alors procédons de manière organisée...
-je ne pense pas me dédoubler, je suppose que cette façon de parler viens de ma timidité et ma fragilité... si je dis "je" dans cette phrase, je crois que je m'effondre
c'est un peu comme l'emploi du "on" impersonnel
-trop dur parce que lorsque je lui dis ça, je le vis, je le sens et à une certaine période je réalisais abruptement que mon départ allait ressembler à un abandon, que j'allais rater beaucoup d'étapes de sa vie... finalement il a commencé à marcher dernièrement quand il était chez moi... j'en ai été tout retourné, je n'aurai pas tout manqué de ses petites étapes si importantes
-parce que si j'étais resté en province admettons à 25km de lui si je n'avais pas demandé ma mutation, je n'aurais pas supporté de ne pas pouvoir le voir quand je veux, à l'instant précis où j'en ai le besoin... pendant une année entière, c'était moi qui allait le chercher chez sa nounou, et je l'avais pour moi, rien que pour moi jusqu'à ce que sa maman rentre du travail, après j'avais le sentiment de ne plus avoir accès au petit bonhomme... disons que je me suis effacé... là je sais que je ne peux pas pousser la porte de sa chambre et le regarder dormir tendrement, je ne peux pas prendre l avoiture et demander à le voir sur un coup de tête, je supporte mieux le fait de ne pas l'avoir au quotidien en étant loin... je sais, cela a paru étrange à beaucoup de monde... et j'y ai longuement réfléchi, et je pense que tant que je peux le prendre pour de longs week ends, c'est le rythme de vie qui nous convient le mieux...
je ne sais ce que tu en penses, je ne sais si tu comprends mieux ma démarche ou si je suis réellement un extra terrestre aux yeux des gens...
message perso pour tan : merci de ta douceur et ta prudence dans l'approche de ta réponse...