Je fais partie des femmes qui se revendiquent féministes (je sais, ça vous étonne).
L'idée est effectivement de supprimer les inégalités entre les sexes, de promouvoir les droits des femmes à faire la même chose que les hommes et vice-versa, qu'il s'agisse d'éducation, de culture, de droit à disposer de son corps, à travailler, etc.
Une fois ceci posé, les goûts peuvent s'exprimer librement (bien entendu, l'expression desdits goûts ne serait pas libre si les droits n'étaient pas les mêmes, elle serait largement conditionnée, elle l'est d'ailleurs par la société).
Enfin, mon féminisme ne se fera pas davantage entendre si je m'habille comme un mec, j'arrête de me maquiller et j'achète une grosse moto. L'histoire des féministes pas féminines, c'est un peu dépassé.
Ensuite, sur le débat chochotte ou pas, comme je l'indiquais plus haut, il me semble que chacun place la chochotterie où il veut, qu'il soit homme ou femme. Certains sont attachés aux toilettes et à la douche, d'autres au confort de leur chaussures et d'autres encore à la présence de leur bouteille favorite. Et heureusement, la féminité ne se trouve pas dans la douche.
Et pour reprendre une phrase de Nana qui m'a beaucoup ouvert les yeux à une époque : si nous voulons des hommes "hommes", ne faut-il pas non plus que nous autres femmes soyons "femmes" ?
Sur ce dernier point, j'ai surtout le sentiment qu'il faut que nous soyons celle qui correspond au type d'homme avec lequel on s'accorde, et c'est peut-être là que le bât blesse.
Par exemple, je ne suis pas une grande fan des hommes "hommes", et c'est assez à l'opposé des théories sus-citées, cependant, j'aimerais bien parfois qu'un mec se comporte en homme pour des trucs triviaux du quotidien par exemple. C'est très facile de provoquer un tel comportement mais j'ai toujours l'impression de me trahir un peu.