darkalex258
Marraine : Kaï
Nuts attitude
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« le: 04-11-2006, 03:47 » |
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Au début de notre relation, Madame n'était pas bien. Mauvaise rencontre, mauvais amant (surement) et maladie génante suite a un rapport peu concluant, le décort est planté.
Elle ne me cache rien et annonce la couleur et, ho surprise !, au lieu de lui dire "c'est pas grave on va se proteger", je lui dis "c'est pas grave on va attendre". Je suis jeune, j'ai rompu avec les autre, la masturbation ne fait lus partie de ma vie, j'attends, je refuse encore la fellation, j'ai dix sept ans, j'attends............
Puis vient le jour ou tout se libère, les examens sont positifs, et enfin, l'acte est possible. Sept mois d'attente autant de son coté que du mien font de nos premiers ébats un veritable tsunami. Rapide, ravageur, devastateur, etc...
S'en suit un période où l'on se lache, tous les deux dans notre intimité et notre plaisir, on se libère un peu, on se fait du bien et le plus souvent possible. Dans le lit, le mien, le sien, la cave, la campagne, la voiture, l'escalier, les chiottes de pubs, dans la rue, sous un porche, dans la baignoire, tout est bon pour notre plaisir, on ne s'en lasse pas...
Et puis tout d'un coup, tout fout le camp, sans trop savoir pourquoi, l'appetit n'est plus le même. Pas de mon coté, je ne pense qu'à elle et ne désire qu'elle mais, c'est plus réciproque. J'ai toujours envie d'elle, mais je ne sens plus la même de son coté. Elle se défile, à travers ses règles, sa fatigue, ses mots de tête, sa pudeur, sa secheresse.... Cette putainn de secheresse qui, même avec une application évangelique à la faire monter au septième ciel avec le plus torride des cunninucléaire d'europe de la terre ne lui fait pas plus d'effet qu'un discour de Castro avant son opération. Bien sur on a encore des relations, mais c'est plus pareil, j'ai l'impression qu'elle le fait forcée, contrainte, qu'elle le fait pour moi et plus pour elle. Elle ne prend plus de plaisir et l'impression d'etre un chien en rut qui s'excite sur la jambe de son maitre me démoralise. L'envie me passe aussi. Une petite boule au ventre se forme en moi lorsque je me couche auprès d'elle, je n'ose plus la toucher. J'ai la sensation d'avoir été victime de publicité mensongère. Nous dormons cote à cote, je pleure un peu sans qu'elle le voit, je suis aigri, meurtri, j'ai peur. Elle ne m'aime plus......
Je suis encore jeune, pas trop moche, voir même séduisant (tout fout le camp), et plus par dépit et pour me rassurer que pour un plaisir que je ne prend pas, je fais des rencontres. Le matin, mon premier réflexe avant de prendre ma douche ou mon café, c'est de m'habiller pour rentrer chez moi... Elle connait mes relations, les accepte, elle accapte même d'en rencontrer une pour qui j'avais beaucoup de sentiments. Nous avons les mêmes goûts, elle sait que je ne peux pas aimer une femme qu'elle n'apprécierait pas elle même et elle deviennent amies. Sa façon de voir les choses me sidere. Elle "adopte" cette femme avec qui je l'ai trompé, je suis sur qu'elle m'aime maintenant. Nous revivons enfin ensemble. Tous les trois pendant quelques mois, mais je suis avec elle.
Le troisième élément s'en va. On se retrouve tous les deux. Quelques escapades, quelques amants pour elle, maitresses pour moi, mais on vit ensemble et décidons de faire la plus belle chose au monde. Notre vie sexuelle ne s'améliore pas, le désir n'est plus là mais nous avons un autre but maintenant. Une, deux trois fausse couche et enfin..... Enfin nous avons un bébé. Le plus beau du monde comme tous les bébés du monde. Vous direz ce que vous voudrez, mais si vous aviez vu ses premiers cacas, ses premiers pas, ses premiers "papa", vous penseriez comme moi. Je l'aime. Je les aime.
J'ai attendu, esperé, pleuré, je l'ai trompé sans conviction, avec la première venue, j'ai tout essayé pour la reséduire, je me suis montré tendre, attentionné, maladroit des fois, agressif quand mon coeur me pinçait, méchant quand je me sentais coupable et très méchant quand je doutais de son amour. Notre vie sexuelle ne s'en portait pas mieux, bien au contraire. L'alcool, les dorgues (presque toutes) me donnent un sentiment de puissance, de "j'men fout, je suis au dessus de tout ça", je prend mon pied dans mes rêves, mes délires et mes vomis. Je vomis mais elle est là, toujours là.... je ne comprends plus, elle me soutien, m'aide, me cajole. Elle est là. Depuis tant d'années que je crois qu'elle ne peut plus me voir, qu'elle me deteste, que je la dégoute juste parcequ'elle ne veut plus de mon zizi, et elle est encore là ??!!!
Révélation : JE SUIS TROP CON !!! Comment ais-je pu croire un instant que mon sexe, celui que j'ai tant cajolé et qui me procure tant de plaisir peut prendre une place aussi importante dans ma vie ? Comment ais-je pu croie tant d'année qu'elle ne m'aimait que pour ça ? Elle qui, pour me montrer ma décadence m'a dit un jour : j'absorberais autant de substences licites ou illicites que tu absorberas, je boirais ce que tu boira, je snifferais ce que tu sniffera, je me défoncerais et créverais avec toi mais tu ne partiras pas seul (elle l'a fait). Et je doutais d'elle...... Quel con.
Je ne sais pas trop pourquoi je vous raconte tout ça ce soir, mais ça fait du bien quand même. Trop crevé pour raconter la suite qui n'est pas encore la fin, mais juste envie de dire que c'est trop con de ne penser qu'a soi, que l'égocentrisme ne paye pas plus que l'égoisme, mais ça, tout le monde le sait déjà....
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