NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Faut il connaitre la douleur pour éprouver de l'empathie?  (Lu 7766 fois)
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Nana
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Pour être irremplaçable, il faut être différente.


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« Répondre #15 le: 05-04-2007, 18:30 »

ah bon, tu ne fais pas mal ? euh ! joker  Grin

sauf quand je choisis volontairement des victimes
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« Répondre #16 le: 05-04-2007, 18:42 »

mais toi t'es doudouille, c'est different


là, ne serait ce pas un manque d'empathie ce genre de propros ?


la perception de la douleur n'est-elle pas différente d'une personne à l'autre ?
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Nana
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Pour être irremplaçable, il faut être différente.


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« Répondre #17 le: 05-04-2007, 18:47 »


là, ne serait ce pas un manque d'empathie ce genre de propros ?


C'etait de la taquinerie avant tout, mais de toute façon je parle d'une douleur que je connais : celle d'une femme. Un homme c'est different pour ce genre de chose.

Maintenant oui, la douleur est differente d'une personne à l'autre. Mais quand on se pique le doigt avec une aiguille, je doute que ce soit plus douloureux pour certains que pour d'autres. Je dis juste que quand on connait la douleur soi-meme, on la comprends mieux quand l'autre à mal.
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Looke tout ça...


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« Répondre #18 le: 05-04-2007, 18:49 »

J'ai tout bien lu vos réponses...

-De l'experience sans le vécu

Effectivement l'experience et la bouteille (avoir de la) cassent sans aucun doute beaucoup de nos certitudes et chamboulent nos principes.
Mais on ne peut pas tout avoir vécu et par exemple pour ma part pas un etat depressif, c'est tres loin de moi. Je reste plus ou moins desarmé devant un suicidaire (ca m'est arrivé) ne sachant quels mots choisir, ni mesurer l'impact positif ou pas.
Je l'ai vécu avec un de mes patients qui s'est tailladé les veines environ 20 minutes apres etre sorti de chez moi.
Nous avions pourtant discuté comme d'hab et je n'avais rien vu. C'est vrai aussi que j'avais 10 ans de moins et que j'etais probablement moins subtil.
Imparable et illisible pour moi, j'ai rien vu venir, rien pressenti mais en debriefing cela m'a ensuite servi plus tard pour lever des lievres (le dernier il n'y a pas si longtemps)
Je ne connais pas l'etat suicidaire mais mon experience me permet de relever certains signes: l'ecoute attentive fait partie de l'empathie.

Si je reprends l'exemple de l'accouchement c'est tout à fait exact que je ne matérialise absolument la douleur et qu'en tant qu'homme: ca représente rien pour moi: ouai ca fait mal, ah bon.

-Le vécu et la tolérance

Je la fais courte: par ce qu'on l'a vécu on le tolere. Seulement parfois et c'est la le paradoxe: on tolere les gérémiades vachement moins bien en connaissance de cause.
Un exemple pour illustrer: Je suis épuisée [d'avoir travaillé 35 heures ma semaine avec juste moi à m'occuper] et je vous préviens je vais peter les plombs.
Là ma reflexion est laconique et tres réductrice: et mon pied au cul connasse?  En effet, j'encaisse 60 heures de boulot par semaine et je veux bien croire que la resistance soit variable selon les personnes, seulement je sais que les chances que l'on a sont souvent celles que l'on se donne, et qu'il faut savoir assumer les charges.
J'ai moins d'empathie par experience vécue...
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« Répondre #19 le: 05-04-2007, 19:02 »

C'etait de la taquinerie avant tout, mais de toute façon je parle d'une douleur que je connais : celle d'une femme. Un homme c'est different pour ce genre de chose.

Maintenant oui, la douleur est differente d'une personne à l'autre. Mais quand on se pique le doigt avec une aiguille, je doute que ce soit plus douloureux pour certains que pour d'autres. Je dis juste que quand on connait la douleur soi-meme, on la comprends mieux quand l'autre à mal.


je sais que c'était de la taquinerie mais j'ai de quoi rebondir par rapport à ce que tu notes :

quand on se pique le doigt, je ne vois pas pourquoi parce que c'est un truc anodin , il n'y aurait pas de différences surtout que de toute manière obligatoirement il y en a entre un nouveau né et toi par exemple car les terminaisons nerveuses ne sont pas terminées.

tu dis que l'on comprend mieux : oui et non car on occulte parfois le fait justement que tout le monde ne ressent pas la douleur de la meme façon.  De la meme manière que l'on supporte parfois mieux une douleur connue que une douleur nouvelle meme si normalement elle devrait faire moins mal.
Hot dit bien qu'il ne supporte pas les gérémiades de certaines personnes parce que lui a eu les memes douleurs.  Il oublie juste que chacun réagit différemment à la douleur.
« Dernière édition: 05-04-2007, 19:05 par christelle » Journalisée
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« Répondre #20 le: 05-04-2007, 19:08 »

Cela equivaut à dire: Plus d'empathie mais moins de tolérance parfois
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Nana
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« Répondre #21 le: 05-04-2007, 19:35 »

je crois qu'il y a surtout des douleurs comparables et d'autres qu'on ne peut pas. Ni comparer, ni mesurer.

La douleur physique se mesure (en milieu hospitalier y'a des reglettes avec echelle de valeur) et puis y'a la douleur qui n'est pas physique et que chacun vit à sa manière (la fatigue, la tristesse ....)

Ma tante à eu l'ablation d'un sein suite à un cancer, ce fut pour elle une vraie depression, avec remise en question de toute sa vie de femme, de sa sexualité, de sa vie, de son avenir : tout à ete remis en cause.  A coté de ça, une amie a eu la meme chose (meme age, etc...) et la : rien, cela ne lui a rien fait. Elle a eu une vision du truc tres exterieur. Tout ca pour dire que pour ce genre de douleur, ca peut etre tres different.

Par contre, avoir vu cette douleur à son paroxysme permet je pense de voir les choses avec une tolerance differente
« Dernière édition: 05-04-2007, 19:41 par Nana » Journalisée

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« Répondre #22 le: 05-04-2007, 20:08 »



Ma tante à eu l'ablation d'un sein suite à un cancer, ce fut pour elle une vraie depression, avec remise en question de toute sa vie de femme, de sa sexualité, de sa vie, de son avenir : tout à ete remis en cause.  A coté de ça, une amie a eu la meme chose (meme age, etc...) et la : rien, cela ne lui a rien fait. Elle a eu une vision du truc tres exterieur. Tout ca pour dire que pour ce genre de douleur, ca peut etre tres different.

Par contre, avoir vu cette douleur à son paroxysme permet je pense de voir les choses avec une tolerance differente


tu dis que cela permet de voir les choses avec une tolérance différente  : cela veut -il dire que tu ne vois plus de la meme manière la douleur de ta tante parce que ta copine a réagit différemment ?
je pense que la façon de réagir face à çà va aussi dépendre du rapport que l'on a avec notre corps ? non ?
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« Répondre #23 le: 05-04-2007, 20:54 »


tu dis que cela permet de voir les choses avec une tolérance différente  : cela veut -il dire que tu ne vois plus de la meme manière la douleur de ta tante parce que ta copine a réagit différemment ?


Absolument pas. Seulement quand on a vu la douleur dans son degré le plus fort, au moins on sait à quoi elle peut ressembler, et c'est plus facile face à un eventuel nouveau cas, ca apprends l'empathie.
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« Répondre #24 le: 05-04-2007, 23:28 »

Je pense qu'une même cause ne produit pas en effet la même douleur chez chacun (par exemple, quand mon fils est né, tout le monde m'a demandé comment et combien j'avais eu mal, alors que je n'avais pas eu mal du tout!)
 
Par contre, on peut en effet comparer l'intensité d'une douleur, et même si celle que nous avons vécue n'est pas identique à celle que l'autre nous décrit, on peut en tout cas s'en faire une idée plus juste, ou tout au moins la comprendre mieux.

La vue d'une douleur qu'on ne connait pas du tout, par exemple, et en ce qui me concerne, la vue de quelqu'un qui est blessé par une arme blanche, peut cependant provoquer une réaction très grande. Ca me bouleverse complètement. Probablement est-ce lié à quelque chose d'inconscient, peut-être une idée que je me fais de la souffrance, ou de la mort.

Dans tous les cas, j'ai beaucoup de mal à imaginer que la vue de la souffrance puisse laisser indifférent.
 
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Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
Socoyote
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« Répondre #25 le: 06-04-2007, 09:35 »

La douleur physique se mesure (en milieu hospitalier y'a des reglettes avec echelle de valeur)

Oui ménon... effectivement, ces réglettes servent au patient à "se situer" sur une échelle de douleur de 1 à 10, mais la mesure reste totalement subjective.
Certains patients ont un seuil de tolérance à la douleur très bas, d'autres très élevé.

D'une manière générale, et je trouve ça très bien, la médecine essaye de le prendre en compte. On hésite de moins en moins à administrer des antalgiques puissants parce-qu'on se rend compte que les patients qui souffrent moins au départ récupèrent plus vite.
En dentisterie, c'est la même chose : endormir une dent cariée pour la soigner devient courant et rend la consulation largement plus confortable, il faut bien le dire...
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Dragonne
Invité
« Répondre #26 le: 06-04-2007, 09:58 »

Ni compassion ni dégout ni rien: pareil que s'il fixait l'horizon.
Ca s'appelle l'ataraxie: etat psychologique hautement hypothétique dans lequel l'individu fait usage de sa raison et n'est influencé par aucun sentiment. = raison pure. En neurologie, c'est un etat qui peut etre cree artificiellement par des tranquilisants.

Je reviendrais sur ce sujet fort interessant...
« Dernière édition: 06-04-2007, 10:04 par Moi » Journalisée
Real
Invité
« Répondre #27 le: 06-04-2007, 10:06 »

En dentisterie, c'est la même chose : endormir une dent cariée pour la soigner devient courant et rend la consulation largement plus confortable, il faut bien le dire...

Oui, enfant j'ai fait l'objet des soins d'un dentiste qui refusait l'anesthésie et qui m'a fait morfler plus d'une fois en touchant le nerf.
Du coup même si je dépasse le traumatisme engendré aujourd'hui, je ne suis jamais trés serein chez le dentiste puisque j'ai encore le souvenir de la douleur de ces moments.
Bon j'ai aussi un autre problème qui n'arrange pas mes affaires, je fais partie des gens qui resistent aux anesthésiants courant, ce qui m'a valu une opération à "vif" un jour à l'hopital lors d'une intervention chirurgicale dans le mollet pour récupérer un morceau d'aiguille métalique qui s'y était logé.
Journalisée
Socoyote
Invité
« Répondre #28 le: 06-04-2007, 10:10 »

lors d'une intervention chirurgicale dans le mollet pour récupérer un morceau d'aiguille métalique qui s'y était logé.

c'est vrai que c'est sympa de se planter des aiguilles dans le mollet. Le meilleur moment c'est après le petit-déjeuner, juste avant de partir bosser. J'adore.
Journalisée
Real
Invité
« Répondre #29 le: 06-04-2007, 10:51 »

c'est vrai que c'est sympa de se planter des aiguilles dans le mollet.

Perso j'ai le souvenir d'un moment autre que sympa  Grin

Le meilleur moment c'est après le petit-déjeuner, juste avant de partir bosser. J'adore.

Je n'avais pas choisi ce moment, en fait je n'avais pas choisi du tout, j'avais la bonne idée de faire tenir mes bas de pantalons avec des aiguilles, je passe les détails du comment l'une de ces aiguilles est venue se loger dans mon mollet pour s'y casser  Grin

Journalisée
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