NUTS - Nos Univers Très Sexy

J’ai remarqué à plusieurs reprises que dans beaucoup de cas, l’amour (voir l’amitié) est souvent suivie de la haine.

Pourquoi avons nous presque toujours besoin de détester celui ou celle que nous avons un jour aimé ?. Est ce pour se persuader qu’on ne l’aime plus ou bien est ce parsque l’amour à toujours une partie de haine en lui.

On dit aussi que l’amour ayant une origine sexuelle, il s’associe à l’idée de posséder. Et que s’il y a insatisfaction, cette idée se transforme en haine. En effet il n’est pas rare que l’être aimé, cherche à se venger, allant parfois jusqu’au crime passionnel.

On dit aussi que l’on est trahis que par ses amours ou ses amis et jamais par ses ennemis. Est ce pour cela qu’en cas de trahison on passe de l’amour à la haine ?

Aurions-nous en nous deux pulsions qui ne cessent de s’opposer ?

Spontanément, on a souvent tendance à opposer l’amour à la haine. Je ne suis pas d’accord. A mes yeux, l’opposé de l’amour est l’indifférence.

L’indifférence se caractérise par l’absence de relation, l’absence de reconnaissance. C’est pour moi le non-amour absolu.

Quand je cesse d’aimer (amoureuseemnt ou amicalement), l’objet de mon ancien amour m’indiffère. J’ai une capacité qui surprend d’ailleurs souvent, à zapper les gens de ma vie du jour au lendemain quand je cesse de les aimer.

C'est egalement mon avis.

Qu'est-ce que t'as toi ce soir ? tu t'es mise dans ma tête ?  ;D

Je suis parfaitement d'accord. Quand je cesse d'aimer quelqu'un, son sort m'indiffère totalement.

Si je hais quelqu'un (c'est super fort la haine quand même...) c'est que quelque part, je l'aime encore...oui, je sais, spa clair  :-\

C'est peut-être pas clair ... mais je comprends.

Pour moi, la haine est de l'amour que je me force à dévier. Comme l'explique Bonnie, une façon de se convaincre pour cesser d'aimer. C'est peut-être une phase de transition parfois nécessaire.  ???  ???

Un texte qui synthétise assez bien ma conception:

http://www.psychanalyse-en-mouvement.net/articles.php?lng=fr&pg=14 (http://www.psychanalyse-en-mouvement.net/articles.php?lng=fr&pg=14)

En effet pour l'avoir vécu et appliqué dernièrement, l'indifférence marque le non amour total d'une personne

Par contre la haine est en effet un sentiment necessaire pour passer à autre chose - enfin selon les cas de figure ... certaines personnes que j'ai aimé n'ont pas declenché de haine quand j'ai arreté de les aimer, par contre l'a haine ressenti envers celui qui s'est servi de moi comme punching ball a été une haine à la mesure non pas de mon amour mais de ma révolte ainsi qu'une grande haine contre moi meme ...

Cette haine maintenant je sais qu'elle a été necessaire et que l'energie degagée m'a permis de donner le coup de talonnette pour remonter à la surface

En lisant O2 je crois qu'il y a aussi une reaction logique envers soi meme: Comment ais je pu etre aussi bete? ou quelquechose de proche de cela.

C'est surtout le reflet de la situation qui renvoie notre attitude ... dans mon cas l'attitude d'acceptation de cette situation et de deni de moi poussé a l'extreme et aidé par cette personne

D'un point de vue amitité, je ne sais pas, cela ne m'est pas encore arrivé.

Mais sur le plan amoureux, je rejoints ce point de vue : la haine qui peut jaillir suite à une rupture, je l'ai personnellement ressentie en premier lieu contre moi-même... Pourquoi avais-je mis tant de temps que cela à mettre un terme à une situation qui ne me convenait plus depuis bien trop longtemps. Ensuite, dès qu'un contact verbal avait lieu avec cette ancienne relation, c'était l'orage assuré.