Un truc à planquer ?

[Comtesse]

Je me relis: "JE crois..."

Ah ouais, c'est bien ce que j'avais écrit.

Et alors, ça m'empêche d'insister sur le fait que ça n'est qu'une hypothèse ?

[Comtesse]

En même temps, pour pleins d'artistes, excercer leur art est une sorte de thérapie, et ils feraient bien d'aller voir un psy  

Et leurs éditeurs / gérants de salles de spectacles / expositions aussi ? 
Parce que là, en envoyant le tatoueur chez le psy tout autant que le tatoué, c'est ce qui est dit.

[LPF]

Et leurs éditeurs / gérants de salles de spectacles / expositions aussi ? 
Parce que là, en envoyant le tatoueur chez le psy tout autant que le tatoué, c'est ce qui est dit.

Disons qu'on est sur la frontière très mince de la définition de la mutilation, quand on pousse le body-art à l'extrême. On peut légitimement s'interroger sur l'état d'esprit de la personne qui aide, également.

Ceci dit, comme on veut envoyer tout le monde chez le psy... 

[vette]

Ce n'est pas le fait que ce soit non conventionnel qui me dérange.
C'est plutôt, comme le dit LPF, cette proximité de l'auto-mutilation.
Et le fait que ce soit définitif, car aucun état d'esprit ne dure toute une vie.

[Moi]

Je ne pense pas sur-réagir, mais donner mon point de vue parce que c'est un sujet qui me touche. C'est sur, d'habitude je ne dis pas grand chose sur les débats sans fin, alors ça vous change 

Je peux juste savoir pourquoi c'est un sujet qui te touche autant? Tu es tres tatouee ou fille de tatoueur ou amoureuse d'un tatoueur?

J'ai lu "Je te retrouverai" de John Irving qui raconte l'histoire d'un fils de tatoueuse, ca m'avait donne envie de me faire un papillon sur la hanche... et puis ca m'a passe quand j'ai fini de lire le livre.   Et donc dans le bouquin, meme si c'est un roman, il parle des "accros" au tatouage. Je crois qu'on a la un beau specimen.

[Lise]

Ce n'est pas le fait que ce soit non conventionnel qui me dérange.
C'est plutôt, comme le dit LPF, cette proximité de l'auto-mutilation.
Et le fait que ce soit définitif, car aucun état d'esprit ne dure toute une vie.

Et que d'après la page Wiki il a 26 ans et a travaillé sur son projet pendant 6 ans avec son tatoueur...
Clair que ces tatouages le positionne immédiatement en hors norme, ce qui peut se comprendre quand on a 20 ans et qu'on veut sortir de la masse. Mais à 40 ans ?


Bref, moi je voulais juste donner une piste de make-up aux gonzesses et on débouche sur un débat social, j'adore 

[Dr. Ruth]

à noter qu'il a eu une tumeur au cerveau à 15 ans pour les non anglophones

[mescalero]

Mescal, c'est pareil, tu extrapoles en imaginant qu'il fait partie d'un gang.

Tu as raison : c'est le motif du tatouage qui m-y a fait penser.

[Moi]

à noter qu'il a eu une tumeur au cerveau à 15 ans pour les non anglophones

Et il a fait ses tatouages entre 17 et 21 ans... bref une crise d'ado qui lui rapporte pour l'instant. Apres... ben c'est apres hein...

[vette]

Je me demandais aussi quels pouvaient être les conséquences pour la santé d'un tatouage qui recouvre presque toute la peau.
La peau peut-elle encore respirer ?
Quel effet sur la transpiration, la ventilation ?
Quid de la toxicité des encres ?

Bref, ce n'est pas parce que ça se fait dans certaines civilisations que ça se justifie. Pas plus que l'excision, par exemple.

[mescalero]

Je me demandais aussi quels pouvaient être les conséquences pour la santé d'un tatouage qui recouvre presque toute la peau.
La peau peut-elle encore respirer ?
Quel effet sur la transpiration, la ventilation ?
Quid de la toxicité des encres ?

Bref, ce n'est pas parce que ça se fait dans certaines civilisations que ça se justifie. Pas plus que l'excision, par exemple.

Les pigments utilisés de nos jours ne sont pas toxiques. Par contre un tatouage "vit", il se modifie avec le temps. Le noir voit ses contours perdre en netteté, les couleurs s'estompent.
Sinon, il faut savoir ce qu'on fait. Mon tatoueur refusait de tatouer des mineurs (ce n'est pas toujours le cas), et il demandait la profession pour éventuellement refuser de faire un tatouage qu'on ne peut pas cacher sous les vêtements (visage, mains).
Sinon, en dehors des phénomènes de mode, un tatouage n'est jamais anodin. C'est souvent l'expression d'une souffrance, une façon de rendre visible un mal invisible, et de l'exorciser. Dans mon cas c'était ça.

[Cardamone]

Et leurs éditeurs / gérants de salles de spectacles / expositions aussi ? 
Parce que là, en envoyant le tatoueur chez le psy tout autant que le tatoué, c'est ce qui est dit.

Ce que je veux dire par là, c'est que chaque comportement humain a ses raisons. Notemment dans les comportements extrêmes et ostentatoires (je place l'art là dedans  ). Pour moi le tatoueur exerce un art, non le gérant de salle de spectacle.

[vette]

Le tatoueur exerce un art sur du matériel vivant. Ca fait toute la différence.

[Cardamone]

Le tatoueur exerce un art sur du matériel vivant. Ca fait toute la différence.

Le metteur en scène aussi, sur des acteurs 

[LPF]

Le tatoueur exerce un art sur du matériel vivant. Ca fait toute la différence.

Bah quoi, l'Inquisition aussi! 

Et même Nana, dites donc!

Et sans compter Hot', mais qui lui exerce son art sur des parchemins (cf. une de ses dernières photos  )