NUTS - Nos Univers Très Sexy

Certaines personnes entrant dans ma vie bien avant que je ne saisisse l'importance qu'elles y joueront. Comme si j'avais besoin d'être aprivoisée avant de donner ma confiance, avant de me livrer, avant de me laisser totalement aller.

Parfois il me semble que ce visage, cette silhouette, cet autre m'est déjà famillier. Une impression fugace et tenace, comme si dans un improbable ailleurs nous nous étions déjà croisé et que je le reconnaissais.
Dans ces cas là, beaucoup plus rare, je fonce : j'accorde ma confiance immédiatement sans me poser de questions. Je fais confiance à mon instinct. C'est un coup de foudre qui peut être amical ou amoureux.

En amour ou en amitié, je fonctionne ainsi : conquise immédiatement ou alors la route sera longue pour faire partie de mon cercle restreint d'intime.

Et vous, accordez vous facilement votre confiance ?

Tout pareil que toi agirl  ;) ... Je donne tout et je regarde ce que les autres en font mais j'avoue que je suis une priviligié car je n'ai que tres rarement eu de mauvaises surprises !
Par contre, si suis décue, trahie ... je ne pardonne pas et ce meme si je souffre, meme si les deuils d'amitié me sont plus difficiles a surmonter que les deuils amoureux , je ne reviens jamais en arriere !

Euh  ???  ???  ??? J'ai pas du bien me faire comprendre ...

Avec moi c'est noir ou blanc !
Je donne tout et très vite sans même être capable de l'expliquer          ou  alors je n'ai pas cet instinct qui me pousse vers l'autre et alors c'est très compliqué et il faut m'aprivoiser. Et là, ce n'est pas une mince affaire.

Capable de déplacer des montagnes pour une personne que je connais à peine
Capable de laisser un homme s'installer chez moi 10 jours après une rencontre magique
Capable de folies

Mais à contrario, je commence seulement à
apprécier la copine de mon père (n'y chercher pas d'explication oedipienne) alors que je la connais depuis 10 ans.
me livrer à des potes qui sont pourtant dans ma vie depuis des années. Nos discussions étaient jusqu'à présent restées superficielles.


 

Alors là, vaste sujet pour moi...

Je n'accorde que très difficilement ma confiance et encore au bout d'un certain temps pour ne pas dire un temps certain (à quelques très très rares exceptions  ;))
Il y a d'ailleurs très très peu de peu de personnes en qui j'ai une confiance absolue.

Losque je fais confiance par contre, c'est à fond, je raconte mes états d'ame, mes pensées les plus profondes, je me "lâche". Et s'il y a trahison, attention, pas de retour en arrière possible, comme Nikita. Je suis intraitable (comme le traiteur  ;D) et le pardon est un mot qui à ce moment-là n'entre pas dans mon vocabulaire.

Tu as raison notre comportement est différent je me suis une fois de plus précipitée pour repondre ...

Y'a des personnes a qui je donne, mais je donne tout, confiance, temps mais tout de suite et ensuite .. je regarde ce que les gens en font et je suis rarement decue ( mais malheureusement cela se produit quand meme ! )

Y'a des gens qui jamais ne seront mes amis, meme avec des preuves, meme en m'aprivoisant tout simplement parce que le petit animal que je suis les sens pas !

J'ai longtemps fonctionné au coup de coeur amical. Quand j'accordais ma confiance, elle était totale, j'aurais fait n'importe quoi pour celui qui était en face. Et j'ai souvent, très souvent, été déçu. Quand moi, je n'allais pas bien, les amis se sont envolés, disparus. A une ou 2 exceptions près.

Depuis, j'ai beaucoup de mal à accorder ma confiance.

J'accorde assez vite ma confiance en amitié ou plutot j'ai assez vite des coups de coeur amicaux qui se transforment ou pas à la longue
Mon cercle d'amis proches datent pour la plupart de 10 ans minimum et c'est aujourd'hui ma famille de coeur, celle pour qui je peux tout laisser tomber si besoin.
Ce cercle s'élargit plus ou moins avec le temps, voir se diversifie de plus en plus  ;D

En amour je me suis fais souvent avoir, bah je me dis tant pis pour ces gens malveillants, moi j'ai donné avec coeur et eux n'ont pas su recevoir ... ce sont eux qui sont à plaindre d'être aussi pourri dans leur tête.
Je n'ai pas envie de me transformer en méfiante de tout et rien, j'ai envie d'avoir toujours le plaisir de donner

Par contre quand on m'a chié dans les bottes et emmerdé les tiges, c'est clair que là c'est pas la peine de revenir, la porte est close

+ 1

Pour ma part, je fonctionne à l'intuition.
L'influence de mon signe zodiacal n'y est pas étranger.
Je n'ai pourtant pas d'ami.
Je dois dire que je ne cultive pas ce genre de relation.
Je ne suis pas un as de la communication et préfère l'écoute à la parole.
Mon petit monde perso me suffit souvent.
Hola ! je ne suis pas autiste pour autant !

Voltaire a dit à propos de ceux qui ne parlaient pas qu'il le faisaient pour deux raisons:
 - soit ils sont sages
 - soit ils n'ont rien à dire.
Ca ne favorise pas la découverte et l'entretien de l'amitié.
Mais vous, je vous aime tous !
Qui a dit lècheboules?

On a tous des relations d’ami(e)s plus ou moins forte, on a parfois « l’ami (e)» confident(e), celui ou celle a qui vous racontez tout car vous savez que ca ne sera pas répété, celui ou celle en qui vous avez toute confiance etc…. et puis un jour patatra, cette confiance s’écroule car il ou elle a trahis cette confiance que vous aviez en lui. Parfois cela arrive béttement, mais les faits sont là !

Dans ces cas la, vous réagissez comment ? C’est colère, engeulade et explication sans fin, ou c’est plutôt : je dis plus rien à partir de maintenant  ou c’est carrément de décider de la fin d’une belle amitié ?

mais amis sont des amis de longue date , il m'est arrivé deux fois de "rompre"

la première fois: C. que je connais depuis l'âge de 11 ans, je lui avais demandé d'heberger une amie allemande qui débarquait le temps qu'elle trouve un appart sur Paris, j'étais en pleine préparation de mon diplôme..elle avait un studio vide avec rien de valeur dedans, 2 jours avant l'arrivée de Birgit, C. me dit: heu désolée je ne l'a connais pas cette fille, ça ne va pas être possible...j'ai encaissé, je me suis démérdée pendant un mois pour trouver des logements dans tous les coins de Paris...pendant un an je ne l'ai pas revue, pas envie, pas besoin...je lui en voulait...elle était mal et culpabilisait... on s'est revue et on se revoit, il m'a juste fallu du temps pour digérer

la deuxième fois: K. que je connais depuis l'âge de 6ans, nous étions deux filles unique, elle habitait à deux numéro de chez moi chez sa grand-mère (qui me terrorisait...), nous étions toujours ensemble, le trottoir était notre terrain de jeux...inséparable en primaire, au collège nous nous voyons moins, on se revoit beaucoup ado, on sort en boite ensemble dans les milieux gays, tout le monde nous prend pour un couple, nous sommes nos négatifs
Avec le temps on se voit moins mais a chaque fois même sans rien se dire on passe de très bon moment...mon amie d'enfance quoi...il y a quelques années je l'aide pour trouver un appart a acheter avec son concubin...nous parlons du contrat que nous devrons passer qd l'achat sera signé pour les plans que j'ai commencé..les deux sont okay...seulement qd je lui en reparle elle me dit que je suis sa copine, je suis son "archi gratuite", je dis okay si tu le prend comme ça...enlève mes coordonnées des plans et démerde toi (bon je la fais courte :P)...on ne se voit plus, qlqs mois passe on se recroise sur un vide grenier, bonne ambiance on fait comme si de rien était, un soir elle m'invite voir l'appart fini (vraiment bien) mais je suis mal à l'aise et son copain encore plus, elle je crois qu'elle s'enfout. Depuis plus de nouvelles, je vois quelquefois sa mère avec qui je m'entends très bien. L'année dernière elle m'envoie un sms pour m'annoncer la naissance de son deuxième enfant, je réponds par un sms...elle m'envoie de temps en temps des photos..je ne réponds jamais, pas envie..j'imagine que ça me passera, elle ne me manque plus tant que ça, on verra

D'une manière générale j'ai du mal à faire confiance aux autres, par contre je suis une personne de confiance (c'est comme ça pourquoi ne pas dire les choses...non je ne me la pète pas!!), à une époque je disais même detester les autres, mais ça m'a passé...juste je suis méfiante, même si je peux me confier (je suis spontanée) faire confiance au autres...heu pas tout de suite  :P :-[

S., on se connait depuis des années, on se croise de temps en temps. Et puis petit à petit on devient vraiment amies. On s'appelle tous les jours, on a toujours un truc à se raconter. On se voit pratiquement un jour sur deux.
Elle rompt avec son ami, on devient encore plus proches. Mais elle vit mal sa séparation, elle déprime. Je fais mon possible pour lui changer les idées, on sort beaucoup. Mais ça ne va pas mieux. Elles fait des crises d'angoisse. Je passe des heures au téléphone a essayer de lui remonter le moral. Et puis le jour de mon anniversaire, elle me plante parce que son ex l'a rappelé. J'ai du mal à encaisser. je ne l'appelle plus, elle non plus. Quelques jours après elle me rappelle, me présente ses plus plates excuses. Elle me manque, je décide de passer l'éponge en lui précisant bien que c'est la dernière fois qu'elle me fait ce coup-là.

On reprend notre vie de patachons, son histoire avec son mec est en dents de scie. Il rompt. C'est une catastrophe. Rebelote, les coups de fil interminables, les discussions sans fin... Souvent elle m'appelle à 2h du mat' en pleurs, elle arrive pas à dormir, elle angoisse...je lui dis de passer, on discute jusqu'à l'aube. Moi je vais travailler, un vrai zombie. Elle, elle reste dormir, elle bosse l'après-midi. Et puis du jour au lendemain, plus de nouvelles. Je l'appelle plusieurs fois, elle ne répond pas à mes messages. j'apprendrai plus tard que l'ex a refait surface. C'était en début d'année dernière. J'ai fait une croix dessus.

Un jour elle croise une amie commune et lui demande de me passer le bonjour et de me faire un bisou...

Elle m'a envoyé ses voeux pour la nouvelle année, j'ai juste traité son texto par le mépris.

Trop bonne, trop conne.

ben moi ... j'aime bien les gens, je me "confie" facilement et il me semble qu'on se confie facilement à moi ...mais il y a une zone à partir de laquelle il est très difficile de passer ... surtout si on est un homme.

J'ai beaucoup de mal à passer de la relation copain à ami avec les messieurs ... toujours qqch qui me retient !

Avec les filles, çà se passe beaucoup mieux ... bcp de copines, peu d'amies (4) pour l'instant je n'ai jamais été déçue ... je croise les doigts

En général les personnes qui m'ont bien prises pour une conne se sont dévoilées assez vite donc pas de regrets ... mes amis à ce jour ne m'ont fait aucune crasse au point que je sois fachée tout rouge ... en général les liens avec certains s'effilochent avec le temps mais pas dû à des coups bas ...

Je suis un peu comme kilout quant à ma réaction face à de nouvelles rencontres : test/observation.
Je ne ferme pas la porte, si je trouve untel sympa tant mieux mais je ne m'emballe pas pour autant. J'ai été souvent déçue dans ma jeunesse, parfois trahie, donc aujourd'hui acquérir ma confiance, rentrer dans mon cercle d'intimes et dans ma bulle est un long chemin.

J'ai autrefois perdu bêtement une amie de collège, je n'ai jamais compris son revirement soudain, et je n'ai plus jamais donné de nouvelles.

J'ai 2 très bonnes amies, les 2 seules d'ailleurs qui connaissent l'existence de Nuts, et pour elles je me plierais en 4. Même quand elles m'appellent au mauvais moment (elles sont coutumières du fait  :D), ce n'est pas grave je prends toujours le temps pour elles.
Quant aux hommes, j'ai quelques amis qui ont répondu présents quand je me suis retrouvée dans la merde, je n'oublierai jamais ce qu'ils ont fait pour moi.
Tout ce petit monde m'entoure depuis une douzaine d'années maintenant.


Je ne m'abaisse même pas à me venger, je disparais de la surface de la Terre, je les rayes définitivement, ils n'existent plus. Et en règle générale, c'est sans retour possible.

Il est vrai qu'à une époque j'aurai plutot été revencharde ... maintenant je laisse pisser et comme Duminette je ne réponds que par le silence ...

Alors moi..je sais que "répéter" c'est pas beau !!! faux...et oui, je sais très bien que dès l'instant où je raconte, je dépose "mon secret"...il est évident qu'il sera dévoilé... Pourquoi ? tout simplement la petite copine raconte à son petit ami et "tu ne le répètes pas hein !!"...bref et là...conclusion finale "tout le monde sait"...
Donc je pars du principe de ne jamais confier un truc vraiment vraiment quoi ? !!! de toute façon cela ne me dérange pas..
Alors me confier un secret ? pas question ...Pourquoi ? Je suis du genre gaffeuse et un jour..hop...

Alors petite Sorcière....j'observe et avant d'avoir ce titre d'Amis...oh oh ...là c'est extrêmement difficile..mais une fois qu'il est obtenu, je suis une fidèle !!! et oui plus qu'en amour. Par contre, mes amis sont libres, comme moi... Aucune exclusivité.
Une vacherie...j'explose sur le moment, puis j'oublie...

PS / Pour Monsieur La blonde : on ne devient pas "amis" très facilement avec moi, je suis aussi difficile dans le choix de mes amis, et amours. Je teste avant, c'est un long parcours. Par contre, le jour où c'est officiel, je suis la plus fidèle des amis, et ils sont libres.
Je ne garde aucun secret.
Je n'ai confiance qu'en moi même, et la trahison c'est humain.

C'est bon là Snow ? ou faut te répeter le truc  ;D

A propos de nouvelles rencontres : j’avais un ami.
Retranchée derrière ma prudence coutumière, je le laissai venir à moi et j’entrepris la phase test/observation.
« L’examen » me semblait concluant et après tout qu’à cela ne tienne, je décidai de me lancer dans l’aventure et choisissais de céder ma confiance et mes confidences à une vitesse bien supérieure à celle que je m’autorisais habituellement. La vie est une éternelle prise de risques.

J’ai vu mon ami s’éloigner peu à peu, en douceur et sans bruit, pour disparaître complètement. Il devint hors de toute portée, sourd et insensible à tout témoignage d’affection et sous toutes ses formes. Seul le silence me répondait en écho.
Pourquoi ?
Je n’ai jamais su.
Pas de discussion faute d’interlocuteur.
Il se disait mon ami mais il m’avait oubliée, j’irais presque jusqu’à dire « reniée ».
Si je ne regrettais pas d’avoir ouvert la porte malgré mes réticences (je n’aime pas avoir de regrets), il me restait un goût d’amertume, d’histoire inachevée comme un film dont l’issue est incertaine.
J’ai cherché ce qui m’avait valu une telle sanction sans appel, en vain. Un emballement trop soudain pour lui et dont la précipitation l’aurait aveuglé ? Peut-être s’était-il aperçu que je ne correspondais pas au type d’amis dont il aimait s’entourer…Avais-je commis une irréparable erreur ? Mais laquelle au point d’ignorer, voire de rejeter, mes tentatives de contact ? Et dans l’éventuelle affirmative, elle aurait été bien involontaire.
Suppositions, supputations sans confirmation.

Sans doute faut-il se résigner à ce genre de déconvenues qui ma foi font partie des aléas de la vie, mais malgré cette "pensée philosophique" j'ai été déçue et peinée...