Bien le Bonjou Ratousse,
Il y a deux choses qui séparent fondamentalement les gens: les élections et les pwals.
Notez que le dénominateur commun c'est d’être niqué ou de de niquer, mais souvenez vous surtout que si vous abordez le sujet en société vous vous exposerez tôt ou tard à des croix brandies à moins que ce ne soient des bandes de cires ou pire, la nature qu'on piétine, argument massue.
Bref tout le monde est persuadé d'avoir raison et c'est là que ça devient drôle par ce que tous les poncifs y passent.
Comme il fallait bien choisir un camps, j'ai versé du coté des plaines lisses et des valons imberbes par ce que je trouve ça joli et que cela inspire mon terrible engin qui; tout fier; s'en dresse de joie: il est guilleret dans ce cas là.
Jusqu'à il y a peu je ne lui disais rien et m'en satisfaisais mais c'est par ce que je n'avais pas lu l'article de lesoir.be dont voici l'extrait traumatisant:
La scientifique explique que « cette tendance à l'épilation du sexe féminin est à mettre en lien avec la mode des bikinis et des strings, des acteurs et actrices imberbes, un désir de revenir à l'enfance, un essai hygiéniste raté ou une volonté d'être plus désirable pour son partenaire ».
Elle poursuit en affirmant que « si les poils pubiens sont là, c'est pour une bonne raison ». Ils assurent une fonction de protection contre les frottements et sont un « rempart naturel contre les bactéries ». Et là l'évidence m'est apparue: j'étais un de ces salauds qui rêvent de violer des enfants, enfin c'est ce que j'ai retenu en premier.
Forcément.
Ca alors!
Jusqu'à présent j'étais persuadé que c'était un choix érotique et sensuel par ce que je me disais qu'on sent moins bien; par exemple du bout des doigts; quand on porte un gant.
Et puis que les filles qui sont tout en courbes et que là fatalement on les voit mieux et que c'est vachement sympa.
Mais non en fait, je suis un enfoiré de pédophile.
Si je suis ce raisonnement à la lettre, je me dis que l'idéal serait que je me tape une guenon; qui elle; porte sa fourrure sans se demander si c'est bien ou mal, c'est la nature et ça la traumatise pas.
Mais non en fait: là je deviendrai un enfoiré de zoophile, non mais ou tu vas toi?
Puis après je me suis souvenu que la Dame elle disait que c'est par ce qu'on avait trop été influencé par la mode des actrices porno.
Là j'ai trouvé qu'elle avait raison mais je me suis senti coupable d'aimer les trucs qui m'excitent.
En fait là, je suis un salaud de pornographe.
Puis j'ai examiné les autres arguments: le pwal est un filtre naturel à bactéries: c'est vrai.
C'est d'ailleurs pour cette raison que les chirurgiens virent tout avant une intervention: avant de rentrer dans le corps, quoi...
Et puis ensuite il est question de protection contre les frottements: j'ai souvenir d'une de mes conquêtes, sorte de lévrier afghan de l'entre cuisses qui me laissa des souvenirs abrasifs certains, mais le temps modifie les souvenirs et je dois m’être trompé.
Mais le pire reste la fin de l'article:
La spécialiste affirme encore qu'en s'épilant, les femmes s'infligent des lésions microscopiques qui favorisent le développement de maladies sexuellement transmissibles (type herpès) et de bactéries (comme le staphylocoque doré), surtout dans un environnement chaud et humide. Faut dire aussi que si ces connes s'épilent avec des râteaux ou un chasse neige, on peut rien pour elles.
Je suis d'ailleurs déçu que la chercheuse n'ait pas songé au tétanos ni à la peste bubonique, alors que
c'est possible Et puis enfin je suis navré que cet article ne mentionne pas les jolies queues de castor qu'on découvre quand certaines femmes lèvent les bras pour se lisser les cheveux en ce geste éminemment féminin: moi ça m'excite et puis ça me fait penser qu'il faudrait absolument que je mette des patins en feutrine sous les pieds de la table du salon avant que ça raye le parquet
Go Nuts!