Pour faire suite et compléter mon point de vue exprimé dans le sujet
ici, je reprends sur un nouveau sujet en élargissant l'horizon de la question.
Pour mieux me faire comprendre, et aussi pour mettre mes idées au clair, je vais tenter d'expliquer comment je me comporte face à de nouvelles rencontres, desquelles je n'attends rien de particulier. Par exemple, en 2006 j'ai déménagé, donc j'ai fait la rencontre de mes nouveaux voisins. Ou encore, j'ai eu de nouveaux collègues. Citons également les rencontres faites par Nuts.
Dans tous ces cas, je n'ai pas d'attente forte, si ce n'est une bonne entente si possible.
J'ai débarqué sur Nuts l'an dernier et comme j'étais seul au milieu d'un groupe de gens qui se connaissaient déjà pas mal, j'éprouvais une difficulté d'intégration. En fait, c'est aussi par mon comportement qui consiste d'abord à observer et à bien connaître avant d'être à l'aise (si tout s'est bien passé). Pourtant par l'écrit je me sens moins timide qu'à l'oral.
De par mon comportement décrit ci-dessus, j'ai bien souvent tendance à préférer les rencontres en tout petit groupe, ce qui permet un meilleur partage de la parole, un meilleur échange donc. Sauf si je suis dans un groupe où je suis déjà vraiment à l'aise, mais c'est assez rare en somme.
Quand j'ai déménagé, j'ai pris l'initiative d'inviter mes voisins à venir prendre un verre chez moi. Cela n'a pas été franchement efficace, peu ont accepté l'invitation et parmi ceux qui sont venus (4 si je me souviens bien), 2 ont déjà déménagé et je ne vois plus le 3e... Enfin, ce n'est pas la question, je l'ai fait et je pense quand même que ça a participé à l'intégration dans l'immeuble, même si les contacts sont rares.
Pour mes nouveaux collègues, c'est encore plus délicat, car je suis maintenant au-dessus de la moyenne d'âge de l'entreprise, je fais partie des meubles en quelque sorte. Vis à vis des débutants, je dois faire figure d'ancien et peu m'adressent la parole. De mon côté, j'éprouve une certaine difficulté due à ce décalage. Les collègues avec qui je parle le plus sont généralement de mon âge ou alors sont plus mûrs que ceux de leur âge.
Quant aux rencontres faites par Nuts, il y en a eu plusieurs (sur Lyon et Grenoble). Ainsi j'ai rencontré Moi en tête à tête, à un moment où j'allais mal et j'ai beaucoup apprécié cette soirée. Ensuite, j'ai rencontré un groupe de Nutsiens à Lyon et j'étais moins à l'aise, par l'effet de groupe et moins d'affinités peut-être. Quand j'ai fait ma pendaison de crémaillère, les invités étaient pour la plupart des Nutsiens et des amies. Je connaissais presque tout le monde et j'ai beaucoup ri, même si je n'ai pas forcément beaucoup parlé. J'ai également rencontré Philjoueur et Nana à Fontainebleau, et sans avoir eu au préalable une forte complicité, j'ai été très à l'aise et l'échange a été bien réparti.
Lors de la pré-Saint Sylvestre sur Grenoble, je connaissais presque tout le monde, mais paradoxalement j'étais moins à l'aise. D'ailleurs, les échanges étaient moins répartis, dominés par nos Grenobloises et un récalcitrant à internet rencontré au resto.
De toutes ces rencontres, j'ai encore du mal à en tirer les conclusions, car à chacune je trouve un contre-exemple.
1ere piste : plus à l'aise en petit groupe qu'en grand groupe.
Vrai en général, sauf pour la pendaison de crémaillère : on était 9 et c'était excellent !
2e piste : plus à l'aise quand je connais un maximum les gens ?
Vrai en général, sauf que je connaissais pas du tout Moi et la rencontre m'avait beaucoup plu, idem avec Philjoueur et Nana que je connaissais assez peu en somme.
3e piste : plus à l'aise si je "maîtrise" ou que je suis au centre de la rencontre ?
Vrai. Dans la rencontre avec Moi, nous n'étions que deux, donc forcément je ne pouvais pas être exclu de la discussion. Idem avec Philjoueur et Nana, d'autant que là j'avais provoqué la rencontre. Pour la pendaison de crémaillère, j'étais l'organisateur. Par contre, ce n'était pas le cas pour la rencontre à Lyon et la pré-Saint Sylvestre.
Voilà, je crois que j'ai trouvé, il doit s'agir (encore et toujours) de ma crainte de l'exclusion, qui s'exprime sous plein de formes. Si je suis rassuré par rapport à cette crainte, je vais mieux et je m'épanouis. Sinon, j'ai tendance à me refermer et cela va jusqu'à m'auto-exclure. Comme si je faisais en sorte de confirmer ma crainte.
Ouh la ! Par rapport à l'idée de départ en écrivant ce topic, j'ai pas mal dérivé. Ma réflexion m'a servi à comprendre quelque chose sur moi, pas inutile donc.
Essayons de rendre le topic utile pour d'autres : Est-ce que ce comportement vous parle ?
PS : je n'ai pas parlé des échanges en tant que tel comme prévu, j'y reviendrai...