NUTS - Nos Univers Très Sexy

Bon, c'est un sujet qui revient souvent.
Il semblerait qu'il y ait parfois distorsion entre les deux.

Quant à moi, je vois deux manières d'établir une théorie.
On peut tenter de calquer ses émotions et ses actes sur une théorie, ou un principe de vie.
On peut constater ses émotions et ses actes, et se dire qu'une théorie ou un principe de vie n'ont qu'une valeur relative.

Et vous ?

En perpétuelle garde à vue de vous-même ?

Platon et Aristote.

j'ai rien compris au sujet  ;D

Bon, je vais essayer d'être plus concrète. ;)

On a tous des idéaux, des grandes valeurs qui nous paraissent inébranlables.
Alors, je me demande si on calque nos actes sur ces idéaux et si on s'interdit des émotions au nom de ces valeurs.
Ou bien si, par rapport à ce que l'on ressent spontanément, on bâtit ces valeurs et ces idéaux.

D'une certaine manière, et même si ce n'est pas tout à fait ça, ça ramène à l'existence précède l'essence, elle est l'essence. Ou pas ?

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Il y a sans doute une histoire de poule et d'oeuf la dedans.
Néanmoins, il m'arrive d'avoir une réaction épidermique qui va à l'encontre de certaines de mes valeurs de tolérance par exemple. Je ne m'interdis pas le ressenti mais il me renvoie une image de moi dont je ne raffole pas et je m'entraine à le faire taire et surtout j'entraîne ma raison à prendre le dessus.

Merde, me suis fait griller sur ce coup-là...

Je serais assez d'accord avec GOB moi, y'a une espèce de boucle de rétroaction. Mais qui je pense "tient" dans une zone centrée sur des valeurs profondes (qui sont à mon avis culturellement et socialement implantées).

Perso, j'ai toujours eu une philosophie différente de celle qui m'a été donnée, inculquée...
Je pense que lors de l'adoption d'une philosophie, on révèle son inné... ou du moins ce que l'on a été capable d'en faire...

Platon et Aristote : c'était juste pour dire que ce débat est vieux comme le monde ...
La démarche de Platon était théorique, celle d'Aristote empirique.

Bon, je vais donner un exemple (ça faisait longtemps).
J'ai un pote qui défend bec et ongles que la jalousie, c'est mal, c'est contraire à ses idéaux de liberté individuelle.
La jalousie, c'est pour lui une chose dont il faut à tout prix se débarrasser.

Alors, il se met régulièrement en situation d'éprouver de la jalousie afin de se montrer à quel point il sait bien la combattre.
Sauf qu'il n'y arrive pas. Son ''naturel'' prend le dessus sur son ''intellect''.
Je lui dis qu'il ferait mieux de reconnaitre humblement que cet idéal là n'est pas pour lui.
Et qu'il serait plus sage de constater ce qu'il est, et de faire avec, plutôt que de vouloir être autre que ce qu'il est, au nom d'un idéal.
Là, il est en distorsion permanente entre ses aspirations à des idéaux et ses émotions. Et bien sur, ça ne le rend pas heureux.

J'ai donné l'exemple de la jalousie, mais il fonctionne comme ça pour à peu près tout.

Je me demande si ça vaut le coup.

Super ca va mieux pour moi de réfléchir avec un exemple concret.

Ah ba voilà c'est exactement ce que je veux exprimer.
Bon évidement hors jaloux maladif c'est un problème, ca se soigne.

En fait j'ai pas envie de me battre constatent contre mes émotions.
Je crois même que dans une certaine mesure c'est elles qui me guident.
Je suis pragmatique comme fille.

Donc je suis plus comme ca
Mais ca veut pas dire que mes principes ont une valeur relative (surtout si le principe est d'écouter mes émotions  ;D)
Je pense que je l'ai déjà dit dans l'autre sujet : c'est impossible à mettre sur le même plan puisqu'une émotion n'est pas objective.

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 ;sorry

Je crois que pour certains principes, ça vaut le coup oui.

Par exemple, je suis très facilement jugeante, moqueuse et même coupante dans mes réactions immediates. Si je ne me "contrôlais" pas un minimum, je passerais une bonne partie de mon temps à critiquer, me moquer, et faire un bon mot au détriment des autres.
Sauf que je déteste cette personne là. J'ai un copain qui est exactement comme ça, et chaque fois que je le vois, j'ai la représentation parfaite de ce que je pourrais devenir si je ne contrôlais pas un minimum.

Donc, je me suis entraînée à corriger ces réactions là et parfois, je me surprends à être vraiment, par essence, bienveillante (et ça me fait un immense plaisir  :)).