NUTS - Nos Univers Très Sexy
06-05-2024, 06:21 *
Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.

Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session
 
   Accueil   Aide Identifiez-vous Inscrivez-vous  
Pages: 1 [2]   Bas de page
  Imprimer  
Auteur Fil de discussion: comment vieillir ?  (Lu 4748 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
carnet
Invité
« Répondre #15 le: 26-11-2006, 09:58 »

A propos d'euthanasie, à mon avis il y a deux approches :
1/  La personne est condamnée, se sait condamnée et est demandeuse car elle ne peut "procéder" elle même. Alors là quel acte d'amour pour celui qui accède à cette demande, mais quelles conséquences psychologique pour l'auteur ?
Ou alos l'acte est pratiqué de manière médicale comme cela existe légalement en hollande par exemple. J'ai vu il y a une dizaine d'année un reportage sur les derniers mois jusqu'aux derniers instant d'un "candidat" qui avait fait appel à un médecin. Reportage poignant, j'étais en pleurs.
2/  La personne n'est plus consciente, Alzheimer ou état végétatif suite à incident cérébral ou accident ou maladie en phase terminale. Alors, même si l'on pense que la personne n'a plus aucune chance, quelle responsabilité.

Un membre de ma famille qui se trouvait plongé subitement en état végétatif suite à un accident cérébral avait toujours exprimé le désir qu'il n'y ait aucun "acharnement" thérapeutique s'il lui arrivait quelque chose. Il est décédé au bout de quelques jours. Un de ses fils avait, après que le médecin traitant lui ait fait part du peu d'espoir de retour à un état "normal", informé le dit médecin du désir du malade. Le fils ne saura jamais si .....! Mais si ....?!  Alors le médecin a eu raison.

Ma mère, qui approche le siècle d'existence se trouve dans une maison de retraite après avoir fait un incident médical. Il eut été irresponsable de la laisser vivre seule, même habitant dans le même immeuble. Elle ne s'intègre absolument pas dans son nouveau milieu (problème "d'associabilité") et veut faire comme E.T.
Il est dur d'assister à cette dégénérescence sans rien pouvoir faire, ce qui me confirme dans ce que je dis depuis longtemps, à savoir (et en cela je rejoins tout à fait flibette), que je me foutrai en l'air avant d'en arriver là, mais alors se pose le problème de savoir si j'aurais assez de lucidité pour déterminer qu'il est temps pour moi ?
 
Journalisée
qqqqqqqqqq
Invité
« Répondre #16 le: 26-11-2006, 10:16 »

j'ai vu aussi le reportage dont tu parles, très poignant.  Mais je trouve que la Hollande ne se met pas des oeillères en laissant les médecins devant des demandes où il est difficile de rester impassible.

l'euthanasie est un sujet délicat avec lequel il faut agir avec beaucoup de prudence car il est facile de déraper .  Mais j'avoue que je ne comprends pas qu'on oblige parfois les gens à mourrir dans des souffrances alors qu'un chien on le pique pour abréger ses souffrances.

Il y a quelques mois j'ai vu les médecins s'acharner sur mon oncle alors qu'il n'y avait aucune chance qu'il s'en sorte, certe il ne souffrait pas mais pour la famille çà a été dur à vivre cet acharnement et il est difficile pour une femme ou un fils de dire on arrete tout on le débranche alors qu'on sait qu'il ne souffre pas.
Journalisée
Flibette
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 23 264

NUTS n'est pas un site de rencontre...


« Répondre #17 le: 26-11-2006, 11:44 »


2/  La personne n'est plus consciente, Alzheimer


Pour moi, les maladies dégénératives de cet ordre sont un cas particulier. Dès lors que le diagnostic est posé, l'avenir, l'évolution et le pronostic sont inéluctables. Quoiqu'il arrive, la personne ne sera plus consciente de son état au bout d'un moment. Je pense qu'il serait bon d'évoquer l'euthanasie au moment du diagnostic, quand le patient a encore consience et est encore en mesure de comprendre ce qu'il va devenir. Après, c'est trop tard, en effet, car ça soulève encore d'autres questions qui viennent compliquer une situation qui n'est déjà pas simple.

Journalisée

Ne jamais dire jamais...
vette
Marraine : Nana
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 17 487


« Répondre #18 le: 03-12-2006, 18:44 »

Travaillant dans une maison de retraite je me pose souvent avec mes collègues la question suivante :

Je m'explique lorsque la tite dame allitée et dépendante, avec des ttt pas possible vous répond toujours et quand même avec le sourire on se dit cela devait être une gentille femme........
Et celle qui fait exprès de défaire ses pansements, de jeter des saletes a terre, de vous injurier en vous disant que vous êtes payées pour ;  ben celle-ci je la vois plutot chiante étant jeune.

Qu'en pensez vous?

qu'un vieux con, ce n'est rien d'autre qu'un jeune con qui a vieilli
Journalisée

Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
vette
Marraine : Nana
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 17 487


« Répondre #19 le: 04-12-2006, 19:00 »

c'est vrai qu'il est difficile d'avoir un avis tranché sur la question. Chaque cas est différent. c'est sans doute pour  ça qu'il est aussi difficile de légiférer sur l'euthanasie.
certains hopitaux acceptent d'injecter la dose létale, d'autres laissent souffrir indéfiniment.
dans mon entourage proche, deux cas :
 Marcel, 65 ans, cancers multiples, sous oxygène depuis des mois. Il s'est mis d'accord avec le toubib qui le suivait à l'hopital pour choisir le jour et l'heure de sa mort. Quand il l'a jugé bon, il a téléphoné à ce toubib, et lui a simplement dit : voilà, c'est pour maintenant. Le soir même, il était hospitalisé, mis sous perfusion, et le lendemain matin, il était mort, sereinement.
Marie-Pierre, 51 ans, cancers multiples aussi,grandes souffrances,  suivie dans une clinique de luxe, tenue par des bonnes soeurs. Avait toujours manifesté son désir d'arrêter quand elle le voudrait, en particulier auprès de son frère. Et demandé à ne pas souffrir inutilement. On a refusé même de lui donner de la morphine, our l'empecher d'avoir mal. C'est son propre frère donc qui a du se procurer de la morphine et la lui mettre dans sa perfusion, en cachette, et sans vraiment connaitre les doses nécessaires. ça a été terrible pour lui, de ne pouvoir compter que sur lui-même. Mais il a pu voir sa soeur lui sourire une dernière fois, et partir, les yeux plantés dans les siens.



ça a été terrible pour lui
Journalisée

Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
Pages: 1 [2]   Haut de page
  Imprimer  
 
Aller à:  

Propulsé par MySQL Propulsé par PHP Powered by SMF 1.1.11 | SMF © 2006-2007, Simple Machines LLC XHTML 1.0 Transitionnel valide ! CSS valide !
Page générée en 0.081 secondes avec 20 requêtes.