C'est très mâle ce truc de l'humiliation. Orgueil touché.
D'ailleurs, je trouve qu'on confonds souvent orgueil et estime de soi. L'orgueil touche à l'égo. La fierté quoi.
l'égo... c'est le Moi, la partie de la structure égoîste de la pesonnalité...
L'estime de soi... le Soi, c'est la partie de la personnalité struturée au contact des autres...
Etre trompé, c'est une blessure du Soi, l'autre trahit la convention tacite ou explicite d'une relation, alors le Soi, (partie de la personnalité blessée lors d'une tromperie...) régresse et se rétracte pour laisser le Moi exprimer ses douleurs primitives... (la peur : de l'abandon, de l'insécurité...) et ses réactions de colère, de violence, de détresse...
Mon mari était un type très jaloux... très très... (et je ne l'ai jamais trompé.)
A la première tromperie de mon futur mari... j'ai trouvé son comportement injuste, puéril, mais sans attache sociale envers lui, la suite des événements m'importait peu, soit il choisissait l'autre, soit moi, mais il me semblait impératif qu'il fasse un choix explicite...
A sa dernière tromperie, alors qu'il m'avait laissé investir toute ma vie pour lui pendant plus de 20 ans... que nous avions trois enfants... je lui ai encore proposé le choix, avec une légère préférence pour qu'il se casse avec elle... et la certitude que je ne lui ferai jamais plus confiance, que je ne lui ferai plus de cadeau, que je l'obligerai à devenir libertin en couple et que lui rendrai la monnaie de sa pièce en face et au décuple, car pour moi, dans la vie en général et en amour en particulier, tromper est inintéressant.
Pour ce qui est du pouvoir économique : il m'en a fait baver pour que je sente sa supériorité...
Pour ce qui est du pouvoir affectif ou du pouvoir de séduction.. je lui ai montré ce dont il avait toujours eu peur... il ne m'arrivait pas à la cheville...
Aujourd'hui les comptes sont faits.