Le 31, je serai avec mes amis à Marseille. On mangera et on boira des trucs bons, et on enterrera cette année qui s'achève et qui pour moi a été une année de merde. Et c'est rien de le dire.
Je ne prendrai pas de bonnes résolutions, parce que je préfère tenir celles que je me fais chaque jour, modestement, et à la mesure de mes capacités (j'aime bien me tenir mes promesses).
Ce matin, on a accompagné mon beau-père pour sa dernière réunion famililale. C'était sobre et terriblement émouvant.
Nous étions 7, tout ce qui lui restait de famille.
Et puis, je nous ai réunis chez moi pour le repas de midi, avec les petits enfants.
Voilà. Quand on voit le peu qu'il reste d'une vie, on mesure mieux l'importance d'avoir des enfants jeunes dans une famille.
J'espère que l'année à venir me conduira ailleurs que dans des funérariums. Trois fois en un an, ça fait beaucoup.
Alors je me dis qu'il est urgent de vivre, d'aimer. Peu importe si on se lave les mains bio ou chimique, peu importe quelle hypothétique thèse on défend. Peu importe comment on s'épile et si on préfère les beaux ou les moches.