NUTS - Nos Univers Très Sexy
18-10-2024, 19:29 *
Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.

Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session
 
   Accueil   Aide Identifiez-vous Inscrivez-vous  
Pages: 1 [2] 3   Bas de page
  Imprimer  
Auteur Fil de discussion: Que valent les diplômes aujourd'hui ?  (Lu 8984 fois)
0 Membres et 17 Invités sur ce fil de discussion.
LPF
Marraine : Kaï
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 23 780

Lanceur de bûches


« Répondre #15 le: 16-04-2012, 13:02 »

Ça me fait penser à un de mes copains (genre 45 ans, grande école de commerce) qui me dit parfois qu'il adore son job mais que s'il avait su il aurait fait un BTS d'informatique, comme son frère qui était le cancre de la famille et qui roule en Porsche cayenne aujourd'hui. Comment pouvait-on deviner (en tant que parents à l'époque) que la filière informatique était un truc d'avenir ? D'ailleurs les conseillers d'orientation avaient expliqué à ce jeune homme que c'était complètement bouché.

C'est un peu ce que j'ai vécu. Quand j'arrivais au bac, j'étais tenté par une école d'info. Sauf que patatras, c'est tombé pile dans le creux de la vague (les deux révolutions numériques du réseau et du multimédia n'étaient pas encore arrivées), donc secteur archi-bouché à l'époque.

Sauf que si je m'étais entêté, je serai entré/sorti au pile bon moment.

Mais j'avais pas de boules. De cristal.  Cool
Journalisée

"Tout dans la vie est une affaire de choix, ça commence par la tétine ou le téton, ça se termine par le chêne ou le sapin." Pierre Desproges
sophiedelamarsa
Nuts junior

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 18


WWW
« Répondre #16 le: 11-05-2012, 16:51 »

Pas grand chose dans mon cas : 6 ans d'études, docteur en pharmacie et changement radical d'orientation au bout de quelques années : embauchée par un type qui marche au "feeling" et non au diplôme pour le seconder dans sa boite de vente en ligne de materiel pour pratiquer l'origami auquel je n'y connaissais stristement rien !!

Par contre je ne renie rien car les études m'ont apporté plein de choses utile au quotidien. Et quoiqu'on pense ou dise, l'employeur se dit tout de même  "à la base elle ne doit pas être trop con".

Donc je dirais en résumé : le diplôme peut ne rien apporter comme critère d'embauche mais est une première brique à la relation avec le futur employeur puisque les mentalités  n'ont pas encore suffisamment évoluées pour que tous les employeurs marchent au feeling et contact humain avant tout comme l'a fait mon employeur Grin

 

Journalisée

SoSo pour les intimes
ktycash
Parrain : Hotllywood
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 6 991


« Répondre #17 le: 11-05-2012, 19:43 »

Maîtrise en droit pénal des affaires ...DESS en commerce extérieur... un début de psycho... une spécialité dyslexie...
Et au final, pour les gosses... comme beaucoup de bac + 5 et plus : instit à 1500€/mois
Et j'aspire maintenant à une activité la plus manuelle possible  angie, tant mon mental est fatigué.


Mais je reconnais que l'article est très ardu, aride, et j'ai vraiment hésité avant de le partager. Maintenant j'aurais été capable d'en faire un digest à ma sauce, mais on m'aurait dit que je déconne, que ce n'est pas vrai ...

vazyva ! j'adore quand t'esplik... de verdad.  ouioui
 Kiss
« Dernière édition: 11-05-2012, 19:44 par ktycash » Journalisée

Sexe : les autres disent féminin, mais moi parfois je n'sais plus... je vous aime tellement... tous...
Nana
Modo team
***
Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 15 718

Pour être irremplaçable, il faut être différente.


WWW
« Répondre #18 le: 11-05-2012, 19:56 »

Mon diplôme vaut : le droit d'exercer ! Sans tu peux pas bosser. Ce n'est pas plus compliqué que ça.

Après il est vrai que c'est un métier étudié (dans la très grande majorité) dans des écoles privées, et du coup pour maintenir leur taux de réussite, le diplôme est très souvent "donné", ce qui fait qu'à la final le diplôme ne vaut rien, hormis qu'il le faut ! C'est tout le paradoxe du truc.
« Dernière édition: 06-10-2012, 07:11 par Nana » Journalisée

Il est ma drogue, mon alcool, ma dépendance, ma raison de me lever, de m'habiller et, surtout, de me déshabiller.

Il est mon sourire du matin ou la tristesse d'une journée noire.
rv
Nuts junior

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 90


« Répondre #19 le: 05-10-2012, 21:46 »

Petit déterrage de post...


En fait, je me rends compte que les diplômes ne valent pas la même chose en fonction de la localisation.

Typiquement, en France, je suis sorti de la fac avec un "simple" DUT en poche avec l'idée d'intégrer une école d'ingénieurs. Au sortir de mon DUT, je suis parti 1 an en Angleterre où j'ai eu un diplôme équivalent à celui d'ingénieur en France, après être revenu en France, ça valait "juste" une licence. J'avais donc entamé un cursus d'ingénieur au CNAM en cours du soir.

Depuis 4 ans maintenant (p'tin ça passe nom de Dieu...), je bosse en Suisse, où le titre d'ingénieur est protégé et où mon diplôme d'ingé CNAM en poche depuis peu ne vaut presque rien...finalement j'aurais peut être mieux fait de ne pas me casser le cul  Cry

Bref, grosso merdo, sadépen de la valeur qu'on veut bien lui accorder...
Journalisée

Il n'est pas nécessaire d'être con pour vivre parmi les cons, j'ai essayé, on peut !
valentin
Marraine : Dr. Ruth
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 3 593


WWW
« Répondre #20 le: 05-10-2012, 22:24 »

Avant de se faire un sang d'encre parce que nos enfanst foirent à l'école, il faudrait peut-être se demander à quoi ça rime aujourd'hui de faire des études bac+beaucoup ...
Le problème c'est que nous nous référons à notre propre histoire, et à la situation que nous avons connue au moment de notre propre scolarité ... Pas évident que ce soit encore pertinent, et qu'un bac, un BTS, etc. aient encore la même valeur pour nos jeunes.
Alors voilà l'approche économique, attention c'est du sérieux  Wink
http://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2003-1-page-37.htm
Il serait intéressant de compléter cet article par un avis de sociologue, sur l'évolution du lien entre origine sociale et diplôme, et du lien entre origine sociale et efficacité de mise en œuvre du diplôme.
Je peux vous trouver ça aussi  Smiley

Pas vraiment le temps de lire l'ensemble du dossier, c'est ardu pour un vendredi soir pour ceux qui ont utilisé toute la semaine leurs diplômes pour bosser.

Mais tu reconnaîtras quand même que ton introduction est au minimum bien biaisée, et en fait plutôt de mauvaise foi : quand bien même la valeur d'un diplôme donné baisserait dans le temps, plus ou moins sous l'effet de l'offre et la demande, hein (y'a plus de bacheliers, donc en soi le bac n'est ni discriminant dans la théorie du filtre, ni justification de salaire élevé dans le marché de l'emploi, pas vraiment besoin de 12 pages pour comprendre ça...), quand bien même il serait prouvé que le diplôme perd de sa valeur (je ne suis pas certain que cela soit vérifié dans les faits en termes de salaire, mais sans doute en termes de risque de chômage), cela ne signifie pas qu'il soit inutile d'en avoir un, au contraire.

Ca justifie plutôt, puisque 80% d'une classe d'âge a accès au bac, que chaque gamin révise aussi ses ambitions à la hausse par rapport à la génération précedente, et vise un diplôme d'un ou plusieurs étages supérieurs.

Parce que ce dont on est aujourd'hui certain, c'est que les gamins sans diplôme sont et seront de plus en plus exposés au chômage et à la précarité.

Le fait que le diplôme ne garantisse pas la sécurité absolue, et pourquoi diable quoi que ce soit dans la vie garantirait une sécurité absolue, ne fait que rendre cette première étape plus indispensable.

En fait, en termes de grands équilibres sociaux, ça me choque bien plus que, avec la fin programmée du prolétariat et des emplois peu qualifiés en France, il n'y a plus de débouché pour un gamin qui pour une raison ou l'autre déraille à l'école.
Avant, il finissait à l'usine ou dans un garage, et il avait une vie pas terrible, mais qui avait tout de même sa reconnaissance sociale, ses rites, ses codes, sa socialisation, il était tout de même dans la vie.

Aujourd'hui, et surtout demain, sans diplôme, il sera complètement en dehors de la vie, coincé dans un assistanat revendicatif.

On a remplacé, on remplace à toute vitesse, une hiérarchie "diplôme / pas diplôme" par une hiérarchie "petit diplôme / gros diplôme", et on ne bosse pas beaucoup pour aligner les énormes changements d'organisation sociale, ne serait-ce que symboliques, qui vont accompagner ça.
Sans parler des conflits générationnels avec les parents ou grand-parents issus du prolétariat.

A côté de ces enjeux là, la question de savoir si un Bac ou un BTS ou une Licence doit ou non garantir le privilège à vie d'un emploi bien payé me semble assez anecdotique.


PS : et pour enrichir la combinatoire, on pourrait aussi ajouter que le fonctionnariat, qui a longtemps été la voie royale des petits diplômes, enseignement compris, va inévitablement changer profondément en France dans les décennies à venir.
Il y aura toujours autant de gens à travailler pour l'Etat, faut pas rêver, mais de moins en moins de ces gens auront un statut de fonctionnaire, avec emploi garanti à vie et salaire codifié et retraite privilégiée (voir les pays anglo-saxons, par exemple, pour lesquels l'essentiels des serviteurs de l'Etat sont des contractuels et non des civil-servants, ce qui explique leur efficacité à mettre en oeuvre rapidement d'énormes réformes publiques).


Journalisée

"C'est quand la mer se retire qu'on remarque ceux qui se baignaient sans maillot de bain" (W.Buffet)
Hotllywood
Founder

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 45 781

Looke tout ça...


WWW
« Répondre #21 le: 06-10-2012, 06:42 »

(voir les pays anglo-saxons, par exemple, pour lesquels l'essentiels des serviteurs de l'Etat sont des contractuels et non des civil-servants, ce qui explique leur efficacité à mettre en oeuvre rapidement d'énormes réformes publiques).



Je vois pas à quoi tu fais allusion: t'as des exemples?
Journalisée

____________________________________Surboomer________________________________
Valentine
Marraine : Lise
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 8 817


« Répondre #22 le: 06-10-2012, 07:25 »

Je vois pas à quoi tu fais allusion: t'as des exemples?
+1
Journalisée

pas tous les jours facile mais mieux avec que sans...
valentin
Marraine : Dr. Ruth
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 3 593


WWW
« Répondre #23 le: 06-10-2012, 10:33 »

Je vois pas à quoi tu fais allusion: t'as des exemples?

Des exemples de quoi ? De réformes ?
Le Royaume Uni est justement en plein au milieu d'une réduction massive de sa fonction publique, possible justement du fait de la structure très contractuelle de son effectif.

Ou bien des exemples du fait que l'essentiel de ce qui relève en France du régime des fonctionnaires relève dans les pays anglo-saxons d'emplois contractuels ?
Les profs, par exemple : aux USA si une école ou une université ferme, aucun garantie d'emploi ne protège les enseignants ou autres employés de l'école, c'est à eux de se retrouver un job.
Grosso-modo, on est fonctionnaire pour un job donné : si on perd ce job (fermeture d'un centre, changement de bord électoral avec renouvellement des personnels en conséquence, réduction d'effectifs, etc.), l'Etat n'a aucune obligation de te recaser.
Au Royaume Uni, de mémoire, un certain nombre de contractuels de la fonction publique ont un statut semi-protégé (grille de progression de rémunération, contrats longs, etc.), mais rien à voir avec le statut français des fonctionnaires.

Mais bon, je ne suis pas un spécialiste du sujet ; je disais juste que le statut des fonctionnaires en France, qui concerne 1/5 à 1/4 de la population active (l'Education Nationale doit toujours être le plus gros employeur du monde maintenant que l'Armée Rouge est réduite à peau de chagrin), reste aujourd'hui, dans un monde qui bouge vite, dans un contexte de décentralisation inévitable, etc., ce statut a vocation à se faire rare.
Il y a ailleurs autant de gens qui travaillent pour l'Etat, mais sans bénéficier de ce statut privilégié avec ganrantie d'emploi et de progression de revenu.

J'attirais donc l'attention sur le fait que la disparition progressive de cette perspective professionnelle pour les petits diplômes va aussi contribuer à mettre la pression pour les générations futures.

Journalisée

"C'est quand la mer se retire qu'on remarque ceux qui se baignaient sans maillot de bain" (W.Buffet)
LPF
Marraine : Kaï
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 23 780

Lanceur de bûches


« Répondre #24 le: 06-10-2012, 10:36 »

J'attirais donc l'attention sur le fait que la disparition progressive de cette perspective professionnelle pour les petits diplômes va aussi contribuer à mettre la pression pour les générations futures.

Yep, j'en connais. En gros ils sont "assurés" (s'il gardent leur taf) d'être toute leur vie au SMIC.  Undecided
Journalisée

"Tout dans la vie est une affaire de choix, ça commence par la tétine ou le téton, ça se termine par le chêne ou le sapin." Pierre Desproges
mescalero
Marraine : Isabelle183
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 22 488


« Répondre #25 le: 06-10-2012, 10:49 »

Ca justifie plutôt, puisque 80% d'une classe d'âge a accès au bac, que chaque gamin révise aussi ses ambitions à la hausse par rapport à la génération précedente, et vise un diplôme d'un ou plusieurs étages supérieurs.

Parce que ce dont on est aujourd'hui certain, c'est que les gamins sans diplôme sont et seront de plus en plus exposés au chômage et à la précarité.

Le fait que le diplôme ne garantisse pas la sécurité absolue, et pourquoi diable quoi que ce soit dans la vie garantirait une sécurité absolue, ne fait que rendre cette première étape plus indispensable.
Je me place dans le paradigme du marché, dans le cadre des stratégies familiales (au sens de Raymond Boudon, sociologue de droite). L'élévation du niveau général de diplômes, et donc d'exigence pour accéder à n'importe quel emploi, même là où la compétence certifiée par le diplôme n'est en fait pas nécessaire, a pour conséquence une hausse des charges des ménages, qui doivent entretenir leurs enfants quelques années de plus et de subvenir aux frais de scolarité, peu élevés je te l'accorde. Dans les milieux les plus pauvres c'est tout simplement impossible, et les familles se désinvestissent totalement de l'école alors que les jeunes glandent ou trafiquotent.
Dans les classes populaires "intégrées", ouvriers, employés, et les classes moyennes inférieures, enseignants, etc., cet investissement scolaire jusqu'au bac et au-delà est un sacrifice dont ont attend un avenir meilleur pour la génération future. Hélas leur destin, sur le plan économique et social,  sera identique à celui des parents avec juste un diplôme plus élevé, BTS au lieu de CAP, Mastère 2 au lieu de licence ... Avec à mon sens un gaspillage énorme d'argent public en même temps qu'un appauvrissement des familles ...
Le fait que de plus en plus d'étudiantes se prostituent pour financer leurs études devait quand même faire réfléchir ...

PS : et pour enrichir la combinatoire, on pourrait aussi ajouter que le fonctionnariat, qui a longtemps été la voie royale des petits diplômes, enseignement compris, va inévitablement changer profondément en France dans les décennies à venir.
Il y aura toujours autant de gens à travailler pour l'Etat, faut pas rêver, mais de moins en moins de ces gens auront un statut de fonctionnaire, avec emploi garanti à vie et salaire codifié et retraite privilégiée (voir les pays anglo-saxons, par exemple, pour lesquels l'essentiels des serviteurs de l'Etat sont des contractuels et non des civil-servants, ce qui explique leur efficacité à mettre en oeuvre rapidement d'énormes réformes publiques).
C'est inéluctable. Une partie des enseignants sont déjà embauchés via Pôle Emploi, avec des contrats comme dans le privé.
Le statut de fonctionnaire vit ses dernières heures. Mais il faut rappeler que la sécurité de l'emploi et de la "carrière" n'est pas gratuite, en contrepartie il y a une rémunération modeste ...
Comment fera-t-on pour recruter des profs demain, avec une exigence de Bac+5, et une fin de carrière (certifié) à moins de 2500€ nets ? Le concours déjà, n'attire plus, vu les conditions de travail et la piètre reconnaissance sociale ...
Journalisée

El espíritu del Lobo camina conmigo
valentin
Marraine : Dr. Ruth
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 3 593


WWW
« Répondre #26 le: 06-10-2012, 10:50 »

Yep, j'en connais. En gros ils sont "assurés" (s'il gardent leur taf) d'être toute leur vie au SMIC.  Undecided

Assurés de gagner plus qu'à l'usine, de ne jamais être exposés à la précarité, de faire partie d'un groupe social, et d'avoir un job socialement reconnu (même si de plus en plus méprisé ou critiqué) : sur un certain nombre de critères, c'est déjà de la réussite sociale.

Je n'ai pas dit que c'est le paradis.

Je dis juste que demain, le même jeune avec le même Deug ou la même licence, ou à la limite le même Bac+concours de la FP, il risque de ne même pas avoir ce débouché là.

Journalisée

"C'est quand la mer se retire qu'on remarque ceux qui se baignaient sans maillot de bain" (W.Buffet)
mescalero
Marraine : Isabelle183
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 22 488


« Répondre #27 le: 06-10-2012, 10:53 »

Assurés de gagner plus qu'à l'usine, de ne jamais être exposés à la précarité, de faire partie d'un groupe social, et d'avoir un job socialement reconnu (même si de plus en plus méprisé ou critiqué) : sur un certain nombre de critères, c'est déjà de la réussite sociale.

Je n'ai pas dit que c'est le paradis.

Je dis juste que demain, le même jeune avec le même Deug ou la même licence, ou à la limite le même Bac+concours de la FP, il risque de ne même pas avoir ce débouché là.


Je crois qu'on est d'accord, en fait !
Journalisée

El espíritu del Lobo camina conmigo
Chrisdedax
Marraine : Lulu la Nantaise
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Homme
Messages: 3 432


WWW
« Répondre #28 le: 06-10-2012, 10:57 »

Assurés de gagner plus qu'à l'usine, de ne jamais être exposés à la précarité, de faire partie d'un groupe social, et d'avoir un job socialement reconnu (même si de plus en plus méprisé ou critiqué) : sur un certain nombre de critères, c'est déjà de la réussite sociale.

Je n'ai pas dit que c'est le paradis.

Je dis juste que demain, le même jeune avec le même Deug ou la même licence, ou à la limite le même Bac+concours de la FP, il risque de ne même pas avoir ce débouché là.



+1
Journalisée

"L'amour, il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il parait urgent de me taire..."P.Desproges
vette
Marraine : Nana
Full Nuts

Hors ligne Hors ligne

Sexe: Femme
Messages: 17 487


« Répondre #29 le: 06-10-2012, 11:03 »

Ce qui me fait dire que, tant qu'à avoir un salaire de misère, autant faire ce qu'on aime.

Edit : même artiste inutile.
Journalisée

Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
Pages: 1 [2] 3   Haut de page
  Imprimer  
 
Aller à:  

Propulsé par MySQL Propulsé par PHP Powered by SMF 1.1.11 | SMF © 2006-2007, Simple Machines LLC XHTML 1.0 Transitionnel valide ! CSS valide !
Page générée en 0.086 secondes avec 20 requêtes.