Perso, il y a un truc qui me dérange dans cette notion de concessions ou d'arrangements. On dirait qu'on doit faire des concessions pour faire fonctionner une entité couple, qui serait dépersonnalisée, dans le sens où cette entité aurait sa vie propre, en dehors des deux individus qui la composent.
Je ne me pose pas la question dans ces termes.
Pour moi, c'est l'envie de faire plaisir à l'autre, que j'aime, qui compte. Ce faisant, je ne me dis pas que je fais quelque chose pour le couple, mais pour l'autre.
S'il y a des choses sur lesquelles je ne lâcherai jamais, comme mon indépendance ou mon individualité, je n'aime pas trop me prendre le chou avec des détails.
Spéciale dédicace à LPF, j'ai complètement lâché l'histoire des éponges qui trempent dans l'évier.
Finalement, si l'autre a le même désir de vous faire plaisir, les choses se mettent en place toutes seules.
Je crois qu'on s'attarde aux détails quand on a encore quelque chose à prouver, qu'on sent que son individualité est en danger, ou que l'autre prend trop d'ascendant sur vous.
Sinon, quelle importance finalement de savoir comment on range ou pas les placards ?
Ce ne sont que des considérations terriblement bourgeoises de nantis, qui n'ont rien trouvé d'autre pour se pourrir la vie. Un vrai chagrin, une vraie tragédie dans une vie, un vrai problème relèguent les détails en arrière plan, non ?