Ma vie est super dure en ce moment, ma dernière séance de noeuds au cerveau
(c) Ma Biche.
Acte 1: Le difficile aveu
Je vais vous confier un secret, approchez vous, plus prêt, encore plus prêt, voilà...
Alors
je suis un homme à poils !!!Z'étiez pas au courant hein, avouez-le ! Donc, ce qu'il y a de bien dans le fait de faire un génocide pileux localisé (ou GPL...) c'est qu'après, à l'endroit du génocide ben contrairement aux autres champs de batailles, ici c'est tout propre, nickel, un vrai billard. Tout doux, comme une peau de bébé. Mais comme cet épineux et douloureux sujet a été décrit à maintes reprises par l'eunuque de service (aka le Taulier), je vous ferez grâce de tout descriptif...
Acte 2: La fin des beaux jours
Mais voilà, ces choses là ne durent qu'un temps puisque tous poils, en digne envahisseur, reviens, se reforme avec un chtit bulbe qui vient gondoler votre jolie peau de bébé lui donne un aspect de terrain ravagé par une armée de vieilles taupes. Mais cela n'est pas le pire, car il y a un truc de dingue, ça gratte... Tellement que tu demandes si toi aussi tu ne vas pas aller rejoindre Gamette et Lulu chez Leroy Merlin et Bricotruc afin de dévaliser les deux enseignes de tous les paquets de papier de verre en grain ultra fin pour te frotter le service 3 pièces en cultivant dans ta tête le vain espoir que tu arriveras à lui redonner l'éclat et la douceur d'antan alors que c'est peine perdue...
Acte 3: l'HallaliTout ces poils ne militent que pour une seule chose: pointer leur indésirable tête au travers de feu ta peau de bébé qui commence franchement maintenant à ressembler à une brosse à cheveux en poils de sanglier croisée avec un porc épic. Tu vois maintenant les indésirables à fleur de peau, et là tu te dis que "non, cela ne se peut !" alors tu trouves tous les moyens possibles et imaginables pour résister à cet déferlante pileuse, jusqu'à tomber sur l'accessoire ultime: la pince à épiler.
Et là se pose un délicat problème: celui de la 3e main ! Parce que c'est quand même vachement plus simple de tendre la peau pour tenter de retirer un envahisseur. Alors tu essayes de te mettre dans les positions les plus abracadabrantesques en choisissant ta future victime d'un œil aiguisé empli de haine à peu prêt comme
cela (toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existée ne serait que fortuite)Puis, saisissant l'instrument de la mort entre tes doigts boudinés, tu fonds sur lui avec une précision presque chirurgicale et tu t'en vas le choper par la tête, presses fermement sur la pince et... c'est là que tu pleures parce que tu viens de t'embarquer 20 cm
2 de peau avec la pince à épiler alors que le poil lui est toujours à sa place et semble te narguer de son œil torve.
Acte 4: ConclusionTu te dis que finalement tel Bob Maurane et Indiana Jones, c'est pas quelques
(centaines de) poils qui vont avoir ta peau, et tu sors ton drapeau blanc pour encore 2 semaines...