolir le moral que le temps d'en faire le tour ... je ne me sens jamais aussi bien qu'une fois que j'établis un plan de campagne et que je retrousse mes manches.

je ne me rappelle pas d'une fois où je suis restée plus d'une journée dans le 36ème dessous ... je ne me rappelle pas d'une fois où une chanson que j'aime, des sourires, le soleil n'aient pas réussi à me faire sourire à la vie.

c'est moi qui décide de ce que je suis prête à subir ... et la réponse est claire ... ma vie, je ne la subis pas, je la construis ! et jusqu'à présent, j'ai eu la chance que la vie ne place pas sur mon chemin des évènements vraiment insurmontables  :)

je passe d'un extrême à l'autre et pareil à ce niveau : parfois je subis, parfois je remonte les manches et je prends les choses à bras le corps

Aujourd'hui, je peux te répondre d'une manière, demain d'une autre... en étant dans le sujet en plus... donc je repasserai... les autres verbaliseront peut-être mieux ce que je pense...

A la base... je ne suis pas du genre à déplacer des montagnes pour changer les choses... même si ces choses peuvent m'horripiler (plus marrant avec prendre que mordre non?  ;D )... Je soulève souvent les choses négatives non pas par pessimisme mais par réalisme justement... juste pour les prendre en compte... donc je me qualifie de positif dans l'ensemble... Même si, en soulevant des faits négatifs, je me suis confronté au phénomène de la paranoïa que l'on m'a souvent reproché ... Le truc... c'est que 2 fois sur 3 (mais impossible de vous le prouver, vous ne pourrez que me croire ou pas...), j'ai eu raison... (dans le positif comme dans le négatif) donc intuitions, instinct?... J'en sais rien..
Toujours est-il, que je l'écoute de plus en plus, même s'il paraitrait qu'il faut parfois la fermer... et c'est bien ce que j'ai le plus de mal à faire dans la vie, que ce soit, pro, amis, sex, famille, etc etc...
Je suis d'ailleurs dans une période ou d'un côté je me contrôle de plus en plus (la maturité doit jouer un chouia je pense...) et à la fois, j'essaye de me jurer que plus jamais je me tairai... donc je vais continuer à gérer selon les cas... selon l'instinct...
J'ai juste compris, que les fois où je suis franc... on ne peux pas me reprocher de ne pas l'être...  ;D

Ce qui pourra m'apporter le sourire, peut-être une broutille, une stupidité, l'inverse aussi d'ailleurs... J'adore ou je déteste en fait... pas de juste milieux?... Je ne pense pas être dans les extrêmes pourtant...

Je suis conscient, que je ne suis pas à plaindre dans ce monde de taré... j'ai eu pas mal de chance... qu'il a fallu titiller des fois, elle nous le rend au centuple... comme la poisse d'ailleurs... Quand je joue au con... je sais et suis conscient des risques... donc faudra pas que je m'étonne... je pourrai me dire... "ouai mais si j'avais fait ça toussa"... "ouai mais nan... là t'es cuit"... donc faudra assumer et s'en rappeler la prochaine fois...

Dans l'ensemble, sans crédits, sans enfants, en bonne santé... je peux sourire à la vie tous les jours... il y a des phases noirs c'est clair... mais après la tempête, il y a toujours du beau temps...
Je me rends compte aussi, que c'est à trop penser au futur qu'on psychote... faut se laisser aller aussi je pense... profiter du temps qui passe...  xs00

J'ai la capacité de déménager des montagnes, et en même temps une très grande adaptabilité. Ce qui fait que quand je ne peux pas déplacer la dite montagne, je m'adapte à la situation.
En aucun cas je ne la subis.

Et puis il y a chez moi ce que j'appelle l'effet trempolino. C'est à dire que parfois, rarement, il m'arrive d'avoir de grosses crises de désespoir, de me sentir complètement incapable de changer quoi que ce soit.
Ça ne dure pas.
Mais plus la profondeur du désespoir est grande, plus l'élan qui me projette vers le soleil est grand, et le rebond impressionnant.

A force de me fréquenter, je me connais un peu, ce qui fait que, même dans mes plus grands sombrages, je prépare mes lunettes de soleil pour quand je vais rebondir.

En voila un sujet interessant, je pourrais en pondre des pages. Je vais juste m'arreter sur mon etat du moment.

Suite a une longue discussion avec marie, tres longue... bon ok, il a fallu qu'elle s'y prenne a plusieurs reprises  8) j'ai pris conscience qu'en fait, dans la vie, on est exclusivement acteur. Meme dans les choses qui ne nous conviennent pas.

Je vais essayer d'expliquer et marie remettra une couche si je me gourre.

Parfois, on se met dans la merde parce qu'on n'a pas envie d'etre ailleurs que la. Ca fait un peu auto-flagellation mais si je prends un exemple tres recent de ma vie, ca va devenir plus clair: mon plan foireux de la frustration de la mort, j'en avais besoin. Alors je l'ai provoque: j'ai attire a moi un mec qui m'a rassure a mort, assez pour que je tente le grand 8 dans une ville que je ne connaissais pas, que je prenne un risque... mais, quelque part, il habite trop pres pour que je ne le revois pas si ca marche cote cul. Et je ne suis pas mais alors pas du tout prete a vivre un truc a 2. Pour l'instant, je gueris encore, je me teste mais je ne peux pas enclencher le mode couple. Donc je prends un mec qui ne me conviens pas tout pres et un mec qui me conviendrait parfaitement dans un autre pays.

C'est clair?

Pareil, j'ai un exemple tout con en ce moment... ça fait un moment (presqu'un an) que je sais que c'est le bordel dans mon taf... que je suis loin d'être motivé... J'aurai pu envoyer plein de CV... que dalle... J'ai attendu qu'on me contacte... et j'y vais vraiment la clope à l'oreille... (sauf pour celui dont j'ai parlé ici, j'étais motivé comme rarement...).

Pourtant, en restant, en me mettant dans une position de conflit avec mes supérieurs, je viens d'avoir quelques idées, j'ai eu des contacts plus qu'intéressant dans le même domaine, d'une manière très proche, à force de discut' etc etc...
Bref, ça m'a motivé pour envoyer 2-3 CV bien ciblés, à des endroits bien particuliers.... J'ai peu de chance que ça aboutisse... mais, cela a développé comme un enchainement naturel...
Le fait de ne pas avoir trop bougé... m'a fait passer du temps là où je suis... et je viens d'apprendre une nouvelle démission qui pourrait me mettre dans une autre position... un détail de plus?... on verra...

Quoiqu'on fasse, le temps passe et certaines choses se déplacent autour de nous, nous permettant ou pas, de réagir de telle ou telle manière... A chacun de nous d'être alerte au bon moment...
Genre tout arrive à qui sait attendre?... Mouai... à moitié... chouia... mais pas complètement non plus... faut pas être derrière son sombrero les jambes croisées peut-être...

Le mal être je le subi, pourquoi je sombre, quand, comment, aucune idée, ca me tombe dessus. En sortir ca dépend, quelque fois je me lève avec la pèche d'enfer ou il se peut que je la décide.
Quand je décide c'est plus par rapport a mes relations avec les autres. Je décide que la soirée se passera bien, je décide de mettre la patate tout du long d'une reunion, je décide d'être agréable et de prendre tout le monde dans mes bras  ;D, en général je prends une grande respiration et je fonce. Je suis jamais déçue ca m'est rendu au centuple.
Bref être heureux ca se décide.

Une chose que j'ai remarquée, au plus les gens  (a par les quelques un qui sombrent) sont dans la merde au plus il savent être heureux avec rien ou pas grand chose, un sourire, une attention surtout tout ceux qui frôlent ou qui ont frôlé la mort.
Réaliser que nous sommes mortel change tout, on se dépêche de croquer la vie.

 xs15

ça se décide et ça se travaille.  :)

Je sais que je suis acteur de mon propre bien-être (et par conséquent de mon mal-être). Résolument optimiste, je cultive, je cultive.

Y'a que certains jours où le soufflé retombe un petit peu (mais pas longtemps) c'est les jours "accumulations de petites merdes imprévues". Qui vont par série, généralement. Des petites merdes hein, genre: la matin paf un lacet qui casse. Evidemment, le matin là, je tombe derrière un tracteur qui me ballade à 27 km/h alors que je peux pas doubler. Et poum, je renverse du café. Et merde j'ai oublié tel papier à la maison. Pourquoi la caisse que je choisis au supermarché, c'est justement là où le type, y'a pas le code-barre sur son merdier? Et en rentrant "ah tiens chéri, y'a le merdier de la douche qui s'est barré, là"...

Mébon, dans ces cas-là, le verre, je le vois pas à moitié vide, je le vois mal conçu car deux fois trop grand!  ;D

Oui, moi aussi je crois à la loi des séries.
Sans doute, certains jours, on remarque davantage tous les petits trucs qui vont pas, alors que d'autres jours, ça glisse.
Mais, il faut bien avouer que parfois, le sort semble s'acharner.
Justement, l'avantage d'une série de choses négatives, c'est qu'à un moment, elle s'arrête. Et c'est ce que je me dis dans ces cas là : bon, là ça fait déjà 8 merdes d'affilée, statistiquement, je devrais avoir fait le plein et ça devrait s'arrêter bientôt. Théoriquement, je devrais passer sous peu à une série de trucs positifs.

Je cultive plutôt l'optimisme et surtout je crois que la vie est faite de cycles, positifs comme négatifs, qui ont tous un intérêt pour moi si je cherche à en comprendre la signification. Donc face à un moment difficile, je ne me crispe pas - tout au moins j'essaye -, je laisse passer l'orage si c'est temporaire ou anecdotique et si ça dure, j'essaie d'en tirer un enseignement.
Je suis convaincue que tout ce qui m'arrive vient de moi, d'une façon ou d'une autre, et que me lamenter sur ma vie me met en position de victime, me déresponsabilise complétement et finalement m'amène à me sentir mal.
Alors oui, je pense que le bien-être est une question d'interprétation personnelle, un regard posé sur la vie, une façon de croire en soi.
Et quand je souris à la vie, c'est que je me sens en accord avec moi-même et à ma place, ni euphorique, ni dérpimée, juste présente.