régime ado

[Cardamone]

Oui j'en suis consciente Carda j'en ai parlé mais en effet c'est pas si simple de trouver le bon degré de dialogue

Oui c'est pas simple c'est certain...

[Hotllywood]

Ce sont de longs cheminements et je comprends bien l'anxiété/l'agacement/la patience/l'impatience.

Ce que je me dis c'est que c'est en cours, que tu n'as pas négligé, que donc tu ne pouvais pas faire mieux.

[vette]

+1
Et faudrait voir à ne pas systématiquement rendre les mères responsables de tout.

[Cardamone]

+1
Et faudrait voir à ne pas systématiquement rendre les mères responsables de tout.

Pardon hein, mais c'est quand même une matrice nourricière originelle hein...

[mescalero]

Pardon hein, mais c'est quand même une matrice nourricière originelle hein...

Heu, edit ...
Mais pas responsable de tout.

[Flibette]

Pardon hein, mais c'est quand même une matrice nourricière originelle hein...

Et? Donc, on oublie l'autre parent, l'environnement, toussa toussa?

[LPF]

Et? Donc, on oublie l'autre parent, l'environnement, toussa toussa?

Mais puisqu'on te dit que tout est de la faute de la mère! 

[Cardamone]

Et? Donc, on oublie l'autre parent, l'environnement, toussa toussa?

Bien évidemment que non  , je n'ai jamais dis le contraire. J'ai juste demandé à Valentine si elle avait creusé de ce coté. Cela ne veut pas dire que je mets la responsabilité sur la mère 

Z'êtes lourds des fois

[Flibette]

Désolée Carda mais j'ai effectivement lu une responsabilisation injuste de la mère. Et j'ai pas l'impression d'être la seule.

[Cardamone]

Désolée Carda mais j'ai effectivement lu une responsabilisation injuste de la mère. Et j'ai pas l'impression d'être la seule.

J'ai dis que ça venait souvent  d'un lien à la mère... et demandé à Val si elle avait creusé..

Mais effectivement en me relisant, ça pouvait prêter à confusion...

[Cardamone]

Longtemps, l’anorexie a été qualifiée de « maladie du lien », mettant en cause de manière quasi-systématique des difficultés dans la relation mère-fille. Certes, le rapport à la nourriture intervient très tôt dans la relation mère-enfant, mais est-ce un élément suffisant pour expliquer l’anorexie ? Si la part de responsabilité des parents dans le trouble de leur enfant est parfois bien réelle, sa stigmatisation n’est plus d’actualité. D’abord parce que l’origine du trouble est assurément polyfactorielle, mais aussi parce que le choix d’un “bouc émissaire” ne fait que majorer un sentiment de culpabilité qui est déjà assez présent dans l’entourage de ces malades.

Aujourd’hui, il est encore impossible de dire avec certitude pourquoi ce trouble touche certains jeunes plus que d’autres. Mais l’on sait que ses origines sont multiples et croisées, mêlant facteurs génétiques, nutritionnels, affectifs, psychiques ou encore socioculturels. Comme une goutte d’eau qui serait venue faire déborder un vase déjà trop plein, les histoires des malades évoquent toutes un élément déclencheur, un déclic : un régime trop strict, une remarque blessante, un traumatisme, une rupture sentimentale, ou encore, une modification de la vie familiale (deuil, divorce…).

Quant aux raisons qui pourraient expliquer la prévalence féminine dans l’anorexie, plusieurs hypothèses existent. D’une part, la nourriture serait plus communément source d’addiction chez les filles que chez les garçons, qui se tourneraient plutôt vers les drogues, l’alcool ou les autres comportements à risques. Par ailleurs, l’adolescence est une période plus difficile pour les filles, chez qui la transformation et la maturation physique est plus visible. Confrontées à la difficulté d’apprivoiser leur nouveau corps, elles auraient tendance à retourner leurs souffrances contre elles-mêmes. D’autant que l’image du corps, son poids, son allure, sont chez les adolescentes un marqueur identitaire fort. Et d’avantage avec la mode et les diktats de la minceur qui s’imposent à elles dans notre société.

[Valentine]

Ne vous engueuler pas. Bien sur que je dois avoir ma part de responsabilité mais pour le moment je ne la connais pas dans la mesure ou ma fille parle très peu lors des séance de psy. Du coup elle va commencer une thérapie seule . Je risque cependant de rester dans le flou car pour grandir elle aura besoin de se différencier de moi et ça m'étonnerait qu'elle m'explique. Cela restera peut être une des énigme de ma vie 

Certains me disent que j'ai trop de personnalité, que ma liberté de ton concernant  l'amour, le couple, le divorce etc.. La perturbe mais je me refuse de me censurer. 

[vette]

Tu veux dire que, jusqu'à présent, les séances chez le psy se passaient en ta présence ?

[Flibette]

Valentine: Non, l'idée c'est pas de s'embrouiller mais surtout de ne pas stigmatiser les mères. Ce genre de situation est bien assez pénible comme ça pour ne pas en rajouter. 
Qui plus est, tu sembles être une femme réfléchie qui s'est déjà remise en question vis à vis de ta fille. Et comme le dit Hot', tu n'as pas laissé la situation pourrir et tu fais ce que tu peux pour l'aider.

Après, bien entendu que nous avons une influence sur nos enfants, bien entendu qu'il y a des fois où l'histoire se répète dans une forme de transmission. Mais (et heureusement), les parents et les mères en particulier ne sont pas les seules à avoir un impact.

(Ceci dit, ça m'agace qu'on colle tout sur le dos des mères... Ta fille a des problèmes avec la bouffe, c'est de la faute de la relation mère-enfant, ton fils est timide? Pareil. Il y a quelques années, c'était les mères d'autistes qu'on culpabilisait à mort. Et l'autre parent dans tous ça, hein!)

[vette]

Pour l'autisme, en tout cas, les mères ont été mises hors de cause.
Si j'en crois l'émission que j'ai vue l'autre fois sur le sujet, les antibios à trop forte dose les deux premières années de vie en seraient responsables, dans un grand nombre de cas.

Considérer que les mères sont responsables de tout, c'est aussi nier l'individualité de l'enfant, le voir uniquement comme une éponge qui n'absorberait que ce que la mère lui donne à absorber.

Je trouve ça extrêmement réducteur. Et faux.