NUTS - Nos Univers Très Sexy

On est en pleines Pâques catholiques. Ca ne m'inspire pas grand chose à vrai dire, même si j'ai reçu une éducation religieuse, non pas conviction mais parce que ça fait partie de la culture.
Je me suis fait un plaisir de dîner d'un steack vendredi soir, par pur esprit de contradiction.

Je ne suis pas croyante, je me sens parfaitement athée. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas respect pour les croyances d'autrui, bien au contraire.
Je ne suis pas allée à une messe hors mariage, baptème et enterrement depuis presque 20 ans. Et ça ne me manque pas du tout...

Vous en êtes où vous ? Vous partiquez un peu, au moins pour les grandes dates ? Vous transmettez quoi à vos gamins ?

Athée.
J'ai reçu une éducation catho. J'ai fait ma communion solennelle très convaincue et inspirée. Une sorte de crise mystique (ce qui n'est pas pire qu'une crise de foie).
Et puis, un jour, vers 13 ans, je suis partie du catech en claquant la porte, parce que je n'avais pas supporté le discours facho de l'aumonier.
Et j'ai réalisé que j'avais subi une forme de lavage de cerveau qui m'a fait dire : les sectes, c'est bon d'en sortir.
Depuis, je me suis dit que je n'avais pas la foi, parce que je n'adhère ni à l'idée d'un dieu, quel qu'il soit, ni  aux différentes doctrines qui y correspondent.
Pour faire court, si le dieu des cathos existe, c'est clair que je ne vote pas pour lui.
J'ai expliqué ce qu'étaient les différentes religions à mon fils. Sans parti pris. Et l'ai laissé choisir.
Vers 10 ans, il voulait devenir musulman, parce qu'il aimait bien les repas du soir du ramadam, et qu'il était très bien reçu par la famille d'un de ses potes marocains.
Il a changé d'avis parce que (je cite) il aimait trop le jambon.
Il n'est pas baptisé. Et il n'a pas fait baptiser sa fille.

J'ai été baptisée parce que c'est ce qui se "faisait" mais mes parents n'étaient pas pratiquants et nous n'avons donc jamais discuté de religion ensemble. Et puis au collège, certains de mes amis suivaient des cours de cathéchisme, j'étais aussi dans une période où je me posais pas mal de question et je me suis donc dit que je trouverai peut être les réponses là bas.

J'ai donc suivi les cours, fait ma communion mais j'ai arrêté avant ma confirmation. Je n'avais pas eu les réponses que j'attendais, je ne croyais pas à tout ça, et j'avais l'impression de trahir ceux qui étaient catholiques, si j'allais jusqu'au bout donc j'ai préféré arrêter.

Depuis je suis devenue très méfiante envers la religion. Non pas l'impression d'avoir eu droit à un lavage de cerveau mais je n'arrivai pas à mettre en parallèle ce que je vivais, ce que je voyais, ce que j'entendais et ce que les idées que cette religion transmettait. Je crois que j'ai un tempérament qui fait que j'ai besoin d'être à fond dans quelque chose (tout noir ou tout blanc) et si j'avais voulu être une bonne catholique, je n'aurai pas pu. Trop de choses me heurtaient entre les "préceptes" et la réalité de la vie quotidienne.

Pour autant, j'ai mangé du poisson vendredi : mais seulement parce que j'étais invitée chez mes parents  ;D
Je suis avec eux pour les fêtes mais sans pour autant faire la prière avant. Et pareil je ne veux à présent à l'église que pour les mariages, les enterrements et les baptemes : et c'est amplement suffisant.

Pour ce qui est de transmettre. Je n'en suis pas encore là. Et puis je crois que c'est un sujet dont il faut discuter à deux. A priori, je ne serai pas contre le bapteme, mais il ne faudra pas compter sur moi pour lui expliquer quoique ce soit sur la religion.

J'ai eu une éducation religieuse, luthérienne. Un grand père qui considérait que le culte du dimanche ne suffisait pas, et nous en imposait un chaque soir, avec lecture de la bible, commentaires et prières ... Son rêve était que je devienne pasteur, c'est pour ça que j'ai pu aller au lycée.
Raté !
Je suis aujourd'hui mécréant, réfractaire à toute idée de religion. Pire qu'athée. Les croyants (toutes religions confondues) sont des gens qui se sentent supérieurs aux autres. Le discours de paix et d'amour qu'ils tiennent est une supercherie.
Moi on m'a appris à me défier des catholiques et des juifs. Ne pas les fréquenter, à peine leur parler. Même les réformés (autre variante du protestantisme, les Calvinistes) étaient considérés comme suspects. Et pourtant ma mère était réformée. De l'islam, on ne m'en a jamais parlé, il n'y avait pas de musulmans au village en ce temps là, tout simplement.

J'en sais rien du tout.
On a organisé mon baptême à mes 11 ans mais je ne suis pas très spirituelle ni catholique.
Le cathéchisme me faisait chier, je comprenais rien.
Les seuls moments où ça m'intéressait, c'était (c'est toujours d'ailleurs) lors des grandes discussions avec mon grand oncle, prêtre de son état (prêtre un peu funky mais prêtre quand même ::) :-*)
Quand je me sens un peu perdue, il fait partie de ceux que je sollicite.
Non pas comme guide, juste pour avoir sa vision des choses. Il ne me juge jamais malgré toutes mes frasques et a toujours les bons mots pour me donner un coup de pied au cul.
Sa sérénité m'impressionne et je pense qu'un peu de spiritualité ne me ferais pas de mal de ce côté là.
Je ne la vois pas avec les messes ou le manichéisme (Vouala j'ai une vision 'achement négative quand même.)

Dans ma famille on se contente de manger du poisson le vendredi (paske c'est bon et que ma grand tante fait une mayo de dingue :P.)
Y'a pas de grenouille de bénitier et nos anciennes (des anciens y'en a presque plus) sont plutôt trash ;D

Par contre, bizarrement, je me suis sentie soutenue lors de la mort de mon grand père, dernièrement.
Je n'ai pas ressenti la messe comme un passage obligé, plutôt comme un moyen faire mon deuil.
Et j'ai vraiment aimé voir le petit dernier arrivé faire passer son arrière grand père vers je ne sais où.

En bref, je n'aime pas le côté "donneur de leçon" de la religion, je préfèrerais pouvoir en faire un soutien mais ça ne me correspond pas.

Aucune place pour la religion dans ma vie... Je ne crois ni en Dieu, ni en une quelconque puissance/force supérieure et tutti quanti. Par contre, je suis ravie de boulotter du chocolat à Pâques, de profiter des jours fériés et de faire des cadeaux à noël.  ;D

Mes parents ne sont pas croyants non plus mais, comme j'étais une petite fille très curieuse, j'ai eu accès à ce qui se passait dans les églises. Mes parents me disaient que eux n'y croyaient pas mais que si j'avais envie de me choisir une religion, ça ne regardait que moi.
Ca ne m'a pas branché plus que ça, y'avait trop de trucs qui me semblaient invraisembables... Pis, y faisait trop froid dans les églises!

Pour mon fils, la situation est un peu semblable tout en étant différente puisque bien que non pratiquant, son papa est juif. Donc, depuis qu'il est petit, nous lui avons expliqué (en gros, hein) de quoi il retournait et comme moi, lui avons laissé le choix d'y croire, de ne pas y croire, d'aller voir dans les autres religions ce qui s'y passe.
Résultat, aujourd'hui, il me dit régulièrement: "Tu sais, maman, j'y crois pas du tout à ces histoires de dieu." On verra quand il sera plus grand.

Tiens, un truc un peu HS mais que je ne m'explique pas... Comment les croyants arrivent-ils à faire cohabiter les théories évolutionnistes (Big Bang, les singes, les dinosaures, toussa, toussa) avec les théories de création du monde par dieu (Adam et Eve, par exemple.)? De manière plus générale, comment il est possible de faire cohabiter un esprit scientifique / cartésien / (mettre le mot qui vous convient à cette place) avec la croyance? S'il y en a parmis vous qui peuvent m'éclairer, ça sera avec plaisir que je les lirai.  xs15

A part les créationnistes (qui appliquent la Génèse à la lettre) la théorie de l'évolution et les croyances catholiques font assez bon ménage puisqu'il faut bien que cette évolution ait eu une impulsion pour débuter... Impulsion de l'environnement (pour les darwinistes) ou impulsion divine (pour les déistes).

Arrêtez moi si je raconte des conneries  ;D

Vous prenez le post de Winy et vous avez assez ma vision de la foi.

Le problème majeur des cathos est que leur église est d'un chiant achevé: le pape une momie, les curés à l'Ouest dans leur grandes majorité et puis se pose gravement la question du célibat qui est une connerie sans nom.

Allez donc dans une synagogue histoire de me dire si la foi n'y est pas fervente ou encore chez les blacks qui se fendent bien la poire le Dimanche à l'église réformée.

La religion peut etre un formidable ciment familial par exemple, quand elle est vécue sainement.

Aujourd'hui les rares fois ou je vais à la messe je m'y ennuie gravement, cependant quand je rentre dans une église je suis sensible à cette atmosphère, et meme si c'est n'importe quoi, je renifle l'air chargé de quelque chose.

La question de la légitimité de Dieu ou de Jésus ne se pose pas pour moi: la religion Catho est une partie de moi meme si je suis le champion du péché.

Et puis quand meme: que je sache le message global est quand meme drolement positif non?

Quand à venir me parler des croisades and co merci d'oublier: nous pétions la gueule aux infidèles il y a fort longtemps et nous: nous avons évolué. On peut pas en dire autant de tout le monde depuis le revirement de l'Iran fin des années 70.

Bref, la religion c'est comme une lame: elle peut servir à sauver des vies quand celle d'un scalpel, ou bien égorger si c'est celle d'un poignard.

J'ai foi en l'homme ca me suffit.
Je n'ai pas besoin d'un quelconque divin ou force imaginaire pour m'aider à vivre.

C'est juste bien pour accompagner quand on perd quelqu'un, parce qu'il faut bien l'avouer les enterrements civils c'est sacrément raide.

Si tu devais le résumer en quelques mots, quel serait-il, pour toi?

Le décalogue...

Moui en gros mais surtout le fondement de la culpabilité.

La version catho:

La version catholique actuelle est la suivante[5] :

Premier commandement: Je suis le Seigneur ton Dieu.
Deuxième commandement : Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain
Troisième commandement : Se souvenir de sanctifier les jours festifs
Quatrième commandement : Honore ton père et ta mère
Cinquième commandement : Tu ne tueras point
Sixième commandement : Tu ne commettras pas d’adultère
Septième commandement : Tu ne voleras pas
Huitième commandement : Tu ne feras pas de faux témoignages
Neuvième commandement : Tu ne désireras pas la femme de ton prochain
Dixième commandement : Tu ne convoiteras pas le bien du prochain
Source, Wikipédia.

Hot', es-tu bien certain que ça te correspond, ça? ::)

J'ai foi en l'humain.

Déjà ça à gérer c'est un gros bordel  ;D

Je n'ai aucune éducation religieuse, dieu m'en garde  ;D

J'ai été baptisée par une bande de comédiens dans une sorte de baptême paiëns, et ils ont tous fait un voeux pour moi, y'en a même un qui m'a souhaité de m'éclater sexuellement toute ma vie  ;D

L'être humain à besoin de croire. Que ce soit en Dieu ou dans la choucroute, chacun fait ce qu'il peut pour traverser la vie.

Edit, je pense même que la religion est une succursale du pouvoir...bref....

Penses ce que tu veux Flib', mais moi une religion qui propose d'aimer son prochain plutot que de lui mettre sur la gueule ca me branche bien.

D'autant que cette religion a permis de nous mener là ou nous en sommes, et que c'est l'une des sociétés les plus évoluées de la planète.
Donc venez pas me faire le coup de la morale Judéo Chrétienne bien plus souple que la morale des lapideurs de femmes par exemple....

Ouai: ces 10 commandements, je les trouve pas si mal

C'est clair, maintenant : à la fin de l'adolescence, entre la religion et le sexe sans culpabilité, j'ai choisi.
Définitivement.

J'ai eu une éducation catholique, dans une famille très pratiquante et très investie dans la vie religieuse de la ville.
Enfant, j'étais très croyante, sur fond de culpabilité intense : impossible de parvenir à être bonne, charitable, pas jalouse, pas agressive... j'appréhendais terriblement les séances de "confesse" et très peur de la punition divine pour tous mes péchés.
En grandissant, j'ai ouvert les yeux sur l'hypocrisie de mes parents, leur foi était plutôt un moyen de tenir leur rang dans la vie sociale d'une petite ville qu'une vraie croyance, celle des prêtres pas très clairs qui fréquentaient la maison, et à l'adolescence, j'ai cessé de croire.
Mais je n'avais pas trop le choix et j'ai continé jusqu'à ma majorité, contrainte et forcée, d'aller à la messe et de faire la quête, grrr...
Je pense que le discours catho m'a énormément marquée pendant un temps, sans que je m'en rende compte vraiment, j'étais hantée par la culpabilité et le sentiment d'être mauvaise, une pécheresse.
Aujourd'hui je suis athée, mais je garde de mon enfance un sentiment religieux profond, sans lien avec aucune religion, j'aime prier à l'occasion ou visiter des églises car je suis très sensible à l'ambiance qui se dégage de certaines. J'ai aussi conservé, non les commandements, mais des valeurs telles que la tolérance, le respect de l'autre et une certaine morale, devenue personnelle avec le temps.
Mes enfants ne sont pas baptisés et je ne les ai élevés dans aucune religion, j'ai simplement répondu à leurs questions.

Ce n'est pas la religion qui nous fait mais nous qui la faisons.

aujourd'hui peut être mais ça n'a pas toujours été le cas.

Au commencement l'Homme créa Dieu ...

M'enfin toutes les religions sont nées de l'esprit humain, d'où veux tu que sorte d'autre ?

La religion, c'est d'abord l'intolérance, la haine des autres.
Je crois.
Je n'ai aucune preuve objective d'avoir raison de croire ce que je crois.
Ce qui me rassure, et me conforte dans ma croyance, c'est que les autres croient la même chose que moi.
Ce qui me remet en question et qui m'est insupportable, c'est que certains refusent de croire.
Au bûcher, les sorciers.
On va leur couper la gorge, aux mécréants (et hop! 90 vierges).
Lamentable.

Ptin le fascisme athée vaut bien toutes les guerres de religion on dirait  ::)

Oui, en effet!
Bon, en même temps, c'est mescalero, hein...
Et comme d'hab, les extrêmes sont rarement de bonnes idées...

Ca part en couille ce sujet...  ;D

Restons-en à "quelle place de la religion dans VOTRE vie".

Au commencement...  :) Parents catholiques, moyennement pratiquants (hormis baptêmes, mariages et enterrements, quelques messes "importantes": Pâques, Noël, et la procession de la Saint-Nicolas, dans leur ville -presque- natale du même nom). Baptisé, catéchisé.

Alors, question catéchisme: jusqu'en CM2, c'était une gentille bonne soeur pas loin de chez moi, je captais que dalle si ce n'est qu'il faut pas taper les autres, et pis que Jésus c'était un gentil. Bon, pas de quoi couper trois pattes à un canard. Entre la 6ème et la 3ème, collège privé catho (pour éviter le collège limite "zone" du coin): un curé picoleur et marrant, à qui j'ai reproché vivement le coup du "si on te frappe sur une joue, tends l'autre". Ben ouais, ma mère m'avait foutu une baffe, j'ai tendu l'autre joue... et blam! une deuxième! Heu... faut arrêter de raconter des trucs pareils hein!  ;D

Première Communion, Communion Solennelle... moui bon hein.

Aujourd'hui? Croyant. "Plus on comprend l'Univers, plus il nous apparaît vide de sens" (Hubert Reeves, astrophysicien et québécois). Tiens, je plussoie Hot' quand il dit:


Je crois en Dieu, mais pas une entité supranaturelle machin toussa, mais comme un concept. Un concept englobant certains principes (amour de son prochain, respect, pardon, etc etc). Je crois en Dieu, car je crois en la supériorité de ces principes. Supériorité pour l'avenir de l'humanité.

En gros, on va dire que je suis croyant, sans adhérer à 100% avec une religion en particulier, même si je reconnais plus de liens avec l'église catholique romaine parce qu'elle fait partie de ma culture, voila tout.

LPF, pourtant cartésien. C'est pas incompatible.  ;D

Rien compris.  :-\
Tu voudrais pas reformuler en blonde?

Parents très cathos, très pratiquants etc.
Du coup, j'ai eu droit à la totale, baptême, catéchisme, communions, messe tous les dimanches et tout et tout.
Mais ...
Je n'ai jamais cru.

Pourquoi ?
Honnêtement, je ne sais pas. Dès petite, je posais des questions genre "pourquoi, comment" à ma prof de caté, qui n'a jamais su me répondre des trucs convaincants et concrets.
Et moi, les théories, j'ai un peu de mal, j'aime bien "voir" les choses.

Du coup, après ma communion solennelle venait l'époque de la "confirmation", et là j'ai dit non. J'avais tout supporté avant parce que c'était inconcevable pour mes parents que je ne puisse pas croire, même si je leur répétais. Mais hors de question pour moi de confirmer une décision prise par mes parents à ma naissance et à laquelle je n'adhèrais pas.


Et puis finalement, tout ce qu'on m'a appris pendant le caté, les 10 commandements etc, pour moi c'est plutot du savoir-vivre.

Au catéch, on m'a appris certaines choses qui m'ont profondément nui plus tard.
A savoir :
- qu'il ne fallait pas se mettre en colère =>  il m'a fallu des années pour y parvenir à nouveau, sous peine d'exploser.
- qu'il était mal de faire ce que l'on aime faire : enfant, je voulais devenir exploratrice. Je n'avais pas une idée très précise de ce que ça pouvait être, mais c'était le moteur qui me faisait rêver, et ce qui correspondait le mieux dans mon idée à ma très grande curiosité de tout. Mauvaise réponse. Zéro pointé. Il fallait répondre infirmière, médecin ou assistante sociale. Je crains de comprendre pourquoi.
- que la tolérence, c'était  contraire à l'évangélisation. Il y a ceux qui ont raison : les cathos. Et tout les autres, qu'il faut convaincre qu'ils se trompent et ramener dans le droit chemin.
- que l'apétit sexuel était un instinct bassement animal qu'il fallait combattre, et dont il fallait se confesser.
- que je devais enfanter dans la douleur.
- que je devais obéir à l'autorité.

Après, je suis devenue un être humain, et j'ai pris tout le contraire comme principes de base. Mais ça m'a valu des années d'errance mentale.

Nan, c'est formulé au plus simple...

 xxxxproxy

 ;D

Ce que je voulais dire c'est qu'avant les hommes avaient la religion comme référence pour leur vie de tout les jours, et plus d'un a agis sur ses faits et gestes en fonction de la religion.

Désolé, Hot, je crois que je me suis mal fait comprendre. Je n'ai rien contre une pratique privée et raisonnée d'une religion; Chacun est libre de croire ce qu'il pense être juste.
Malheureusement la réalité des religions est moins idyllique.
Il y a quelques années de ça, je me suis fait agresser en pleine rue, à un abribus, par un énergumène barbu qui ne supportait pas que je mange un sandwich pendant le ramadan. Son ramadan, pas le mien.
Si je remonte plus loin dans le temps, ce n'est pas mieux. Par exemple quand j'allais à l'école du village.
Il faut savoir que chez moi, c'est encore le régime du Concordat.
Et quand j'étais petit, il y avait une classe "protestante" et une classe "catholique" à l'école publique (c'est fini, maintenant, classe unique). Même dans la cour de récré, on ne se mélangeait pas, on ne jouait jamais ensemble.
Donc, la religion qui adoucit les moeurs, je n'y crois pas trop.

Je sais pas quoi te dire Mescal...
J'ai été catho parmis les juifs et le meilleur ami de mon Père est luthérien alors que mon Père lui est agnostique  xs18

Bon sinon la religion dans ma vie :

Mes parents m'appelaient "soeur marie casquette", car j'étais une vraie grenouille de bénitier étant petite : Baptême, cathé, petite communion, confirmation. Jusqu'au jour où j'ai demandé à ma prof de cathé qui je devais croire : elle avec Adam et Eve ou ma prof d'histoire géo avec son évolution du singe vers l'homme. J'ai arrêté le cathé après qu'elle m'ait mis à la porte suite à ma question. Çà m'a mis beaucoup en colère à l'époque.

Aujourd'hui je ne vais plus à l'église hormis pour les mariages, les enterrements ... malgré tout je continue de trouver certaines messes jolies (celle de noel par exemple). J'y emmènerais mon fils un jour, peut être, sans rien lui imposer, comme je l'ai fait en ne le faisant pas baptiser pour ne pas lui imposer ma religion.

Dans un milieu tolérant, sans doute ... Pas le cas chez moi : ambiance guerre de religions, plutôt.
Quand ma cousine a épousé un catholique, elle a été bannie de la famille pendant des années. Tu te rends compte ? Début des années 70 !

Bien sur que dans ces conditions ça craint du boudin... Mais j'emmerde les ultras bien entendu.

Moi pareil !

Alors ça c'est vraiment un truc qui m'a marqué. Je me revois encore en primaire avec cette question dans la tête. Et l'impossibilité de la poser car on (mes parents sans doute) m'avait bien expliqué qu'on ne parlait pas de religion en classe. A ce moment là, je n'avais pas encore commencé les cours de cathé... et je n'ai d'ailleurs jamais osé posé cette question  :-[

'Bref : Mon esprit comprenait qu'il y avait un hic. Et pour le résoudre sans avoir à demander (ben la honte pfftt  ;D), je me suis dit que puisque je suis à l'école, je serais d'accord avec mon instit. Puis de toute façon, ses explications rentraient dans ma logique donc ça m'arrangeait bien.

Et voilà comment on devient athée !   xs18

Bon, ben, ça me rassure de constater que nous sommes plusieurs à se poser la question.

C'est marrant ça... J'ai lu l'ancien testament vers mes 10 ans (oui oui  ;D) et la Genèse ne m'est apparue que comme une façon poétique de présenter les choses, puisqu'il faut bien que l'Homme ait des réponses à ses interrogations. Faut dire qu'à l'époque j'avais bouclé ma période dinosaures et archéologie, mes convictions sur le "possible" étaient déjà établies.

Pas mieux.  :)

L'histoire de la génèse, toussa, bien sur c'est un truc poétique, une sorte de parabole allégorique.
Je n'y vois pas de contradiction majeure avec les connaissances actuelles sur l'origine de l'homme.
Le dieu barbu, les anges, c'est pour les enfants. Et la foi ne se limite pas à ça.
Je la vois davantage comme un appétit  spirituel.
Mais, si croire en dieu, c'est une nourriture spirituelle,  je dirais que le catholicisme est à la faim ce qu'est le caviar à l'hindouisme.

Ca c'est vache!  ;D

Tout à fait d'accord, je ne change pas un mot

Ca c'est sur: la religion indouiste est un must puiqu'elle a conduit au système des castes.

Vraiment formid' puisque par essence ca veut dire que les hommes naissent inégaux.

Enfin en meme temps c'est vrai que le caviar c'est pas pour tout le monde  ::)

Champagne pour tout le monde, et caviar pour les autres !

Mes origines venant du pays de Fatima... j'ai baigné dans la religion chrétienne toute mon enfance... même mon prénom en garde les traces... comme celui de mon frère d'ailleurs... tous les deux un lien avec le Christ...
Donc, baptisé, communié... j'ai même été à l'aumônerie au collège... mais c'était plus pour suivre et voir des potes qu'autre chose...
Pour moi l'homme a créé la religion pour se contrôler... pour ne pas trop réfléchir...
L'homme a commencé à avoir des idées spirituelles à partir du moment où il a eu le temps pour... quand il s'est sédentarisé, quand il a commencé a regarder ses cultures pousser...

Je ne suis pas contre les gens qui ont une religion pour les aider à vivre... mais qu'ils ne me l'imposent pas d'aucune manière que ce soit... sinon j'impose aussi... et c'est un peu pour ça que je le fais d'ailleurs si j'y réfléchi bien...  xs04

Autopromo, il y a peut-être des réponses à vos questions... (http://forum.nutsforum.com/index.php?topic=22592.0)

Pfouh, j'ai été élevé dans un mileu très catho...
Ma mère très pratiquante, mon père organiste et moi enfant de choeur, si si, c'est vrai et en plus je n'ai pas été violé..
Bon, tout ça m'a passé mais me suis même posé la question, jeune ado à entrer dans les ordres...
Aujourd'hui, le minimum légal, mariages,enterrements et comme Nana, les messes de minuit, en ai connu de très belles à strasbourg, aux Arcs, à Manosque, entre autre.
J'arrive à vivre sans me poser la question d'une croyance, je crois plus en l'homme qu'en Dieu..

La religion a une place essentielle dans ma vie. Non que je le veuille. Mais j'ai pas le choix.

Je viens d'une famille où depuis le 18ème siècle, du côté de ma mère, tout le monde est pasteur baptiste (oui, oui, les plus cools de tous les protestants, la famille religieuse de Bush  :o) ou femme de pasteur. Les enfants sont élevés ensemble dans des parcs créés exprès pour ça.

Les seuls moutons noirs de la famille, c'est une grand tante qui a épousé un juif et ma mère qui s'est échappée et a épousé un français, athée et gauchiste - mon père donc  ;D- (c'est pire qu'un catho pédophile, pour ceux qui suivent pas).

Elle a fait ce qu'elle a pu pour pas me faire vivre le poids de son éducation. Forcément, c'est poreux.

J'oscille entre culpabilisation, cul et responsabilisation ;D

Ce serait absurde de nier l'importance de la religion dans ma psyché, mais elle reste dans la case "rejet" et pour l'instant, j'le vis très bien  xs15

Fuck every hole and make them come  8)

Ah si, quand même, faut que je vous raconte ma communion solennelle.
Après une assiduité au catech que seule la manière d'une pré-ado qui ne fait rien à moitié peut expliquer, me voilà en pleine crise mystique. Retraite spirituelle de trois jours dans un ancien couvent, avec cours de religion et de morale huit heures par jour. Le reste du temps, on avait de jeunes catéchèses sur le dos, style jeunes filles et jeunes gens de bonne famille qui ne dansent pas le boogie woogie avant la prière du soir.
Le tout me met dans un espèce d'état second, très inspiré, un peu barré.
En même temps, une espèce de petit signal d'alarme s'allume en moi, en arrière-plan, une sorte de jiminy cricket qui me souffle que ça fait un peu trop.
Le jour de la communion arrive, et après la cérémonie, on nous fait descendre dans les catacombes de l'église.
Il faut que je vous dise que si je suis claustrophobe encore un peu aujourd'hui, à l'époque je l'étais à donf.
Quand la porte se referme sur nous, je suis prise de vertiges. Je le dis à l'accompagnateur, qui me répond de ne pas faire ma maligne. Alors,  je serre les dents, et je continue la visite.
Ces vertiges ne me quitteront plus de la journée, y compris pendant le repas de famille.
Le lendemain, j'ai une fièvre de cheval, j'ai pris un joli teint jaune pale, et on diagnostique une hépatite, due à l'angoisse dans les catacombes. Ca m'a valu six mois de régime sans aucune matière grasse.
Et un souvenir cuisant de la bonne écoute qu'ont certains cathos vis à vis de leurs contemporains, pour qui la bonne image d'une procession est plus importante que les angoisses d'une fillette de 12 ans. 

pffff Vette...

Issu d'une famille latine de part mes deux parents (Espagnol Catalan/Andalou pour mon père, Italien du Sud pour ma mère) la religion a toujours eu une part assez importante dans la vie de ces derniers, forcément la morale catholique était super forte.

Etant gamin, le curé du coin était notre voisin de palier et même si son avis était de nous laisser choisir, ma sœur et moi, d'être baptisé ou non mes parents se sont inclinés devant la pression familiale tout en nous offrant une éducation assez souple, ma sœur a choisi d'aller au catéchisme parce que ça l'intéressait, moi uniquement pour suivre le mouvement de certains copains de l'époque, d'ailleurs je n'y ai mit les pieds qu'une seule fois, quand on a 8 ans faire des coloriages représentant des scènes des évangiles pendant 3h ça prend vite la tête. Exit donc les communions, mes grands parents ne me le pardonneront pour ainsi dire jamais, à moi comme à ma moitié ou mon bonhomme. Aujourd'hui si je rentre dans une église c'est plus par obligation qu'autre chose, le peu de foi que je pouvais avoir a été emporté il y a de cela pas très longtemps.

Pour preuve, je me suis marié à l'église, mais lors des séances de préparation au mariage à la question des personnes qui dispensaient ces accompagnements quand à savoir pourquoi nous voulions nous marier à l'église, ma réponse a toujours été la même: pour faire plaisir à mes aînés et pour le décorum. On va dire que c'était une esquisse de tentative de réconciliation envers mes grands parents, seulement j'ai vu que c'était peine perdue.

Aujourd'hui, même si je garde pas mal de rancœur envers cette église qui m'a privé d'une grande partie de l'affection de mes grands parents, je respecte la foi des autres tout en ayant un profond mépris pour les religions qui essayent d'imposer des règles dignes d'un  autre temps.

Bon faut pas déconner non plus, je suis bien content de pouvoir profiter des jours fériés tout de même.

Comme personne ne veut boire mes cocktails, je reponds a mes vieux non lus  8)
Alors, je suis baptisee et la religion s'arrete la pour moi a peu de choses pres.
Je vais aux mariages, baptemes et enterrement et encore, si j'ai envie je reste dehors et pour le bapteme de mon filleul, quand j'ai appris qu'il fallait que je lui fasse son education religieux, je me suis dit qu'il n'etait pas dans la merde le pauvre petit. Et je me suis signee de la main gauche  ;D (sans provocation, je ne me signe jamais et je suis gauchere  yyyy2).

J'ai ete agnostique longtemps... et puis depuis quelques mois j'ai la certitude que Dieu n'existe pas. Ne me demandez pas pourquoi. C'est une croyance autant que la croyance que Dieu existe mais voila, c'est la mienne.

Quant aux valeurs partagees par l'ensemble des religions: oui, comme je l'ai deja dit, pour moi ce sont les ancetres des lois sociales, elles n'ont plus lieu d'etre aujourd'hui...

On va trouver un terrain d'entente, là !!!!! Je suis mort de rire ...

Comment dire, ma grand mère paternelle était très croyante (tu parles pour une Marie qui en plus a fait un enfant toute seule ..)..Doux Jésus, cet enfant de coeur qui a été malade tout petit bref..Mon père me racontait qu'elle passait souvent à l'église, laver ses péchés charnels et elle traînait mon père dans ces lieux..

Alors mon père, ses croyances étaient "les sorcières", le "diable" (donc par conséquence son pote Dieu). Le baptême, nous n'avons pas échapper à cette tradution familiale (je pense que mon grand-père paternel n'aurait pas apprécié, déjà que ma mère s'était mariée avec le Diable)

Etonnant,  la croix sur le pain est une pratique courante chez nous et nous avons hérité de ce geste de mon père.

Il ne parlait pas de religion, à part d'un livre sur les pouvoirs du Diable qu'il avait trouvé et nous ne pouvions le voir, que si nous avions fait notre communion, ce qui m'a motivé à rentrer dans les ordre jusqu'à l'âge de 17 ans et finalement de rester vierge des orifices narinaires et auditifs.

La seule prière que mon père connaissait : "le bon Dieu bon Dieu de bon Dieu" qu'il jurait quotidiennement.

Amusant, la seule personne que mon père aimait dans la religion, c'était Marie. Alors la Marie, il nous en a parlé.

Je sais, qu'il n'était pas très pote avec la représentation de la religion et que souvent il allait discuter de longues heures sur le comportement des pratiquants à notre bon vieux curé.

Je crois que mes descendants auront simplement eu une sorcière au dessus de leur berceau et malheureusement pour eux, ils penseront que les crapauds se transforment en princes.

je suis baptisé par obligation et comme la semaine derniere , je suis passé par le vatican (visite chapelle sixtine etc..) et que j'ai vu cette ferveur religieuse , je me pose des questions . ;chut

Quelle genre de Question ?

Tiens, oui ... quel genre de question ?

Alors ...

mon grand-père est ce qu'on appelle un bouffeur de curé ... Il ne supporte pas les cathos, il dit qu'il a été assez à la messe quand il était petit pour le restant de sa vie ... Par contre, pas question pour nous de manquer une messe quand nous étions gamines, et si nous ne savions pas aller le dimanche matin, on y allait le samedi soir

ma grand-mère, croyante et pratiquante des grandes occasions

j'ai été baptisée, communiée, confirmée, mariée à l'Eglise et tutti quanti (je ne voulais pas me marier à l'Eglise, je ne suis pas croyante et chéri non plus ... ma GM m'a mis le marché en main, c'est çà, ou je ne viens pas).

Quand j'étais au catéchisme, le curé voulait que je me fasse nonette, j'ai toujours eu une excellente mémoire => je lui ressortais des passages de la Bible et il adorait çà.

J'habitais un petit village de campagne où le dimanche après la messe le curé allait manger chaque semaine à une table différente ... forcément çà crée des liens. Encore maintenant, il m'arrive de passer lui faire un coucou ...

croyante ? pas du tout ! mes mômes ont été baptisés, encore à cause de ma GM qui m'a fait un cinéma pour que je le fasse et en me disant que si par la suite ils désiraient se marier à l'Eglise c'était ok ... par contre, à moins qu'ils ne me le demandent, il n'y aura pas de suite.

Mon curé ? catho ... a longuement discuté après notre mariage avec un ami de chéri protestant de conviction ... lui expliquant (mon curé a 85 ans) qu'il appréciait énormément le protestantisme ...
un autre exemple ? le parrain d'un de mes fils n'est pas baptisé ... lors du baptême de mes loulous il a dit, c'est un ami de chéri ? c'est forcément qqn de bien, signez ici jeune homme !

moi, je ne crois pas en Dieu, c'est dans les gens, leur coeur que je crois :)

Hmmm... là, pas complètement d'accord: certes les lois des sociétés occidentales reprennent grosso merdo les principes de base (meurtre, propriété d'autrui, inceste...) mais certaines valeurs sont totalement absentes. Aucune loi laïque n'exhorte  à l'amour de son prochain...

Si.

La charte de bonne conduite dans les clubs échangistes.  xs15

 ???

Tu peux développer, STP?
En club, c'est tout est possible, rien est obligatoire. Rien à voir avec une obligation d'aimer, c'est juste une obligation de respect, comme dans la vie de tous les jours quoi.

C'est ce qu'il me semblait aussi !

 ;chut


Fais, gaffe, je crois que nous sommes d'accord, Mescal...


 ;chut

Ma mère est catholique et mon père est juif... nos parents nous (ma soeur et moi) ont laissé le choix... ben pas de religion en particulier... perso je préfère croire en une force qui me protège... rien de personnifié...

Je connais les clubs échangistes, c'était une boutade  ;)

Je trouvais que "aimez vous les uns, les autres" ferait un bon slogan de boitaku

De Dijon?  ;D

On a eu "peace and love", déjà !

Marrant... et à l'époque on n'avait pas besoin de club pour s'échanger...  :)