Bien le Bonjou Ratousse,
Zut, j'ai raté l'Eurovision.
Il faut dire que nous n'étions pas là pour cause de récupération de noiraude.
Nous étions loin, en Normandie le pays de la pluie. Oui je sais ce que vous allez me répondre, tu viens des hauts de France patati patata: eh, j'ai écrit de la vraie pluie, celle qui tombe du lever au coucher du soleil.
Et puis ne me branchez pas sur le climat, vous allez m'énerver.
En fait je suis déjà énervé puisque j'ai raté l'Eurovision, concours que nous envie le monde entier tant c'est beau, frais, jeune et pas désespérant du tout.
D'autant que ça ne dure pas longtemps, que l'issue est toujours surprenante et historiquement indispensable pour nous Français.
Mais si: qui sinon se souviendrait de l'Enfant et l'oiseau, chanson déprimante mais entêtante qui nous a fait gagner pour la dernière fois il y a 40 ans. Depuis on arrête pas de chanter que l'amour c'est beau, que l'égalité c'est bien et que les réfugiés c'est triste, mais ces connards élisent des femmes à barbe et des personnages de manga comme l’israélienne qui vient de gagner là. Je viens de visionner le clip.
Non c'est bien.
Un peu de Beyoncé, un peu de Lady Gaga et une pincée de cette mode conne qui consiste à se tordre les bras dans tous les sens quand on danse comme si tu voulais te gratter l'oreille gauche avec ta main droite mais en passant par ton cul.
J'ai cependant raté les votes, instant télévisuel fantastique et je résisterai à l'envie de vous faire la voix en 46 langues des décomptes par nation, nations que par ailleurs tu ne connaissais pas toutes. Non mais attend, tu vas pas me dire que tu pensais que le Monténégro c'était pas un pays raciste ou une république bananière pas loin de l'Afrique du sud.
Tiens d'ailleurs je vais aller écouter leur chanson
Non je déconne
Go Nuts !