Je ne n'ai pas de connaissances précises sur le sujet mais je peux toutefois parler de ce que j'ai vécu.
Dès le départ, ma mère s'est vite rendu compte, non sans quelques questions, que j'avais un développement précoce par rapport aux enfants de notre entourage et aux théories du pédiatre. J'ai marché avant mes 9 mois et commencé à parler très tôt. Nous vivions à l'étranger et elle a réussi à me faire scolariser dés mes 2 ans au lycée français où elle enseignait.
J'ai aussi eu la chance d'avoir une maman disponible pour s'occuper de moi, car le temps scolaire se réduisait à la matinée, ensuite c'était du sport, de la lecture, des activités manuelles ou des cours de langue. Elle a fait beaucoup pour me proposer des activités diverses et variées. Pourtant, le moindre jeu, le moindre livre, la moindre chose devait être acheté en France par ma grand-mère ou ma tante puis expédié là bas.
Je suis rentrée au cours préparatoire avec une année d'avance.
Nous sommes rentrée en France, l'année de mon CM2. Je parlais un anglais quasiment courant et baragouïnais en arabe littéraire. Les devoirs était vite expédiés J'avais beaucoup de temps pour jouer, lire, monter à cheval et inventer les pires bétises avec mes voisins.
De mes années collèges et lycée, j'ai peu de souvenirs. Je sais juste que les devoirs étaient vite expédiés. Je n'ai jamais eu besoin de ramer pour assimiler les cours. J'avais beauoup de temps libre pour l'équitation, le volley-ball, la lecture, les potes puis les garçons ...
Je me souviens juste d'une prof de français en seconde qui n'avait pas voulu noter la première dissert faite à la maison que je lui ai rendue, car elle ne voulais pas croire que je l'avais érite seule. Je me suis emportée devant une telle ijustice, j'ai insulté la prof et j'ai quitté le cours en claquant la porte. L'histoire s'est fini dans le bureau de la principale
Au lycée, j'ai le sentient de perdre mon temps en cours. Je séchais beaucoup et bossais seule chez moi, à mon rythme à l'heure qui me convenait sur mes livres. Je daignais me déplacer les jours de contrôles ... pour obtenir des notes brillantes. Cela avait le don d'énerver les profs.
Un bac scientifique obtenu sans soucis majeurs, je choisi de faire un BTS car les finances paternelles n'étaient pas florissantes. Deux années de glande intégrale !
Admise en école d'ingénieur, avec des étudiants issus de classes prépa ou de licence, je connais l'échec scolaire pour la première fois. Mais il est inenvisageable pour moi de passer des heures à bachoter pour obtenir péniblement un 6/20 dans mes matières faibles. Je suis trop fleimarde pour ça ! J'étudie donc les coefficients de chaque matière, le système de notation des TD en binôme. Et je m'associe avec mon opposé, Arnaud. Nous sommes complémentaires dans nos points forts et nos points faibles, en cartonnant nos notes de TD, je pourrais faire des impasses complètes sur mes matières faiblardes, gagner du temps pour autre chose et décrocher mon diplome. Ce fût ainsi pendant 3 ans !
En conclusion, je dirai que le plus compliqué est de réussir à dévelloper le goût de l'effort chez vos enfants précoces. C'est le plus difficile à faire à mes yeux.