: Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : vette 12-01-2007, 09:39 Voilà, pour fêter l'arrivée parmi nous de Biblos, un premier texte, qui je l'espère sera suivi de beaucoup d'autres:
Un oiseau fou vit dans mon ventre Il est pareil A un papillon de nuit Ivre de lumière et de bruit Quand il s'éveille Un loup tapi dans l'antre De ma tête Jamais n'arrête De hurler Que j'aimerais le faire taire Pour une fois Les mains vides et plus de voix. Embarquement pour s'y taire.... O mon été, o ma colline J'aimerais venir toute nue Odeur de thym de sauvagine La vie est morte, le sais-tu ? : Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : Nana 12-01-2007, 10:44 j'aime bien quand vette à des crises de démangeaisons.
: Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : Ma'am Scawlett' 12-01-2007, 10:58 Joli texte
: Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : automatique 12-01-2007, 11:21 : Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : vette 12-01-2007, 12:04 j'aime bien quand vette à des crises de démangeaisons. et pour que vous envoyiez les vôtres, faut vous chatouiller, ou vous gratouiller ? :-\ : Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : automatique 12-01-2007, 12:47 j'ai déjà du mal à écrire des textes alors des poèmes ,je suis une verbale pas une écrivaine mais pourquoi pas esayer un de ces jours xs15
: Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : Nanouchka 12-01-2007, 17:24 Merci pour ce poème, Vette... Il vibre de sensations auditives et de senteurs, j'aimerais pouvoir le lire les yeux fermés ;)
J'adore écrire, mais c'est rarement des poèmes... Le dernier que j'ai écrit, c'était il y a quelques années pour un bien étrange ami... Minuit huit Je laisse la main Je mens au parfum Parfois, je craque Une allumette Et ma main s'ouvre comme une étoile Dans l'air, Tisse Des fils. Je sais que tu les sens : Je le fais exprès. Tu vois la marionnette Qui ment - souvent. Tu lui souris Tout le temps. Et je traque Les fils Qui cousent sur tes joues Ce sourire. Sur ton masque cousu, Les fils Craquent. A tous les temps Je crie - Encore Je mens La marionnette choit Tu le fais exprès : Tu les noues, je le sais, Les fils Glissent Sous le sable. L'étoile se ferme comme ma main - et Plus d'allumette. Un cri parfois : Le parfum me sent. Je prends la main. Oh lala, je me sens toute nue, là :-[... Nanouchka ramasse les mots qui l'ont déshabillée et sort... : Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : Camille 12-01-2007, 17:26 Merci les filles :) : Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : montagne 03-02-2007, 12:44 les filles vous devriez plus souvent ecrire
: Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : glola02 03-02-2007, 13:31 j'adore écrire des poèmes, en voici un parmis plein d'autre
Prends moi la main et aides moi a trouver le chemin toi qui n'est plus là, sans cesser de penser a toi croiser un regard, un visage afin d'oublier mon chagrin trouver le sourire qui me soutiendra a chaque fois Avoir besoin d'oublier, encore envie de rever au bonheur savourer la vie et n'avoir plus besoin de tout risquer refermer la plaie en moi, ton souvenir au fond du coeur au tournant de la vie, vouloir simplement etre aimée Comme l'été vouloir s'épanouir et chercher la chaleur pareil a un fruit, se dévelloper, murir jour après jour du coin des levres savourer le plaisir et surmonter la peur un gout nouveau qui prend au corps, s'appelant l'amour : Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : Nanouchka 03-02-2007, 21:47 Merci, Glola... tu m'as donné envie de confier quelques lignes moi aussi... :-[ C'est un poème que j'ai écrit dans un bus en allant à Tignes. Lorsque je l'ai eu terminé, j'ai levé les yeux et, juste à ce moment là, nous avons dépassé le panneau de la ville d'AIME... ;)
Des visages dans la pierre, des visages de fer, des visages d'eau, des masques, les masques de tes yeux Sur la route écorchée Dans le ciel blanc Sous les ponts et les ponts Le miel de tes yeux coule dans mon ventre comme de l'or en fusion Malgré les lumières rouges Et les années-lumière... Et quelques mois plus tard, un autre qui s'appelle Je plie la tristesse : Je plie la tristesse En deux, en quatre. Puis, je la glisse Dans l'enveloppe inutile, sous le silence Et la nuit dense La nuit des abysses. A force de cris, la douleur s'est Tue, éblouie par la glace toute nue : Rafale exacte, Impudique effaceuse de soupirs. Sans cesse, pourtant, Tes yeux, tes bras, tes cuisses Et tes mains, et tes mots Sous ton cou Sur mon cou Et la tristresse se déplie, encore... : Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : Flibette 04-02-2007, 00:00 C'est marrant, Nanouch' (tu permets? Paske ton pseudo, en entier, spa qu'il esT désagrable, mais il est un peu longuet, quoi!) mais dans 2 poèmes, il est question de masques. C'est un thème récurrent? (oui, comme les éponges! Oui, je sors!)
: Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : Nanouchka 04-02-2007, 11:21 En fait, oui, Flibette, j'aime bien le thème du masque parce qu'il cache une partie et en dévoile un autre... et je crois que quand on écrit des textes, c'est ce qu'on fait... on dévoile une partie de nous (soit réelle, soit fantasmée) tout en la cachant avec nos métaphores, nos images... Merci pour ta lecture attentive ;)
: Les démangeaisons qui nous prennent d'écrire. : glola02 09-02-2007, 08:21 très beau nanouchka.................un autre.......
Ne pleure pas, ne joint pas les doigts pour supplier, ne te révolte pas répète toi cette parole, je vieillie, non comme un cri de désespoire, mais comme un cri de départ Regarde toi, regarde tes paupières, tes levres,sur tes tempes les boucles de tes cheveux déjà blanches déja tu commences a t'éloigner de la vie Eloigne toi lentement, sans larmes, n'oublie rien emporte ta fierté Vas t'en et ne t'arrette pas le long de ta route suis le chemin, et ne t'y couche que pour mourir et quant tu t'étendra, si tu n'a pas laissé derrière toi un à un de tes cheveux bouclés, ni tes membres un a un usés si tu as jusqu'au bout gardé dans ta main la main amie qui te guide Couche toi en souriant car oui ,tu as vieillie |