Je me permets:
Les féministes, qui parlent d'égalité hommes femmes, oublient bien souvent qu'on ne laisse pas la place aux hommes sur le terrain de la parentalité. Déjà en cas de séparation, combien de pères se voient retirer la garde sous des prétextes fallacieux? Il est ancré dans les croyances qu'un enfant est mieux avec sa mère.. Il y a eu plein de reportages, d'histoires avec des pères se voyant arracher leur enfant par les mères, se retrouvant sans droit aucun... Les pères n'ont pas la même place que les mères (qui sont toutes puissantes) dans notre société. Si les mères laissaient un peu de terrain aux pères, ça serait déjà pas mal, car sur le terrain de la parentalité, ce sont les mères qui sont toutes puissantes, et pas les pères, et ça c'est pas normal.
Attention aux reportages, aux histoires montrées dans les médias.
Et d'une très souvent on ne montre qu'une facette de l'histoire (celle qui joue dans le registre de l'émotionnel); dans le cas du mec en haut de la grue (le premier du genre) il avait un passif monumental qui aurait conduit n'importe quel JAF à cette décision, que la personne soit homme, femme ou labrador.
Et de deux, les médias s'intéressent à des histoires, pas au fond du sujet. En gros ils ne parlent que des trains en retard (qui sont une très forte minorité). Pour avoir suivi des échanges avec des juges, dont des JAF, et des avocats, dont des spécialisés en divorce, on retombe dans la poule et l'oeuf: si peu de pères ont la garde de leurs enfants suite à un divorce, c'est aussi et avant tout (et TRES largement) parce que... ils n'en font pas la demande. Mais comme Lasociété a décidé que "c'est mieux que ce soit la mère parce qu'elle sait mieux s'en occuper comprenez c'est viscéral naturel avec le lien de la grossesse tu peux pas comprendre t'as pas d'utérus", ils s'y complaisent épivoila.
Le seul et unique vrai scandale d'inégalité homme/femme rapport à la parentalité, c'est le fait qu'une femme puisse accoucher sous X, et que donc PERSONNE ne pourra venir lui demander des comptes ultérieurement sur l'enfant né, alors qu'un père n'aura JAMAIS cette possibilité, et qu'un juge, après un test de paternité, pourra l'obliger à "assumer" sa paternité.
Sinon, HS complètement:
J'ai toujours fait mes choix toute seule, ce que j'accepte ou pas relève de ma seule décision. Et pour moi, ce qui est important, c'est de n'avoir pas à rendre compte. A personne.
Ce passage m'interpelle (à tarte) parce que je ne m'y retrouve absolument pas. Je suis un animal profondément social, et de fait, énormément de décisions que je prends et de choix que je fais sont autant dictés par mes envies/intérêts/concepts moraux/etc que par ce que ces décisions vont impacter sur les gens avec qui j'interagis. Et comme ces personnes m'ont confié le soin de prendre ces décisions (qu'elles soient personnelles, professionnelles ou électorales), il est naturel pour moi d'avoir des comptes à rendre sur ces décisions.