J’ai tout essayé de la course à pied, du triathlon, du VTT à la moto avant d’en venir aux sports de glisse ski, roller, sodomie et cunnilingus.
Puis j’ai cessé de me détester, eu marre de me faire mal en short fluo, dégouté des seringues dans les vestiaires et de la coke sur la table de nuit des hôtels à proximité des stades.
Plus besoin d’effort maintenant que j’ai retrouvé mon poids d’il y a 30 ans et mon âme de jeune fille en fleur.
Une décennie plus tard j’attaque la suivante avec des balles neuves.
Elle est étendue à plat ventre offrant son dos et son fessu androgyne que je bise délicatement en préambule de l’empalement imminent pendant que son autre trou du cul encourage le PSG à grand coup de corne de brume dans la pièce d’à coté devant la télé.
Je l’ai savouré à pleine bouche tandis qu’elle m’inondait capturant ma tête dans l’étau de ses cuisses. Il était temps: je manquais d'air, de salive, de doigts et d'imagination.
Il me restait à la punir
de notre culpabilité avec une fessée silencieuse et me venger de ces cons de footballeurs en comblant l’itinéraire bis de la délaissée.
Puis fidèle à la stratégie du one shot, comme on se tire une balle dans la bouche j’ai lâché un billet au chevet de la table entre une bouteille vide et un cendrier plein sans doute effrayé par un dessin d’enfant-un-week-end-sur-deux épinglé au mur.
Jimmy Thoman.
